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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    182 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2015
    "Trois souvenirs de ma jeunesse" ne sera personnellement pas le chef d'œuvre annoncé, attendu et espéré...
    Non que ce soit une mauvaise réalisation de Arnaud Desplechin, bien au contraire car ce film nous titille les méninges comme il faut, nous étonne, nous intrigue, nous agace aussi avec un sentiment qui va donc de la satisfaction totale à quelquefois même l'exaspération, pour finalement devenir parfaitement cohérent et juste lors de l'épilogue surprise, vraiment excellent en soi !
    Alors, même si le récit autobiographique est présent, on sent très précisément la mise en place d'une sorte d'analyse ou de psychothérapie très marquée, par la façon rigoureuse dont est construit le film avec des approches très différentes où plusieurs cinéastes sont source d'inspiration, pour ne citer que Bergman ou Truffaut, mêlant ainsi les genres; du presque policier ou espionnage, qui flirte intelligemment avec le drame familial jusqu'au dernier tableau plus introspectif !
    Ce triptyque est représenté sous la forme de trois moments clé de la vie de Paul Dedalus, qui sont chacun comme les piliers de sa vie, les moments gravés au plus profond de lui, qui l'ont à la fois construit et détruit...
    Et c'est pourtant le dernier d'entre eux qui fera l'essentiel du film, avec la présence du duo Paul/Esther à travers leur relation à la fois fusionnelle, ouverte et torturée !
    Même s'il reste intéressant et passionnant à bien des égards, cet amour évoluant vers une dépendance totale de la part d'Esther, semble également ici remarquablement bien analysé et montré, juste et pertinent alors que bizarrement et à la fois, on reste sur ses gardes quant au contenu des lettres ainsi qu'à leur lecture très mécanique...
    Cette correspondance aussi recherchée soit-elle dans l'esprit et le style, manque cruellement de passion, de chair, de fièvre, au point de sembler froide et désincarnée le plus souvent alors qu'elle parle d'amour et de souffrance...
    Un côté très artificiel se met ainsi en place, jusqu'à même quelquefois apparaitre dans l'interprétation des dialogues entre Esther et Paul, comme si quelque chose clochait dans la manière de s'exprimer ou dans certaines expressions trop calculées.
    Et pourtant, paradoxalement, on rentre complètement dans l'analyse complexe de leurs sentiments respectifs et de leur ressenti, de ce que tous deux attendent de l'un et de l'autre !
    À ce sujet, la face ambigüe d'Esther a des retombées très profondes sur le personnage de Paul, toutes très bien décrites, décortiquées au fur et à mesure que les personnalités évoluent et sont mises à nu...
    L'éloignement, l'isolement, la faiblesse de l'une mêlés à la protection, la tolérance apparente de l'un seront un terreau plus qu'incertain pour l'avenir.
    Dans cette dualité, les personnages secondaires ont cette fois, beaucoup d'importance et donc une justification bien réelle dans le devenir de Paul, être meurtri dès l'enfance, blindé au point de ne rien ressentir de la douleur...
    J'avais pour ma part préféré "Un conte de Noël" qui m'avait complètement secoué et interpellé par la force de cette violence verbale exacerbée, terrible et époustouflante !
    "Trois souvenirs de ma jeunesse" pourra sans aucun doute possible enflammer, passionner les inconditionnels d'Arnaud Desplechin et mêmes bien d'autres, tandis qu'il pourra aussi rebuter par cette forme un peu trop calculée, un peu rigide voire un peu précieuse qui oublie de temps à autre de laisser la place aux émotions !
    Cependant la fin grandiose, est à ne pas louper, en étant la pièce essentielle et éclairante de ce qui s'apparenterait presque à un puzzle, tant on se sent un peu trop baladé du début à la fin.
    Ce qui n'en reste pas moins que ce cinéma reste diablement intéressant !
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Trois souvenirs de ma jeunesse est du Desplechin pur jus, à réserver à ses fans et à éviter pour ceux que le verbe toujours foisonnant du cinéaste exaspère. En se citant lui-même et en reprenant son personnage fétiche de Dedalus, dont il approfondit le parcours adolescent et sentimental, Desplechin s"autorise à plonger dans ses archives mentales d'intellectuel nourri au lait du romanesque. Autrement dit, Trois souvenirs de ma jeunesse est un film littéralement littéraire, un peu beaucoup à la façon de Truffaut et dont la manière pourrait être insupportable si elle n'était irriguée par un flot de sensations contraires, confuses parfois, dans un itinéraire initiatique certes plus cérébral que tendant vers l'action. La majeure partie de la critique parisienne y voit une sorte de fantasme idéal du cinéma qu'elle soutient, enfant de la nouvelle vague et d'un romantisme daté années 80. Desplechin filme comme il sait le faire et c'est souvent brillant malgré de nombreux tics de mise en scène. Les deux acteurs qui se partagent la vedette, Quentin Dolmaire et Lou Roy Lecollinet, sont vraiment excellents, vibrants et charmeurs, y compris dans les longs dialogues qu'ils ont à défendre. Mélancoliques et nostalgiques comme tous souvenirs de jeunesse qui se respectent, la matière première qui sert de pâte à Desplechin est sans doute loin d'être épuisée. Comme Antoine Doinel en son temps, on aimerait assez voir les comédiens cités plus haut vieillir à l'écran, tant leur relation complexe et passionnée mérite une suite à l'âge adulte..
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2015
    C'est lyrique ? Non, verbeux et pompeux - et un exercice nombriliste. Bien écrit (dialogues, intrigue - présentée comme autobiographique, voire autofictionnelle ?...), au moins ? Non, car surécrit (et récité par de jeunes interprètes peu convaincus - et partant, peu convaincants), et déséquilibré (la partie "passionnelle" et mélodramatique "Esther" écrasant les 2 autres "souvenirs"). Restent Almaric (l'acteur "fétiche"), ou quelques autres, dont Eric Ruf ("Jean-Pierre" adulte) - ce dernier dans une très courte scène - dont l'interprétation professionnelle fait (un peu) oublier le jeu ampoulé de la jeune génération omniprésente (encore apprentie, voire amateur), très "rohmérien" dans la démarche. Mais ce n'est pas du Rohmer (disparu en 2010), ce n'est que du Desplechin, c'est-à-dire de l'intello/bobo.... Au bilan : 2 étoiles pour les quelques rares moments où émerge (quand même !) un style narratif et cinématographique personnel.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Ouh le navet!!! Ouh le nanar!!! Ce que le cinéma français peut faire de pire: bavard, suffisant, prétentieux, inutile, interminable..... ce qu'Arnaud Desplechin peut faire de pire; car il peut aussi faire du bon: à l'insupportable "Comment je me suis disputé" on peut lui opposer, dans le genre "qualité française", "Rois et Reine" ou "Un conte de Noël" qui étaient bien; et plus récemment, "Jimmy P", c'était même très bien! Ceci pour dire que je ne suis pas du tout hostile a priori au cinéaste. D'ailleurs si ça avait été le cas, je ne serais pas allée voir "Trois souvenirs de ma jeunesse".... Pas maso, quand même!

