Quand on raconte une histoire, que ce soit au cinéma ou ailleurs, il faut être cohérent, sinon on n'est pas crédible.
Dans cette histoire, on nous parle d'une famille de pauvres qui habite un studio, mais situé dans le XVIème arrondissement de Paris, le plus huppé de la capitale.Logique...
Ensuite, on nous dit que l'appartement appartient à la mère de l'héroïne. Dans ce cas, pourquoi font-ils l'objet d'un avis d'expulsion ? Lequel doit être exécuté en plein hiver, au lendemain de Noël, ce qui n'est ni légalement, ni matériellement possible.
Et j'en passe, mais le film regorge de ce genre de détails invraisemblables, comme le fait que personne ne se rende compte qu'il y a un cadavre dans la pièce à côté, comme si un cadavre ne dégageait pas certaines odeurs fortes, même en hiver.
En fait, un film produit par Besson et dialogué par Nicolas Bedos, déjà j'aurais dû me méfier.
Le film surfe sur la mode du mélange des genres, si bien qu'on ne sait pas si l'on a affaire à un film burlesque, à une comédie sentimentale, voire dramatique. Ce qu'on sait, en revanche, c 'est que c'est loupé.
Si vous avez vu la bande annonce de ce film, vous en avez vu le meilleur.
Sandrine Kiberlain, actrice bobo par excellence - dans le rôle d'une pauvre, il faut avoir de l'imagination ! - est égale à elle-même et ça veut tout dire. Pareil pour Baer qui nous fait du Baer comme s'il était encore à la télé. Même les enfants ne sont pas convaincants !
C'est long, ça ne décolle pas, on tourne en rond. C'est tellement gros par moments que c'en devient grotesque.
Bref, allez voir autre chose !