Une soi-disante histoire vraie qui a du mal à convaincre son destinataire. Ceux qui aiment l'action pure et dure vont être aux anges mais malheureusement l'émotionnel est carrément mis au second plan et tout cela perd donc de sa saveur...
Michael Bay évolue de façon positive et ça fait du bien ! L'ère des piètres "Bad boys" et compagnie est terminée. Entre le très réussi "No pain no gain" et ce "13 hours", le metteur en scène ne pourra que remonter dans l'estime des cinéphiles éclectiques. Ce long-métrage met du temps à se mettre en place, cela pourra donc nous déstabiliser face à un film de ce cinéaste ; mais pour rassurer les aficionados, le style explosif sera bien de la partie. "13 hours" s'en tire donc plutôt bien sous ses traits d'histoire vraie. On pourra éventuellement lui reprocher sa durée ; ces 2h30 auront tendance à laisser place à une certaine répétition. Un des meilleurs Bay, arrivant sur la deuxième marche du podium, précisément sous le nez de "No pain no gain".
Michael Bay, je t'aime. Oui, permettez-moi cette déclaration d'amour envers ce réalisateur tant décrié que l'on qualifie facilement de "bourrin". Car si je ne suis pas un grand fan de sa saga "Transformers", ce metteur en scène me fait une fois de plus jubiler avec ce "13 hours" qui vient après un tout excellent, même si dans un autre style, "No pain no gain". On est effectivement dans le plaisir pur avec ce moment héroïque où de braves américains sauvent leurs compatriotes contre les méchants islamistes. J'ai adoré ce film d'action et de suspense qui m'a pris aux tripes et Bay ne nous déçoit pas, nous offrant ce que l'on était en droit d'attendre au vu du scénario proposé. Malicieux, il fait citer par ses héros "La chute du Faucon Noir" et "Fort Alamo" qui synthétisent parfaitement la situation décrite ici qui est un véritable nid de guêpes. J'avais été relativement déçu par "Treize jours" et par "13 fantômes", mais là je crois que j'ai enfin décroché le bon numéro !
Michael Bay retrace à travers ce film de guerre l'attaque de Benghazi le 11 septembre 2012 sur une annexe de l'ambassade américaine et une base secrète de la CIA. Ce blockbuster dont les scènes d'action sont filmées avec précision et fluidité retrace bien les faiblesses de la bureaucratie américaine. Dommage qu'il n'ai pas trouvé son public car au contraire c'est un très bon film.
J'ai beaucoup aimé ce film, tiré d'une histoire vraie (l'attaque de la mission diplomatique américaine de Benghazi). Le film est un film d'action, et même un film de guerre qui nous montre de façon réaliste (on voit clairement que de part et d'autre, on a affaire à des gens qui savent se servir des armes, analysent la situation et ont un comportement cohérent en fonction de cela) ce qu'ont ressenti, ce qu'ont pensé, ce qu'on fait les combattants américains dans ces circonstances extrêmes que sont les engagements armés contre les terroristes, dans lesquelles ils risquent leur vie à chaque instant. Le film montre à l'écran des hordes d'assaillants, nombreux, déterminés, et bien armés, sans scrupules et avec lesquels aucune communication n'est possible. Face à eux les agents de sécurité (qui se comportent ont le matériel et le professionnalisme de véritables soldats) vont se battre comme des lions. J'en parle comme ça car c'est vraiment l'état d'esprit du film, très manichéen, avec les méchants clairement identifiés dont la seule intention est de tuer et massacrer, et des gentils (les "soldats" américains) avec lesquels je me suis vraiment senti en empathie (ils ont une famille, sont sympas, très professionnels etc...). La fin n'en est que plus émouvante. Le film prend par ailleurs le temps de s'attarder sur les pesanteurs de la bureaucratie américaine et sur une forme d'inconscience des services diplomatiques (face au péril sécuritaire qui pèse sur eux), et qui sont si on y réfléchit bien la faille qui a permis aux terroristes leur coup de force. Enfin, à noter les plans sur Benghazi, le décor qui sont paradoxalement très beaux (un magnifique décor pour des violences extrêmes)...Donc au total un très bon film, à éviter toutefois si vous êtes allergiques au films patriotiques américains...
