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    L'Économie du couple
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    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2016
    l’économie du couple est une réussite, un film sensible et déchirant retraçant parfaitement la violence qui accompagne la séparation d'un couple qui s'est aimé
    les acteur's sont prodigieux et la mise en scène, toujours discrète est formidable
    alain-92
    alain-92

    324 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2016
    Des jumelles, sont les témoins de multiples brouilles parentales qui prennent racines dans un intérêt financier. L'apport de l'une, le travail manuel fait avec "amour" par l'autre, seront les deux pôles qui attiseront l'entêtement de la femme face à l'amour-propre de son mari. Le scénario, coécrit par le réalisateur avec Thomas van Zuylen, vient d'une envie de Mazarine Pingeot d'écrire sur la vie d'un couple avec une autre scénariste, Fanny Burdino. Deux êtres, dont on ne connaîtra, rien ou pas grand chose, de leur passé. L'intérêt du film est ailleurs. Entre cuisine, salle de bains, chambres ou salon, l'ensemble d'un appartement bourgeois sera le cadre étouffant, de la quasi durée du film. Un élément essentiel aussi. Dans un décor, qui ne manque pas de raffinement, les bouquets de fleurs n'apporteront aucune sérénité. Seule une ouverture sur une belle cour fleurie apportera un souffle extérieur bienvenu. Un lieu dans lequel un dîner entre amis, finira par plomber davantage encore, une ambiance déjà lourde et étouffante. Dans le cadre exigu de cet appartement, la mise en scène fait preuve d'une grande virtuosité. À retenir le casting de choix dans lequel on retrouve avec plaisir la toujours excellente Marthe Keller. Bérénice Bejo, à la fois exaspérante dans son entêtement, colérique, ou d'une profonde tristesse est particulièrement convaincante. Cédric Kahn dans le rôle du mari est fascinant, désarmant quand il endosse celui du père. Une voix-off viendra ponctuer la fin du film en laissant deux visages ravagés par la tristesse. Joachim Lafosse a déclaré : "Avec ce film, j’ai vécu le plaisir d’avoir des acteurs qui m’ont laissé les regarder et qui m’ont permis, grâce à leur travail, de montrer au public une part de ce regard que je me connaissais mais que je ne parvenais pas à dévoiler." Particulièrement bien vu et réussi.
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 août 2016
    Film très pesant en huit-clos.
    Réglements de compte mesquins au sein d'un couple antipathique, difficile
    de trouver sa place et du plaisir. Le metteur en scène n'arrive pas à transcender
    la banalité de son propos à la manière d'un Pialat, mise en scène lourdingue et dialogues explicatifs.
    Bejo est comme d'habitude assez insignifiante et imprime peu face à Cédric Kahn
    qui la dévore toute crue.
    Aston L
    Aston L

    34 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2016
    Quel film !!! Ayant vécu un divorce difficile je ne pensais pas trouver des réponses et du réconfort au cinéma et pourtant L'économie du couple m'a bouleversé et beaucoup aidé. Les acteurs sont parfaits, la mise en scène simple et intelligente et le tout est incroyablement réaliste. Qu'on soit passé par la ou pas ce film est indispensable !!!
    tixou0
    tixou0

    710 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2016
    Marie, l'intello (enseignante en fac, croit-on comprendre) "bien née" (Bérénice Bejo - le seul intérêt, très relatif, de l'exercice signé "Lafosse", le Belge de "Elève libre") avait succombé au charme (?) du prolo Boris (entrepreneur - sans entreprise, "tous corps d'état"), alias Cédric Kahn. 15 ans plus tard, et une paire de dizygotes (imbuvables) en progéniture, le couple est en crise - il faudra 1 h 40 de sur-place hystérique pour régler les conséquences de l'inévitable rupture (la jeune femme est lasse de tout payer - Boris, en plus d'être un loser, semble avoir des dettes inavouables - de jeu ?). "L'Economie du couple" fait écho évidemment à la notion juridique d'"économie du contrat", sauf à remarquer que nos "conjoints", juste concubins, sont en société de fait, et qu'il n'est pas question donc du sort du contrat de mariage.... Boris doit partir (nous savons qu'il mettra 1 h 40 pour s'y résoudre... s'imposant chez Marie, par économie - là, au sens ordinaire du terme), et il reviendra au JAF (dernières images) de solder la sorte d'indivision existant entre eux sur l'appartement familial, l'une ayant payé à deniers propres une partie du prix d'achat, réglant seule le crédit pour le reste et les charges de copropriété (immeuble ancien divisé en appartements), quand l'autre faisait un apport en industrie, en réalisant l'ensemble des travaux nécessaires - charmant rez-de-cour/jardin tout confort, en banlieue très certainement résidentielle . Madame offre de désintéresser Monsieur à hauteur du tiers de la valeur du bien. Lui veut la moitié. On dirait donc un "cas pratique" pour étudiant(e) en droit - sur le fond. Sur la forme..... Cela tient d'une très fastidieuse "tranche de vie" façon téléréalité - mais qui se hausse du col (pensez donc, le scénario a été coécrit par Mme - presque - Mitterrand, MP..). C'est, au résultat, particulièrement indigeste, artificiel de tous les instants (un des "meilleurs" moments à cet égard étant le "dîner-entre-amis-sans-Boris"), ennuyeux à pleurer ("dialogue" surtout)... Un petit chef d'oeuvre de boboïtude plastronnante, en huis clos "signifiant". Dont on serait bien avisé de faire l'économie !
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Bérénice Bejo et Cédric Kahn ont un potentiel de jeu incroyable qui rend ici leur histoire totalement crédible. Leur situation pécuniaire est ici le principal enjeu de cette analyse d’une tranche de vie tourmentée de leur existence en tant que couple, au cœur de laquelle évoluent leurs filles, deux jeunes jumelles merveilleuses qui tentent désespérément de recoller les morceaux de la vie de leurs parents.
    FaRem
    FaRem

