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    13 Hours
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    267 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 414 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    "13 hours" ou autant avoir le cœur bien accroché !
    En effet, cette réalisation porte à elle seule le style de Michael Bay, de l'action et des hommes taillés pour, certes mais pas seulement !
    Car partir de ce fait réel à Benghazi en Lybie le 11 septembre 2012, permet au cinéaste et à son film, un réalisme bluffant de vérité, proche du documentaire, complètement dans l'esprit et la façon de filmer, dont les acteurs au caractère trempé, donnent tout leur potentiel afin que le spectateur soit immergé totalement dans ce contexte de peur, terriblement prenant et angoissant...
    À partir de la visite de l'ambassadeur des États Unis dans un genre de consulat américain (un camp de mission spéciale), ce lieu va être l'enjeu d'une bataille sanglante où tout sera à feu et à sang, dans des combats incroyables de violence, où les corps seront meurtris, massacrés et voleront même en éclat !
    La tension et l'action vont monter crescendo avec l'assaut de l'antenne de la CIA toute proche, pour finir dans un summum d'explosions avec des images insoutenables.
    Mais ce qui reste essentiel et le gros point fort du film réside dans le problème de l'intervention de ces 6 soldats des forces spéciales lors de l'attaque du consulat par des membres mal identifiés (miliciens islamistes) au point de ne plus savoir qui et qui, avec qui et contre qui..., et surtout par la suite, ce qui est très bien mis en avant, c'est à dire toute la difficulté à faire réagir les forces armées américaines dans le but d'exfiltrer  enfin toute l'équipe de la CIA.
    À ce niveau, Michael Bay a su montrer toute l'ambiguïté de la situation, les limites de l'obéissance et les hésitations de l'armée américaine à prendre position pour sauver des vies par rapport aux remous qui seront provoqués.
    Les acteurs en hommes des bois barbus, en particulier John Krasinski et James Badge Dale endossent leur rôle comme si ils étaient de vrais soldats, purs et durs, au point de tout oublier face à leurs assaillants où tout sera une belle pagaille !
    Un film assez abouti et intelligent par rapport au questionnement sur des points majeurs, en donnant à voir des situations très révélatrices du malaise ambiant...
    bolt
    bolt

