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peter W.
42 abonnés
1 137 critiques
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2,5
Publiée le 25 janvier 2017
Un cas curieux ce film vue d'ensemble j'ai bien aimé l'ambiance mais si on commence à creuser, le film ne laisse que des regrets. Le réalisateur construit dès le départ une ambiance tendue ou l'on sent des lourds secrets entourant les personnages mais au fil du film rien ne sort de tout ça. Au final on a droit à une petite magouille financière et une histoire d'amour improbable. Apparemment le personnage de Vincent Lacoste à truc qui fait crac boum hue car malgré son air apathique d'ado boudeur 'il emballe toutes les filles, bon d'accord avec un peu d'imagination on pourrait parler de transfert oedipien. Mais après une relecture complète des oeuvres la Pleiades de Jung, Freud et Lacan je n'ai toujours rien trouvé sur les apparitions du chien.
Pascal Bonitzer signe avec Tout de suite maintenant un film à multiples intrigues. Nora, nouvelle embauchée au sein d’un cabinet de finance en est le fil conducteur. L’une des intrigues porte sur le conflit d’intérêts juridiques dans un rachat d’entreprise. Ses deux patrons sont des caricatures cyniques et dépressives de la société. Mais en parlant de dépression, on pense surtout au père de Nora qui ne peut s’empêcher de blesser les gens qui s’aiment. Et puis il y a le jeune collègue dont le cœur est partagé entre celui de Nora et sa sœur. Voici un long-métrage où chaque comédien fait bien son boulot en exerçant une personnalité remarquable à l’écran, mais presque imaginaire en réel. C’est une histoire qui n’hésite pas à changer de sujet et ne revenir que plus loin, voir dans le générique de conclusion. Tout de suite maintenant est un film noir sur la manipulation et les sentiments au ton léger mais au fond dramatique. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film inconstant qui commence plutôt bien avec une histoire mystérieuse, mais à force de vouloir toucher à tout cela n'atteint plus rien... Il est question d'ambition, d'amour et de secrets de famille dans une intrigue riche autour de nombreux personnages et de leurs liens le tout dans le monde de la finance. Le film est sympa du moins, il se laisse regarder, mais le scénario est faiblard et n'aboutit à rien ce qui sur la distance est gênant et rend la dernière partie un peu poussive. L'ensemble manque de vie, c'est trop froid et sans émotion ce qui d'un certain côté participe à cette ambiance assez particulière lors de certaines scènes, mais bon, un juste milieu aurait été pas mal. La seule chose qui sort du lot est le casting vraiment très bon avec des acteurs à la hauteur, mais à part ça, c'est un poil décevant.
D'une nullité absolue. Rien, aucune histoire, aucun scénario ou si peu, à peine de quoi justifier une pseudo description d'un milieu de la finance, une succession de scènes qui n'aboutissent à rien, des personnages inconsistants, ridicules, insupportables, caricaturaux pour certains. Mais comment peut-on apprécier cette daube?
Réalisateur inégal, Pascal Bonitzer réussit plutôt bien son incursion dans le monde de l'entreprise. Regard sans concessions, dialogues souvent habiles et personnages complexes : l'auteur de « Cherchez Hortense » a un talent certain pour nous offrir un spectacle peu aimable et souvent à rebrousse-poil de la bien-pensance officiant (trop) souvent dans le cinéma français. Malheureusement, cette audace a un prix : l'attachement que l'on peut avoir pour les différents protagonistes. Ils ont donc beau être tous (relativement) intéressants et assez fouillés (et quel casting!), difficile de nous sentir concernés, voire pour certains de comprendre leur réaction, ce qui nuit clairement au plaisir que l'on peut avoir devant le film, et qui est, soyons honnêtes, assez limité. Maintenant, peut-être n'était-ce pas le but non plus. Voilà une œuvre qui n'a pas peur d'assumer ses choix, intelligente et sans doute assez représentative de la nature humaine et même probablement de la société d'aujourd'hui : cela ne plaira pas à tout le monde, mais cela impose le respect.
Un film incroyablement ennuyant notamment à cause de la prestation ou plutôt l'absence de prestation de l'actrice principale qui semble avoir pris le triple de son poids en morphine avant chaque scène. Les autres acteurs sont assez bons mais ne font pas oublier la pauvreté du scénario. La fin est profondément décevante. Finalement on a envie de dire : tout ça pour ça ?
