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    Le Cercle Rouge
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    241 critiques spectateurs

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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    230 abonnés 2 806 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2016
    Une réussite magistrale pour Melville que ce polar réunissant une palanquée d'acteurs au sommet de leur art. Avec des lenteurs calculées et une mise en scène d'une précision chirurgicale, il multiplie les temps forts avec le même sens de l'usage du silence que dans le Samouraï. Des séquences oniriques inoubliables (cf Montand et son délirium tremens), un Bourvil totalement à contre-emploi et proprement génial, une atmosphère pesante et mélancolique distillée avec talent: le Cercle Rouge demeure un sommet du genre.
    pierrre s.
    pierrre s.

    370 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Un film d'ambiance, avec très peu de dialogues où tout est dans la suggestion. La mise en scène de Melville est aussi précise que pouvait l'être celle de Leone et confère à ce film noir des allures de chef d'œuvre
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    955 abonnés 4 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2016
    La réunion des hommes dans le cercle rouge, c'est le destin en marche. On ne peut pas y échapper. Un film noir peu bavard mais palpitant et efficace. Un modèle de sobriété avec un trio d'acteurs cultes. Et la scène du vol des bijoux exemplaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 août 2016
    Un excellent moment , sans une seconde d'ennui , un des films les plus captivants que j'ai pu voir et ce malgré une certaine lenteur
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Sans doute plus épuré encore que Le Samouraï, Le Cercle Rouge ressemble quand même bien à la quintessence du cinéma de Jean-Pierre Melville. Tous les procédés habituels du grand réalisateur se recoupent dans un minimalisme paroxystique qui semble annoncer une seule chose partout où il se pose avec une calme solennité : la mort. Les personnages sont réduits à leurs actions, seulement vitalisés par un fétiche psychologique (les chats pour Bourvil, les habitants du placard pour Montand, le fantôme d'une femme pour Delon) qui fait comprendre qu'ils ne sont pas de simples robots mais plutôt des hommes prisonniers d'un univers à son crépuscule, qui courent à l'obsession par peur que ce qu'ils chassent ne soit leur dernier trophée. D'ailleurs, les seuls dialogues ou presque, du côté des truands, sont réservés à l'organisation de leurs mouvements, calculés comme sur un plateau d'échecs en rouge et blanc. L'amitié ou le respect naissant, eux, ne se verront même pas salués par un tel honneur, tout se passant par les regards ou les gestes, comme si les personnages avaient compris qu'il était trop tard et qu'il n'y avait déjà plus rien à dire. Le plus significatif de cette urgence demeure l'apparition du personnage de Delon, qui à peine sorti de prison court aux ennuis et vers l'argent sans perdre une seule seconde, comme s'il reprenait machinalement sa marche criminelle vers son destin toujours plus imminent. Celui-ci frappera d'ailleurs tous les personnages sans vraiment prévenir (le final marque une subite accélération et n'est pas annoncé de manière pompière par la construction narrative), de façon impérieuse, sans ménager un piédestal à des personnages qu'il domine de bout en bout, avec la force irrévocable d'un dieu. Ce dieu, c'est Melville, qui maintient plus que jamais sa maîtrise rigoureuse et implacable, la rendant tangible et presque cruelle même pour les personnages les moins sympathiques. D'ailleurs, même Bourvil n'est pas épargné, son personnage perdant sur le tard une dernière illusion alors que son ton souvent railleur laissait de lui l'idée d'un homme qui pense en avoir trop vu pour être encore trompé ou surpris. Chaque élément du cinéma du réalisateur est là, du ton bleuté de la photo à la parcimonie de la bande-son d'Eric Demarsan, comme de vieilles connaissances réunies au chevet des personnages sur le point de trébucher, pris dans un engrenage que Melville sait si bien huilé. Impitoyable. L'absence coutumière des femmes (différence notable avec Le Samouraï) achève la cruauté infligée aux hommes du Cercle Rouge, privés de la douceur d'une amante ou d'une mère, comme perdus dans un monde qui plus jamais ne sera celui de leur naissance, mais prend petit à petit les couleurs de celui qui verra leur fin. Un superbe testament, même si Un Flic fut en réalité le dernier film de Melville. Le quatuor d'acteurs est exceptionnel, et leurs destins croisés s'entre-choquent dans un bruit sépulcral qui fait de ce Cercle Rouge un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Honnêtement, je ne m’attendais à être aussi déçu. Le film est considéré comme l’un des meilleurs polars du cinéma français, pour ma part il m’a laissé de marbre. Tout d’abord à cause du rythme, au début je comprends que le réalisateur veuille posé l’ambiance, les personnages et leurs situations. Mais ensuite, on n’a jamais ce petit élément déclencheur qui fait qu’il ait une réelle dynamique du côté flic comme du côté voyou. La mise en scène est techniquement parlant de bonne facture, on a d’excellents plans et le travail sur la lumière et l’obscurité est excellent. Toutefois, il est clair que le temps à fait son œuvre sur ce film. Le montage et quelques transitions sont parfois trop hachurés.

