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    Le Cercle Rouge
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    Simplicissimus
    Simplicissimus

    8 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2017
    Jean Pierre Melville,c'était notre grand auteur tragique.
    Ses polars,ses films noirs,son magnifique hommage aux résistants,dans "l"armée des ombres",sont des tragédies,dans lequelles le grain de sable du destin vient enrayer la machine.
    Dans "le Cercle rouge",l'une de ses oeuvres majeures,il faut dire qu'il a réuni un casting six étoiles.
    Excusez du peu...Montand en ancien flic rongé par le délirium tremens,Delon en personnage typiquement melvillien,marqué au fer rouge du destin,Gian Maria Volonte et...Bourvil,prodigieux dans un rôle grave à mille lieues de ses habituels personnages moitié finaud,moitié niais....
    La longue scène du casse,sans la moindre parole,le moindre bruit, possède une densité dramatique presque palpable.
    Le cercle rouge du titre,c'est ce lieu où le destin réunira tous ces hommes...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2017
    Melville, la référence du polar à la française, s’apprête à tirer sa révérence après ce nouveau chef d’œuvre. Réalisateur hors pair avec son sens du cadrage, ses ellipses ingénieuses et ses mouvements de caméra savamment pensés ; il faut être un maitre de la mise en scène pour installer des atmosphères puissantes quand on est aussi avare que lui en dialogue et que son intrigue est somme toute assez conventionnelle. Ce niveau de maitrise fait toujours référence et ce bien au-delà de l’hexagone ; Tarantino, Scorcese, Woo n’ont jamais caché leur enthousiasme pour l’œuvre de Melville qui fût parfois même source d’inspiration. Revenons aux silences déjà hyper exploités dans « Le samouraï », symbole d’un souci de tendre au plus vers l’abstraction et l’essence même du polar et de ses personnages (cf. la scène du cambriolage : 25’ sans un mot… malgré tout intense). Ce cercle rouge est à nouveau une épure du cinéma policier : aucune sensualité, aucun gras… juste un léger fond sonore jazzy collant parfaitement aux images. Dès la première scène où l’on pense que la voiture qui grille le feu rouge est conduite par des bandits, il pose les bases : pas de bons et pas méchants ni chez les flics ni chez les truands. Et différents personnages de ce film (Jansen, surveillant de prison,…) incarneront à merveille cette phrase prononcée par un ponte de la police : « Nous naissons tous innocents, mais çà ne dure pas. ». Et pour ses personnages pareils ; ils ne sont que fonction ; ils n’ont pas de vie personnelle : la commissaire Mattéi rentre chez lui accueilli par ses trois chats dans un même rituel sans cesse reproduit ; Jansen vit reclus chez lui ; Corey n’a aucune vie sentimentale ;… Vides de plaisir, d’affects et de sentiments ; ils sont juste régis par leur propre code de conduite de manière mécanique. Ce qui fait de ses personnages des sortes de poupées fatigués et entrainés dans un tourbillon de la fatalité sur lequel ils n’ont guère d’emprise. Melville profite alors de ce petit théâtre de marionnettes pour amener des thèmes chers à son œuvre : échec, solitude, trahison. Finissons avec ce qui pète encore aujourd’hui : les noms figurant en haut de l’affiche. Bourvil, à bout de souffle, malmené par un cancer qui le laissera sur le carreau quelques mois plus tard joue pour son dernier film un contremploi incroyable. La mélancolie et la bonhommie du bonhomme emporte tout sur son passage. Delon nous refait le coup du taiseux samouraï. Montand est incroyable. Gian Maria Volonté électrique, un Bardem avant l’heure.
    Juste pour finir j’ai bien aimé une réflexion à propos de ce film que j’ai lu sur un blog : « D'ailleurs, tout le film ne pourrait être qu'un rêve : lors de la succession de plans liant Vauchel et Corey endormis, on voit Mattéi fermer les yeux quelques secondes. Une fraction de temps qui suffit à glisser en nous l'idée que Le Cercle Rouge pourrait n'être qu'un songe de film policier. »
    Un grand Melville dans une œuvre haut de gamme.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Un classique du cinéma policier des années 70 avec des acteurs épatatnts, un scénarion bien construit et une superbe musique
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    Le Cercle Rouge est un film noir à la sauce Melville avec ses silences qui en disent beaucoup, ses intrigues longues mais pleinement ficelées, ses flics qui ne respectent pas les lois et ses truands qu’on a envie d’aimer. Car sous l’intrigue policière du film, c’est bien l’histoire de deux anciens détenus dont il est question. Alain Delon sort de prison et Gian Maria Volonte s’est évadé. Ensemble et avec l’aide de l’ex-policier alcoolique qu’est devenu Yves Montand, ils vont préparer un casse dans une bijouterie. Les comédiens donnent une dimension stressante à l’intrigue en économisant leurs mots, comme la longue séquence de cambriolage qui se fera dans dialogue. C’est un film intense qui ne laissera ni les spectateurs, ni les personnages indemnes.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 août 2017
    Quintessence du film noir, Le cercle rouge, avant-dernière œuvre de Jean-Pierre Melville, est un bonheur de tous les instants. Chaque plan, chaque séquence révèle la maîtrise absolue du génial cinéaste qui déployait ici une fois de plus tout son talent. Pas étonnant que son cinéma ait été source d'inspiration pour tant de réalisateurs contemporains. Et quel plaisir de retrouver, réunis, les superbes Alain Delon, Bourvil, Yves Montand et Gian Maria Volonté. Un chef-d'œuvre taiseux et inspirant.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2017
    "Le cercle rouge (1970) Paris Première le 16.05.2017

