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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    182 critiques spectateurs

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    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Une fois encore, Arnaud Desplechin nous propose un long métrage singulier et original. Pour le spectateur, l’histoire débute réellement lorsque Paul se remémore les différents épisodes de sa jeunesse. Commence une longue « recherche de soi ». Il est souvent dit que pour se définir et se comprendre, il faut remonter aux éléments marquants de son enfance et de son adolescence. C’est là, la stratégie du personnage.

    Mais cette quête d'identité n’est pas le seul enjeu du film. Celui-ci montre aussi une période d’insouciance, rythmée par des soirées arrosées, de bonheur et d’amitiés… Bref, la jeunesse. L’auteur ne tombe cependant pas dans la naïveté. Ce long métrage est profondément réaliste.

    Touchant et entraînant, le film fera vraisemblablement écho chez beaucoup de spectateurs. Il permettra aussi de découvrir de nouveaux et jeunes acteurs français.
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2015
    j'ai été ravie de voir ce joli drame qui est assez émouvant romantique parfois drôle avec de très bons acteurs tous convaincants aussi bien les personnages primaires que secondaires avec une très bonne histoire des trois souvenirs de la jeunesse du personnage principal qui joue extrêmement bien avec son côté touchant, attachant, romantique, fragile et sensible.voilà film qui plaira aux âmes sensible comme moi.
    Blankovitch
    Blankovitch

    48 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Ce film traite pour le souvenir le plus longtemps évoqué d'un sujet intéressant: les traces d'une relation amoureuse d'un homme sensible, histoire vécue lorsqu'il était jeune adulte et qui le marquera jusqu'à aujourd'hui.

    Le problème est que les personnages sont insupportable d’égocentrisme et de futilité.
    Pourtant bien interprétés ils sont détestables. Alors comment avoir de l'emphatie pour eux?

    Le retour à l'âge adulte est survolé, dommage... Et les deux autres souvenirs sont à peine évoqués, dommage aussi, là il y avait plus de matière.

    Un ratage donc.
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2015
    En gros, pour la critique, c'est Desplechin, donc c'est bien. moi j'aurais tendance à dire que c'est Desplechiant. Mais pendant une heure, j'ai été tenté de penser que pour une fois, ce ne l'était pas tant que ça...Las...il m'a ensuite fallu déchanter, les acteurs au ton si particulier, tellement naturels qu'ils en paraissent artificiels, m'ont donné envie de bailler et de fuir. Quant à Mathieu Amalric, dont le jeu parait sublime à tant d'intellectuels, je le trouve toujours aussi peu crédible que d'habitude. Artificiel et ennuyeux en deuxième partie...
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Paul Dédalus est maître-assistant à l'université de Nanterre. Il n'arrive pas à finir sa thèse et ne sait plus où sa relation avec Esther va le mener. Oui, mais ça, c'était avant, ou après, en fonction du point de vue que vous prenez. Vingt ans avant Comment je me suis disputé..., Paul a une enfance, qu'Arnaud Desplechin va nous raconter.

    Formellement impeccable, Trois souvenirs de ma jeunesse défie tout ce qui se fait de mieux dans le cinéma français. Cette œuvre ressemble à une balade nostalgique, où lyrisme et sentiments s'entremêlent pour former un tout complexe, romantique et intellectuel. La littérature élitiste du réalisateur accompagne ces personnages perdus, qui constituent aujourd'hui des figures classiques du cinéma hexagonal. Leur amour singulier invite à la réflexion, leur charme ravageur nous fait oublier leurs minauderies, leur innocence infinie les classe dans la cour des grands.

    Grand, comme Arnaud Desplechin, cinéaste surdoué, hors-normes, qui propose aujourd'hui quelque chose de bien plus ambitieux et réussi que son précédent film, Jimmy P.. Ici, la mise en scène n'omet aucun détail stylistique (méticulosité constante du cadre, précision sonore, soucis de l'interprétation et de son originalité) et rend honneur à cette narration flamboyante. Car ce scénario démesuré va au bout de chaque voie qu'il entreprend. L'enfance, déterminante pour Paul, lui fait perdre ses véritables repères que sont ses parents. L'adolescence devient alors l'étape cruciale, où le jeune homme peut se construire et choisir qui il va devenir. Il décide alors de se faire usurper son identité volontairement. Signe de son irrémédiable décalage avec la société, qui se répercutera dans Comment je me suis disputé...

