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Ornellamaddie
1 abonné
8 critiques
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4,0
Publiée le 28 juin 2018
Je suis allée voir Sicario de Stefano Sollina un peu par hasard. Encore une fois, n’étant pas très fan de films ultra violents, j’appréhendais un peu de voir celui-là, d'autant plus que je n'avais pas vu le premier volet... Mais devant un duo d’acteurs aussi charismatique que talentueux, une histoire qui fait dangereusement écho à l’actualité du moment (sans pour autant vouloir offrir une sorte de tableau manichéen du monde avec d’un côté les gentils américains toujours là pour sauver le monde, de l’autre les méchants cartels mexicains se frottant désormais aux méthodes terroristes… ), et une bande annonce pour le moins intrigante … il a bien fallu que je saute le pas !
La frontière américano mexicaine, jadis terre promise du trafic de drogue, est désormais devenue la nouvelle plaque tournante du terrorisme moyen oriental. Peinant à endiguer cette nouvelle menace, le gouvernement américain et la CIA ont donc une nouvelle fois recours à leur meilleur élément, l’agent des forces spéciales, aux méthodes peu orthodoxes, Matt Graver. Ce dernier, aidé par son « ami » et allié de toujours le troublant et mystérieux Alejandro, décident de « kidnapper » Isabel, la fille du baron du plus puissant cartel mexicain, et par là-même déclencher une véritable « guerre » entre les gangs avec pour issue la mort du terrorisme du moins au niveau des frontières… La situation va cependant très vite dégénérer, et le gouvernement pour éviter tout scandale ordonnera à Graver une « opération nettoyage », au risque de sacrifier des vies innocentes….
Je crois bien ne jamais avoir autant retenu mon souffle, ne jamais avoir autant été à cran sur mon petit siège (la bande originale plus que stressante aidant quand même un peu)… Dans ce film, zéro temps mort. De l’action, de l’action et encore de l’action. Beaucoup de violence aussi. Mais surtout deux histoires parallèles, terriblement bien traitées, dépeignant encore une fois les effets pervers de la corruption, le pouvoir hypnotisant de l’argent facile et pas uniquement chez les laissés pour compte, la triste réalité du trafic d’êtres humains … et dont on ne verra l’imbrication que dans les dernières minutes du film… D’ailleurs, pour ce qui est du final… je crois que personne ne l’avait vraiment vu venir,… un vrai coup de maître, qui pour moi laisse inévitablement présager une troisième partie …
Josh Brolin -dont la voix est reconnaissable à plus de 10km- comme Benicio del Toro - anti héros par excellence- étaient juste parfaits. Un peu à l’image des deux facettes d’une même médaille- aucun des deux héros n’ayant vraiment tort, ni réellement raison- ils avaient ici deux rôles taillés sur mesure. Isabela Moner aussi était très convaincante en adolescente victime d’un jeu auquel elle n’a jamais voulu prendre part, mais dont elle est pourtant l' une des pièces maitresses; tout comme Jake Picking, jeune américano-mexicain, trop tôt tombé dans la spirale meurtrière des sicaires mexicains … Et outre un scénario très efficace, j’ai aussi beaucoup apprécié que les acteurs parlent vraiment espagnol et que certaines scènes soient tournées dans cette langue (l'action se déroule quand même au Mexique), car cela apportait une réelle crédibilité à l’histoire… dont je vais de ce pas aller voir le premier épisode ...
Le 1er se suffisait et avait valeur de film somme sur les cartels, néanmoins la bande annonce de ce 2nd volet était prometteuse. Quelle déception. Déjà l'introduction est passable avec un étonnant mélange des genres entre Daech et les cartels mexicains !!! Même si le récit arrive à dessiner des liens qui vont motiver une action choc de la part des Américains, celle-ci était prometteuse mais reste à l'état de silhouette. Ce qui s'annonçait comme une guerre totale entre les cartels, fait rapidement pschitt. D'ailleurs on ne verra jamais vraiment les cartels et leurs têtes, tout reste nébuleux. La 2e partie du film étant une traque du Sicario Benicio del Toro chargé de convoyer/protéger la fille d'un chef de cartel. Cette piste va se perdre dans le désert. Aucune piste n'est explorée,et les personnages sont effleurés. Bref, ce Sicario a une belle photographie mais tourne à vide.
