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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    3,2
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    182 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    556 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Un film bien lent , au scénario tarabiscoté, bien improbable. Cet amour compliqué entre deux ados ne nous intéressent pas vraiment. On en comprend pas tous ces déchirements . Au final soir ils s'aiment , soit pas s , pas de quoi faire deux heures d'un film soporifique. De plus les deux jeunes acteurs ne sont pas convaincants , jouant souvent faux. Seul Amalric sort son épingle du jeu.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    De Desplechin, je ne connaissais que son Rois et Reines que j’avais adoré à l’époque de mon visionnage. Et Trois souvenirs de ma jeunesse m’a donné une nouvelle fois l’envie de poursuivre sa filmographie, c’était vraiment bien. J’ai trouvé ce film très juste dans l’écriture des personnages car leurs réactions semblaient très vraies, ancrées dans le réel, malgré le côté décalé de l’interprétation. La diction des acteurs est théâtrale et si je ne suis pas forcément un fanatique absolu du procédé, celui-ci m’a bien convaincu ici. Quand on y repense, ce genre de jeu permet aussi de mettre en valeur notre belle langue française et de la sublimer à l’écoute. Mais surtout le plus important c’est que j’ai cru aux personnages, j’ai cru en Paul Dédalus, j’ai cru en Esther et ceci grâce à leur côté vrai.

    Ce film est teinté d’une nostalgie que j’ai trouvé vraiment touchante pour ma part, d’autant plus que l’action principale du film se déroule à deux pas de chez moi. Comme le titre l’indique, le film est l’illustration de trois souvenirs de jeunesse dont les temps accordés à l’écran s’avèrent toutefois déséquilibrés. La partie sur l’enfance est celle qui passe le plus rapidement bien qu’elle dégage quelque chose de terrifiant, d’indélébile dans l’esprit d’un gamin. La seconde partie avec l’excursion en URSS apporte une dimension aventureuse au film avec une sensation de péril vraiment prenante. C’est aussi la variété des situations qui m’a fait aimer le film car celui-ci réussit très bien à représenter à l’écran la sensation du souvenir d’une jeunesse tourmentée.

    Le troisième chapitre est le plus intéressant dans ses thématiques mais je l’ai toutefois trouvé un peu longuet et redondant. Mais c’est le plus passionnant car il parle de l’amour à l’adolescence, quelque chose qui nous a tous touché je pense, qu’elle que ce soit la manière dont celui-ci s’est exprimé. La relation entre les deux personnages semble irréelle mais si vraie en même temps car le film n’est pas avare en séquences de grande tendresse où une belle émotion se dégage de l’écran. Et Desplechin n’hésite pas également à proposer des scènes aussi audacieuses qu’intenses. Celle de la première fois est juste exceptionnelle car il y a une tension sexuelle folle et que la séquence dure, elle semble ne jamais s’arrêter, elle est pure, simple, belle. Histoire de glisser un petit tacle, Boyhood de Linklater qui avait totalement occulté cet aspect-là peut aller se rhabiller. C’est pourtant quelque chose d’important dans la jeunesse, la découverte de l’amour, le premier rapport sexuel. Et Desplechin illustre ce temps fort à merveille.

    Mais comme je l’ai dit précédemment, j’ai trouvé ce chapitre (qui est aussi le plus long) assez redondant sur la fin. Finalement il n’y avait plus de surprise à un moment, le souvenir semblait s’enliser et tout ce qui s’en dégageait en termes d’émotions aussi. Dommage donc que mon intérêt ne se soit pas maintenu à haut niveau durant tout le film, j’ai légèrement décroché vers la fin. Toutefois, il serait vraiment injuste d’occulter toutes les belles qualités dont le film fait preuve et qui font que j’ai vraiment beaucoup aimé dans son ensemble. Le voilà le bon cinéma français que j’aime, celui qui ose, qui propose une lecture passionnante sur ce que nous sommes ou ce que nous étions. Un beau film.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    132 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    UN CONTE DE JEUNESSE. Souvenirs, souvenirs, je vous retrouve dans mon coeur. Passer par les Etats unis, Desplechin revient à la case départ et plus particulièrement à Roubaix pour nous raconter 3 souvenirs. Les 2 premiers ne sont pas les plus intéressant. Mais grâce au talent de Lou Roy Lecollinet, son dernier souvenir de jeunesse est le plus beau. Je suis cendre, tu es braise. L'important c'est d'aimer.
    halou
    halou

