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Emma Schell
9 abonnés
107 critiques
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2,5
Publiée le 2 juillet 2016
L'avez vous bien regardé ce casting, ne vous donne t il pas envie de courir voir ce film sans même en connaître l'intrigue ? En tous cas, c'est l'effet qu'il a produit sur moi alors j'ai couru, j'ai vu, j'suis déçue.
Véritable Film d'Art et d'Essai que ce Tout de suite, Maintenant
Si l'on ne regarde pas forcément sa montre pendant la projection - parce que le film est bien écrit, bien réalisé, sans fausse note aucune - l'on se demande bien où veut nous entraîner le réalisateur... Dans la froideur du monde calculateur de la finance ? Certainement, mais après... Pas grand chose à se mettre sous la dent.
J-P. Bacri fait du Bacri en ronchonnant comme à l'accoutumée, Lambert Wilson fait du Wilson en mixant cynisme, arrogance et mépris, Agathe Bonitzer a oublié son sourire en route et surjoue la carte de l'indifférence, Isabelle Huppert n'en finit plus d'interpréter des femmes bourgeoises au fond du trou. Seule note positive, elle a suivi mon conseil capillaire pertinent pour adopter un balayage blond qui lui sied à merveille (Cf critique du film Elle). Après Tout n'est pas tout Noir - ou tout Blanc -, la première réunion de Bacri et Hupert sur grand écran m'a donnée des frissons (je sais, j'ai une âme de midinette) et Julia Faure est venue mettre un peu de vie en interprétant une musicienne tendre et spontanée.
Je récapitule : Si vous aimez les films noirs, à l'esthétique sombre, aux personnages ténébreux et à la trame glaçante alors ce film est fait pour VOUS - et rien que pour vous -.
Plaisir du grand écran après ..... 15 jours sans (!) Avec un casting assez riche : Lambert Wilson, Isabelle Huppert, Jean-Pierre Bacri et un peu plus jeunes : Vincent Lacoste (Xavier), Julia Faure et surtout Agathe Bonitzer (Nora)...Des décors à l'inverse très minimalistes et froids. J'ai apprécié une intrigue bien ficelée entre un monde de la finance assez glaçant et opaque, et une histoire de famille à tiroirs secrets. Bon scénario et très agréable interprétation de tous les cités (plus hauts) car pour eux c'est habituel... Vincent Lacoste, pas toujours je dois dire, ici génial et tout à fait "dedans" et surprise de taille pour Nora, élégante, brillante, déterminée - n'en jetez plus...Un film qui met en relief la capacité des acteurs, pas très drôle, mais tellement convainquant par sa densité et sa vérité !! **
Pascal Greggory et Lambert Wilson cabotinent, Bacri fait du Bacri, Vincent Lacoste tente d'échapper à son habituel registre de tête à claques, mais n'y parvient pas dans le rôle d'un jeune loup de la finance, où il est grotesque, Agathe Bonitzer fait la gueule (pourtant distribuée au premier plan par papa, comme souvent)..... Heureusement, il y a Huppert - le seul intérêt de ce 7e "long" de Pascal Bonitzer (mais malheureusement dans de rares scènes) - et on peut aussi sauver la pétulante Julia Faure, alias "Maya"(la soeur de l'héroïne). Qu'est-ce donc que ce "Tout de suite maintenant" ? Le portrait d'une arriviste, avec supplément "histoire(s) de famille" (dosage incertain - les proportions pouvant être inversées) ?... On a surtout à se mettre sous la dent, non pas un régal d'écriture, mais une succession de saynètes à la dramaturgie souvent embrouillée, avec métaphores arboricoles et nautiques, sentant plus l'enflure et la fumisterie que la clé de lecture pertinente... Hélas, après l'enlevé et piquant "Cherchez Hortense" (2012), que je notais alors "4 étoiles", on trouve ici une "Nora" qui n'a de flamboyant que sa chevelure rousse de figure préraphaélite.....
un assez bon film sur le milieu professionnel du monde de la finance avec son côté glacial froid mais avec un tout petit peu d'amour et d'humour pour relever un peu de sourire par moments. une bonne brochette d'acteurs tous convaincants dans leur rôle avec un plus au personnage de "nora" qui joue extrêmement bien une femme combattante dynamique bien dans travail. j'ai donc passé un bon petit moment en salle obscure.
En manipulations, dents longues, vieilles rancunes. Fort bien mené et joué. Presque un huit clos, malgré les quelques lieux, une ambiance sombre volontaire.
Franchement ce film est mauvais : pas de scénario, une attente qui ne débouche sur rien, des acteurs qui trainent leur spleen et le spectateur s'ennuie fortement. L'idée de départ est bonne mais malheureusement comme le disait fort justement Monsieur Gabin : "un bon film c'est d'abord une bonne histoire"...Là ce n'est pas le cas et je suis resté jusqu'au bout parce que j'étais accompagné sinon je serais parti au bout der dix minutes. Dommage de faire des films aussi ennuyeux et sans trame. A ne pas voir sauf si besoin de faire la sieste.