Le film n2727est pas mauvais mais il est un peu long pour l2727histoire qu2727il raconte. Il ne se passe au final pas grand chose et mC3C3AAAAme si certaines scC3C3A8A8nes font plaisir C3C3A0A0 voir 2828des petits C3C3AEAElots de pause entre deux gun fight2929 il n2727y a rien qui ne soit dC3C3A9A9jC3C3A0A0 vu. C3C38787a se regarde2C2C C3C3A7A7a s2727oublie.
Taylor Sheridan signe un scénario particulièrement dense, qui aurait pu devenir très vite fouilli mais après un prologue efficace de mise en place des tenants et aboutissants le film se recentre sur une mission bien précise. Outre le scénario qui découpe un peu le récit en trois parties (prologue, la guerre des cartels et le "nettoyage") Stefano Sollima impose un rythme musclé, plus agressif que dans le premier grâce à une mission où "presque" tous les coups sont permis. Pas de quartier, pas de pitié et des soldats de par et d'autre qui sont pourtant les pions des corruptions et des conditions médiatico-politique. Bientôt le 3... Site : Selenie
Pour désorganiser les cartels mexicains, qui font régner leur loi à la frontière mexicaine, le gouvernement américain décide de lancer une opération undercover. Il s'agit de kidnapper la fille de Carlos Reyes, l'un de ses chefs les plus puissants, en faisant croire que l'enlèvement est l’œuvre d'un cartel ennemi, afin de déclencher une vendetta fratricide. L'agent Matt Graver (Josh Brolin) en est chargé. Il fait appel au mystérieux Alejandro (Benicio Del Toro), un ancien sicaire travaillant désormais pour les États-Unis.
J'avais adoré "Sicario", à mes yeux l'un des meilleurs films de 2015. Aussi me suis-je précipité pour voir la suite. Et du coup en ai-je été d'autant plus déçu.
Car ce deuxième épisode copie, sans l'égaler, le premier. Même affiche, mêmes couleurs, même typographie. Même têtes d'affiche. Même violoncelle oppressant de Hildur Guðnadóttir. Sauf que manque à l'appel Emily Blunt dont le personnage donnait au film tout son intérêt. Sauf que manque derrière la caméra Denis Villeneuve, sans doute l'un des réalisateurs les plus intéressants de sa génération, qu'Hollywood a eu raison d'exfiltrer du Canada, qui réussissait à nous clouer sur notre siège par quelques scènes restées dans ma mémoire : une exfiltration qui tourne mal au poste-frontière, un tunnel traversé en vision nocturne, un repas familial qui tourne au carnage...
Dans "Sicario La Guerre des Cartels", les mêmes recettes sont ré-utilisées mais tournent à vide. Elles ont le goût fade et aseptisé du réchauffé.
On s'étonne presque d'avoir été surpris quand l'annonce d'une suite à Sicario fut annoncée. Dans un paysage cinématographique déjà bien saturé de suites et spin-off en tout genre, quoi de plus naturel? Mais Sicario 2, vraiment? Le film qui a su redonner un coup de fouet au film de cartel tout en synthétisant les maux d'une Amérique aspirée dans une spirale de violence immorale et noyée sous les flots de sangs? Oui, ce film là. Parti tâter de la science-fiction, le réalisateur Denis Villeneuve laisse sa place. L'actrice Emily Blunt n'en sera pas non plus. Restent Benicio Del Toro et Josh Brolin. Le cinéaste italien Stefano Sollima s'accapare le script une nouvelle fois signé Taylor Sheridan. S'il conserve une certaine proximité avec son prédécesseur (discours désespéré, bande originale à base de percussions et de basses inquiétantes), La Guerre des Cartels se montre néanmoins plus hargneux. Le premier ménageait les effusions de sang au profit d'une tension de tous les instants, obligeant ses personnages à frayer dans l'obscurité pour mieux la refermer sur eux. Ce deuxième opus choisit lui de les amener au point d'implosion, ce moment où les monstres déchirent leurs oripeaux et où les hommes se révèlent devant la réalité. Leur réalité. Les décharges d'adrénaline se font plus nombreuses, et Stefano Sollima les envoie comme autant de coups à l'estomac. Prenant le contre-pied de Villeneuve, qui soignait chacun de ses plans pour renforcer le sentiment d'inéluctabilité, Sollima injecte de l'énergie brute à son intrigue pour rendre les repères encore plus confus. La Guerre des Cartels prolonge efficacement le propos du premier film, en dressant le bilan plus que contestable d'une situation maintenue hors de contrôle par des hommes tellement embrouillés avec leur boussole morale qu'ils n'arrivent même plus à se distinguer de leurs adversaires. Et ce n'est pas faute d'essayer, l'histoire permettant enfin aux personnages d'Alejandro et de Matt de couvrir une plus large palette d'émotions contradictoires. Inutile d'ajouter que Benicio Del Toro et Josh Brolin ne manquent pas l'occasion d'illuminer le long-métrage avec tout leur charisme. Les seconds-rôles sont également à l'avenant (Isabela Moner, Catherine Keener ou Matthew Modine). Je reste un peu sur ma faim concernant l'épilogue du film, que j'estime expédié. Mais je suis agréablement surpris de voir qu'une suite aussi "anormale" puisse se hisser à la hauteur de l'original. J'aurais peut être une préférence pour le premier, qui me semblait maîtrisé de bout en bout, mais ce Sicario 2 a la force pour siéger à ses côtés.