    Mais là, on est dans le ratage complet. Décidemment, Paul Dedalus n'a pas de chance, puisque c'était déjà le héros de "Comment je me suis disputé". Trop chic, le nom. Ca fait: mais j'ai lu James Joyce, moi, Môssieu... Respect. Bon, si Stephen Dedalus est un alter ego de Joyce, on espère que Paul Dedalus n'est pas celui de Desplechin...

    Comme dans un repas bourgeois, il y a trois services: hors d'œuvre, entrée, plat principal. Hors d'œuvre: à onze ans, le petit Paul, terrorisé par une mère folle à lier, pas soutenu par un père démissionnaire (Olivier Rabourdin, excellent comme d'habitude: une bouffée d'oxygène), quitte son frère et sa sœur pour se réfugier chez une tante. En entrée, zakouskis: Paul en voyage scolaire à Minsk passe des papiers à des refuzniks. Plat principal: Paul adolescent (Quentin Dolmaire, en voila un qu'on ne reverra jamais) tombe amoureux d'un mérou. Grosse bouille de mérou, grosse bouche lippue de mérou, gros yeux ronds de mérou, c'est à sa queue de cheval qu'on s'aperçoit que c'est une collégienne. Esther (Lou Roy Lecollinet) va au lycée à Roubaix; Paul part faire ses études d'ethnologie à Paris. ils vont avoir une liaison de six ans (deux heures sur l''écran....), en couchaillant par ailleurs à droite et à gauche (surtout elle, avec tous les amis de Paul). Ester se croit exceptionnelle; elle est juste très stupide, très capricieuse et très enquiquineuse. Ils jouent tous comme des cochons, surtout Dolmaire que c'en est pathétique (Lou Roy Lecollinet aura peut être plus d'avenir, si elle est capable de donner autre chose que des mimiques de poulasse); il faut dire que les dialogues qu'on leur fait dire sont tellement mauvais, résonnent tellement faux qu'il faudrait être Louis Jouvet pour s'en sortir. Il a pas d'enfants, Desplechin? Ou des petits neveux, au moins? Il sait pas comment on parle, à quinze ans, à Roubaix ou ailleurs?

    Paul adulte est interprété par Mathieu Amalric qui est capable, lui, de nous faire croire à n'importe quel mauvais dialogue (id quand on voit passer très brièvement Eric Ruf qui interprète un des ados roubaisien arrivé à l'âge adulte!

