Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
CH1218
207 abonnés
2 904 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 28 septembre 2024
S’inspirant de la vie de son frère, Farid Bentoumi nous livre une petite comédie vraiment sympathique. Le casting est du même topo, avec une mention spéciale pour Bouchakor Chakor Djaltia. Jolie surprise.
Ce film mérite la moyenne pour les paysages alpins, pour le duo Bouajila/Gastambide et l’histoire vraie du frère du réalisateur. Cependant, plusieurs choses me heurtent: la pale ressemblance avec Rasta Rocket. Le fait de gagner près de 30 mn sur un chrono a 43 ans sans plus d’entraînement que cela et l’histoire de sauver leur boite avec 20000 euros. Il ne faut donc pas s’attacher au détail même les plus importants.
Le Rasta Rocket version algérienne, véridique et raconté par le frère de l'intéressé… il y avait de quoi faire. Malheureusement, après une bonne introduction, le film sombre totalement une fois le récit déplacé en Algérie. La démarche est sincère et le propos intéressant — le déracinement, l'identité à cheval entre deux pays, étranger dans chacun d'eux —, mais la progression narrative est quasi inexistante et on finit cette histoire en roue-libre, désintéressé, jusqu'au dénouement final. Dommage.
Amis de toujours, Samir Zitouni (Samir Bouajila) et Stéphane Duval (Franck Gastambide) fabriquent et vendent en Savoie des skis de fond haut de gamme 100 % français. Mais leur PME bat de l’aile après la défection d'un sponsor. Pour lui donner la publicité qui lui manque et lui éviter la faillite, Stéphane a une idée audacieuse : qualifier Samir aux Jeux olympiques sous les couleurs de l'Algérie. Samir réussira-t-il à se hisser au niveau ? réussira-t-il surtout à se réconcilier avec sa double identité ?
"Good Luck Algeria" est inspiré d'une histoire vraie. Noureddine Maurice Bentoumi, le frère du réalisateur, de père algérien et de mère française, a représenté l'Algérie aux épreuves de ski de fond des championnats du monde en 2005 et des Jeux olympiques de Turin en 2006.
Le pitch est séduisant et on comprend aisément qu'il ait convaincu les producteurs de ce "feel-good movie". Sa réalisation en revanche est moins convaincante. Elle veut traiter de front, au risque de les effleurer, trois sujets.
Le premier, le plus évident, est celui du défi sportif dont on sait par avance sans suspense comment il va être relevé : avec un coaching intensif dans la neige façon "Rocky IV", alternant euphorie des cimes et désespoir des mauvais chronos avant le succès final.
Le deuxième est purement fictif : il s'agit du film social façon Ken Loach, auquel ne manque que Vincent Lindon, sur les difficultés financières d'une petite entreprise face à la crise.
Le troisième est le plus personnel. Revêtir le maillot algérien suppose pour Samir une difficile confrontation à son identité. Parfait produit de l'intégration républicaine, diplômé d'une école d'ingénieur, marié à une Française (Chiara Mastroianni remarquable d'abnégation dans un rôle en demi-teinte), Samir avait toujours renié sa double nationalité. "Good Luck Algeria" enfonce le clou avec un chouïa trop d'insistance, nous infligeant un retour au pays natal, en Algérie, dont ce film de quatre-vingt-dix minutes aurait pu faire l'économie.
J’ai trouvé que c’était une bonne comédie. Le sujet m’a rapidement fait penser à RASTA ROCKETT. Nous ne sommes pas dans un copier-coller à la Française mais tout de même l’ambiance peut rappeler le film américain sur des Jamaïcains allant participer aux Jeux Olympiques d’Hiver. Cette fois pas de bobsleigh mais un skieur de fond interprété par Sami Bouajila. J’aime bien ce genre d’histoire vraie assez originale. Surtout que cette comédie ne pas seulement misée sur l’humour. Le récit est bien tourné, et avoir pris Sami Bouajila en acteur principal permet de donner du volume. On ne va pas avoir que des moments drôles, mais aussi d'autres plus poignants. C’est cette profondeur que j’ai trouvé la plus habile car le tout est bien équilibrée. Le film prend le temps de nous faire rire notamment avec le personnage de Franck Gastambide. C’est surtout sur lui que l’humour va reposer et c’est réussi. Avec le recul sur le récit, des thèmes importants tels que la combativité ou encore les racines vont être abordés. Cet homme était loin de ses origines, ne parlant même pas Arabe, mais il va apprendre par un concours de circonstances à devoir les découvrir de nouveau. J’aurais aimé tout de même que cette partie soit plus accomplie. On ne va pas se mentir, 1h30 c’est peu pour développer deux intrigues entre sauver l’entreprise, et le retour aux sources. Malheureusement, la volonté tout régler rapidement fait que sur la seconde partie on se disperse un peu.