    120 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2016
    Un film inégal malgré un certain talent de mise en scène. Le scénario n'a rien d'original et l'histoire traîne en longueur vers la fin mais l'énergie des acteurs est bien présente tout comme des dialogues bien peaufinés et une belle qualité technique (musique subtile, images travaillées). Le tout manque cruellement d'âme et d'impact pour rester mémorable.
    Guiciné
    Guiciné

    163 abonnés 1 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Un film intéressant, subtilement construit et mis en scène, hélas certains dialogues semblent forcés et non à propos ce qui rend l'interprétation parfois lourde et fausse. Du très beau cinéma français qui ne fait que l'enrichir.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    78 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2017
    Vu TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE Nos Arcadies, enfin, je résistais un peu, pas convaincue par la bande-annonce… mais j'avais tort. Ce film est une pépite, une merveille de finesse et d'intelligence, qui assume à fond ses influences Nouvelle Vague (encore) et Truffaldienne (toujours) et les a super bien digérées. J'ai adoré le rythme insufflé par le découpage en 3 chapitres, par la musique et par le travail sur l'image (usage subtil du split-screen). Ce nouvel opus d'Arnaud Desplechin est un prequel de "Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle)" qui narre donc la jeunesse romanesque de Paul Dédalus (Quentin Dolmaire), une sorte d'Antoine Doisnel des années 80. Son enfance à Roubaix, sa mère folle et suicidaire, un voyage scolaire en URSS, sa vie d'étudiant fauché et surtout, son histoire d'amour avec Esther (Lou Roy Le Collinet) constituent un terreau passionnant d'observation de l'adolescence. Malgré le tempérament égocentrique de la demoiselle, un peu cintrée, exigeante et assurément pimbêche, on se passionne pour leur amour pur, entier et douloureux comme les soubresauts du cœur à cet âge. Les deux acteurs, dont c'est le premier rôle à l'écran, ont une présence très singulière, surtout Quentin Dolmaire dont le phrasé si particulier rappelle Charles Denner. Une sacrée référence.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Pour parler de Desplechin, je ne trouve pas de meilleur qualificatif que celui de : "cinéaste-romancier-expressionniste". On trouve dans ce dernier film pas mal de caractéristiques qui viennent probablement de ses lectures : un langage très littéraire, bien sûr, mais aussi une multiplicité de personnages et de points de vue, une narration éclatée, mélange de temporalité et de genre, tout en incluant de nombreuses réflexions plutôt philosophiques.

    C´est là son atout principal - l'oeuvre possède une singularité et une fraicheur bienvenue - et son talon d´achille : le film est parfois trop bavard et se repose sur ses très bons dialogues. Desplechin sait filmer, cela ne fait aucun doute, et partage avec les expressionistes cette capacité de briser le classicisme de la mise en scène tout en lui donnant un sens narratif. Les lectures de lettre, par exemple, sont joliment filmées dans cette optique, un peu à la "Jules et Jim".

    L´histoire, quant à elle, ne joue pas la carte de l´originalité en s´inscrivant dans le roman d´apprentissage. Pourtant, je n´ai jamais eu le sentiment de déjà-vu. Il y a un je ne sais quoi de fraicheur qui fonctionne plus que bien. Il se trouve sans doute dans la qualité des dialogues, de l´écriture des personnages, du jeu des acteurs, et du montage jouant sur plusieurs temporalités. En témoigne la superbe mauvaise scène de séduction, l´une des plus belles définitions sur grand écran de ce que peut ressentir un garçon masculin. En témoigne aussi la riche galerie de personnages qui sont regardés par Dédalus comme autant de pièces constituant le puzzle de son identité, y compris -symbole très intelligent - un autre Dédalus qu´il connait à peine. Le regard de Dédalus sur ses souvenirs de jeunesse n´est pas un simple prétexte à la nostalgie, mais une invitation á l´introspection. Et enfin, dernier témoin de mon argumentaire, et quelle temoin, la sublime Lou-Roy Le Collinet qui est superbement cinégénique.