    Et n'oublions pas dans le grotesque la voix off qui surligne l'action. On voit Paul sortir? Une voix mélodramatique commente: "Paul ferme la porte. Il s'en va"....

    Bref, en deux mots comme en cent, c'est nul. A fuir!!

    Bon, je subodore que dans le même genre il va y avoir pire la semaine prochaine avec l'Ombre des femmes de Philippe Garrel, mais là comptez pas sur moi pour me dévouer...
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2015
    bien que le jeune couple a du charme, leur histoire d'amour adolescente et tourmentée a fini par me lasser. assez rapidement, même. et cette histoire de passeport en Russie, je n'ai pas compris où voulait en venir le réalisateur. ça n'a fait qu'alourdir pour rien le sujet pourtant déjà copieux des problèmes sentimentaux de ces lycéens découvrant la complexité de la vie (amoureuse, surtout). mais vous connaissez le dicton : pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué et lourdingue ?
    galau7
    galau7

    30 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2015
    Une tromperie dans le titre et la bande annonce. Présenté comme un mystère d'identité (résolu dès le premier tiers), ce film est essentiellement une farce amoureuse d'étudiants sans grand intérêt. A éviter absolument....
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Evidemment, quand Paul est convoqué à la DGSE, il se retrouve dans une cave avec des luminaires design…
    Evidemment, quand Paul est à Minsk, l'eau coule dans la station de métro et le premier flic soviétique se laisse corrompre par un paquet de cigarettes…
    Evidemment, quand Paul vit sous les toits de Paris, la clameur de la ville monte au mixage quand il ouvre sa fenêtre sur la tour Eiffel…
    Evidemment, Paul s'appelle Dedalus et, quand il donne son nom à la réception de l'hôtel, la toile pseudo grecque d'un labyrinthe est là pour ceux qui n'auraient pas compris.
    Evidemment, comme dans une mauvaise rédac de Terminale, le film enfile les clichés et les citations comme des perles… Les acteurs jouent faux et mal, le scénario est incapable d'établir le moindre lien crédible entre les trois souvenirs.
    Evidemment c'était "l'évènement de la Quinzaine" à Cannes…
    Evidemment, c'est à fuir…
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Ah le dernier Desplechin ! Après la déception qu'était Jimmy P. je l'attendais celui là et c'était excellent ! Alors j'ai peu de souvenirs de comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) qui m'avait moins marqué que Conte de Noël et Rois et Reine, mais ça m'a donné envie de le revoir parce que trois souvenirs de ma jeunesse c'est le retour de Desplechin à un très haut niveau. Étonnant qu'il soit relégué à Cannes à la quinzaine des réalisateurs... parce que bon... vu que ce qu'il y a en compétition c'est on ne peut plus surprenant.

    Alors ce n'est pas le meilleur Desplechin, je préférerai encore Rois et Reine et Conte de Noël ! Mais Waouh ! ça fait du bien de voir ça ! Alors j'aurai aimé voir Devos, rien qu'un cameo, qu'une apparition, même muette, mais quel film malgré tout ! (et c'est plus envie personnel qu'un réel manque au film) Si le début peut faire un peu peur, on se tape l'enfance de Paul, puis son voyage à Minsk, alors ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas ce que je veux voir et ce ne sont pas les meilleurs moments, ce que je veux voir c'est sa relation avec Esther ! Et heureusement c'est la partie la plus longue (elle doit bien durer 1h30).

    Et là c'est le festival, parce que oui ce n'est pas "réaliste" mais on s'en fout, c'est vrai, c'est bien mieux, la relation entre Paul et Esther est d'une justesse incroyable, déjà parce que les deux jeunes acteurs sont bons, surtout Lecollinet (la fille), tous les deux ressemblent aux acteurs adultes (et même le gamin qui joue Paul petit), ont la même diction, le même charme, c'est fou ça et on n'est pas dans l'imitation, peut-être parce que je ne les ai jamais vu ailleurs, mais j'ai vraiment vu Devos et Amalric jeunes.

    Toutes les situations sont géniales et le film montre, parle des vraies choses de la vie, les amitiés qui se délitent avec le temps, la séparation... L'amour de jeunesse pour lequel on garde de très bons souvenirs, où l'on sait qu'on est marqué à vie par cette personne. Et on voit ça pas parce que c'est dit, mais parce que chacun situation le crie ! Et ça c'est beau ! C'est vraiment une "super" relation de cinéma (bon parce qu'en vrai ça risque d'être plus compliqué), mais ça dit des choses vraies et c'est ça qui rend le film vraiment émouvant, les étreintes, les dialogues, les maladresses, les séparations, les retrouvailles, les regards... surtout le regard désinvolte de Lecollinet.

    La scène de fin est vraiment magnifique, on a vraiment un super regard.

    Et quelque part c'est un beau film assez mélancolique (puisqu'on est dans le souvenir), un portrait doux amer d'une vie.