    8 826 abonnés 9 660 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 janvier 2017
    Après "Les chevaliers blancs", Joachim Lafosse est de nouveau en quête de réalisme sauf que cette fois-ci, il n'adapte pas une histoire vraie quoique, il se contente de mettre en scène le quotidien d'un couple séparé forcé de vivre encore sous le même toit pour un résultat encore moins convaincant que son précédent film. Je n'ai pas du tout accroché au film, car même si la situation peut parler, j'ai trouvé que tout sonnait atrocement faux... Puis, voir des gens antipathiques tirer la tronche pendant 90 minutes, c'est insupportable sans parler des petites mesquineries et des disputes de gamins qui ponctuent ce néant. Il n'y a rien dans ce film, c'est extrêmement pesant, les dialogues redondants, le scénario poussif et l'histoire n'avance pas. Bref, un film très pénible à regarder qui à défaut d'être déchirant est ennuyeux à mourir.
    Sloughi
    Sloughi

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2016
    Un film imparable, qui touche droit au cœur. Porté par un duo de comédiens criant de vérité, il réveille en chacun les souvenirs plus ou moins vivaces liés à l'amour et à la difficulté de faire vivre une histoire au quotidien.
    Emouvant, sans verser dans la sensiblerie, mais aussi traversé de moments drôles ou tout simplement humains, il ne prend jamais partie pour l'un ou pour l'autre mais nous dresse un portrait ô combien juste et sincère de la vie de couple, en famille.
    Coup de cœur émotionnel total !
    TchoSensei97
    TchoSensei97

    42 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2016
    C'est très réussi ! Cette séparation est bouleversante tellement elle bien racontée, et tellement il y a de scènes intelligentes et fortes. Les plus réussies sont largement le dîner entre amis où tous les personnages sont maladroits et où règne une ambiance malsaine, et également celle avec la bande-son de "Bella", qui prouve que la perte des sentiments n'arrive pas d'un seul coup et n'est jamais évidente ou claire. L'autre force du film, c'est les dialogues, dont certains sont vraiment profonds. Il n'y en a pas un qui sonne faux, et c'est en parti dû à la grande performance des deux acteurs principaux, qui sont vraiment au top dans ce film tellement ils sont saisissants. On peut quand-même reprocher à ce drame son côté "film indépendant" un peu trop appuyé, avec une mise en scène très simpliste et quelques longs plans sans trop d'intérêt sur des personnages immobiles. Mais cela n'empêche pas ce film d'être prenant et absolument pas ennuyeux.
    ARGOL
    ARGOL

    35 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2016
    Bien sûr, il y a d’abord eu le travail d’écriture des scénaristes, Mazarine Pingeot et Fanny Burdino, qui ont probablement offert au projet de Joachim Lafosse une structure solide. Mais raconter les déchirements d’un couple qui se sépare, rendre compte de la douleur, des mesquineries, des bagarres, des mots, alors qu’il y aura à partager des biens et des enfants, on l’a déjà fait. Il y avait donc un défi à relever, celui qui consiste à apporter de la nouveauté dans un genre que de nombreux grands auteurs ont exploré. Eh bien, en relevant ce défi de manière particulièrement brillante, Joachim Lafosse a apporté une nouvelle preuve de son génie. Ce qui m’a fasciné dans « L’Économie du couple », c’est d’abord la lumière. Tout y est limpide. La source lumineuse, comme souvent, c’est la femme. C’est elle qui combat l’ambiguïté des situations, qui se bat pour trouver des solutions, refuse les chantages, ne dévie pas. Elle est l’expression même de la droiture (the straight arrow) et elle est aussi la source de lumière, l’être solaire. Bérénice Bejo est admirablement dirigée pour ce rôle, dans lequel elle est resplendissante et parfaite. Quant à l’homme, il semble incarner à la fois un esprit de résistance, que l’on pourrait trouver louable, et il recèle nécessairement une part de vertu, et un esprit destructeur, quasi maléfique, que l’on déteste tant on n’accepte pas qu’il profite de sa force (physique et mentale). Il incarne les ténèbres. Et puis, dans cette magnifique lumière du film, les auteurs ont cherché la perfection. Les dialogues sont de pur muscle, à l’épure, et chaque parole prononcée provoque un changement. La mise en scène, elle aussi limpide, est une chorégraphie admirable. Le huis-clos n’est jamais oppressant. La caméra se promène, se rapproche, montre et cache... On voit, on entend... C’est absolument magnifique !
    Serge V
    Serge V

