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    Trois souvenirs de ma jeunesse
    Note moyenne
    3,2
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    182 critiques spectateurs

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    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2015
    Trois souvenirs de ma jeunesse fait tout de suite penser au cinéma de Truffaut. Trois souvenirs de ma jeunesse est loin d’être parfait. Mais le film touche. Trois souvenirs de ma jeunesse parle de l’enfance et de l’adolescence, des premieres fois : premier amour, première déception, premier émoi, … Comment notre enfance et notre jeunesse construisent l’adulte que nous sommes. On y parle aussi de la fascination des hommes pour les femmes.Les personnages sont superbement interprétés par deux jeunes artistes, Quentin Dolmaire et Lou Roy-Lecollinet. Et le talentueux Mathieu Almaric. L’atmosphère du film est mélancolique même si certains passages sont plus joyeux. Les scénes intimes du couple sont sensuelles.

    Trois souvenirs de ma jeunesse est un film élégant. Lumineux et ambitieux
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2016
    Un film délicat, sublimement écrit et emprunt d'une mélancolie vaporeuse. Desplechin nous offre une histoire d'amour absolue, poignante et totalement habitée. Les deux jeunes héros sont complexes, pleins d'aspérités et d'imperfections ce qui les rend absolument attachants.Il s'agit ici d'une histoire de résistance, et de s'interroger comment tenir face à la réalité de la vie qui ronge les sentiments. Quentin Dolmaire est rayonnant et Lou Roy Lecollinet aspire véritablement la caméra à chaque plan (un César chacun s'il vous plaît...). La mise en scène est brillante, à la fois étonnante de fluidité et abrupte comme peuvent l'être les personnages. Un film sublime qui reste longtemps dans le coeur.
    Shawn777
    Shawn777

    582 abonnés 3 468 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2022
    C'est le quatrième film d'Arnaud Desplechin que je vois et je n'aime toujours pas ! Pourquoi je continue alors à m'infliger un cinéma que je n'aime pas et que je ne comprends vraisemblablement pas non plus ? Parce-que celui-ci avait des airs de teen movie (quand je parle de teen movie, j'ai bien conscience que j'allais pas être devant "American Pie") et je me suis dit pourquoi pas, ça pourra sortir de l'ordinaire monotonie du réalisateur. Mais non, je me suis lourdement trompé et je dois dire que c'est même un des pires que j'ai vu, peut-être à égalité avec "Un conte de Noël". Bref, sorti en 2015, ce film est un préquel à "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)" qui était par ailleurs terriblement long et ici, après un début pourtant assez prometteur avec cette histoire de passeport russe, le réalisateur retombe dans ses travers en nous offrant une histoire ultra monotone, nombriliste et qui raconte tout et rien à la fois. Je tiens tout de même à préciser que c'est ici un avis purement subjectif et je n'ai pas la prétention, avec cette critique, d'amener une vérité indéniable (et heureusement d'ailleurs !). Mais bref, tout ce que je détestais dans "Comment je me suis disputé" se retrouve ici. C'est à dire que l'on se retrouve une nouvelle fois devant un film d'auteur exalté à Cannes, ce qui ne m'étonne guère d'ailleurs puisque Cannes, comme Télérama d'ailleurs, apprécie n'importe quoi du moment que ce soit chiant et intello. Comme vous l'aurez compris, le cinéma de Desplechin, c'est un cinéma que je n'aime pas car le réalisateur le rend détestable au possible. Même si ce n'est sûrement pas son intention, le réalisateur met en scène des personnages bobos intellos (le plus souvent à Roubaix) dans des intrigues qui n'en sont pas vraiment. Les films de Desplechin n'ont en effet pas vraiment de fil conducteur, le réalisateur ouvre une fenêtre sur un instant T (là, plusieurs, en l’occurrence) sur la vie d'un ou plusieurs personnages et c'est au spectateur de piocher les éléments intéressants. Avec ce film, on a de plus l'impression que le réalisateur tourne en rond, il réitère son style de film en