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DarkAkuma02
57 abonnés
506 critiques
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3,0
Publiée le 15 août 2016
Malgré leur séparation, un couple, parents de jumelles, continue à cohabiter, le conjoint n'ayant pas d'endroit où aller habiter. Ce film montre bien les tension qu'il peut y avoir entre deux personnes ayant rompu, ainsi que la manière dont elles peuvent être exacerbées dans des rapports quotidiens inévitables. Cette histoire témoigne aussi de l'inégalité existant parfois dans les sentiments que peuvent ressentir deux personnes se trouvant dans cette situation et la manière dont chacun les gère. L'utilisation des enfants, de la famille et des amis dans ces circonstances est abordée, me laissant l'impression que le personnage de Cédric Kahn se montre davantage de mauvaise foi, mais pour des raisons qui sont bonnes pour lui. Ce long-métrage aborde aussi des moments plus positifs où parfois, une complicité peut tout de même renaître de manière éphémère.
Ils se sont rencontrés, ils se sont aimés, ils se sont mariés, ils ont eu deux jumelles, ils se sont installés dans la même maison, mais aujourd’hui le couple est sans vie. Pourtant, il n’est pas aussi simple de se quitter. Trop de choses ont été construites en commun. Comment se séparer au mieux pour les enfants, comment évaluer financièrement ce qui va de droit à tel parti, qui garde la maison, bref le couple va devoir s’économiser le temps de trouver des solutions. Nous ne sommes pas dans une simple chronique dramatique. Nous sommes aux côtés de Marie et Boris, dans la vraie vie. Présentée à la Quinzaine des Réalisateurs, L’économie du couple nous immerge dans ce couple en pleine crise qui est contraint de vivre encore un peu ensemble et ce, dans un climat assez difficile. Rarement un titre n’aura été si parlant. On parle effectivement beaucoup d’argent, mais aussi de relations humaines, de compromis et de négociations. Si cette lutte conjugale est vraiment authentique, on la doit à Bérénice Bejo et Cédric Kahn. Si la première a toujours eu le naturel nécessaire pour nous bouleverser, ce dernier se révèle sous un nouveau regard. Ensemble, le duo va nous sidérer, aussi bien dans le rire que dans les pleurs. Chacun de leurs dialogues, regards, gestes, sont justifiés et prône un réalisme captivant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
trop lent plan trop rapprocher qui refletent la detresse des personnages mais malheureusement pas d intrigue ni rien et pas de suspense en plus la fin est nulle a chier
J'en attendais un peu plus de ce film mais il est tout de même assez bon. Un huit-clos familial est assez difficile à rythmer mais Joachim Lafosse a réussi à donner un ton et une forme assez particulière à son film, porté par deux acteurs irréprochables. On lit dans les yeux de Bérénice Béjo qu'elle n'aime pas Boris. Dommage que certaines scènes et évènements restent assez mystérieux spoiler: Pourquoi Boris doit-il de l'argent aux personnes qu'ils l'agressent à un moment? Pourquoi Boris et Marie s'embrassent et font comme si le lendemain il ne s'était rien passé? Ces zones d'ombre m'ont empêché de comprendre les "enjeux" du film, ce qui est assez dommage
Il est osé de faire un film aussi proche de la réalité du quotidien. Pour le spectateur ça passe ou pas (vu le nombre de personnes quittant la salle). J'ai agréablement aimé le jeux de Bérénice Béjot et Cédric Khan fort dans leurs personnages et d'un jeu sans fausse note. Le rythme est lent, le format huit clos renforce l'aspect étouffant de la relation qui s'installe. Le film pêche par son aspect 3ème personne dans le sens où le spectateur peut se sentir juste spectateur des problèmes du couple, sans forcément rentrer et prendre part aux doutes et aux sentiments ressentis lors de cette phase si sensible qu'est la rupture.
Beaucoup d émotion dans ce huit clos de fin de vie d un couple . Même si le sujet n est pas nouveau Bérénice Bejo et Cédric Khan nous embarquent dans leurs déchirures. Quelques longueurs compensées par le jeu intense des deux acteurs.
Difficile de voir ce couple se déchirer, voir les points noirs de sa propre relation, avec ses enfants, avec sa femme parfois, un reflet du quotidien pas toujours drôle de la parentalité et du couple. Un drame très vrai et sensible qui touche sincèrement, jusqu'aux derniers instants.
Âpre, violent, terrible, pénible. Les sentiments plongés dans l'abîme du regret. Et cette sublime musique de Bach comme une touche de bonheur qui évoque le souvenir mélancolique d'un bonheur disparu. Digne et fort.
Chronique de la rupture d'un couple. Un huit-clos brillant et glaçant, bien écrit, sublimé par les interprétations d'une grande justesse du duo Bejo/Kahn.
Très bon film... mais je pense qu'il faut vivre le même "enfer" que l'un ou l'autre des époux pour le comprendre profondemment.. tellement de similitudes et de vécu dans les scènes... Berenice Bejo est remarquable. A voir absolument pour ceux qui ont des soucis dans le couple.
