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gerard stevenson
18 abonnés
795 critiques
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1,5
Publiée le 2 septembre 2024
Le monde de la finance est prétentieux, ennuyant et ridicule tout comme ce film. Un tel casting (Wilson, Bacri, Huppert...) pour ce faible résultat. Une déception.
Cette histoire dans le monde désabusé de l'entreprise ne parvient pas à faire craquer le vernis de la froideur des situations dans lesquelles on recherche des liens. Le scénario est tortueux et embrouillé, les décors glaciaux et le rythme retenu. Par contre les acteurs sont excellents pour exprimer le cynisme, la morgue et l’indifférence.
Voilà un film qui enchaîne les clichés comme des perles. En parlant d'un milieu que les auteurs ne connaissent pas. Nous sentons que les auteurs cherchent à dénoncer quelque chose. Mais nous sentons aussi que les auteurs ne connaissent pas ce dont ils parlent. Ce qui a priori n'est pas rédhibitoire. Il n'est pas besoin d'être une poule pour sentir un œuf pourri.
À cette dimension dénuée de tout réalisme s'ajoute un ensemble de personnages qui ne suscitent par d'empathie. À la limite s'ils souffraient plus et mouraient tous ce serait satisfaisant. Nous nous moquons de leurs turpitudes personnelles ou professionnelles, sentimentales ou existentielles. Bien sûr la distribution est impressionnante, entre jeunes acteurs en vogue, vieux acteurs solides ou ringards, la distribution est très solide. Le type casting fonctionne à fond : Jean-Pierre Bacri, est encore sur le même personnage, pénible ; Vincent Lacoste se caricature ; Pascal Greggory se plagie lui-même.
Mais ce film est intéressant sur le plan historique, comme instance d'une idée de cinéma avec des prétentions mais vide de sens car dénué de lien avec la réalité.
Pas terrible. Trop intellectualisé pour moi, trop parisien (même si je n'aime pas forcément cette comparaison). Beaucoup de zones d'ombre (le chien, les absences d'Isabelle Huppert, le désamour du père pour sa fille Nora). Je n'ai au final pas compris grand chose mais surtout, et c'est le plus dommageable, ce film n'a éveillé aucune émotion en moi, si ce n'est de l'ennui.
Une jeune femme ambitieuse rejoint une societe francaise de fusion acquisition. L'histoire est une rare articulation entre vie professionnelle et vie privée. Les acteurs sont formidables (bacri fait pleurer huppert par son talent). Un film hors norme à découvrir.
J'ai détesté ce film .. l'ambiance est pesante et horrible ! les personnages sont tous hyper malsain . le ressenti est vraiment désagréable . très étrange pour moi en tout cas .
Ni la romance, ni la finance ne sont prises pour cible dans ce film. Tout le monde joue comme il joue mille fois, sans servir une intrigue.
Le twist de dénouement fera rire jaune quiconque s'intéresse un minimum à ce qu'est l'entreprise. Spoiler : quelqu'un est actionnaire d'une boîte et peut amener un conflit d'intérêt. Le genre de donnée jamais cachée.
Pour le jeu d'acteur, cliché hexagonal. Tout est saccadé et rien ne permet une surprise ou un sourire. Le rapport entre les strates sociales est effacé par la médiocrité des rapports et de la mise en avant d'un certain contexte. On ne comprend rien, on ne sait rien du passé pour se connecter à ce semblant de présent.
Le scénario est plutôt intriguant, servi par une brochette d'excellents comédiens, mais il est gâché par une direction d'acteurs et par une réalisation parfois indigne des pires téléfilms Français.
Grosse déception pour ce film qui sur le papier avait tout pour donner envie : l'affiche, le réalisateur, le casting royal, ... Mais malheureusement le scénario est à peu près inintéressant, Nora est à peu près inexpressive, aucun personnage n'est attachant, ils évoluent dans un milieu glacial et déprimant, et pour couronner le tout on nous inflige 2 chansons qui ont dû être faites par la petite nièce du réalisateur pour qu'il les aient choisies. Je mets quand même 2 étoiles car il y a quelques numéros d'acteurs intéressants (forcément, avec ce casting) qui sauvent (à peine) le film du naufrage.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 23 septembre 2020
Une histoire ennuyeuse dans un film figé et creux. Cela n'avait pas besoin d'être réalisé sous la forme d'un film. Certains des acteurs ont fait du bon travail mais le tout est vide, faible et ennuyeux. Très honnêtement j'ai vu beaucoup de séries à la télévision qui traitaient de ce genre d'histoires et même par rapport à ces séries les scènes de ce film sont toujours faibles et inutile. Tout de suite maintenant a gaspillé les talents impliqués (Agathe Bonitzer, Vincent Lacoste et Lambert Wilson). Pour une fois je n'ai pas a m'étendre sur les raisons qui font de ce film un mauvais film...
La banquise peu bien fondre, cela ne risque pas d'atteindre Agathe Bonitzer.. L'éternel mauvais caractère dépressif de Bacri. Le même motif inlassablement : la critique de la finance, que les producteur fréquente, côtoie et courtise pour financer ses films. J'ai l'impression de regarder peindre Paul Baudry, élève studieux et appliqué de l'Académie. Nietzsche disait "Toute répétition transforme en comédie ce qui fut drame". Il n'y a plus rien à dire sur la finance, la reproduction infinie du même thème dissous le potentiel critique. Mais en réalité, il n'y a pas de critique, juste une petite image de gauche à bon prix. La finance c'est la méchants, c'est l'axe du mal, tiens merde ça me rappelle quelqu'un. C'est vrai que le cinéma, c'est tout gentil, c'est pour ça que toutes les semaines une actrice vient se plaindre sur les réseaux sociaux d'avoir été abusé par le réalisateur, le producteur, un acteur ou ma soeur...
Une agréable surprise. Le film arrive a nous tenir en haleine, tout du long. On se questionne, et on se demande, ou cela va nous mener, et ou veulent-ils en venir, entre ces personnages, tous autant curieux, les uns que les autres.
On nage dans un océan d'ennui poli et de suffisance, de complaisance, de bien pensance. Le film se veut acerbe, malin, mordant, caustique, critique, il est l'inverse absolu de ce qu'il entend dénoncer : conformiste, plat, goitreux, empâté, embourbé dans les conventions bourgeoises de son époque. Détestable.