    120 abonnés 807 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Avec "13 hours", M.BAY réalise sans aucun doute l'un de ses meilleurs film. J'ai en effet été surpris par la sobriété et le ton sérieux employé dans ce film dramatique et éprouvant. M.BAY ne nous épargne rien. Tout est froidement montré à l'écran, ce qui ne manquera pas de choquer le spectateur.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Je m'attendais à un énième film bourrin sur fond de guerre. Mais j'ai été agréablement surpris, tout en restant dans son style explosif Michael Bay a réussi à réaliser un film plus ou moins réaliste et parfois même émouvant ce qui est plutôt rare dans les films d'actions.
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2016
    Après les ridicules Transformers 1 2 3 4 et le très moyen No Pain No Gain, Michael Bay revient à un créneau qu'il semble affectionner particulièrement, à savoir le film de soldats qui en bavent pour leur pays, et force est d'admettre que 13 Hours est particulièrement réussi de ce point du vue là, c'est d'ailleurs son film le mieux noté sur Allociné. Les acteurs sont tous excellents, l'histoire est prenante de bout en bout, sans temps mort mais tout de même parsemée de petites pauses permettant de reprendre son souffle car du souffle il en faut mes amis ! En effet, ça ne chôme pas à Benghazi, d'un côté comme de l'autre, les hommes de la CIA sont des pros hors compétition mais leurs adversaire ne sont pas des pieds nickelés non plus, avec une très bonne organisation et une ruse leur permettant de tout savoir à l'avance. On frôle malgré tout l'overdose tellement ça tire, ça tue, ça re-tire et ça re-tue. Bon bien évidemment c'est du Michael Bay donc on évite pas quelques symboles patriotiques par ci par là mais le peuple libyen est tout de même montré sous un bon angle, avec un plan final montrant la tristesse d'un enfant ayant perdu son père au combat.
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    Ah ben voilà un truc qui envoie du steack ! Enfin quand je dis "steack", c’est imagé, hein… Le fait est que je suis ressorti de ce long métrage à peu près dans le même état d’esprit que le très immersif "Du sang et des larmes" (2013), ou plus récemment "American sniper" (2015) : secoué. En lisant quelques critiques des internautes cinéphiles, je me suis aperçu que le patriotisme n’y est guère évoqué, alors que pour bien moins que ça, on jette des tomates pourries sur les œuvres de Clint Eastwood, à cause de son patriotisme soi-disant étouffant. Et pourtant… s’il y a une œuvre à forte tendance patriotique, une tendance portée par le désir d’instaurer la liberté selon la vision du monde occidental, c’est bien "13 hours". Parce que je ne me souviens pas avoir vu un film quelconque (ou alors s’il y en a, ils doivent être peu nombreux) portant à l’écran des paramilitaires opérant sur les lieux d’un conflit, pour contribuer à rendre un pays "libre". Comme cela parait utopique… Je savais que la présence de tels hommes existait, puisque j’en avais entendu parler aux informations une fois ou deux. Oui, l’existence de ces groupes marginaux armés est bien réelle, alors qu’ils ne font pas partie des forces armées d’un Etat malgré leur organisation et fonctionnement semblables à ceux d’une armée professionnelle et officielle. A partir de là, qu’est-ce qui les poussent à rester sur le terrain, si ce n’est le patriotisme et le désir de faire quelque chose de "bien" dans une contrée en proie au chaos, en plus de l’adrénaline ? Pour mettre en scène ce qui ressemble étrangement à des mercenaires engagés dans des pseudos missions qui n’ont absolument rien d’officielles, il fallait des gueules, des caractères bien trempés, un charisme hors norme, et un cœur bien accroché. Pour le coup, c’est le spectateur qui va avoir besoin d’avoir le cœur bien accroché ! Car non seulement le casting a répondu parfaitement aux critères, mais en plus les scènes d’affrontement sont d’un réalisme à couper le souffle. On ressent la tension, il y a de quoi frissonner d’inquiétude quand on perçoit les mouvements suspects, mais bizarrement, on se sent en sécurité avec nos valeureux paramilitaires. D’autant plus que parmi eux, se trouvent James Badge Dale dans le rôle de Rone qui connait bien son job, mais aussi John Krasinski dans le rôle de Jack qui lui non plus n’a pas froid aux yeux malgré son statut de père de famille. Ce sont bien eux qui vont nous amener à subir un épouvantable traquenard, comme si nous faisions partie de leur équipe, en simples observateurs puisqu’il ne nous manque plus que les armes. C’est là que réside le tour de force du réalisateur Michael Bay : on réalise que ce terrible épisode qui s’est déroulé à Benghazi était là aussi un merdier sans nom mettant en scène une impitoyable chasse à l’américain, où toute porte de sortie était impossible. Il est parfois difficile de retranscrire dans le récit toute la véracité d’un fait quand on porte à l’écran une histoire vraie. Mais le réalisateur y est parvenu (avec le concours des comédiens), après une mise en situation courte, précise, mais ô combien efficace, tout en passant par des moments d’intimité, mais aussi par des séquences filmées en caméra portée à l’épaule, des visions nocturnes, et pour finir par des moments de confusion totale durant lesquels, à l’instar de nos héros de l’histoire, on ne sait plus bien qui est avec qui, qui est contre qui. Sur ce dernier point, Michael Bay a réussi à retranscrire toute l’instabilité d’un pays, au fait que rien n’est jamais acquis, et que sans uniforme il est difficile de se fier à des hommes appartenant à une autre ethnie (ou pas). Il pointe également du doigt, peut-être sans le vouloir (allez savoir), la réticence (voire carrément l’immobilisme, ou ne serait-ce que la difficulté, c’est selon le point de vue) de mobiliser des forces de l’armée américaine, ce qui se comprend dans un certain sens, vu que ces paramilitaires sont en mission non officielle. Tout cela n’est pas dépourvu de scènes d’action, bien au contraire. En même temps, avec Michael Bay, nous aurions été étonnés du contraire, malgré un budget "minimaliste" (quatre fois inférieur à son dernier « Transformers », mais 50 millions de dollars tout de même). Mais là où le cinéaste nous surprend, en plus de l’aspect de véracité prêté à son film, c’est la stylisée séquence d’émotions qu’il nous propose en fin de film avec des enfants, des mères, des épouses, qui se penchent avec douleur sur les corps sans vie des hommes tombés sur le champ de bataille. Car quoi qu’il en soit, eux aussi sont des hommes, malgré le fait qu’ils répondent à une idéologie largement contestée. Malgré une construction similaire, "13 hours" n’est pas tout à fait au niveau de "Du sang et des larmes". Cependant, même si ces mecs sévèrement virils sont là sans raison officielle, nous adhérons à leur cause, et le traitement donné à leur histoire rend le film irrémédiablement immersif. Après visionnage, durant des heures voire des jours après, il vous en restera des images, comme si vous aviez pris quelques clichés. Il faut reconnaître que ce film est très photogénique et je pense qu’une exposition de quelques clichés photographiques serait capable de raconter à elle seule toute la dureté de cet épisode, voire de cette guerre.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    Adapté du livre "13 hours : the inside account of what really happened in Benghazi" (2014) qui retrace les attentats de Benghazi en Lybie le 11 septembre 2012. Evidemment les réfractaires à l'héroïsme et à la vision unilatérale des choses vont s'en donner à coeur joie. Néanmoins le film est clairement réaliste et s'il penche sur l'actioner rappelons que les guerres sont bien réelles. Sans être innovant ou unique en son genre "13 Hours" reste un film de guerre diablement bien troussé.
    Nicolas.BSN
    Nicolas.BSN