Michael Bay délaisse un peu la SF et ses Transformers pour un retour aux films "de guerre" fracassant. 13 Hours, c'est un démarrage assez long, une violence crue, un réalisme saisissant et de l'action non-stop (ou presque)! Ce combat de tous les instants, même s'il demeure assez classique dans sa réalisation, parviendra à convaincre les âmes en manque d'action.
Depuis 10 ans, la filmographie de Michael Bay se résume à 2 films indépendants noyés au milieu d'opus de Transformers. On pense ce qu'on veut de cette franchise (je trouve le 1er sympa, le 2ème naze, le 3ème juste excellent et le 4ème pas trop mal) mais elle a tellement accaparé le réalisateur américain que l'on en avait presque oublié à quel point il avait pu réaliser d'excellents films "one stand" (des films seuls, sans suite, si vous préférez). Heureusement, en 2013, "No Pain No Gain" est venu nous le rappeler et de manière brillante. "13 Hours" vient nous confirmer qu'il ne faut pas oublier cet autre Michael Bay.
Pourtant, une question légitime me vient à l'esprit après ce "13 Hours" : à 52 ans, Michael Bay commencerait-il à se calmer ? On le sent en effet moins pressé que d'habitude de faire tout exploser. Dans ce film, Bay prend le temps d'installer l'histoire, le contexte géopolitique assez récent et assez embrouillé, il prend également le temps de présenter ses personnages, leurs pensées, leurs attaches, leurs objectifs, leur histoire pour que l'on s'attache un peu plus à eux et que l'on comprenne mieux, par la suite, les choix qu'ils feront.
Ce côté plus réfléchi m'a beaucoup surpris de la part du réalisateur mais je l'approuve car cela sert l'intensité dramatique du film. On a certes à faire à un manifeste républicain à la "American Sniper" mais le patriotisme n'est pas forcément aussi exacerbé que dans l'oeuvre de Clint Eastwood puisqu'ici ce ne sont pas des soldats américains qui combattent mais une équipe de sécurité.
J'apprécie le courage de l'équipe de traiter d'un événement aussi récent : l'attaque de Benghazi est une histoire vraie et s'est déroulée le 11 septembre 2012. Le film est donc sorti moins de 4 ans après les attaques. Pourtant, on n'a pas l'impression d'un flou artistique ni d'une lecture trop nette des événements qui signifierait forcément une lecture biaisée pour des histoires aussi complexes : en d'autres termes, on ne sent pas que l'équipe s'est trop précipitée quitte à ne pas avoir suffisamment de recul sur ce qui s'est passé. On sent au contraire qu'ils se sont bien documentés et que, pour les passages où ils n'étaient pas certains de la véracité historique, ils ont préféré rester flous.
C'est une bonne chose pour respecter l'histoire de ces personnes. D'ailleurs, j'en profite pour souligner que le casting est impeccable : ils ont recruté des hommes avec la tête de l'emploi mais aussi de bons comédiens. Je découvre la plupart. En réalité, je ne suis familier qu'avec Toby Stephens (le Capitaine Flint de la série Black Sails dont le producteur délégué est un certain Michael Bay) qui ne joue ici qu'un rôle secondaire.
J'ai donc fait pas mal de découvertes et j'ai passé grâce à eux un bon moment de cinéma. Continue sur cette voie Michael !
