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Jan F
3 abonnés
31 critiques
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1,5
Publiée le 3 juillet 2018
Effet visuel grandioses, scènes d'actions réussies, force et puissance des affrontements, formules lapidaires de "vrais mecs"... désert hostile comme principal décor : tous les éléments d'un bon film d'action sont réunis. Or, après le film "Sicario" de Denis Villeneuve, on attendait autre chose, des personnages denses et qui émettent des doutes sur ce qu'ils font, par exemple ! Ici, rien de tout ça. Shéridan, à l'écriture, a conçu des figures monolithiques plus que des personnages. Ils ont beau être excellents, l'intrigue ne décolle pas. Tout se passe entre les quelques personnages principaux, avec amitiés viriles, fâcheries et trahisons, avec des rebondissements façon "24H chrono". Les cartels : où sont-ils ? ils se réduisent à des mexicains qui braillent avant de se faire buter systématiquement. Par ailleurs, le début laisse entrevoir une enquête sur les chemins empruntés par Al-Qaida au Mexique pour rejoindre les Etats-Unis, mais sans suite (et puis, c'est assez fatigant que dans les films US, les seuls musulmans qu'on voit dans la prière sont ceux qui vont commettre des actes terroristes !). Ce volet ne vaut que pour introduire sans doute... une troisième partie ?
Sur 2h de film, il y a 20 d’action... une histoire qui pourrait être sympa si le scénario avait été approfondi ! Cela met un temps énorme à démarrer et nous laisse sur notre faim.. sincèrement ce film n’est pas une réussite, je me suis ennuyée sur la quasi totalité !
Après le brillant premier opus signé Denis Villeneuve, la déception est totale après visionnage de la suite. Le film est d'une prétention et d'une arrogance scandaleuses, alors que la production finale est au même niveau qu'une franchise Seagal. Le film est bavard, la photographie est ratée car bien trop saturée, l'ensemble souffre d'un manque de rythme terrible. Et que dire des invraisemblables incohérences...spoiler: (Del Toro qui, après s'être fait tiré dans la tête, marche péniblement dans le désert et tombe subitement sur les voitures criblées de balles par Brolin et sa bande... après une poursuite en hélico qui a sans doute duré plusieurs dizaines de minutes... A-t-il pris un passage spatio temporel ? L'hélicoptère a-t-il fait du sur place ? La question demeure...) , et des faiblesses du scénario, tant au début, qu'au milieu, qu'à la fin. Le film se termine en une apothéose de niaiserie, et les acteurs peinent à masquer leur gêne de participer à cette mascarade. Seule éclaircie dans la nuit hollywoodienne, la très jeune actrice qui interprète la fille de Reyes qui dégage une aura incroyable. A suivre car on ne voit pas ça tous les jours.
Sicario 2 alterne séquences d’actions souvent réussies avec quelques longueurs, trop d allers retours a la frontière et trop de promesses non tenues ( une guerre de cartels ) les pistes intéressantes ne sont ps assez exploitées et on reste sur sa faim au final. Les acteurs sont bons cependant et la réalisation de qualité, mais ça ne suffit pas à combler les tâtonnements.
Un très bon film ! Violent qui nous expose la traite des êtres humains à travers les cartel ! Exit la drogue et voici un dossier d’actualité bien réel en Europe avec les migrants venus de lybie ! Les deux acteurs principaux sont fantastiques !
Même si ce n'est pas trop mon genre de films (trop de violence), je reconnais que cela a quand même de l'allure, c'est bien foutu et divertissant. On ne s'ennuie pas.
Ça vaut pas le premier, et aussi on suppose qu’il y aura un troisième . Mais ça reste un bon film,dommage qu’Emely Blunt ne fasse pas partie du casting ...
La chieuse du FBI et ses questions gênantes (" On a le droit de faire ça ? ", "C'est légal, ça?" ) ayant été dégagée, on se retrouve entre vrais mecs et la règle, " c'est qu'y a pas de règles ". Bémol : Sheridan a délégué son job à un stagiaire et y a pas de scénario non plus, juste un prétexte à quelques fusillades filmées efficacement mais sans génie. Pire: aucun morceau de bravoure comme en regorgeait le film de Villeneuve. Restent, c'est peu mais il faudra s'en contenter, la cinégénie du désert et le jeu de plus en plus dépouillé (dans un rôle quasiment mutique) de Benicio del Toro.