    82 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Un super film d'action dans la lignée de La Chute du Faucon Noir et Du Sang et Des Larmes! Michael Bay nous plonge dans une bataille intense entre des agents de sécurité américains et des forces libyennes déterminées. En mentionnant que c'est une histoire vraie, on ressent vraiment ce qu'ont dû éprouver ces combattants de l'extrême.
    Raphaël O
    Raphaël O

    146 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2016
    Michael Bay rend hommage au courage des soldats américains en signant un film de guerre tiré d'une histoire vraie, efficace, haletant et époustouflant de réalisme, à la mise en scène nerveuse et servi par un très bon casting. Le nouveau classique du genre.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2016
    écrit et tourné peu de temps après les terribles événements qui ont ensanglanté la libye, ce film retrace bien plus le chaos post khadafi que la mort de l'ambassadeur des USA. la frontière entre alliés et ennemis est tellement ténue qur la psychose paranoïaque guette tous les membres de ce commando d'élite dont la seule mission est de permettre aux agents de la CIA de faire leur travail sur le terrain...
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Michael Bay, spécialiste du cinéma d'action américain bien bourrin, revient avec un film adapté d'une histoire vraie. Soit celle de six soldats postés en Lybie et qui ont défendu pendant 13 heures une base secrète de la CIA contre de nombreux assaillants. Seuls pour faire face à l'ennemi, ils ont eu le courage de prendre la bonne décision et de sauver de nombreuses vies. Voilà donc ce que nous raconte Michael Bay. Une fois n'est pas coutume, le cinéaste célèbre le patriotisme américain de manière lourdingue, se permet des plans au symbolisme lourd et offre des scènes de camaraderie et d'amour trop belles pour être crédibles. On a déjà vu ça des centaines de fois, ça commence à être lassant. Mais ne retirons pas non plus au cinéaste un certain talent dès qu'il s'agit de mener l'action. Si on laisse la subtilité de côté, ''13 Hours'' est un film d'action efficace, un peu répétitif mais qui se construit sur un schéma de film de siège qui n'est pas pour déplaire avec une ambiance nocturne bien particulière dans laquelle les soldats, fatigués, doivent tout faire pour se maintenir éveillés et déjouer les plans de leurs ennemis. Plus efficace sur la forme que sur le fond, le film montre également une Lybie déchirée en factions où l'on vend des lances-roquettes au marché comme on vend des tomates. Dommage que Bay ne se munisse pas plus de scénarios solides car avec une vraie tension exacerbée et moins de bons sentiments, ''13 Hours'' aurait été encore plus efficace. A noter tout de même de solides interprétations de la part de John Krasinski et James Badge Dale.
    Vincent T.
    Vincent T.

    27 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Un film de guerre prenant, intense sur fond de climat chaotique (Libye post Kadhafi) avec des séquences fortes mais jamais exagérées.

    Après le sublime « No pain, No gain», Michael Bay, sort l’artillerie lourde, questionne l’Amérique et porte une forte critique sur la bureaucratie américaine au moment des faits … rien que ça.