    Sans doute, tout le monde n'y trouvera pas son compte, tout le monde n'aimera pas ces personnages fantasmés, où tout le monde est cultivé, où tout le monde a un charme nonchalant... Mais qu'est-ce-que c'est beau.

    En gros j'ai vraiment adoré, non seulement il y a une empathie folle qui se créer avec Paul Dédalus, des dialogues somptueux, mais bon, Paul Dédalus c'est un peu chacun d'entre nous.
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2015
    Jusqu'à présent j'ai toujours beaucoup aimé les films de Depleschin.
    Mais celui-ci pas possible, pour cette unique raison : le rôle d'Esther, personnage que j'ai carrément pris en grippe tellement il m'a énervé.
    C'est dommage car le reste du film c'est pas mal mais les 3/4 du film concerne la relation de Paul avec Esther et ce 3ème souvenir prend trop de place dans le film, ça n'en finit plus et c'est sincèrement très agaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Je ne suis pas du genre à faire des critiques méchamment gratuites mais alors là franchement ce fut le plus mauvais film de mon année !
    Une longueur, un jeu d'acteur moyen, des scènes sans fin et surtout des dialogues absolument pas réalistes !
    J'ai passé la séance la plus longue depuis bien longtemps. Peut être que je n'étais pas le profil...
    Tchi Tcha
    Tchi Tcha

    12 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juin 2015
    Quelles maladresses... Un chapitrage anecdotique, des incohérences scénaristiques, et on ne compte qu'à deux, les scènes bien jouées et avec intérêt : celle avec Dussolier et celle de fin dans le bar avec Amalric. Rien d'autre à y attendre, une sélection à la quinzaine non méritée.
    funpav
    funpav

    14 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Film prétentieux, bavard, superficiel, inégal, inconstant, mal construit. 3 souvenirs (l'enfance, je usurpation d'identité volontaire, un amour complique) d'un poids très différent à voir le temps que leur consacre le metteur en scène. Le film a des relents de nouvelle vague, de rohmer, c'est souvent pompeux, et bien ennuyeux... On n'en retire quoi au final? Rien. Je suis toujours stupéfait que certains puisent accorder 5 étoiles a de tels films. Ce sont les producteurs ? La famille des artisans du film ? On les paye? Bon sang on ne peut pas appeler chef d'œuvre un film uniquement car il est d'auteur! Il en faut plus. Je n'avais pas vu grand chose de deplechin avant ce film ca donne pas envie d'aller voir le prochain...
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2015
    C'est du "Arnaud Desplechin" pur sucre...Mathieu Amalric accroche bien et donne de la dimension au film,d'ailleurs on y croit au début - style Mr Klein, usurpation d'identité, etc....mais au retour sur son passé et l'incroyable histoire d'amour ou de désamour entre lui (Paul) remarquablement joué par Quentin Dolmaire et Esther : Lou Roy Lecollinet, tout se complique et difficile à suivre !!! Dommage, car les 2 jeunes sont très agréables plastiquement et jouent très bien. Leurs rôles sont par contre cacophoniques!!!! C'est ennuyeux et bilan plus que mitigé à l'arrivée !! **
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Un film en 3 parties dont les deux premières sont inutiles et rallongent artificiellement le film sans y apporter le moindre intérêt, les faits qui y sont évoqués pouvant très bien être intégrées en courts flash-back ou même simplement évoqués au fil de l'histoire principale (la 3e partie, le cœur même du film). En résulte une impression parfois désagréable de film "d'auteur français" dans tout ce qu'il a de plus caricatural : mise en scène alambiquée, personnage exagérément hors norme, dialogues ennuyeux pseudo intello... Bref, tout ce qui aurait du être supprimé pour rendre le film plus lisible. Pourtant l'histoire en elle même - une histoire d'amour - est plutôt agréable à suivre et bien construite, pleine d'inventivité et avec un ton vraiment unique aux films de Desplechin qui n'est pas sans rappeler Truffaut, mais l'ensemble n'est pas assez épuré et on trouve le temps long (comme dans tous les films de l'auteur!) même si les acteurs sont extraordinaires et tirent vraiment le film vers le haut.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2015
    Ce retour éternel vers le ton trufaldien qui caractérisait une légèreté française sonne le creux. Nombrilisme, absence d’imagination, alors que tant de films sans moyens ne sont même pas distribués, les critiques s’évertuant à trouver des vertus à ces deux heures insignifiantes où les sentiments sont superficiels, les allusions à l’actualité tournant au procédé et accusant plus encore la vacuité et les connivences autour de telles productions. Echange Garrel, Desplechin, Mourret, contre un seul film iranien. Vont-ils arriver en multipliant les hommages balourds à dévaloriser le père d’Antoine Doisnel ?
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