    Avant-dernier film de Bourvil avant qu'il ne s'éteigne à l'âge de 53 ans : il se savait condamné mais tournait encore malgré ses souffrances. D'ailleurs, il n'a pas la même façon de jouer que d'habitude et on se demande s'il était à l'aise dans ce film où il a un rôle sérieux. Etait-il fait pour ce genre de composition ? Il mourra sans avoir connu le succès de ce film : 4,3 MM de spectateurs. C'est aussi l'avant-dernier film de Melville, le réalisateur, qui lui décédera trois ans plus tard...Si Delon et Montand remplissent leur contrat, je n'ai pas aimé le jeu de Volonte... Dommage que le casting inirtial qui devait réunir Ventura, Meurisse et Belmondo n'ait pu voir le jour.
    Il y a beaucoup de petites invraisemblances tant dans le récit que deans le tournage : quand Delon agite le volant de sa voiture, elle ne bouge pas d'un iota : heureusement, en ces années-là on n'était pas trop regardant sur les scènes d'un film policier, pas plus que sur les carabines de westerns à cent coups ! Mais ce très long polar offre un bon moment de suspense et on ne s'ennuie pas une seconde !
    willycopresto.


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     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2017
    L'avant-dernier film de Jean-Pierre Melville est l'un de ses plus désespérés, où tous les personnages, qu'ils soient flics ou criminels, sont seuls. Si elle peut être émouvante, en particulier lorsqu'elle touche les personnages-miroirs de Jansen et Mattéi (ils étaient dans la même promotion, l'un est toujours flic quand l'autre est devenu gangster), cette solitude est aussi un indicateur du degré de professionnalisme de Corey et Vogel, des experts en leur domaine. Melville représente d'ailleurs avec une précision bressonienne l'évasion spectaculaire de Vogel dans le train et le braquage de la bijouterie, fascinant par sa tension, qui naît elle-même de la durée de la séquence. Impressionnant de maîtrise, "Le Cercle rouge" est un film froid et sec qui ne laisse aucune chance à ses personnages et, comme l'indique la citation initiale, les réunira tous "inexorablement", même s'ils prennent des "chemins divergents". Rattrapés par leur destin, ils devront donc s'affronter dans le cercle rouge, indéniablement un cercle de mort.
    Fabrice Deabrassart
    Fabrice Deabrassart