    Dans sa mise en scène et son ambiance, Bay rend hommage à l’Assault de John Carpenter lors d’une séquence nocturne efficace et intelligente. Rajouter à cela, un jeu d’ombres (qui est l’ennemi ? qui sont nos alliés ?) qui amène une perte de repères, une tension supplémentaire et une paranoïa de tout instant.

    Des plans bien trouvés, un montage nerveux, Bay joue moins sur ses ralentis et ses explosions spectaculaires, cela permet à 13 Hours d’être plus lisible et précis.

    Tournée avec un petit budget, la distribution est intéressante puisque c’est John Krasinski (Away We Go, The office) et James Badge Dale habitué au second rôle qui porte le film et le méconnaissable Pablo Schreiber (Orange is the new black) qui est excellent.

    Bref, un film de guerre maîtrisé et plus intelligent qu’on ne le croit réalisé par Micheal Bay qui ne cesse de m’étonner.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    693 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2016
    Le film de Bay tient ses promesses : un film de guerre efficace et humain, qui délaisse les effets pyrotechniques pour se concentrer sur ses personnages. Michael Bay rend hommage à ces guerriers contemporains et signe un long métrage efficace dans la lignée de American Sniper et de La Chute du Faucon Noir.

    http://www.justfocus.fr/cinema/critique-13-hours-de-michael-bay.html

    https://www.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 avril 2016
    Ah Michael Bay… En tant que réalisateur je l’aime bien mais bon… Dès que je me penche sur ce qu’il raconte, je l’avoue, le cerveau me pique. Alors après j’entends déjà ceux qui me diraient « oui mais quand on va voir un Michael Bay c’est pas pour réfléchir ». A ceux là je pourrais leur répondre avec un oui franc et massif si et seulement si on s’arrêtait à un buddy movie bien innocent à la « Bad Boys » ou bien encore un gros film de jouets géants qui se tapent dessus comme « Transformers ». Dans ces cas-là oui, mais pour ce « 13 hours », pour moi, ce n’est clairement pas possible. Là, le mec se risque quand même à nous raconter une « histoire vraie » un peu en mode « y’a des choses qu’on ne sait que trop peu et moi je viens pour éveiller les consciences ». Et même si le but n’était uniquement que marketing et qu’en fait Michael Bay et Paramount n’en avaient rien à foutre de la situation en Libye (ils en ont d’ailleurs sûrement rien à foutre puisqu’ils n’arrêtent pas de parler de Moyen-Orient, alors que bon, la Libye ce n’est pas au Moyen-Orient, mais bon passons…), je trouve que même si on part de ce postulat-ci il faut quand même avoir le cœur bien accroché parce que bon, on nous invite quand même à regarder un événement d’actualité au travers d’un prisme plus que primitif. En gros, pour résumer, quand je suis ressorti de ce film, j’ai eu l’impression que, du début jusqu’à la fin, le scénario avait était écrit par le colonel Sylvestre, le personnage des Guignols. Pour vous la faire courte, à voir ce film, pour ce qui est du cas libyen, les Américains ont voulu être sympas avec ce peuple là en les aidant à virer Kadhafi. Mais bon, vu que ce ne sont que des Arabes, forcément, ils ont commencé à se taper dessus, c’est devenu le chaos et – bien sûr – les Etats-Unis n’ont strictement rien à voir là-dedans. S’en suit toute une série de scènes et de remarques qui ne sont là que pour nous montrer que les Libyens, quels qu’ils soient, ne sont pas fiables. Ils n’ont pas de principes. Ils ne sont pas organisés. On n’y comprend rien à ce qu’ils veulent. On ne sait même pas « différencier les gentils des méchants » (sic). Bref, c’est la barbarie à l’état brut. Les gentils Américains, ils pourraient bien aider cette peuplade sauvage si seulement ces vilains bureaucrates acceptaient de faire couler la pompe à fric pour financer les groupes paramilitaires « Made In USA » qui viennent s’engraisser sur les territoires hostiles ! Et je n’exagère rien ! Ce film aborde chacun de ces points, presque de la manière dont je viens de vous les énoncer ! Il faut vraiment être super tolérant dans toute cette histoire là pour vouloir réduire notre vision qu’à l’aspect gros-bourrin du film. Parce que bon, ce film ose quand-même nous utiliser toutes les ficelles du tire-larmes dans le but de faire l’éloge de barbouzes sans foi ni loi qui ne viennent que pour le pognon mais qui, pour une raison obscure, se retrouvent soudainement traités en héros parce que… parce qu’ils ont sauvé un ambassadeur ? spoiler: Non, même pas.