Si "Sicario" premier du nom nous avait scotchés à nos fauteuils, il était surprenant d'y envisager une suite tant le récit suivant la découverte d'un monde cruel et impitoyable collait au point de vue du personnage d'Emily Blunt. Taylor Sheridan n'a pourtant renâclé à se remettre à la tâche avec la volonté d'en faire une trilogie contant la guerre contre les cartels sévissant au Mexique par le biais d'un gouvernement américain qui est prêt à tout pour distiller le chaos. D'où la sensation un peu désagréable que ce deuxième film est celui de la transition menant vers un récit encore plus brutal et plus dense. Débarrassé du personnage d'Emily Blunt, "La guerre des cartels" nous plonge dans le vif du sujet même si nous ne comprenons pas vraiment tous les tenants et les aboutissants de l'intrigue. La perspective de retrouver Benicio Del Toro et Josh Brolin dans leurs rôles respectifs faisaient envie et si les deux acteurs tiennent leurs rôles avec charisme, ils le font au sein d'un film qui tourne un peu en rond. La faute n'est pas à rejeter sur Stefano Sollima, loin de là. Le réalisateur italien, à qui l'on doit les excellent "A.C.A.B'' et "Suburra" injecte au film une véritable tension, moins sourde que celle de Denis Villeneuve mais diablement efficace. C'est malheureusement dans le scénario que le bât blesse, Sheridan livrant ici son travail le moins solide. En effet, en plus de ne pas vraiment faire avancer ses thématiques, "La guerre des cartels" se permet même quelques incartades dans la psychologie de ses personnages qui ont bien du mal à être crédibles et qui passent pour de la facilité. C'est d'autant plus dommage que le film est toujours aussi noir et aussi violent mais il manque cependant d'un vrai récit partant d'un point A pour aller à un point Z pour offrir au spectateur quelque chose de solide. On se mettra donc un solide thriller sous la dent mais on espère vivement la suite qui devrait permettre de remettre certaines choses en place.
Je n'avais pas vu le premier opus, mais celui ci est réellement prenant.
Les premières images, très sombres, relatives à la guerre en Afghanistan (suivies d'une scène aussi spectaculairement brutale, un attentat islamiste dans un supermarché) nous font penser au plus viril des mecs du cinéma hollywoodien, mademoiselle Kathryn Bigelow (ce n'est pas un mince compliment....
Un des terroristes du supermarché était passé par la frontière mexicaine. Les passeurs sont entièrement dans les mains des cartels. Idée des services spéciaux: ranimer une guerre des cartels grâce à quelques assassinats bien ciblés; pour cela, ils font appel à Matt Graver (Josh Brolin) qui a fait ses preuves en Afghanistan. Graver imagine d'enlever Isabela (Isabela Moner), la fille chérie du chef du cartel Reyes, pour faire porter le chapeau au cartel Matamoras. Au Mexique, Graver va utiliser Alejandro (Benicio Del Toro) dont la famille a été assassinée par les mafieux et qui n'attend que de se venger. Evidemment, vous l'imaginez, ça va pas tourner comme prévu, sinon il n'y aurait pas de film.....
La vie d'Isabela va brièvement croiser celle d'un garçon de son âge, un fils de paysan engagé pour devenir passeur -le meilleur moyen pour ces jeunes d'avoir de l'argent facile.
Il sait nous tenir en haleine, Stefano Sollima, qui a participé à l'excellente série Gomorra. Il sait filmer, filmer la violence, filmer frénétiquement, mais tout aussi bien magnifier ces larges paysages gris, desséchés, désertiques. Il y a des images superbes, et pour cela on lui pardonne les invraisemblances et les extravagances d'un scénario en roue libre, les flots d'hémoglobine (ça tombe comme à Gravelotte!) que Peckinpah lui même eut peut être trouvés excessifs....