    En explorant la mémoire de Dédalus, nous pourrons peut être travailler la nôtre, et en plongeant dans les dédales de notre identité, tenter de rendre nos souvenirs aussi actifs et présents que les siens.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    76 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2022
    Quentin Dolmaire porte ce film à lui seul et démontre à quel point il est talentueux. Le récit quant à lui fonctionne par vagues successives : certaines sont porteuses mais contrastent avec des creux monstres où l'ennui s'installe lourdement. De manière générale l'histoire manque de densité et aurait grandement bénéficié d'un élagage d'une bonne vingtaine de minutes.
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2015
    Le film hésite sans cesse entre biographie et un tableau de la jeunesse des années 80. Le film est inégal et va majoritairement decrescendo. Les histoires d'amour d'Esther ne m'ont pas passionné du tout. Aucune émotion ressenti, impression permanente de redite. Le phrasé de Paul (Quentin Dolmaire) est aussi déplaisant que peut l'être celui de Julien Boisselier. Le film en devient long, fastidieux et ennuyeux. Le film ne dégage pas grand chose et il est faible. J'ai pensé à "Après mai" d'Olivier Assayas.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2015
    Paul Dédalus, de retour d'un long séjour à l'étranger, apprend qu'il a un homonyme à l'autre bout du monde. Cela éveille des souvenirs de jeunesse : sa mère malade, un voyage scolaire en URSS et surtout son histoire avec Esther.
    De ces trois souvenirs d'une jeunesse, les deux premiers semblent surtout servir à éclairer le troisième qui occupe l'essentiel du film. Une belle histoire d'amour où l'on retrouve à l'âge de l'adolescence le Paul et l'Esther de "Comment je me suis disputé". Desplechin nous offre de nombreux moments de grâce, mais aussi quelques moments d'ennuis. Son histoire est un peu répétitive et semble du coup traîner en longueur. Les références au cinéma de Truffaut - plans, astuces narratives, accompagnement musical - sont trop évidentes et nombreuses. Elles donnent une identité bancale au film. Mais "Trois souvenirs de mon enfance" renferme un bijou : le miracle de la découverte d'un comédien talentueux : Quentin Dolmaire. Sa voix et son phrasé particulier, le place dans le sillon d'un Charles Denner ou d'un Jean-Pierre Léaud. Il nous tient, ainsi que le film, sur ses épaules, pendant 2h00.
    elriad
    elriad

    437 abonnés 1 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    on aime ou on aime pas l'univers de Arnaud Desplechin, son style particulier, les voix off de ses narrateurs, la préciosité de ses dialogues littéraires qui nuisent parfois à l'incarnation de ses personnages, la petite musique intime de ses scénarios. Je ne suis pas un inconditionnel de son cinéma, moi pour qui le maitre reste le grand Bertrand Blier, mais dans ce film aux 11 nominations, j'ai eu la joie de découvrir un merveilleux acteur en devenir qui je l'espère ira loin, le jeune Quentin Dolmaire. Charismatique, lumineux, ce jeune acteur parvient à sublimer la prose des dialogues pourtant difficiles à restituer avec un naturel époustouflant. Un vrai coup de coeur,donc, pour ce comédien, qui pour moi aurait davantage mérité le césar que son alter ego dans la tête haute, primé pour un rôle plus facile à jouer.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Paul Dédalus, l’alibi psychanalytique de Desplechin, va nous raconter trois souvenirs de sa jeunesse : une relation compliquée avec une mère malade ; un voyage en URSS occasionnant la naissance de son double ; et essentiellement sa passion amoureuse partagée pour Esther. Vu la richesse des thèmes abordés par le film ; difficile d’en conter plus si ce n’est que ces trois souvenirs s’imbriquent parfaitement pour ne former qu’un tout et non un film à sketchs.
    Enfin, un « Desplechin » qui trouve grâce à mes yeux. Vaporeux, cotonneux comme des souvenirs refaisant surface après 20 ans ; ce film se révèle proustien comme un goût de madeleine. Et c’est la grande réussite du film ; un travail sur les méandres de la mémoire. Plutôt que de narrer la fin d’adolescence, il nous la fait vivre de l’intérieur à travers des sensations toujours très palpables. Et puis Paul Dédalus a le même âge que moi ; et çà me renvoie avec mélancolie à la jeunesse de la fin des 80’s. Desplechin conserve toutefois son côté intello bourgeois qui peut exaspérer. Truffé de références littéraires ; hyper écrit ; le verbe tient une place importante proche de la littérature récitée. Et sur ce film, le texte est délectable car porté par un duo savoureux. Les deux jeunes comédiens en question, Quentin Dolmaire et Lou Roy-Lecollinet, donnent beaucoup d’épaisseur à ce texte souvent dicté et décalé… incarnant à merveille des souvenirs approximatifs.
    Dans une critique j’ai lu à propos de ce film : « une œuvre certes éminemment intello, mais dont quasiment chaque dialogue fait mouche, de par sa musicalité évidente. Une matière première de haut vol, dont les comédiens s’emparent pour la raffiner et la gorger de vie. »
    Plus qu’un film, une vraie expérience difficile à argumenter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    Un Desplechin visuellement plus agréable que d’autres, à la photographie léchée et à la réalisation très maîtrisée. C’est aussi un peu plus léger que d’habitude, grâce au thème de la jeunesse, qui renouvelle partiellement l’univers du réalisateur. Malheureusement, les dialogues sur-écrits sont toujours là et le côté petit-bourgeois des personnages de Desplechin est d’autant plus agaçant qu’il s’agit ici de post-ados à peine majeurs. Je ne me suis pas identifié une seconde à cette jeunesse plus bourgeoise que bohème et le jeu de Quentin Dolmaire m’a paru aussi affecté et insupportable que celui d’Amalric. A l’inverse, j’ai trouvé que Lou Leroy-Collinet résistait bien à la pesanteur ambiante et c’est principalement elle que je retiendrais de cette énième aventure de Paul Dedalus.
    zhurricane
    zhurricane