    ...Parce qu’ils ont restauré l’ordre dans le pays ? spoiler: Non, certainement pas. La ville est même réduite à feu et à sang.
    ...Parce qu’il ont accompli un acte positif quelconque dans ce pays ? spoiler: Non, et d'ailleurs : clairement que non ! Et pourtant, ce n’est pas faute de tordre les choses pour essayer de rendre la présence américaine dans ce pays légitime et bénéfique !
    Le pire, c’est que ce film ne cesse de démontrer malgré lui – sans le vouloir ! – à quel point la présence américaine n’est qu’un catalyseur de chaos ! Et tout ça pour que le film finisse en mode : « Bon, il y a eu des centaines de locaux qui ont été tués, la guerre continue, mais puisque quelques Américains ont survécu, on peut dire que c’est une happy end ! » Mais la belle blague ! Aussi belle que cette phrase culte envoyée par les héros au sortir de leurs déboires : « Bon bah Amad, ciao ! Et puis un petit conseil : mets de l’ordre dans ton pays ! » Bah voyons ! Pour le coup vous y avez vachement contribué les gars ! Merci ! Enfin bon… Une fois de plus, certains me reprocheront sûrement que je ne fais que m’attarder là sur des détails pour ce qui est de Michael Bay. Quand on va voir un film de ce mec là, ce qu’on attend de lui, c’est du défouraillage… Soit… Je veux bien entendre cet argument là. Mais là encore, je trouve que le film se troue totalement dans sa démarche. Certes, il y a de biens jolis plans et une belle maîtrise globale, seulement, pour le coup, l’esthétique clipesque en mode « Miami Beach » ne colle pour moi pas du tout avec l’atmosphère qu’on cherche ici à nous mettre en place. Tout est trop lisse, trop clinquant. Dans ce film, même les barbouzes ont la barbe bien taillée, le torse bien rasé et les dents qui brillent. Mo, perso, je n’y crois pas un seul instant. Et non seulement je n’y crois pas, mais en plus ça ne m’intéresse pas. Parce que bon, on en a quand même pour 2h30 au final… 2h30 qu’on passe à voir des gentils Américains dégommer des vilains Autochtones. 2h30 d’une opposition primaire, simplement entrecoupé de temps à autres par de purs moments de plaisir comme ces plans passionnants de soulèvement de fonte et de muscles saillants ou bien encore ces profonds échanges philosophiques où, de manière redondante, ces magnifiques incarnations de virilité nous rappellent ce que c’est qu’être un vrai mec (Ah ça ! On en aura de la glorification du mâle reproducteur qui entend protéger lui-même son engeance ! So viril ! Que d’émotions !) Et c’est en cela que je trouve que toutes les critiques que je peux faire sur le fond du propos ne relèvent pas tant que ça du détail. Non… Moi, sans enjeu, sans empathie pour les personnages, sans cause ni raison, même simples, une opposition ne m’intéresse pas, même s’il y a des gros flingues bien filmés dedans. Sur moi, le discours « sauvons une vie Américaine parce qu’elle vaut bien plus que celle de centaines de Libyens » ça ne marche pas du tout. Donc bref, vous voilà prévenu : si malheureusement vous vous reconnaissez un temps soit peu dans votre approche de Michael bay ou bien du cinéma en général, alors fuyez... Parce que 13 heures, surtout quand c'est 13 heures de bêtise, c'est quand même beaucoup trop long.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    176 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Michael Bay arrive toujours à donner du rythme et du suspense à ses films. Malgré un air de "Les américains sont les gendarmes du monde", le réalisateur ne nous ennuie pas souvent. Cette fois ci il se base sur une histoire vraie lors du soulèvement contre Kadhafi où un ambassade américaine est attaquée par Al Quaida. Les scènes de fusillades sont d'un réalisme saisissant avec en point d'orgue la scène de défense de la villa de la CIA. Basés sur les toits de la villa, les militaires se défendent jusqu'au bout de leur force et de leur vie. Même s'il n'atteint pas la chute du faucon noir de Ridley Scott, 13 hours est un mus du genre
    RedArrow
    RedArrow

    1 666 abonnés 1 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2016
    "L'attaque de Benghazi" vu par Michael Bay...
    On a beau tenter de mettre nos doutes de côté (après tout le bonhomme est capable du pire, les derniers "Transformers", comme du meilleur, "No Pain No Gain" récemment), voir ce bourrin à la subtilité d'un rhinocéros en rut partir à l'assaut d'un film d'action ayant pour cadre la politique étrangère des États-Unis en Libye est quand même un brin flippant.