"Sicario: la guerre des Cartels" est le 2ème opus des Sicario. Se nouveau film a un trés bon début ensuite un milieux de film un peu longue mais sympa et la fin super sympa. Les acteurs sont géniaux ils jouent leur personnages trés bien, les effets spéciaux bien fait et les scènes d'action excellent mais je trouve malheureusement qui y en a pas beaucoup. Et pour finir le scénario cool mais pas assez travailler mais reste un super film d'action.
Probablement le scénariste le plus en vogue du moment, Taylor Sheridan a réussi à imposer une vraie vision de cinéaste à travers des films qu'il n'a pas forcément réalisé. A travers ce qu'il qualifie lui-même de "trilogie de la frontière", débutée par Sicario et achevée avec Wind River, il a imposé ses thématiques avec plus ou moins de savoir-faire mais a aussi montré une certaine incapacité à renouveler son écriture ce qui faisait perdre de la substance à chacun de ses nouveaux scénarios. Du coup, après avoir terminé sa première "trilogie", et avant de se lancer dans la série télé avec Yellowstone, il décide pour son quatrième scénario d'en continuer une plus concrète en offrant une suite à Sicario et en promettant d'ores et déjà un troisième opus. Une démarche qui était loin d'être nécessaire.
Le premier Sicario fonctionnait parfaitement par lui-même et n’appelait pas de suite, ce qui place ce deuxième épisode dans la position ingrate de la transition. Il doit non seulement relancé la machine avec de nouveaux enjeux, nous raconter une histoire qui tient dans son temps imparti mais aussi placer les rails de la suite, un triple exercice où Sheridan ne brille pas particulièrement. L'introduction du film se montre bancale et peu crédible, jouant la carte du terrorisme pour relancer la guerre contre les cartels dans un enchainement de situations poussives et forcées qui aboutit à un attentat low cost où quatre terroristes se font exploser dans une petite supérette de coin de rue. Alors que le film s'évertue à nous montrer la difficulté de passer les frontières, cela en devient ridicule d'envoyer autant d'hommes et monter une opération s'y risquer pour frapper une cible si dérisoire. La scène se veut choque, surtout qu'elle peut l'être dans un climat où ce genre de choses sont devenus beaucoup trop présente dans la réalité, mais elle sonne aussi faux. Car tout l'aspect autour du terrorisme se voit vite éclipsé pour retourner à des motivations finalement assez proche du premier film.
Sicario: Day of the Soldado joue la redite jusque dans la structure de son récit, il commence en plein cœur d'une opération qui s'achève par une explosion puis s'ensuit entre un jeu de chat et de la souris entre la CIA et le Cartel avec une fille un peu paumé prise au milieu tandis qu'il montre en parallèle le destin d'une tierce personne impliqué. Dans le premier film, un flic ripou, et ici, un ado qui sert de passeur pour le cartel. Sheridan ne chamboule pas sa formule et suit la même déroulé que le précédent opus allant même jusqu'à rejoué des situations presque similaires ou du moins assez attendues. Le film souffre aussi de l'absence du personnage d'Emily Blunt, qui apportait un vrai propos au premier film, ici on se retrouve face à une suite dénuée de partie symbolique. Ce qui offre un rendu sans doute plus brutal et ancré dans le réalisme mais qui le fait perdre en pertinence. Cette suite vise avant tout l'efficacité et la trouve souvent notamment dans la relation ambigu entre Alejandro et Matt qui fait le cœur du film et qui éclipse celle un peu trop téléphoné entre Alejandro et la fille d'un baron du cartel qui renvoie encore un peu trop à une relation père-fille. Le film passe d'ailleurs beaucoup de temps à approfondir ses personnages, même si on nage plus que jamais dans des zones de gris au niveau de la moralité, il nuance ses figures masculines qui étaient un peu trop des salauds froids et sans morale dans le précédent film.