    Le silence pesant est à la fois une qualité et parfois un défaut dans ce polar. Je m’attendais à un peu plus de dialogues . Je pense que Michel Audiard aurait du être engagé comme dialoguiste pour ce long métrage. On aurait eu quelque chose de vraiment mythique et unique, car les dialogues sont très importants dans ce genre là et les différents milieux qu’il traite. J’attendais des répliques qui claquent dans les oreilles de la part de ce trio. Mais après, le côté froid et épuré de Melville est bien là, donc soit on aime ou pas.

    On continue de parler de l’écriture avec l’histoire, qui est dotée de qualités, mais aussi de quelques défauts. Commençons par les bonnes choses, j’ai trouvé intéressant la rencontre entre les deux voyous ainsi que celle qu’ils ont avec l’ancien flic Jansen (Yves Montand). C’est original et dans l’ensemble c’est bien amené. La facette « flic sous-marin » du commissaire Mattei est bien intéressante. La scène du braquage est bien conçue même si elle a légèrement mal vieillit. En dehors de ça, rien de bien exceptionnel. Les péripéties sont légères et classiques, ce qui ne donne pas le déclenchement tant attendu. Il y a également quelques incohérences, notamment sur sur barrage laxiste de la part des forces de l’ordre ou encore l’arrivé de Vogel à la fin. Bref, je suis déçu par la plume de Melville sur ce coup là.

    La musique du film correspond au genre, mais elle est parfois ajoutée à des moments où justement le silence et les mots sont importants (exemple : la scène où Vogel sort du coffre).

    Au niveau des décors et costumes, ça colle parfaitement à l’époque. La photographie d’Henri Decaë est dans la même veine que celle pour « Le Samouraï », à la fois grisonnante et bleutée.

    On ressent l’influence du cinéma américain chez Melville, comme pour chez Verneuil et Corneau. Sauf que pour notre film du jour, je trouve qu’il y a une espèce d’inadéquation entre le fond et la forme. Le cinéaste tente le mélange de l’intensité dramatique du « Deuxième souffle » et la froideur du « Samouraï ». Personnellement, je trouve que cela ne fonctionne pas.