film, ce qui fait qu'on a constamment l'impression de voir la même chose : des personnages "torturés" ou dépressifs qui évoluent dans un monde bourgeois et marqué culturellement et intellectuellement. Je n'ai pas non plus accroché au jeu des acteurs qui est très académique/comédie française où chaque syllabes et négations sont prononcées ; c'est auteuriste, insupportable et à aucun moment naturel ni crédible (à part si on vit dans 16e). "Trois souvenirs de ma jeunesse" est donc une nouvelle mauvaise expérience dans mon parcours de la filmographie du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Pas évident de s'y remettre, mais bon, faut bien reprendre le fil une semaine après, même - surtout - sur des trucs aussi inutiles et frivoles que nos critiques Allociné... Que penser du dernier Desplechin ? Qu'il est très plaisant mais qu'il aurait pu être bien meilleur, s'il n'avait tenté d'entremêler artificiellement deux histoires très différentes, et qui auraient du faire l'objet chacune d'une oeuvre séparée. Le gros morceau, "Esther" concentre tout ce qu'on aime et qui agace chez cet auteur très particulier : sensibilité parfois exacerbée, dialogues archi-littéraire qui font souvent mouche mais versent parfois dans le grotesque, interprétation alternant pose ridicule et pur moments de grâce (merci à la lumineuse Lou Roy-Lecollinet). Et puis parfois, souvent, Trois souvenirs de ma jeunesse retrouve la légèreté de la Nouvelle Vague (esprit littéraire, libertinage, pulsions libertaires)... Allez, on va se resservir un petit verre de vin et se mettre du métal à fond dans les oreilles, même pas peur !
    Babar
    Babar

    53 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Un concentré de cinéma français. Une belle histoire de bon acteurs et très bien filmé.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    En sondant la jeunesse de Paul Dédalus, son personnage fétiche et son double romanesque, Arnaud Desplechin lorgne clairement du côté de François Truffaut et d’Antoine Doinel. Un côté décalé, de l’audace et de la maladresse, une sensibilité littéraire amusante. Son cinéma gagne ainsi en capital de sympathie et en drôlerie, tout en conservant ses qualités d’intelligence en termes d’écriture et de mise en scène. Les deux premiers tiers du film sont ainsi enlevés et plutôt plaisants, malgré la construction bancale du récit (avec ce curieux épisode russe aux accents de film d’espionnage) et quelques défauts étonnants de montage (problèmes de continuité dans certains plans d’intérieur). Sinon, la rencontre amoureuse puis l’évocation des tourments liés à la passion sont assez piquantes. Le problème, c’est que le réalisateur ne sait pas faire court. Son développement finit par se répéter et s’alourdir d’une verbosité littéraire qui, si elle amuse au début, apparaît de plus en plus pompeuse et plaquée, surtout dans la bouche de jeunes gens. Ce qui aurait pu être, jusqu’au bout, un bon récit alerte et doux-amer, se transforme en drame sentimental théâtralisé, accentuant au fur et à mesure le travers général : trop écrit et malheureusement un peu lassant sur la longueur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    Arnaud Desplechin a présenté ses protagonistes le jeune Paul Dédalus et sa petite amie Esther en 1996 dans le très réussi Ma vie sexuelle ou comment je me suis disputé. Aujourd'hui il fait revenir Dédalus (Mathieu Amalric) à l'âge adulte de retour de son travail d'anthropologue au Tadjikistan. L'histoire est divisée en trois parties avec un Paul adulte qui se souvient d'abord de son enfance décrivant un père abusif et une mère dépressive et qui finit par se suicider. La première partie n'a pas grand-chose à voir avec la seconde qui s'avère être la plus intéressante. Après avoir été arrêté par les forces de sécurité du gouvernement Paul explique pourquoi un autre Paul Dedalus d'origine russe s'est présenté avec son passeport. Les francophiles pourront apprécier toute la passion de Trois souvenirs de ma jeunesse mais malheureusement les autres n'y verront qu'une histoire générique d'amour d'adolescent perdu autant que le public...
