Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Scofield
16 abonnés
541 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 18 novembre 2024
Ah les anciens films avec un tas de vedettes, bons à l'époque de leurs sorties en salle, mais juste acceptables de nos jours. En 1970 il n'y avait qu'une poignée de productions à grands budgets et les acteurs étaient adulés. On allait au cinéma, ou surtout, on regardait ces films (sans réelle concurrence) sur les rares chaînes de TV en 1970. Mais je suis désolé de devoir le dire, quitte à en décevoir certains, ce film a mal vieilli. Delon fait du Delon (pas un sourire dans tout le film), le scénario est minimaliste et surréaliste, Bourvil passe pour un grand acteur, parce qu'il ose de nouveau jouer un rôle sérieux et on y ajoute encore un Montant, histoire d'attirer le public de l'époque. Mais si on analyse le film et les différentes scènes, ce "spectacle" est juste un polar franco-français nostalgique. J'ai connu ces années-là, en famille on bavait de joie de voir Delon ou Belmondo à la télévision, faute d'avoir un grand choix de films et de chaînes. Chacun note le film comme il veut, mais il est clair que la note n'est pas la même avec mon regard de 1970 ou mon regard actuel.
J'ai vu ce film au moins 2 ou 3 fois,. Une belle brochette d'acteurs, un Bourvil à contre-emploi, ça nous change ! Mais bon, ce film n'est pas débordant d'émotion !
DELON encore une fois joue le rôle d'un truand impassible, ténébreux, taiseux à la gueule d'ange, avec le même trench-coat que dans le Samouraï... Le plan-séquence d'ouverture du fenestron pour accéder à la salle des bijoux est interminable. Et si vous aimez les montées et descentes d'escalier vous serez servis : DELON et MONTAND qui les monte et descend avec ou sans chaussures aux pieds. Pfffftttt! BOURVIL est sobre mais ridicule avec ses lunettes noires à l'intérieur qui doit les enlever pour examiner les bijoux... On comprend bien l'utilisation du sex-symbole à l'époque, mais cinématographiquement c'est le début du cinéma... Bof Bof!
Quel bonheur de revoir ce classique de la grande époque, un polar écrit et parfaitement mise en scène par Jean-Pierre Melville. Ce film réalisé il y a plus de 50 ans n'a pas pris une ride. Il nous propose un scénario solide, des scènes très fortes, une direction d'acteur efficace, et un casting de rêve avec un Bourvil étonnant dans un rôle inaccoutumé de commissaire, un Yves Montand comme toujours très en place, un brillant Gian Maria Volontè et bien sur Alain Delon.
C'est un film de gangster très réussi, ayant pour thème un braquage place Vendôme. La caméra a toujours l'air bien placée, la musique à l'avenant, il y a une vraie maîtrise du cinéma. J'aime beaucoup le jeu de Gian Maria Volonte, Delon est très froid c'est presqu'exagéré, Bourvil a un rôle non-comique c'est rare...Un vrai bon film de l'ancien monde. Bizarrement Paris n'est pas mise en valeur en tant que telle, à part une belle séquence sur les toits de la place Vendôme, en général on navigue dans les bas-fonds, cela a son intérêt, voire son charme.
Un très bon film de Melville. Des dialogues découpés aux ciseaux, rien d'inutile, pas de verbiage, l'efficacité poussée à niveau de modèle pour les dialoguistes actuels (souvent médiocres). Les différentes ambiances ne sont pas toutes au même niveau car la gestion de la lumière semblait très compliquée entre les scènes d'intérieur et celles d'extérieur sous un ciel plombé. Idem de nuit. Mais globalement l'ambiance générale est bien rendue. L'histoire dans l'histoire, celle du personnage qu'interprète Yves Montand, me semble la plus intéressante. La prestation de Delon est sobre et efficace. Celle de GM Volonte est dynamique. Celle de Bourvil, très malade à l'époque du tournage, est un peu en dent de scie, avec parfois un manque d'intensité. Le choix de l'affubler de lunettes noires n'a pas aidé à sa crédibilité. Néanmoins cela donne un style étrange au premier flic du film. Et les 20mn du casse, sans dialogue, sont un exemple à montrer dans toutes les écoles de cinéma. La fin est un peu téléfilmesque mais ne nuit pas à la qualité globale de cette belle œuvre cinématographique.
Alors un film magnifique bien français,p. Je pense que les frères Cohen se sont inspirés de lui pour leurs magnifique film Miller crossing.. Vraiment le cercle rouge du grand polar.
Chef d'œuvre, prequel de Heat (je n'abuse pas), pur film de gangsters/policier ou le bien/mal se confondent. Ce qui est étonnant dans le Cercle Rouge, c'est plutôt Bourvil, sombre à souhait, et Montand, la folie et la tristesse réunies. Alain Delon lui, se balade mains dans les poches pendant tout le film, lol
Film quelque peu raté. Ça se traîne assez ou l’action est poussive. L’intrigue est bizarre… Le casse préfigure, mais en moins spectaculaire, les casses du cinéma moderne à la « Mission impossible » ou des « Ocean’s ». La fin est bâclée (il faut un tireur d’élite, bien entraîné, avec une bonne carabine, pour mettre un plomb dans un trou de serrure à trente mètres, mais à la fin, un mec est descendu à cinquante mètres, dans la pénombre, avec une arme de poing, en visant au jugé, pfff !).
Décidément je m’aperçois que j’ai parmi mes chef-d’œuvre plusieurs films avec Alain Delon. Quelle filmographie, depuis qu’il est parti, je redécouvre son œuvre, c’est encore plus émouvant et vive le cinéma qui nous fait vivre éternellement nos idoles.
Ce film est un classique du film noir dirigé par l'excellent Melville. Bourvil en commissaire de police a run rôle inattendu ici. Delon est à l'apogée de sa jeunesse tandis que Montand nous livre aussi une belle interprétation. Et on a aussi un Italien, Volonté que je connais plus par les westerns spaghettis de Leone. Et aussi une belle poignée de seconds rôles avec Perrier et Crauchet.
Les sujets policiers de Melville ne sont jamais que des intrigues classiques confrontant flics et truands. Mais, par la singularité de sa mise en scène, le cinéaste donne au récit une élégance épurée, presque tragique. Taciturne et lent, le développement de l'histoire se caractérise par une grande parcimonie de gestes, de paroles et d'indications psychologiques. Cette sobriété ajoute au prestige des personnages, lesquels sont remarquablement interprétés par un sacré trio, lequel fait aussi la légende du fillm. Le rôle principal, dévolu à Alain Delon, rappelle par sa froide détermination et son apparence impavide celui du"Samouraï" du même Jean-Pierre Melville. Le style de ce dernier séduit par la précision de la direction d'acteurs. A cet égard, la longue scène du spoiler: cambriolage de la bijouterie en est l'illustration. L'intensité de la scène, qui n'est pas a priori un moment original du film, tient autant au silence pesant qu'à la rigueur des gestes. Et la plus belle réussite du film, sa singularité sans doute, est d'avoir construit le suspense non pas tant sur l'intrigue en soi mais sur les acte les plus ordinaires des personnages.
Un bon Yves Montand. Un bon Bourvil qui se voit prénommé au générique André. Et Delon fait du Melville, c’est-à-dire impeccable. La touche américaine de Melville pour ses voitures. Dialogues et jeux d’acteurs sobres comme du Melville. Un braquage à la Melville : mutique et méticuleusement mis en scène. Selon moi, ce qui passe pour « Le cercle rouge » ne passera pas pour « Un flic », le film suivant. Bref, un très bon Jean-Pierre Melville.