    14 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2017
    Que dire ............chef d'oeuvre ,culte , géant , une pure merveille de Melville . Avec un casting 5 étoiles , et alors les nombreux silences dans ce film suffit pour en faire une oeuvre . Du début à la fin nous sommes complètement dedans , le suspense , l intrigue , le hold up ( fabuleux ) . Une sublime musique et également une sublime réalisation , lumière de H Decae , Melville à su prendre le gratin sur ce film et réunir les grosses pointures du cinéma
    Très peu de dialogue mais cela suffit largement , car nous sommes imprégner par ce scénario géant ; Y Montand sublime dans son rôle d alcoolique tireur d'élite !
    asticine
    asticine

    1 abonné 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Du grand art art avec des acteurs exceptionnels... Un cadrage et une mise en scène sans surprise avec beaucoup de talent mais bon c'est du Melville donc, pour moi, "normal" ...
    Histoire sans réelle surprise mais profondeur des personnages assez bien travaillée ... C'est pour moi le principal argument de ce film des années 70.
    Indispensable dans sa vidéothèque ..
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Jean-Pierre Melville sait poser des ambiances et j'adore les ambiances, celles des chapeaux et des impers, des flics qui courent après les truands et bien que le film date de 1970, il a toujours une mentalité de polar des années 50. Les protagonistes y parlent peu, tirent la gueule et préparent des mauvais coups, quand ils ne refroidissent pas froidement et simplement ce qui se dresse sur leur chemin... lorsqu'ils ne peuvent pas faire autrement bien entendu, car il s'agit de truands "honorables", rompus au métier...

    Dans cette optique, voir Delon porter le "masque" (avec une moustache, attention) pendant tout le film ne dénote pas et c'est ma foi tout ce dont est capable Delon, Alain Delon. Mais voir Bourvil dans son rôle très sérieux étonne énormément alors qu'a contrario l'excellent Gian Maria Volonté est regrettablement sous-exploité. Montand pour sa part, aussi petite soit-elle, s'en sort toujours avec brio et Périer est un second (comme souvent) solide comme un roc.

    Alors, tout devrait rouler comme notre équipée de malfaisants qui ne roulent qu'en bagnole américaine (humour ? blague d'initié ?... va savoir !) et c'est effectivement le cas pendant quasiment la moitié du film, puis Melville s'attaque comme la mer ronge les rochers à notre patience qui n'est pas infinie, elle, contrairement -le supposons-nous- aux 26h de métrage qu'a dû dérouler ce sacré Jean-Pierre pour en découper -seulement !- 2h20.

