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L_huitre
82 abonnés
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3,0
Publiée le 1 février 2016
Sujet de concours : "Peut-on rire de tout ? Un produit peut-il placer l'immoralité en tête de gondole ? Vous avez une heure trente"... Benoît Graffin nous rend une copie bien dans l'air du temps avec ce film qui parle de crise, de chômage longue durée et de petites combines pour survivre. Sans le moindre misérabilisme, car le ton reste enjoué et léger, avec une Sandrine Kimberlain lumineuse qui lutte avec courage, et un Edouard Baer lunaire, déraciné, viscéralement optimiste... C'est brutal de réalisme, mais assez plaisant... Cependant le film oblique bientôt vers l'immoralité la plus totale, les personnages perdant les derniers ressorts de l'honnêteté pour s'engager dans une fuite en avant éperdue. Une forme de "combinazione" à l'italienne qui fleure bon les petits arrangements avec la loi qu'on se permet, hélas, surtout dans les pays de tradition catholique du sud de l'Europe. Est-ce que la misère peut tout justifier ? Nos sociétés sont-elles à ce point désintégrées qu'on puisse faire des films promouvant le vol et la substitution d'identité ? Je n'ai pas de réponse à ces questions, mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un malaise à la vue de ce film, même si - reconnaissons-le - certains passages sont franchement émoustillants ( Bulle Ogier magnifique en grand-mère indigne ! ). J'ai bien ri, mais d'un rire jaune car je sens qu'à coups de barre de mine sur les fondements de nos sociétés, on menace sérieusement de faire s'écrouler tout notre édifice commun. Aussi, si "Encore Heureux" mériterait assurément un prix Coluche de l'irrévérence et une distinction pour ses coups de folie inattendus, je le trouve troublant sur le plan philosophique. Et je mettrai donc un déjà généreux 12/20 à cette copie un peu trop audacieuse à mes yeux.
Synthèse réussie entre drame social et comédie avec une petite dose d'immortalité rare dans la production actuelle. La réussite tient aussi beaucoup au duo Kimberlain, Baer. Drôle, plutôt intelligent et modeste, une belle petite réalisation qui donne le sourire.
Ce film est visiblement un produit marketing concocté par un producteur ambitieux qui a assemblé les ingrédients d'une recette à succès. Des têtes d'affiche appréciées (Kiberlain et Baer), un scénario rom-com et un dialoguiste, Nicolas Bedos, connu pour sa drôlerie sinon sa finesse. On a oublié malheureusement un réalisateur de talent et un scénariste compétent. Le résultat est une mixture indigeste où nos héros patinent lamentablement dans une longue et interminable situation qui n'en finit pas de commencer. Répétitions, redondances et running-gags lourdingues, on peut donc s'abstenir...Deux étoiles pour la belle Kiberlain et trois répliques amusantes et qui sont, sans doute, dans la bande-annonce.
C'est une comédie sur le "déclassement social". Comme le dit très justement "Télérama" cette comédie est piquante, rocambolesque et gentiment amorale. J'ai bien rigolé, en particulier dans la seconde moitié du film, vraiment la meilleure.
Cette superbe comédie réalisée et coécrite par Benoît Graffin bénéficie d’un scénario diabolique très bien écrit, alliant humour, émotion et suspense ; l’ambiance noire et sulfureuse y frôle par instant l’hyperréalisme. Cette histoire mélodramatique est bien mise en scène, avec un rythme enjoué. La belle présence des enfants donne à l’histoire un coté chaleureux Les dialogues savoureux nous délivrent des situations débordantes de réalisme, bien soutenues par des acteurs de talent : Une belle présence de Bulle Ogier et une agréable participation de Benjamin Biolay, toujours efficace dans son rôle de beau ténébreux. Les rôles principaux sont magnifiquement assurés par le génial et émouvant Edouard Baer d’une part et la prestation magistrale de Sandrine Kiberlain qui, comme toujours, excelle dans un personnage de femme forte et sensuelle. Le pitch : Sam a perdu son emploi depuis deux ans ; l’ancien cadre supérieur plutôt fantasque et insouciant, est loin d’être déprimé car il a un plan ! spoiler: Il va recevoir une aide inattendue de son épouse Marie et de ses enfants très opportunistes. Dans cette famille de folie, chacun va tenter à sa manière de trouver une solution au problème de chômage.