Une belle réussite. En adaptant, l'histoire inattendue de son frère à l'écran, Farid Bentoumi pleinement investi, raconte frontalement, de façon très sociale et sans aucune fantaisie, ce Rasta Rocket franco- Algérien. Il réussit davantage encore en nous transportant sur les terres Algériennes pour nous présenter la famille et ses racines, avec beaucoup de pudeur et d'affection.
Ce n'est pas désagréable et a au moins le mérite d'être concis, évitant de tomber dans l'excès de sucre, même si nous n'en sommes pas très loin sur la fin. D'ailleurs, dans la première moitié j'étais même assez sensible à cette jolie aventure humaine, évitant trop de bien-pensance à travers ce protagoniste légèrement opportuniste mais toutefois plutôt attachant. Le casting n'y est pas étranger : le rôle convient bien à Sami Bouajila, bien entouré par Franck Gastambide et l'irrésistible Chiara Mastroianni, à côté de laquelle une grande compétition de ski paraît d'une importance bien mineure. Seulement, la modestie de l'ensemble a beau être salutaire, spoiler: on en revient inévitablement à la bonne vieille formule où le héros finira par retrouver ses vraies valeurs, ses racines, comprenant que son pays d'origine est tout aussi important que son pays d'adoption . Le label « d'après une histoire vraie » (le réalisateur Farid Bentoumi raconte ici l'aventure vécue par son frère) et une galerie de seconds rôles plutôt sympas font un peu mieux passer l'impression générale , « Good Luck Algeria » restant toutefois assez anecdotique dans sa forme comme son discours. Passable.
Petite comédie sympathique à suivre. Même si le film s'inspire d'une histoire vraie, il y a un sentiment de déjà vu dans d'autres films pour le spectateur. Malgré tout, le film est cohérent et reste plutôt intéressant à regarder. Le casting répond bien aux caractéristiques des personnages. Le film n'a pas fait l'erreur de tomber dans les clichés et il faut le noter.
Dans l'ensemble Good luck Algeria remplit son job !
LA FOULEE BLANCHE. Le ski de fond c'est très bon pour la santé. Sous la caméra de Farid Bentoumi c'est plus difficile à digérer. Une sortie de piste avec entorse du genoux.....le planté du bâton bordel! La thérapie du patron pour des jeux olympiques. Ca dégouline de bons sentiments et ça hésite entre le classique et le pas alternatif. Une mass start pour le vivre ensemble. Quand te reverraaaaais je, pays merveilleux?
Ce qui est exaspérant avec ce type de film, c'est qu'il faut toujours qu'il tombe dans les poncifs du genre ; c'est à dire de toujours intégrer une part de racisme, c'est extrêmement lassant et populiste. Et la cerise sur le gâteau, on pimente le tout à coup de références sur la colonisation. Le reste se laisse regarder sans enthousiasme, aucun. Aucune empathie pour les personnages. Un film surcoté par un criant manque d'objectivité. Il tombera vite aux oubliettes !
J'ai été assez étonné par ce film, qui n'est pas une comédie, plutôt une comédie dramatique inspirée d'une histoire vraie, celle du frère du réalisateur Farid Bentoumi lui-même. On est donc très loin de l'esprit de Rasta Rocket, bien que ce film s'en rapproche par certains aspects. "Good luck Algeria" se penche plus sur les difficultés administratives de se présenter aux JO en tant qu'athlète binational. A ce titre Sami Bouajila tient parfaitement ce rôle, avec un jeu tout en sobriété. Avec un message social en arrière fond, pour parachever le tout. Dommage qu'il manque un petit truc à l'ensemble, qui reste assez classique et cousu de fil blanc.
Une comédie tirée d'une histoire vraie. Un film touchant et humaniste qui nous fait penser à RASTA ROCKETT. Au-delà de la comédie ce film est là pour nous rappeler qu'il ne faut pas oublier nos racines. Sami Bouajila est parfait pour ce rôle. Mention spéciale à l'acteur qui joue son père.