    Trois souvenirs de ma jeunesse a, en effet, un rôle double. Celui de source, et de prolongement au film de 1996. Il explique les racines d'une psychologie troublée tout en créant un nouvel arc narratif. Mais tout cela n'est pas une surprise, tant l'artiste nous a habitués à l'excellence avec ses créations complexes et grandiloquentes. Les techniques employées sont les mêmes, et vont de cette voix off qui répètent tout ce que font les protagonistes, jusqu'à la fermeture partielle de l'iris, permettant au réalisateur de jouer une nouvelle fois avec le cadre et d'imposer au récit un certain voyeurisme. Alors le nouveau long-métrage de Desplechin est-il le chef- d'œuvre de l'année ? Non, mais une nouvelle pierre à l'édifice qu'a bâtie ce réalisateur, tout sauf comme les autres.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Un nouveau film très attachant de Desplechin, dont la 3ème partie - la plus longue - souffre nonobstant d'un déséquilibre. En effet, on peine à s'expliquer, malgré le talent de l'actrice, en quoi le personnage principal peut-il être fasciné par Esther. Mignonne, mais loin d'être d'une beauté renversante, la comédienne ne peut porter sur ses frêles épaules toute l'adulation que son caractère et son physique sont supposés inspirer.
    C'est malgré tout un film à voir, le plus truffaldien à ce jour de tous les métrages de l'auteur de "Rois et reine", ne serait-ce parce que les frères Dédalus avaient le bon goût d'écouter The Jam au début des années 80...
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Etymologiquement, le dédale, est un lieu où l’on peut se perdre, un ensemble compliqué, inextricable. Pas étonnant alors que le personnage fétiche de Desplechin porte ce nom. Paul Dédalus, où comment l’on aime se perdre en suivant ces trois moments d’une vie si extraordinaire et si commune à la fois… Vie en labyrinthe, qui ne trouve son sens qu’en toute fin du film, après nous avoir séduit, agacé, enthousiasmé et touché… Depuis toujours Desplechin cultive le paradoxe avec plus ou moins de bonheur. « Trois souvenirs de ma jeunesse » se place sans conteste au dessus du lot. D’un récit qui se veut aussi obscur que limpide, l’auteur a ciselé les mots donnant aux dialogues vigueur et humour désabusé, un flux de mots dont on se délecte. De l’image, le réalisateur se joue des couleurs, au détour d’une scène le bleu de la sagesse de Paul rayonne de l’écharpe à une palissade en passant par un pilier, ou d’une autre avec le rouge passion d’Esther illuminant son visage et irradiant son entourage… de la vie l’homme se remémore son passé, d’un Roubaix en véritable ville de Western, aux émois d’un vilain petit canard qui séduit par sa singularité et cette la famille si austère… ses pages de vie se réinterprètent ici. Et, coïncidence ou volonté, le cinéphile qu’il est, reconsidère le travail des grands cinéastes tel Bergman (la 1ère partie évoque « Fanny et Alexandre »), Pialat (la jeunesse de seventies de « Passe ton bac d’abord »), parfois même des emprunts à Dolan (ralentis sensuels des « Amours imaginaires »). C’est un film bouillonnant de plaisir, de désir de sourire que ces trois souvenirs revendiquant sa douce folie et plus encore la passion. Passion d’une vie, passion du verbe, passion de faire un film, passion de la subtile intelligence. Le film très structuré (3 parties, un épiloque) est un chant d’amour à l’étrangeté de la vie, à sa force qui nous tenaille et qui nous pousse toujours plus près de la mort… Les acteurs participent tous à mettre en vie cet incroyable périple, du royal Amalric, à l’incandescent Quentin Dolmaire, de l’ineffable Lou Roy Leconillet à Françoise Lebrun (qui l’on retrouve avec plaisir) jusqu’au très jeune Antoine Bui (Paul enfant) tous sont extraordinaires. On se demande face à un tel émoi pourquoi le film ne se trouve pas en compétition officielle à Cannes. Il porte haut les couleurs d’un cinéma français créatif et intelligent retrouvé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Beau film, pour ceux qui aiment les mots, les verbes...film atypique sur un personnage tout sauf banal qui se souvient....On aime les situations décalées des personnages et de leur entourage.
    Film poétique où la prose nous entraine des années en arrière avec un grand plaisir.
    Alice L
    Alice L

    164 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Un chef d oeuvre!! Un film profond, drole et brillant sur la jeunesse, l'amour, l'amitié... Des acteurs fascinants, une mise en scène virtuose, Desplechin a encore frappé
    marcfjr1300
    marcfjr1300

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2016
    Insupportable, jeu d'"acteurs" nul et faux. Impossible d'entrer dans ce film, de se laisser emporter ou conquérir, à fuir
    Viviane M.
    Viviane M.