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    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Même si le film comporte pas mal de longueurs et prend trop son temps parfois, le casting est vraiment cinq étoiles! Delon,Bourvil,Montand réunis dans un même film! Les personnages sont vraiment bien écrits et la dernière heure du film est vraiment prenante, grâce à une mise en scène efficace et des effets de caméra plutôt audacieux
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juin 2015
    J'avais surtout entendu parler du Cercle rouge car c'était l'avant-dernier film du regretté André Bourvil. Et puis je me suis décidé à le voir à la vue de sa réputation et de celle de son réalisateur, Melville. Ayant vu l'Armée des ombres, je suis un petit peu familier à la mise en scène du bonhomme, et ce film s'inscrit directement comme un vrai Melville : c'est lent, très lent, les mouvements de caméra sont délicats, Melville aime beaucoup montrer ses personnages effectuer leurs actions en silence. Au début, j'ai eu du mal à rentrer dans le film, à cause de cette lenteur de l'action, et ce malgré le fait que j'ai vu l'Armée des ombres. Mais au bout d'un moment je me suis habitué à ce choix et je n'ai pu qu'admirer le travail de mise en scène méticuleux de l'œuvre, avec surtout cette scène de casse muette, lente et fascinante. Les acteurs sont excellents : Delon, hyper charismatique comme à son habitude, a une sorte d'alchimie discrète à l'écran avec Gian Maria Volonte, Yves Montand joue parfaitement le personnage qui pour moi a le plus de personnalité du film : un ancien flic alcoolique qui veut regagner de l'honneur et enfin Bourvil, dans son rôle totalement à contre-emploi, qui s'en sort comme un chef. La musique accompagne plutôt bien le film, les dialogues ne sont pas mauvais (j'ai vu des gens s'en plaindre, faut pas rigoler c'est bien meilleur que la plupart des dialogues dans les films actuels), l'histoire est assez stressante et maintient bien son spectateur. Par contre, il y a des moments où on se rend compte que le film a pris un coup de vieux (les scènes à l'intérieur des voitures notamment, où on voit bien qu'il y a un fond vert derrière), et je trouve que la fin est peut-être trop rapide et trop brève spoiler: une petite épilogue se concentrant, je ne sais pas, cinq minutes, sur le personnage de Bourvil après la mort des voyais aurait été sympa, et tant qu'on y est le film aurait aussi pu s'attarder un peu plus sur la mort de notre trio
    .
    Un très bon polar français, à voir si vous êtes fan du style Melville.
    bobmorane63
    bobmorane63

    159 abonnés 1 906 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2015
    Un classique du polar Français, un chef d'oeuvre de Jean-Pierre Melville !! Tout commence par trois personnages, d'abord une évasion spectaculaire d'un détenu d'une cabine d'un train échappant à un commissaire de très bonne réputation qui sonne l'alerte dans la région fouillant les véhicules et une chasse à l'homme avec plusieurs policiers et des chiens. D'un autre coté, un prisonnier en liberté reçoit l'offre d'un batonnier de faire un vol de bijoux contre une grosse somme d'argents et risqués, il règle ses comptes sur son passé à sa sortie et prend dans son coffre le fugitif qui ne se connaissent pas fuyant les fouilles et les réseaux policières. Ils prennent avec eux un as du bidouillage de hold-up pour monter le coup et le commissaire, très futé et très rusé, recherche le cavaleur et ses complices. Jean-Pierre Melville signe un long métrage de main de maitre alliant le spectaculaire et la froideur avec une mise en scène parfaitement maitrisé, un scénario et des situations sans fausse note, beaucoup de silences qui sont le contraire d'ètre ennuyeux et de grands acteurs qui s'approprient leurs personnages sur mesures, Bourvil, pour son dernier role dans la peau d'un commissaire à contre emploi étonnant, Alain Delon en gangster grandiose, Gian Maria volonte superbe et Yves Montand excellent dans un second role. Une référence du genre.
    Roub E.
    Roub E.