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1,0
Publiée le 28 juillet 2021
Dans 13 Hours nous avons une bande de clowns sous testostérone qui portent tous une barbe et qui se donnent de jolis surnoms monosyllabiques entre eux ainsi qu'à tout ce qu'ils rencontrent qui ont des femmes ils ont des enfants et des chiens adorables à la maison qui font de la musculation ils jouent à des jeux vidéo pour montrer à quel point ils sont détendus dans un environnement dangereux mais ils utilisent le mot "F....k" toutes les deux minutes pour que nous sachions à quel point ils sont durs et ils pensent qu'ils savent tout ce qu'il faut savoir sur la Libye après avoir passé des semaines dans des complexes américains entourés d'Américains. Tous les habitants de la Libye sont dépeints comme des personnages de dessins animés clownesques sinistres et lâches et les Américains impliqués sont soit des esclaves du protocole soit des bouffons de Harvard ou de Yale. C'est un film tristement décevant d'Hollywood qui remodèle la réalité pour plaire à la foule qui a besoin de poursuites en voiture et de beaucoup d'armes pour empêcher l'attention du spectateur de s'égarer...
Dans un contexte politique tendu et pour le moins instable, les deux sites diplomatiques américains de Benghazi font subir l’attaque de militants islamiques dans la soirée du 11 septembre 2012. Doté d’un budget modeste et d’un casting peu connu mais particulièrement fiable, Michael Bay relate le féroce acharnement de ces affrontements dans un film éprouvant et au réalisme saisissant, fait de feu et de sang qui, hors messages patriotiques, frappe fort.
« 13 Hours » est un film de guerre particulièrement poignant de réalisme. L’action est particulièrement bien soignée, bien que le scénario souffre d’une certaine lenteur dans la première partie du film. Michael Bay a choisi un sujet difficile pour nous proposer un film, qui pour une fois, n’est pas destiné aux adolescents. Le travail des acteurs est bien orchestré. Le film retranscrit assez bien l’atmosphère particulière qui devait régner durant cette période. Un lieu de villégiature à éviter …
On connaît le cinéma de Michael Bay donc on sait à quoi s'attendre.... Ici les plans ne durent pas plus de 4 secondes et avec la caméra sur l'épaule on a vite le tournis. C'est brouillon, tape à l'œil et confus ( on ne sait même plus qui est qui) ... On raccroche avant la fin devant cette surenchère de fusillades et de dialogues débiles.
Michael Bay fait du Michael Bay et ça envoie sacrement du lourd. Le contexte politique qui est déjà pesant donne le ton au niveau de la tension, mais avec cette situation qui semble insurmontable et ce gros huis clos dans lequel sont coincés les soldats et agents l'intensité est incroyable à tous les niveaux et peu importe les scènes que ça soit d'action ou pas. À part pour "Pain & Gain" où le budget n'avait pas besoin d'être très conséquent, c'est la première fois depuis "Bad Boy" qu'il tourne avec un budget "réduit" et pourtant, ça ne se ressent jamais. Les scènes de guerre sont parfaites, impressionnantes et variées, je ne vois pas comment on pourrait faire mieux, c'est déjà très immersif, réaliste et détaillé. Les personnages deviennent peu à peu attachants et malgré le contexte, il y a une petite touche d'humour très appréciable avec des dialogues pleins de sarcasmes. "13 Hours" est un excellent divertissement, mais pas que, on n'oublie pas l'acte de bravoure de ces gens ainsi que le point de départ qui montre que ce renversement est à l'origine de la montée de tous ces groupes extrémistes.
Une excellente surprise pour moi qui ne suis pas un fan de Michael Bay. On pense tout de suite aux références du genre (La Chute du Faucon Noir, Platoon ou Green Zone). Réaliste, franc, spectaculaire et finalement très peu idéologique si ce n'est dans la détermination de quelques hommes à protéger les autres, le poids du politique et la célébration de cette bravoure et de ces sacrifices que nous oublions si facilement lorsque le danger est écarté.
Ça tire de tous les côtés. On a de la peine à suivre les personnages car il se ressemblent tous. Le scénario est plutôt décousu et on ne sent pas l'émotion qui devait pourtant être présente en réelle !