    83 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2016
    Ce film est le prequel de "comment je me suis disputé ma vie sexuelle" que ne n'ai pas vu. J'avais peur que le film ne dise rien d'intéressant au début, avec la première histoire qui fait assez cliché. Heureusement elle ne dure pas plus de 10 minutes. La seconde histoire est très bonne aussi. Mais bien sur la plus merveilleuse est la dernière qui dure plus des trois quarts du film. Et entre cela nous avons le droit aux scènes entre Mathieu Almeric et Dussolier qui sont super. Et à un monologue quasi final de Almaric totalement épique. Bon c'est de la troisième partie que je vais aborder dans cette critique, car c'est le corps du film. Pour moi c'est simple le film tient sur une seule chose: le fait que Desplechin joue merveilleusement bien avec les codes. Cela peut tenir à peu de chose, mais c'est ce qui m'a fait adorer ce film. En effet je trouve que les personnages pourraient être presque des caricatures, des êtres insignifiants. Mais Desplechin, par un montage qui alterne le classique (voix off) et musique rock arrive à faire rentrer ce film dans une sphère atypique. Le mélange des personnages et leur alchimie n'y est aussi pas pour rien. Quentin Dolmaire génial, qui joue le personnage d'Almaric jeune est génial en bourgeois qui dit toujours la vérité. Mais bon le côté bourgeois est cassé par certaines scènes assez drôle ( comme la scène où il essaye de draguer Esther), et par certaines scènes de tendresse. De plus je trouve qu'il est le pendant parfait d'un Almaric jeune, son espèce de cheveux sur la langue est génial. Mais ce personnage ne trouve son accomplissement que parce qu'il est en présence du personne de Emmanuelle Devos jeune, jouée par Lou Roy-Lecollinet sensationnelle ( qui elle aussi correspond parfaitement au pendant de Devos), elle est super, autant dans la grâce que dans son jeu d'actrice. Son côté lunatique donne à ce film un côté très sensible. Notons aussi une excellente Lily Taïeb. Le point fort du film c'est donc d'être sur la frontière du mélo mielleux et fade. Mais on sent plus le sentiment de désespoir de l'amour comme une morsure qui vous tape en plein cœur sans que vous l'avez demandé. Les dialogues sont très bien écrit et sont aussi à la limite du too much. Comme par exemple, les lettres d'amours de Paul, mais Desplechin fait en sorte de faire une mise en scène qui parvient à rendre cela attendrissant. Et le fait que cela se passe dans les années 70 donne au film encore plus se côté désuet mais moderne, ce qui au fond est assez fascinant à voir. Mais au fond ce film est une pure histoire d'amour, un souvenir d'une histoire d'amour qui nous a marqué plus que de raison. Un magnifique film, qui émeut très souvent. Une très belle histoire d'amour qui semble irréaliste, mais c'est aussi ça les histoires d'amours.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    105 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2019
    Réinvestissant le personnage de Paul Dédalus, déjà présent dans plusieurs de ses longs-métrages antérieurs, Arnaud Desplechin nous livre un film élégant et littéraire, aux dialogues nourris, à la très belle lumière et à l’interprétation remarquable (citons Quentin Dolmaire, Lou Roy-Lecollinet et Mathieu Amalric). Un peu étrange dans sa construction – la première demi-heure, pourtant passionnante, n’augure en rien le contenu de l’heure et demie suivante, tout aussi réussie – Trois souvenirs de ma jeunesse est d’abord et surtout le magnifique récit, dans une atmosphère oscillant entre rêve et réalité, d’un amour adolescent brûlant, passionné, sensuel et destructeur. Exigeant mais pas une seule seconde ennuyant.
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