Le plus intéressant sans doute, on le trouve dans la confrontation de ces deux ados, pourris, foutus avant même d'avoir vécu. Isabela, celle qui vit dans une propriété avec 30 chambres et autant de domestiques, arrogante, odieuse, la sale petite fille riche qui peut tout se permettre, y compris humilier ses professeurs (qui tiennent à leur peau), et qui, après deux crises de cris et de larmes, est capable de faire des petites mimiques putassières en direction de celui qui pourrait peut être la sauver. La jeune actrice est remarquable. Et, en face d'elle, le gamin pauvre prêt à tout pour passer du modeste statut de passeur à celui de sicaire, de tueur à gages.... Pauvre Mexique!
A voir, pour la beauté de la mise en scène et l'exposition d'un problème de société auquel, avec la présidence Trump, on est amenés à s'intéresser.
un bon rythme avec des échanges de coups de feu qui ne durent pas deux heures, une gamine qui joue bien, de l'action, de la morale. se laisse voir agréablement.
Les 20 premières minutes sont spectaculaires et laissent augurer d'un bon film. Hélas tout se gâte ensuite. On ne comprend plus rien à l'histoire. Qui sont les bons, qui sont les méchants, qui manipule qui ? C'est totalement incohérent.Un beau ratage.
j'avais regardé et gardé le premier parce qu'Emily Blunt jouait dedans, ce second film sans elle n'a aucune valeur à mes yeux, n'étant ni un fan de Benicio Del Toro et encore moins de James Brolin... je passe mon chemin
Si le long-métrage se foire plus d’une fois, on a aussi de grands moments, bien aidés par la réalisation de Stefano Sollima. Sans être Villeneuve, il ne démérite pas quand il s’agit de nous offrir de la tension et du rythme. On ne s’ennuie pas une seconde et les scènes d’action sont bien amenées et emmenées. Plus commercial, Sicario 2 maintient le côté poisseux du premier et n’en demeure pas moins efficace. Pas un chef d’œuvre, mais un thriller correct.
Là ou le premier tapait déjà dans le mille, même si on n'en n'ait pas à le reconnaitre comme culte. Cette suite était pas obligé, mais le réalisateur à trouvé une trame qui tient la route donc tout les faits qui pourraient valoir la peine, sont présent (terrorisme; trafic humain, drogue…). On le ressent aussi glaçant que le 1er avait su faire. Donc étrangement ou les suites ne valent rien ou ne reste pas dans l'optique de base, ici cette suite assez convaincante. Ou il y a un peu plus d'action, et ce n'est pas pour boudé notre plaisir^^. Une fois que l'on a lu le pitch et que le film a commencé, on comprend vite que cette suite sera plus "sombre" face à cette violente et cette action auquel on assiste. NE pouvant qu'être spectateurs.^^. Le film notamment peut être à cause du synopsis, paraît plus humain (tout en restant dur et agressif évidemment). Bref, pour une suite , elle est appréciable et amène ce "polar" "guerre" "drame", je ne s'aurais savoir quelques genre exact appartient le film. Tout aussi bon que le premier mais abordant un angle (enfin par rapport aux cartels…) collant au numéro 1 mais l'angle se colle au synopsis qui se défait du premier. Si vous avez aimé le premier, il y a des chances que celui-ci vous fasse passer un bon moment. Amateurs foncés!
Petite surprise que la sortie d'un second Sicario, le premier n'ayant pas tant marché... C'était pas mal. Bien sûr, il n'est pas aussi bon que celui de Villeneuve. Un sentiment particulier d'opportunisme s'y dégage. Le scénario est bien moins brillant et certaines paresses d'écritures passent moyennement. Reste que ce volet persévère sur la voie du réalisme brutale et ça, c'est un vrai plaisir. On ressent pleinement la tension, les acteurs y sont pour beaucoup. A noter que le travaille sur le son est encore une fois excellent. On s'y croirait !
Une suite intéressante. Étant de base plutôt septique concernant ce film, je dois avouer avoir quand même pris mon pied. Je suis loin d'être fan du premier mais j'en ai de bons souvenirs, en particulier grâce à la présence de Villeneuve derrière la caméra. Dans La Guerre des Cartels, Stefano Sollima prend la main et parvient malgré tout à donner un rendu plus que satisfaisant. On notera surtout l'OST maîtrisée qui permet à cet opus de se démarquer avec brio.