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    181 abonnés 2 267 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Une expérience cinématographique mitigée : de bons moments – parmi lesquels, l’expérience russe et quelques dialogues bien sentis - et d’autres moments plus oubliables avec des personnages un peu trop complexes pour moi. Je pense que le film aurait gagné à être plus court, plus resserré en termes de montage. Pourtant l’idée de départ spoiler: (un retour en France après une longue absence et un interrogatoire par la DGSE)
    amène très bien les longs flash-backs explicatifs du film et les différentes périodes de souvenirs du titre. Peut-être aurais-je dû précédemment voir « Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) » du même réalisateur pour mieux savourer ce film ?
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2015
    Une romance qui fleure bon la fraicheur de l'adolescence, à l'heure de tous les possibles, même les plus cicatriciels. D'une grande force romanesque et avec des acteurs lumineux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Des sentiments. De beaux dialogues et de beaux mots. Un esprit romanesque pour construire le film. Du pur bonheur ??
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2015
    J'étais impressionné de voir la folie maternelle ainsi présentée à l'écran. Une mère folle, mélancolique, intrusive, dont Paul Dédalus enfant se défend et protège ses frère et soeur à l'orée de la nuit. Quelle scène incroyable! Comment construire sa vie sur les cendres d'une mère morte et d'un père inconsolable? L'hostilité parentale est filmée avec talent par Desplechin. La manière, dont cela imprègne les liens fraternels est aussi montrée. Et puis, il y a ce cousin recueilli, sorte de frère, double miroir et rival à la fois. Le cinéma de Desplechin nous emmène dans une histoire au sein de laquelle on circule de l'un à l'autre, d'une voix narrative à des échanges incarnés. Ce sont de longues promenades, parfois des excursions, parfois des ascensions ou des chutes vertigineuses. En somme, un cinéaste qui mérite le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 octobre 2019
    Un romantisme de bazar pendant 2 heures qui ne traduit que le vide sidéral et la superficialité record des personnages.
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Je sors à l'instant du cinéma et je suis très énervé. Je m'attendais à voir un film dans la même veine que "psychanalyse d'un indien d'Amérique". Au lieu de cela j'ai subi un film confus, sans queue ni tête, bavard, qui passe d'un sujet à l'autre sans réelle transition. Ce film aurait pu être une série télé en veillant à proposer les sujets différents par épisodes. Au lieu de cela, nous devons subir une bouillie dans laquelle Desplechin mélange tout: une scène irréelle entre un enfant en colère un couteau à la main qui interdit à une femme (sa mère?) de gravir les escaliers, une autre avec deux mamys qui papotent, une autre scène plutôt réussie d'interrogatoire avec notre André Dussolier toujours aussi magistral en cadre de la D.G.S.I;, un épisode (lui aussi réussi mais cela ne sauve pas le film) en Biélorussie, épisode qui tend à éclairer le fond de l'histoire. Suivent , après cet opaque brouet, de longues séquences sur une amourette entrelardée de dialogues d'une totale platitude, puis un monologue ampoulé dans un musée, monologue qui sonne bien faux après les banalités précédentes. On comprend qu'en donnant au héros le nom de "Dedalus" le réalisateur veut nous entrainer dans des chemins tortueux, mais, à trop en faire, il égare le spectateur qui finit par perdre le fil de l'histoire et s'ennuie à mourir. Je note, par ailleurs, que je ne me suis en rien retrouvé dans la reconstitution du monde estudiantin. C'est, sans doute, le sort de maints provinciaux qui, en ville universitaire à la recherche d'un logement et parfois d'un emploi, avaient d'autres soucis que ces fiestas endiablées.