Des acteurs reputes plutôt bien , par contre les jeunes moyen. Mais gros probleme sur les personnages et leurs caractères tres mal defini , les relations entre eux souvent incomprehensible et l'histoire trop confuse et l'on decroche assez rapidement.
glacial comme le monde des affaires, doté d'une mise en scène carrée scrupuleuse des moindres détails, d'un montage incisif et joué par des comédiens hors paire dans un contexte ou le mot amour n'existe pas, mené par la jeune Agathe Bonitzer le cinéma français nous offre une merveille d'intelligence d'une rare perfection quel bonheur .
La quintessence du mauvais film français : une histoire totalement artificielle et sans aucun intérêt (la grande entreprise de conseils telle que n'importe quel béotien l'imagine), des dialogues pauvres et convenus, des interprètes plutôt bons mais qui ont dû s'ennuyer ferme (notamment Bacri qui pourrait en avoir assez d'être toujours utilisé dans ce rôle de bougon- râleur -brave type). C'est long, les rapports humains sont faux ou caricaturaux, c'est inintéressant de la première à la dernière image et tout ce que l'on peut souhaiter c'est que bien peu de spectateurs étrangers aient la possibilité de voir ce navet prétentieux et franchouillard.
Le synopsis et la bande annonce sont clairement alléchants. Finalement, il n’y avait que la forme commercial qui était belle. Après la rapide présentation des circonstances du début, l’attente de l’intrigue traîne et même quand elle prend place, le manque de dynamisme intensifiée. Dans une ambiance, sûrement volontairement froide et glaciale, le spectateur s’impatiente qu’il se passe quelque chose qui n’arrivera jamais. Cette atmosphère nous rend en effet tellement mal à l’aise qu’elle en devient presque nauséeuse. Le jeu des acteurs principaux est par moment tellement peu crédible qu’on a le sentiment de regarder une pièce de théâtre ou même parfois, un « Hollywood Girl » plus évolué. Tous comme les tentatives d’humour littéralement ratées notamment dû à une mauvaise interprétation. Fort heureusement, la participation d’Isabelle Huppert rattrape les reste de ce navire coulant. Entrée de star dans le long-métrage, elle fait tellement d’ombre aux acteurs principaux que ses apparitions sont les rares moments que l’on savoure. Finalement, « Tout de suite maintenant » est le stéréotype de films français que les spectateurs fuient et que Cinéphilion ne vous conseille pas d’aller voir.
Bilan : Fan des films français, j’ai pourtant hésité à partir de la salle à plusieurs reprises en me disant « Pars, tout de suite maintenant ».
je dois être certainement maso pour être resté sur mon fauteuil ( j'ai fini tout de même par prendre la fuite au bout d'une heure, donc impossible de vous conter la fin...? ), car j'avais compris au bout de 5mn ce qui m'attendais. Beaucoup de froideurs et de frigidités glaciales, et une assez désagreable ambiance generale de coincés divers...( et je reste poli ! ), donc si vous aimez souffrir, vous prendre la tête ( apres vous être farci votre patron toute la journée ) c'est le film qu'il vous faut ! ( ah oui, j'oublais stp isabelle change ton registre de jeu ! car d'un film a l'autre c'est kif kif bouriquot...)
"Tout de suite maintenant" annonce dès son titre un film sur l'arrivisme. Nora Sator (quel nom merveilleux !) nous est présentée comme une Rastignac en tailleur-pantalon recrutée par un prestigieux cabinet, spécialisé dans les fusions-acquisitions, dont elle grimpera tous les échelons en écrasant les obstacles qui se dresseront sur sa route. Pourtant le dernier film de Pascal Bonitzer ne nous mène pas là où on l'attendait. Est-ce à mettre à son actif ? Hélas non, pour trois raisons.
"Tout de suite maintenant" manque de cohérence. Il essaie de raconter deux histoires en une. La première, on l'a dit, est celle de l'ascension d'une jeune femme dans le monde, ô combien hostile, de la haute finance. Elle aurait pu à elle seule constituer la matière d'un film. Mais Pascal Bonitzer et sa co-scénariste Agnès de Sacy ont cru bon de lui en adjoindre une autre : celle de la vieille hostilité qui oppose le père de Nora (Jean-Pierre Bacri comme d'habitude génial) au patron de celle-ci (Lambert Wilson).