Le point positif étant quand faisant ça, le film ne les dénature jamais et ne sacrifie pas son scénario au profit de l'action. Le deuxième acte se montre même relativement excellent dans l'escalade du jeu entre la CIA et le cartel qui offre de bons moments de tensions. Plus réaliste, on nous plonge dans un théâtre d'opérations plus complexes et tentaculaires que celles du précédent Sicario et qui impose des menaces plus diffuses donc encore plus insaisissables. Le film ne ménage d'ailleurs pas ses personnages et arrive à plonger dans un climat d'insécurité bienvenu. Malheureusement le tout s'effondre un peu dans le dernier tiers qui se perd un peu dans une narration trop aléatoire et un récit qui part dans tout les sens, cherchant plus à offrir le troisième film qu'à correctement fermer le second. On sent que l'intrigue est relancée maladroitement et commence à tirer en longueur, ce qui accouche d'une conclusion en demi-teinte et d'un climax qui manque de l'intensité du précédent opus. Le casting fait un très bon boulot, surtout Josh Brolin et Benicio del Toro tout deux excellents et partageant une vraie alchimie. Mais on saluera surtout la réalisation somptueuse du film. Darius Wolski reprend à merveille le flambeau de Roger Deakins à la photographie, offrant un résultat dans la continuité mais aussi bien plus sombre et moins esthétisé. Plus dans le réalisme, la photo se montre quand même particulièrement réussi surtout qu'elle s'accorde parfaitement à l'approche beaucoup plus sèche et brute de Stefano Sollima. Le réalisateur italien signe une mise en scène moins élaborée et plus impersonnelle que Villeneuve, mais qui se montre tout aussi pointilleuse et efficace. Les quelques montées d'actions et de violences se font plus crédibles, là où Villeneuve aimait à nous laisser dans le flou, on se retrouve ici au cœur de l'action et Sollima s'en sort avec les honneurs et fait preuve d'un savoir-faire certain dans sa façon de dépeindre et rythmé les opérations stratégiques militaires ou criminelles. Ce qui laisse dire que l'adaptation ciné de Call of Duty est entre de bonnes mains.
Sicario: Day of the Soldado est une suite qui n'avait pas lieu d'être mais qui tire au mieux des cartes à sa disposition pour tirer son épingle du jeu. Malgré son récit qui sent un peu le réchauffé ainsi que son intro et sa conclusion un peu foiré, on reste face à un bon film qui roule à merveille une fois que la machine est lancé. Le premier et le deuxième acte sont exemplaires et tiré vers le haut par un très bon casting et une réalisation au top. Qui même si elle n'a pas la portée ou la virtuosité apporté par le duo Villeneuve/Deakins, Darius Wolski et Stefano Sollima font suffisamment preuve de talent et de savoir-faire pour prendre le flambeau sans rougir. Les quelques sursauts d'actions se montrant même bien plus brutaux et engageants que par le passé. Le problème sera in fine que cet opus à la position ingrate de l'épisode de transition et que l'entreprise fera sans doute plus sens une fois le dernier film sortie. En l'état, Sicario: Day of the Soldado est un bon film mais il manque juste de perspective, de renouveau et de profondeur pour pouvoir se hisser au niveau de son prédécesseur.
Il est plutôt rare qu’une suite soit aussi respectueuse de son modèle. Certes, le scénario est toujours signé Taylor Sheridan, ce qui lui permet de développer des personnages qu’il connaît parfaitement, mais cela permet également de conserver toute la critique politique sous-jacente quant à l’interventionnisme américain. Si cela commence par un attentat terroriste brillamment réalisé, on craint un instant que le film aille dans le sens de Trump. Heureusement, cela est démenti par la suite du métrage qui démontre l’action néfaste de ces barbouzes qui se croient au-dessus des lois. L’ambiance est toujours pesante, les scènes d’action sont superbement réalisées par un Stefano Sollima qui ne fait pas oublier Villeneuve, mais qui s’en sort avec les honneurs. Quant aux acteurs, ils sont tous excellents. Une très bonne surprise donc.
une blague qui n'a meme pas une bonne chute... si vous attendez de ce second volet le realisme du premier je vous déconseille ce film. on entre dans tous les clichés du films d'action americain où les forces americaines incarnent une sorte de Dieu tout puissant. Dommage que de bons acteurs aient pris le temps de contribué a cette mascarade.
2 = pas terrible. d'abord oubliez le scénario, il ne sert à rien. spoiler: Ils prennent en otage une fille, qu'il vont libérés eux-mêmes, pour ensuite essayer de la rendre au papa, et c'est là que cela se complique . C'est comme si les scénaristes, avant de faire l'histoire, s'étaient dit : on a une jeune gars, une fille, Josh et Bénicio, bon ... qu'est-ce qu'on va pouvoir faire ? ça commence déjà par des attentats islamistes, après, on n'en parle plus. d'autres moments où l'on se demande si on n'a pas loupé un épisode. Toute l'histoire à l'air montée de toute pièce pour la scène finale qui annonce certainement le prochain film. alors, certes, les acteurs sont beaux, ça tire de partout, la musique-suspens est à fond, mais, sinon, pas grand chose ... et spoiler: le coup qui arrive à Bénicio, qui y a cru ? ... pas moi ! par rapport au premier : zéro. en téléfilm, devant la télé, un dimanche soir, ça va encore. heureusement, le tarif était réduit !