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Autant "Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle)" m’avait profondément ennuyé que ce Desplechin ci m’a enthousiasmé, j’ai adoré de bout en bout, c’est tellement fort, tellement juste en terme de mise en scène, c’est fantasmé, passionné, brut, sensible avec des acteurs remarquables. Toute la partie à Minsk s’apparente presque au thriller, j’étais à fond dedans comme rarement, puis lorsque Paul remonte ses souvenirs d’amour de jeunesse avec Esther on touche au sublime minute après minute, et ça a beau durer le film multiplie les moments volés avec malice, lyrisme et tendresse, et le ton reste étrange, comme si la réminiscence agissait sur ce qu’on assimile à l’écran. Un peu évasif donc mais juste ce qu’il faut, le personnage de Paul est incroyablement assimilable et attachant, tout fleure bon la mélancolie, magnifiée par la réalisation aiguisée de Desplechin, les regards de Esther à l’autre bout de la pièce, on comprend tout, la passion totale. C’est exactement ce que Gaspar Noé n’a pas réussi a capter dans "Love" par exemple, à ce niveau là le film m’a comblé car même si le style évite (habilement) l’hyperréalisme on ressent beaucoup de choses, enfin personnellement ça m’a énormément touché, et revoir ce personnage des années plus tard sous les traits d’Amalric, sa souffrance qui perdure, puis ce dernier flashback sublime, génial quoi !
    Le meilleur film de 2015, tout simplement, gros coup de coeur.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2015
    "Trois souvenirs de ma jeunesse" constitue le grand retour d'Arnaud Despléchin, après le décevant "Jimmy P." pourtant plein de promesses , et dans le sujet et dans la forme. Ici, le réalisateur renoue avec le lyrisme qui lui est cher du "Conte de Noël" , "Esther Kahn" et le non moins important "Comment je me suis disputé ... (ou ma vie sexuelle)". Ce dernier, d'ailleurs, mettait déjà en scène l'énigmatique dandy, Paul Dédalus, qui revient ici, cette fois, non plus en philosophe, mais en ethnologue engagé dans les contrées lointaines du monde. A partir d'une usurpation d'identité, que très vite nous comprendrons qu'elle a été consentie par le jeune Paul, le film raconte 3 souvenirs de sa jeunesse, souvenirs qu'on pourrait imaginer sans lien les uns avec les autres, et pourtant qui se relient magiquement au cours du film, comme le ferait un romancier ou un biographe. Tout le génie du film réside dans les détails. Arnaud Despléchin raffole des accessoires qui apportent à la narration une intensité supplémentaire aux émois amoureux des personnages. On pense par exemple à un article de journal qui relate la mort de Lacan, à deux femmes voilées sur un quais de gare des années 90, au bureau de la professeure d'ethnologie chargé de babioles africaines. Car plus qu'un réalisateur, Despléchin est un écrivain. Il filme le monde et les sentiments à la manière d'un brillant dramaturge, et la voix qui accompagne les scènes rajoute cette impression de parcourir un livre de Proust ou de Flaubert. Tout est beau, tout est subtil, les dialogues sont puissants, Despléchin va au cœur des émotions et des torpeurs de l'âme à la manière d'un psychanalyste, c'est-à-dire au plus près des vacillements et des détails de nos humanités. Et pourtant, si le réalisateur sait sa fougue littéraire à filmer des histoires, il n'en demeure pas moins un cinéaste intéressé par l'image, les mouvements de caméra, dans ce que cet art complète et rajoute à la littérature. Naturellement, Almaric est exceptionnel. Mais pas autant que ne le sont les jeunes acteurs, notamment Quentin Dolmaire à la voix si particulière et Lou Roy Lecollinet, toute en fragilité et en espièglerie. Voilà donc un film qui raconte l'universalité de l'amour, mais surtout celle des déchirements de la mémoire et de l'identité, quand les évènements de nos vies, apparemment si différents, si hétéroclites, se rassemblent pour dire si magnifiquement les défaillances de nos âmes.
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