    Le 11 septembre 2012, c'est tendu comme pas possible à Benghazi : la résidence provisoire de l'ambassadeur américain puis un camp secret de la CIA (pléonasme) sont victimes d'attaques terroristes. Un groupe de 6 paramilitaires va résister 13 heures durant contre des vagues d'ennemis de plus en plus nombreuses pour protéger les agents sur place.

    "13 Hours" c'est un peu comme un gigantesque tour de montagnes russes entre le bon et le mauvais Bay.

    Dans la première partie nous introduisant au contexte de l'avant-attaque, le réalisateur surprend et de la meilleure manière grâce à une mise en place du sujet à base d'images d'actualités (guerre, exécution de Kadhafi, etc...) pour un maximum de réalisme et à une vision convaincante d'un Benghazi aux mains des milices tribales où l'on vend des armes et munitions de l'ancien régime comme des petits pains sur les étals des marchés.
    Cette ambiance de poudrière prête à exploser à chaque coin de rue est parfaitement retranscrite grâce aux diverses missions de routine nous présentant le quotidien de ces agents américains.
    Bon, Bay ne peut toujours pas s'en empêcher, pas un plan n'excède une durée de 5 secondes et, hormis quelques rares moments de pause ou de recueillement, ce sera le cas pour tout le film - amusez-vous à calculer, c'est flagrant !
    La ruche de personnages (bien trop nombreux) est de plus, malgré de maigres développements pour la plupart, interprétée par une belle brochette de comédiens, de vrais "gueules" pour nos soldats, sachant créés une empathie immédiate avec le spectateur. On retiendra bien sûr John Krasinski pour son premier grand rôle dans un film d'action et James Badge Dale, plus habitué au genre mais rarement en haut de l'affiche, tous deux sont excellents.
    Bref, c'est que l'on commençait presque à y croire à toute cette affaire mais Michael Bay va très vite nous rappeler qu'il est aussi capable du pire.

    Lors de l'attaque de l'ambassade provisoire, Bay va craquer, un peu comme si ça lui avait fait tout bizarre de faire aussi bien avant et qu'il fallait qu'il retourne absolument à ses mauvaises habitudes pour le bien-être de sa santé mentale.
    La mission de sauvetage de l'ambassadeur américain est une catastrophe dans tous les sens du terme. Pour nous plonger au cœur du chaos de l'attaque, le réalisateur... ben... nous met littéralement en plein chaos ! On ne comprend rien à ce qui se passe à l'écran : une multiplication bien trop importante des points de vue, une gestion de l'espace incompréhensible ("ils sont Porte A, j'suis Porte B, on se retrouve Porte C !" C'est bien, les gars, mais, nous, on l'a connaît vite fait cette vaste demeure !) et ces plans épileptiques de quelques secondes qui n'arrangent rien du tout.
    À la fin de cette séquence, c'est bien simple, tous les espoirs que la première partie avait su insuffler en nous ont désormais disparu.

    Le reste du film (les soldats retranchés dans le camp de la CIA affrontant les assauts terroristes) rattrapera heureusement un peu les dégâts, le côté siège ("Mais pourquoi je me retrouve au casting de Fort Alamo 2012 ?" dira un soldat) permettra à Bay de ne pas trop partir en vrille et de délivrer ce qu'il sait faire de mieux : un divertissement bourrin et efficace à base de fusillades.
    Tout ça restera très classique et sera entrecoupé de passages obligés gênants (les moments de pause où les soldats parlent bébés et mal du pays) mais on se surprendra finalement à s'être tellement attaché à cette petite bande de "résistants" que "13 Hours" ne semblera pas en durer autant.
    Et ce n'est déjà pas un moindre mal...
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