Au début on pense que le démarrage est long, puis on pense que le démarrage est très long, puis on se rend compte que ça ne va jamais démarrer, alors on attend la fin.... Sandrine Kiberlain fait ce qu'elle peut. Edouard Baer a l'air de s'ennuyer. Evitez de dépenser de l'argent, contentez-vous de la bande-annonce, tout est dedans.
Un scénario et une interprétation aux petits oignons.Amoral? Immoral? En tout cas, on se délecte avec cette famille border line et toutes ses combines pour survivre.Rien à redire. Un film réussi! Allez, BIMP!A big four/five à M. B.Graffin.
Une comédie déjantée aussi bonne que savent le faire les anglais. Un début qui fait plonger dans la misère et des situations limite insoutenables de tension entre la mère spoiler: contrainte de voler dans les magasins et le mari chômeur depuis 2 ans qui s'enferme dans spoiler: l'inactivité et le refus de regarder sa situation en face . Le couple Sandrine Kiberlain-Edouard Baer est excellent, pathétique, des minables dignent d'Ettore Scolla. Scénario et dialogues sont croustillants, avec des moment de tension et d'autres de rire face à des situations imprévues, grotesques, immorales et très drôles. Avec un rythme digne d'une pièce de boulevard qui monte en puissance au fil du temps. Pour tout dire, je suis très heureux de lui mettre 4,5 étoiles, il le mérite.
Cette comédie m'a beaucoup plu. C'est très sympa, caustique, drôle. Comme l'indique le pitch, l'héroïne principale est entourée de son mari au chômage qui est lymphatique et qui n'arrive pas à s'en sortir et sa fille veut passer un concours de piano. Son fils ça va et elle est courtisée par un homme riche. Il y a une voisine, dame âgée qui va, bien malgré elle, changer le cours de choses et donc la destinée de cette petite famille. Le rythme du film est enlevé, il y a des rebondissements inattendus, des quiproquos très malins et amusants.
Bon, une histoire confuse ne se transforme pas en bon scénario ! Et bien "on s'aime encore" répond toute fais à ce jugement de comptoir ! Benoit graffin m'avait habitué à mieux mais a chaque fois en collaboration....avec Rouvre dans quand j'étais petit ....et cookie.. Édouard Bear et Sandrine K on beau s'agiter ....rien n'y fait c'est toujours affligeant! Bulle Ogier est présente par hasard et cela reste au hasard....Comme tout le reste du film. Mise en scène plate, direction d'acteur sans reliefs et .... La morale de l'histoire n'est même pas irrévérencieuse.... Bref c'est l'ennui! Pourquoi un tel film....? pour faire fonctionner la machine europacorp ou pour la télé....?enoit graffiti
Fan des deux premiers rôles de cette belle tragi-comédie à la française (Edouard Baer, toujours aussi incontrôlable et Sandrine Kiberlain dont le potentiel comique est lon d'être totalement exploité), je ne pouvais manquer "Encore Heureux". Mêlant un fait divers hélas fréquent (la perte d'emploi d'un cadre qui tombe dans la spirale de la misère), une histoire d'adultère et le décès d'un personnage que personne ne regrette vraiment, le film de Benoît Graffin est mené à un rythme d'enfer. Totalement immoral, parfois cruel, très souvent drôle, ce long métrage bondit de rebondissement en rebondissement dans une bonne humeur constante et entraînante. On en sort revigoré et optimiste, que demander de plus ?
petite comédie sympa, une histoire pleine d'incohérences mais avec quelques scènes très drôles et de bons dialogues..Le couple Edouard Baer/Sandrine Kiberlain fonctionne très bien. Un bon divertissement pas gnan gnan pour une fois
Une comédie sur la crise, le chômage et leurs conséquences sur le couple et la vie de famille. C'est parfois drôle, d'autres fois un peu moins. C'est assez peu réaliste aussi. Globalement, ça reste toutefois assez divertissant et on passe un moment plutôt agréable.