    Des scènes inutiles, des trucs on s'en fout, du remplissage, des redites, toutes ces choses qui n'apportent rien, ni aux personnages, ni à l'histoire. Du coup, on ignore s'il a voulu nous rendre fous ou s'il s'est perdu dans son auto-suffisance. Quel dommage... car on tenait un polar intéressant comme on en faisait... dans les années 50... et même 60.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 399 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Melville est un cinéaste qui m’avait un peu échappé jusqu’à maintenant, j’ai donc décidé de rattraper ma méconnaissance en regardant Le Cercle rouge, film qui passe souvent pour l’un de ses meilleurs, si ce n’est le meilleur.
    Et bien c’est une franche réussite, à laquelle j’opposerai de petits bémols, mais vraiment rien qui va venir ébranler sérieusement la note que lui accorderai.
    D’abord l’interprétation de certains acteurs, spécialement de Delon, mais un peu aussi celle de Volonte. Ils donnent l’impression de ne pas être complètement à l’aise avec leurs personnages. Delon n’est pas très crédible en bandit mutique qui ne change pas d’expression durant tout le film et Volonte est un peu dans la même veine, bien que ce soit moins sensible. J’ai trouvé ces postures un peu forcé, d’autant que curieusement si ça colle plutôt bien à des acteurs comme Gabin, ici c’est moins le cas pour Delon. Cela étant ça reste dans l’ensemble solide, surtout avec un Bourvil très surprenant dans un rôle sérieux qu’il porte avec son talent habituel. En général il ne déçoit pas, et là c’est le cas dans un rôle différent, et dès qu’il évolue dans un bon film on voit d’autant son talent, alors que malade il aurait pu être peu crédible en commissaire de police. Montand est à mi-chemin, meilleur que Delon et Volonte mais moins marquant que Bourvil.
    Cette interprétation inégale est pour moi le seul vrai défaut du Cercle rouge. Certains le trouveront sans doute un peu lent et mou, mais on est dans l’équivalent polar des films de Leone en fait ! Le travail de mise en scène est remarquable. Rien à dire, on sent que Melville n’est pas là pour emballer son truc et toucher la monnaie, il s’applique énormément, avec des plans superbes, une recherche dans les cadrages de chaque instant, et une superbe séquence de braquage au milieu. Très beau travail, presque trop appliqué, un peu comme dans certains Kubrick s’en est presque pas assez naturel. Mais enfin c’est superbe, et le travail sur la photographie et le décor (l’appartement de Bourvil, un fourmillement de petits détails) est à la hauteur aussi.
    L’histoire pourra paraître classique, mais c’est superbement construit. La première partie est excellente et surprenante, la deuxième est plus conventionnelle du polar français, ensuite un braquage remarquable, et enfin une dernière partie toute en progression tragique qui débouche sur un excellent final. Ce n’est pas très alerte certes, Melville prend son temps, mais je suis resté attaché au métrage sans difficulté grâce à l’efficacité de la narration et à la fluidité du récit, qui se comprend d’ailleurs avec finalement très peu de dialogues et d’explication sur qui est qui et qui fait quoi.
    A noter aussi une très belle partition musicale, étrangement discrète et pourtant essentiel à plusieurs reprises.
    Le Cercle rouge est donc un superbe film que je ne peux que recommander si vous aimez le genre. Dommage que malgré le casting éblouissant sur le papier Delon soit en-dessous de certaines de ses autres prestations, tout comme Volonte, mais heureusement on retrouve un Bourvil en grande forme et surprenant. Pas parfait à mon sens, mais un film majeur à n’en pas douté. 4.5
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Melville avait atteint dans "Le samouraï" une sorte d'abstraction stylistique, avec un perso principal mutique et une mise en scène dépouillée. Il confirme ici ce dénuement avec cette intrigue limpide qu'il étale pourtant sur plus de 2 heures, faisant la part belle à ses personnages et allant toujours plus loin dans l'abstraction, le mutisme (une scène de braquage de plus de 25 minutes quasi-muette, sans musique ni rien) et le dénuement. Ses "héros" évoluent quasi exclusivement dans des espaces clos (voitures, bars, maisons), prisonniers du cadre certes mais aussi de leur condition. Les acteurs étant des stars, Melville peut tout se permettre et si les mouvements de caméra sont rares, la mise en scène dit beaucoup avec des effets de montage ou bien ses autres armes que par les dialogues, souvent vides de sens ou de justification. Une violence froide inonde le film, les acteurs jouent parfaitement bien, on retrouve de nombreuses séquences magistrales et au final, c'est un polar qui fait figure de mètre-étalon du genre. Un film qui dépouille le genre tout en réinstallant certaines figures et qui brouille les pistes de manière géniale. D'autres critiques sur
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2016
    LE CERVEAU. Je continue les oeuvres de Melville. Année 70 le cercle rouge. L'encerclement d'un quatuor grandiose (Bourvil, Delon, Montand, Volonte). La circonférence d'un nouveau chef d'oeuvre. Sa froideur et sa longueur considéré comme sublime m'ont renvoyé au centre sans trouver le diamètre. PS. avec Melville, il morfle Delon.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2016
    Une réussite magistrale pour Melville que ce polar réunissant une palanquée d'acteurs au sommet de leur art. Avec des lenteurs calculées et une mise en scène d'une précision chirurgicale, il multiplie les temps forts avec le même sens de l'usage du silence que dans le Samouraï. Des séquences oniriques inoubliables (cf Montand et son délirium tremens), un Bourvil totalement à contre-emploi et proprement génial, une atmosphère pesante et mélancolique distillée avec talent: le Cercle Rouge demeure un sommet du genre.
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Un film d'ambiance, avec très peu de dialogues où tout est dans la suggestion. La mise en scène de Melville est aussi précise que pouvait l'être celle de Leone et confère à ce film noir des allures de chef d'œuvre
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