Ce film diffuse un malaise constant, car les rapports tendus entre les personnages sont si réalistes qu’on a l’impression d’être les témoins indésirables de cette guerre intestine en huis-clos. Bérénice Bejo et Cédric Kahn sont excellents, et paradoxalement, il y a une grande alchimie entre ces deux acteurs dont les personnages n’ont justement plus aucune affinité. Bérénice Bejo trouve là un de ses meilleurs rôles, d’autant qu’elle a le plus ingrat : Marie est très dure, très à cheval sur les principes, et provoque sans arrêt Boris, qui, s’il a ses défauts, paraît le plus souvent le plus « cool » des deux. Leurs filles, Margaux et Jade, sont exceptionnelles : elles font de temps en temps des caprices d’enfants, mais sont faciles à vivre malgré tout ce qu’elles traversent et les scènes psychologiquement violentes auxquelles elles assistent. Toutes les situations sonnent juste. Même le côté répétitif des dialogues (ou plutôt des dialogues de sourds), au lieu d’alourdir le propos, met en lumière le côté inextricable de cette situation dans laquelle tous deux se sont mis, chacun campant sur ses positions (elle a mis tout le capital, il a donné de son temps et de sa sueur pour donner de la plus-value à la maison). Une seule parenthèse enchantée vient apporter un souffle salvateur au film (la fameuse scène de la chanson « Bella »), les parents retrouvant le temps d’une soirée et grâce aux filles la complicité qu’ils ont eu par le passé. C’est un film âpre et au final amer, dont la mise en scène minimaliste n’enlève rien à la puissance émotionnelle qui s’en dégage.
Voici un film abordant clairement les problèmes financier (ou dés lors que l'on se sépare ; cela entraîne généralement des dépenses pas spécialement prévu (même si pour le coup, il tente la cohabitation et les divers règles qui peuvent en découler (que l'on suive ses règles ou non). Chacun n'ayant pas les mêmes notions en ce qui concerne le partage). Une histoire qui pourrait amplement être crédible (sans parler des beaux parents ; enfin ici de la belle mère et des amis qui se retrouvent souvent indirectement au milieu des soucis). Globalement le titre du film annonce la couleur, même si je n'ais pas vraiment adhéré la façon dont cela est mis en scène. Le film tourne donc autour de tout ce qui découle de cette "séparation". Le film permet au spectateur de s’interroger sur la valeur de l’apport du travail, montrant également comment et pourquoi les rapports entre adulte, sont vite oubliés par rapport aux temps où l’amour régnait en maître... (ou tout est beau et mignon). Pour le scénario, le réalisateur avait "automatiquement" plusieurs "marches d'action". Comme c'est généralement le cas dans ce genre de problème de couple (incluant les enfants) joue sur 2 thématiques (le coté "vue" par les femmes et celui par les hommes). Sans doute afin que le spectateur ne puisse donner plus raison à l'un qu'a l'autre (même si pour ma part, ils ont tort tout les deux^^). Coté casting, pas grand chose à redire (chacun à sans doute du s'approprier chacun des rôles en puisant sur leur propre vie personnelle). L'ensemble est relativement fluide et fait avancer le film à un rythme "train train". Pas de course ou de réel lenteur... Pour conclure, on pourrait quasiment qu'il s'agit d'un huit clos qui sera passionnant pour certains (le sujet étant vaguement crédible), qui pourrait même se voir comme une pièce de théâtre. Bref, un film qui change et ou chacun trouve sa place, mais qui ne m'a pas convaincu (peut être à cause de la probabilité de quelques choses de crédible et peut être par manquement de "vrai" retournement de situation. Sa se laisse voir, à défaut d'autres choses ; mais globalement je n'ais trouvé rien d'exceptionnel ; là ou j'aurais penser que le film irait un peu plus loin (même si il puise "en profondeur" dans l'univers familial et ses à cotés). Une légère déception pour ma part.
Bérénice Béjo et Cedric Kahn offrent une famille avec leur deux filles tout à fait crédibles dans les scènes de quotidien qui s'enchainent dans cette "économie du couple" dépressive. Car le couple ne va plus et s'enfonce dans un conflit qui fait autant de mal au spectateur qu'aux enfants auxquels on pense. Si le film se piège avec son propre scénario qui ne permet pas d'offrir une dramaturgie évolutive, l'ambiance anxiogène de cette bataille aussi affective que matérielle touche par son réalisme. Un petit film qui sans être un chef d’œuvre se laisse voir et parvient à retenir l'attention...
Des couples qui se déchirent à l'écran, on en a déjà vu beaucoup. La (petite) originalité de ce film-ci, c'est que l'accent est mis, comme l'indique le titre, sur l'aspect économique. Bien sûr, le couple formé par Bérénice Béjo et Cédric Kahn se disputent au sujet des enfants, mais ce qui revient comme un leitmotiv, ce sont des discussions sans fin sur le partage des biens. 6,5/10
Une vraie claque que ce petit bijou français. "L'économie du couple" est un drame sur le thème du couple, d'un réalisme saisissant dès les premières minutes du film. Les deux acteurs (Bérénice Bejo et Cedric Kahn, parfaits) en question sont criants de vérité, et portent un film à la réalisation épurée et d'une rare sobriété. Pas besoin d'effets de mise en scène en effet pour montrer ce couple qui se déchire, et où chaque geste ou mot déplacé est synonyme de dispute. Le point culminant du film est atteint avec une scène plus que bluffante de dîner, qui met le spectateur très mal à l'aise autant que les personnages. Un film à voir avant de s'engager.