Deuxième défaut : l'héroïne. C'est Agathe Bonitzer qui tient le rôle de Nora. Certes, l'actrice, qu'on a déjà vue chez Sébastien Betbeder ou Frédéric Videau, n'en est pas à son coup d'essai. Toutefois, on ne peut s'empêcher de se demander si elle doit ce premier rôle à son talent ou à son patronyme. D'autant que sa moue boudeuse et son phlegme d'endive ne collent pas au rôle.
Dernier défaut, le plus grave : l'incapacité à filmer le monde de l'entreprise. Qu'il s'agisse de la haute administration ou de la haute finance, le cinéma français est comme paralysé par une déférence pataude. Lui qui sait si bien décrire le monde ouvrier ("Élise ou la vraie vie") ou le petit commerce ("L'horloger de Saint-Paul") filme des pantins sans crédibilité qui évoluent dans des bureaux immaculés, qui passent leur temps à manger et à boire, qu'on ne voit jamais réfléchir, chercher, écrire, bref "travailler".
Glacial, froid, rationnel, le monde de la haute finance porté par des personnages tout aussi désabusés, pessimistes et cruels envers leurs jeunes semblables est au cœur du nouveau film de Pascal Bonitzer. Le cinéaste œuvre toujours aussi bien, malgré un plaisir quasi pervers à faire plonger sa comédie dans un impitoyable labyrinthe métaphysique. On ne s’y perd pas forcément, mais l’ennui guette parfois. Le casting est à l’image de la mise en scène, rationnel et parfait. Pour en savoir plus
Avec Pascal Bonitzer réalisateur, l'enthousiasme, chez moi, est rarement au rendez-vous et ce n'est pas "Tout de suite maintenant" qui va changer la donne. Ce film raconte l'histoire de 3 anciens centraliens dans la soixantaine qui portent l'un sur l'autre des sentiments partagés entre haine et mépris. Il y a là Serge Sator (Jean-Pierre Bacri), un retraité qui profite du temps libre laissé par cette nouvelle situation pour se plonger dans la recherche mathématique la plus pointue, Barsac (Lambert Wilson) et Prévôt-Parédès (Pascal Grégory) qui ont monté ensemble une boite spécialisée dans le domaine de la fusion-acquisition. Fraichement embauchée dans la boite de Barsac et Prévôt-Parédès, il y a Nora (Agathe Bonitzer), fille de Serge, une jeune femme ambitieuse partagée entre la réussite à tout prix et une certaine forme d'éthique professionnelle. Au centre du triangle des 3 centraliens, on trouve Solveig (Isabelle Huppert), épouse de Barsac, dont les liens avec son mari et les 2 autres semblent très anciens et pas toujours très clairs. Il y a aussi Xavier (Vincent Lacoste), un collègue de Nora, ennemi/ami/amant, et Maya, sœur de Nora, barwoman et chanteuse de variété. Tout cela est compliqué et parfois confus, et, si on ne s'ennuie pas vraiment, on n'arrive pas non plus à se passionner pour ces personnages dont aucun ne s'avère vraiment sympathique. Par ailleurs, on ne peut pas dire que le petit côté fantastique apporté de-ci de-là par l'apparition d'un chien qui, en fait, n'existe pas, apporte un plus à l'histoire !
Nora, est une jeune cadre cynique de son temps. Pas dépaysée par le design glacial du siège de son nouvel employeur. Ni par une société qui joue au Monopoly avec les entreprises en difficulté. Son habileté en stratégie financière est même vite remarquée. Pourtant, son embauche ne doit pas qu’à son seul talent, puisque les deux dirigeants qui l’accueillent étaient des copains de son père « hyper-brillant, mais sale con ! » Et c’est vrai que le papa, misanthrope reclus, ne donne pas une image flatteuse du brillant chercheur qu’il fût. Trois amis de jadis qu’un autre lien unit : l’amour d’une même femme (Isabelle Huppert) qui a épousé l’un des comparses (Lambert Wilson), tout en penchant pour l’autre (Pascal Grégory)… après avoir succombé au troisième (Jean-Pierre Baccri) du temps où il était fréquentable ! Le film renoue les fils de cette histoire ancienne qui a fini par faire du père de Nora, un type acariâtre, indifférent à l’amour de sa seconde femme, à la joie et à la réussite de ses deux filles. Un père désormais humilié, dont Nora cherche pourtant à sauver l’honneur. Le film de Pascal Bonitzer, sorte de thriller psychologique, déroule une intrigue assez touffue. Brillant mais artificiellement complexe. Beau et froid comme les décors. Comme Agathe Bonitzer aussi, dont on devine le feu qui couve sous le self contrôle. Elle et son jeune amoureux, Vincent Lacoste, qui semble être son opposé, sont parfaitement encadrés par un casting aussi mature que convaincant. Wilson, Grégory et Baccri laissant tout à tour apparaître les fêlures de quinquas qui, au-delà de la réussite, ne peuvent masquer des échecs intenables.