    774 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    Le cercle rouge est un film de gangster assez particulier mais superbe. En le revoyant j ai eu la curieuse impression de regarder un film de super héros. Je m explique: Melville a dans ce film une façon de filmer ses personnages qui les magnifie. J ai l impression de voir des hommes extraordinaire s affrontant au dessus de la foule et des personnes lambdas. Ayant en plus pour son film un casting de choix avec particulièrement Bourvil qui est glaçant en policier solitaire et Montand en ancien flic alcoolique. Le cercle rouge est un moment fabuleux de mise en scène seulement gâché par la bien trop longue scène du casse.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    75 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2015
    Depuis Le Samouraï, le cinéma de Melville tend vers l'épure, vers l'icônisation. Ses personnages n'existent plus que par leurs fonctions: ils n'ont pas de passé, n'expriment pas leurs sentiments, parlent peu et sont hermétiques aux plaisirs de la vie. Ils sont condamnés à accomplir le rôle qui leur est alloué et à en subir les conséquences inéluctables, tout enfermés qu'ils sont dans le fameux cercle rouge du titre. Cet exercice de style osé, magnifié par la mise en scène admirable de Melville et par la présence fascinante d'un quatuor d'acteurs exceptionnels s'avère être un des sommets du polar à la française. Un film mythique, à ne rater sous aucun prétexte!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Le film a légèrement mal vieilli. Si on met ça de côté, c'est très bien ficelé, très bien interprété (surtout Bourvil qui est impressionnant et étonnant), bien réalisé (25 minutes de silence, c'est incroyable). Sa réputation est largement mérité.
    Gellis
    Gellis

    3 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Histoire de gangsters, Delon est libéré de prison, Volonte s'évade, ils montent un super coup ensemble, aidés par un ancien flic ancien alcoolo super tireur. Mais les méchants flics obligent un gentil proxo à les trahir.
    La loi du milieu, les codes d'honneur etcétéra, des hommes des vrais face à leur destin, bof et rebof, le cinéma trop souvent, sans second degré, nous les montre comme des héros et jamais comme le salaud qui veut un maximum de fric en un minimum d'effort. Pas d'humour, pas de femme et ça ne me fera pas oublier que derrière chaque gangster qui réussit il y a une crapule qui pourrit le monde. Bien sûr, Bourvil, Delon, Montand sont grands acteurs, biens sûr scénario, mise en scène, cadrages etc etc ...
    Quand à la morale à deux balles qui introduit le film et se veut haute philosophie !? Nul doute que des braqueurs qui attaquent bijouteries, banques et même les boulangeries, finissent par se retrouver face aux flics qui les poursuivent
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Ce polar sombre de 2h20 est le résultat d'un travail méticuleux. Une ambiance cafardeuse et chargé, un environnement taciturne et morose. La construction de cette oeuvre fait preuve de justesse.
    Malheureusement la magie n'opère pas. Rien de captivant, galvanisant, poignant.
    À l'image d'Alain Delon, la sobriété règne. Ni lassant ni subjuguant, nous restons entre deux eaux sans jamais se faire du sang d'encre pour les protagonistes.
    Un film moyen, accompagné d'un manque de lyrisme certain.
    Jahro
    Jahro

    45 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2015
    On n’échappe pas à son destin : c’est en substance le message d’ouverture que nous tend Melville en singeant Bouddha. Son avant-dernier film est celui d’une rencontre multiple : un Delon trentenaire mais déjà rompu à son personnage d’ombrageux stoïque, un Montand inspiré en ripoux schizophrène mais tireur hors pair et un Gian-Maria Volonte simplement exceptionnel en fuyard circonspect qui tourne en bourrique la police. Celle-ci prend les traits d’un Bourvil plus tout jeune, visiblement mal à l’aise dans ce contre-emploi de vieux garçon détective philosophe et ailurophile (mais si, ça existe), pressé par un hiérarchique pour qui nous finirons tous en taule. C’est clair, dans ce film on préfère les méchants aux gentils ; et c’est moins dû au script qu’à un casting dont le prestige ne convainc pas toujours. Reste que la réalisation étale son savoir-faire à chaque plan, avec ses cadrages serrés, sa lumière avare, son montage qui varie de l’atmosphérique lent et muet au plus épileptique, cette ambiance série noire du film du dimanche soir où se rejoignent photo lugubre du grand spécialiste Henri Decae et bande-son jazzy d’Eric Demarsan, ancien élève du fameux François de Roubaix. Si certains de ses rythmes pourront parfois lasser, l’essai n’en révèle pas moins quelques quarante-cinq plus tard un global fascinant.
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