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juin 2015
    Le réalisateur nous avait habitué à beaucoup mieux. Son dernier film m'a déçue; un film confus, long, ennuyeux, inutile. Un enfant qui soufre de la folie de sa mère, un jeune homme aventureux, une histoire d'amour compliqué et inintéressante. Pauvres souvenirs. On se dit: je vais attendre, il va bien se passer quelque chose; il va bien y avoir un moment de bonheur, de magie avant la fin ! Mais non. Et puis ces bavardages interminables et stériles. Bref, j'ai trouvé le film mauvais.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Littéraire et beau, sensuellement beau. Magnifiquement interprété et vraiment bien réalisé! Un régal
    Autant ce chapitre 3 (Esther) est un film dans le film, autant cette histoire d’amour est si belle et réaliste.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Arnaud Desplechin a toujours soufflé le chaud et le froid chez moi. Où Un conte de Noël est un chef d'oeuvre et Rois et reine une vraie purge. J’étais resté mitigé sur Jimmy P. mais très curieux de voir ce nouvel opus. Pour être franc, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Je trouvais cela long, lent et ne supportais pas le jeu des acteurs. Mais petit à petit, l'écriture et la mise en scène inspirées de Desplechin sont devenues quasiment fascinantes au point de me laisser perdre totalement dans cette histoire. Et on s'attache finalement à ces adolescents en manque d'affection et de repères, dans leur apprentissage de la vie et de l'amour. Le rythme, le phrasé, les dialogues sont particuliers et font de l'ensemble quelque chose d'assez surréaliste et un peu décroché du temps. Techniquement, c'est superbe et le découpage en plusieurs chapitres très plaisant. Les deux jeunes acteurs trouvent là leur premier rôle et sont vraiment très convaincants. On retrouve bien sûr Mathieu Amalric, l'acteur fétiche du réalisateur. Et un joli casting pour les petits rôles, avec les toujours excellents Olivier Rabourdin, André Dussolier, Eric Ruf, Françoise Lebrun, Patrick D'Assumçao et Dinara Droukarova. Ces Trois souvenirs de ma jeunesse, aussi intéressant sur la forme que sur le fond, sont donc une bien belle surprise. Un très beau film, pas franchement facile d'accès mais au final aussi décalé que réussi.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Après une incursion à la télévision pour "La forêt", Arnaud Desplechin revient au cinéma avec une nouvelle fois le personnage Paul Dedalus et Mathieu Amalric, acteur fidèle ayant déjà occupé ce rôle dans "Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)", pour interpréter sa version adulte. Ayant vu, à ce jour, uniquement "Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines)", mes connaissances du cinéma de Desplechin sont minces et il me sera donc impossible de comparer "Trois souvenirs de ma jeunesse" à ses oeuvres passées. Pour ce film, il a obtenu le césar du meilleur réalisateur. Après visionnage, j'en retire cependant une sorte d'insatisfaction; l'impression d'y voir de nombreuses qualités gâchées par des choix malheureux. Parmi ces derniers, Quentin Dolmaire figure en bonne place et sa mauvaise interprétation de Paul Dedalus détruit une bonne partie du film et des émotions qu'il tente de véhiculer. "Trois souvenirs de ma jeunesse" souffle aussi le chaud et le froid à savoir des dialogues savoureux qui alternent avec des échanges vides et plats, une mise en scène tantôt audacieuse et tantôt d'une incroyable banalité, une intrigue parfois originale et parfois ultra-basique. Le rythme de cette intrigue finit même par s'essouffler.
    Il ressort de tout cela un film plaisant avec quelques relents de Nouvelle vague (ça c'est moins plaisant) mais qui ne présente rien d'extraordinaire.
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2016
    C'est le deuxième film d'Arnaud Desplechin que je vois après “Jimmy P. Psychothérapie d'un Indien des plaines” et je dois me rendre à l'évidence que je ne suis pas un amoureux de son cinéma. Pourtant, la bande-annonce de ce film m'avait laissé un bon souvenir et c'était donc avec un enthousiasme relatif que je me suis mis devant ce film. Las, passé la première demi-heure j'ai déchanté et le reste du film, qui dure quasiment deux heures, m'a vraiment ennuyé, avec une dernière demi-heure absolument sans fin... Le problème pour moi est l'insipidité d'une intrigue qui tourne (au-delà des deux premiers souvenirs finalement assez courts) pour ses deux tiers autour de l'intrigue amoureuse de son personnage principal. Or, cette romance n'a provoqué chez moi aucune émotion et pour tout dire plutôt de l'exaspération devant des péripéties amoureuses franchement sans intérêt. Je n'ai ressenti aucune empathie, aucun point commun avec les deux tourtereaux qui sont, pour moi, au final plus énervant que touchant. Ils s'expriment en outre dans une langue qui donne de beaux dialogues, mais qui fait totalement incongrue dans la bouche de jeunes gens dans les années 90, ce qui donne à leur couple et l'histoire un aspect encore plus artificiel. Les autres personnages, majoritairement le frère, la sœur et les amis du principal protagoniste sont également trop perchés pour qu'on s'identifie un seul instant à eux. La palme au frère, une espèce de mystique un peu simplet. Résultat on passe une cinquante-huit à suivre les pérégrinations amoureuses de ce couple sans jamais ressentir la moindre émotion et fatigué par les nombreuses ratiocinations qu'ils nous infligent sur leur couple et sur leur amour. Un drame insipide où le talent des jeunes comédiens, tous amateurs, ne suffit pas à maintenir l'intérêt d'un spectateur ennuyé et exaspéré par la lenteur et la vacuité de ce que le film raconte. Un film qui a permis à son réalisateur de recevoir un César, mais qui personnellement m'a plongé dans les affres de l'ennui le plus profond. Franchement évitable à mon humble avis.
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