Pour faire un film Pascal Bonitzer semble croire fermement en deux choses : ses dialogues, ses comédiens. Le reste, il le confie élégamment à une équipe très compétente (on a remarqué le très beau travail de Julien Hirsch à la direction de la photo et au cadre), ne s'occupant que de ce qui l'intéresse : la cruauté de la comédie humaine et ses trêves. Cela donne une mise en scène assez télévisuelle (la ronde des champs-contrechamps), mais qui offre aux acteurs un espace extraordinaire qui fait beaucoup pour notre plaisir. Même Isabelle Hupert et Jean-Pierre Bacri arrivent à nous émouvoir - jouant d'abord sur des registres qu'ils connaissent bien (et nous aussi du coup - la tension psychologique à fleur de sourire pour l'une, la colère bougonne pour l'autre), mais finissant finalement par nous livrer des moments authentiques avec ces sexagénaires désabusés, fatigués de la guerre des sexes. Oui, Bonitzer semble nous parler de choses qu'il connaît : la paternité, la trahison, les amis perdus et parfois retrouvés. Ce qui rend le film terriblement attachant.
Acceptez de rentrer dans l'univers froid des affaires et l'écriture chirurgicale de Bonitzer et vous passerez un bon moment, devant un film bien mené, aux personnages intéressants.
Nora Sator (Agathe Bonitzer) commence sa carrière dans la finance mais elle apprend que son père (JP Bacri) et son patron (Lambert Wilson) ont fréquenté la même école dans leur jeunesse. Ce film est avant tout un regard sur les relations humaines et la finance ne sert de prétexte qu'à cela. L'intrigue est assez complexe et on passe parfois par des moments d'ennui malgré un casting 4 étoiles. L'apparition d'un chien à plusieurs reprises peut laisser perplexe. Heureusement, le dénouement est plutôt réussi ce qui sauve ce film qui ne me laissera pas une grande impression.
Pascal Bonitzer est meilleur pour les comédies que pour les drames. Le film se regarde bien, mais l'histoire n'est pas très emballante, malgré une ambiance particulière non déplaisante et un casting côté. Le secret, qui a changé la vie de Bacri, est trop ridicule pour être crédible et la fin, assez moyenne.
L'univers des affaires revisité au cinéma avec ce petit polar financier traité sous un angle origina. Un banal recrutement d'une recrue efficace aux dents longues (???) nous plonger non sans délectation dans son entourage familial et professionnel.
Il est assez rare de voir un film français entremêler aussi habilement différents genres.
En suivant les premiers pas de Nora dans son nouveau job, on se demande à quoi on est en train d'assister : une description d'un certain milieu d'affaire où les intérêts financiers priment sur toute autre considération, une success story de jeune femme dans un monde de mâles dominants ?
Quand le personnage du père de Nora entre en scène (Bacri qui joue le misanthrope plus qu'il ne l'a jamais fait, c'est vous dire), on ne comprend vraiment plus : le film semble devenir une comédie dramatique familiale.... d'autant plus qu'une histoire d'amour contrariée avec l'énervant Vincent Lacoste vient en plus polluer le propos.
En faisant progresser à grand coup d'ellipse son film, Pascal Bonitzer flirte même avec le genre fantastique (le chien, les ouvirers plonais), avant de revenir progressivement à une résolution d'intrigue assez sage, concluant un exercice qui, à défaut d'être renversant, est très agréable à suivre.
Il faut signaler comme point fort du film, l'incroyable casting, avec des performances renversantes de Lambert Wilson, Isabelle Huppert et Pascal Greggory.
Film d'acteurs, bien dirigés mais qui jouent de manière assez attendue leur répertoire habituel, qui est plaisant et souvent drôle. Le scénario n'est pas toujours très convaincant, et la fin peu crédible. Film du moment qui colle beaucoup à l'imagerie des rapports de travail dans les bureaux des grandes tours des cadres sup' des secteurs de pointe. La photographie est assez sobre et agréable à regarder. La fille du réalisateur est plutôt bonne dans son rôle, malgré son charme exceptionnel et sa grande beauté.
« Mais oui tout de suite maintenant quoi » s’écrie d’un air agacé le patron de la boîte financière de Nora Sator, cette jeune pousse, blanche comme le lin qui semble tout droit descendue de la lignée de Charlotte Gainsbourg. Ce film qui se focalise sur la personne de Nora dévoile à mesure que cette jeune femme progresse dans son travail, les relations de domination en entreprise. Son patron l’invite à dîner : c’est lui qui choisit le plat qu’elle prendra. Mais derrière ce carcan entrepreneurial se cache des sensibilités profondes chez chacun des personnages. Pendant l’ascension professionnelle de Nora, celle-ci découvre sur son chemin : l’amour, la supercherie financière de son patron et le côté poète d’un père gonflé d’aigreur. Une quête de soi dans le monde glacial des affaires, le tout commandé par le passé du père. Une prestance et une personnalité des personnages hors paires.