    85 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2016
    un film long, très répétitif , on s'ennuie plus ou moins,le scénario est mince ( un couple qui ne l'est plus et qui doit encore cohabiter), on ne sait même pas pourquoi ils ne se supportent pas ,et vu la minceur du scénario on rajoute des anecdotes plus ou moins vraisemblables .un point positif ,l'apparition de marthe keller dans un petit rôle ,magnifique dans sa maturité , quelle classe !!
    cylon86
    cylon86

    2 551 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2016
    Marie et Boris se séparent. Mais Boris ne veut pas partir de la maison tant que Marie ne lui a pas donné sa part de l'argent. Car si Marie a acheté la maison, c'est lui qui en a fait les travaux. Une lutte incessante commence alors entre les deux, chacun voulant obtenir ce qu'il veut de l'autre. L'amour fini, il ne reste plus que les comptes à régler et à s'arranger. Mais chacun, dans ses petites bassesses, dans ses faiblesses, souhaite obtenir ce qu'il semble juste. C'est donc ce que Joachim Lafosse filme ici avec justesse en ne quittant quasiment jamais la maison du couple et de ses deux filles. S'il atteint une vraie sensibilité et parvient à capter de beaux moments à la fois justes et déchirants, on peut cependant se demander le véritable intérêt du film. Certes, Lafosse démontre que l'argent et la différence sociale entre Marie et Boris est le cœur de leur problème et installe son propos de ce côté-là mais sans jamais aller au-delà qu'un simple film sur, finalement, un énième conflit conjugal. Reste une justesse épatante dans le jeu d'acteur, loin du ridicule qu'on aurait pu craindre et un film marquant par des situations dans lesquelles chacun pourra s'identifier.
    Pauline_R
    Pauline_R

    181 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2016
    Dans le genre anxiogène et irrespirable, on fait difficilement mieux, même si c'est une marque de fabrique de Joachim Lafosse. Réalisé en quasi huit clos, le film est d'une rare précision et d'un réalisme parfois effrayant, quasi documentaire, avec une direction d'acteurs assez incroyable et un travail de fourmi niveau écriture. J'ai d'habitude un peu de mal avec Bérénice Bejo qui a tendance à m'agacer mais force est de constater qu'elle est ici impeccable, sans nul doute son meilleur rôle, alors que Cédric Kahn est vraiment impressionnant. Ils arrivent tour à tour à rendre leurs personnages touchants et détestables, ambigus mais surtout terriblement humains.
    Alice L
    Alice L

    169 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2016
    Un film bouleversant. Simple, juste, intelligent. Bérénice Béjo et Cédric Kahn sont parfaits, la mise en scène est brillante. Je recommande vivement !!!
    Caine78
    Caine78

    6 818 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Cinéaste intelligent et subtil, Joachim Lafosse démontre une fois de plus son intérêt pour les relations complexes et les personnages forts, ceux déjà marqués par la vie alors qu'ils sont souvent encore jeunes... Si on pourra toujours reprocher au réalisateur de placer son intrigue dans un milieu aisé, il sait toutefois y faire pour nous présenter une situation délicate sans jamais tomber dans le manichéisme, les deux héros y ayant chacun leur part de responsabilité, Lafosse se refusant d'ailleurs à trancher en faveur de l'un ou de l'autre, leurs arguments étant à chaque fois explicités de façon très claire, voire légèrement répétitive. Après, bien que cela soit finement mené et fasse souvent preuve d'une certaine sensibilité, comme en témoigne la justesse de nombreuses situations (on sent un réel travail d'écriture pour rendre cette relation cohérente), je mentirais en écrivant que c'est le cinéma que j'adore : sans m'ennuyer (soyons honnêtes), je ne me suis pas non plus captivé pour des gens dont les problèmes me sont assez étrangers, la faute peut-être aussi à une Bérénice Béjo moins émouvante que prévu, Cédric Kahn s'en sortant en revanche plutôt bien. Reste qu'au-delà de ces considérations un peu personnelles, voilà une œuvre qui sait habilement jouer la corde sensible sans en faire trop, tout en incarnant avec une belle mélancolie la fin d'une histoire d'amour et ses conséquences, humaines comme matérielles : très estimable.
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