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    Comme Un Avion
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    3,5
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    286 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 409 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2015
    "Comme un avion" dernier Bruno Podalydès, dont "Adieu Berthe..." m'avait carrément amusé et emballé, n'arrive ni au même niveau, ni au même résultat malgré une ambiance sympathique, mignonne et poétique évidente !
    Car oui, ce film est drôle par la présence de ce Michel, aussi barré et farfelu que possible, dont Bruno Podalydès donne le ton immédiatement en cinquantenaire un peu blasé par sa vie, autant personnelle que professionnelle, tout en étant un fervent passionné de l'aéropostale, puis soudainement fasciné par le kayak dont le mot est d'abord un palindrome de choix !
    On suit donc sa démarche, son fantasme et son projet, un peu brumeux et surprenant, tel un caprice d'enfant gâté, tout comme le fait d'ailleurs aussi sa femme, radieuse et énigmatique Sandrine Kiberlain...
    On sourit, on rit de tous ces moments tendres et frais que dégage ce couple, suite aux préparatifs plutôt source de moquerie de la part de Rachel, avant le vrai départ (?) sur la petite rivière, elle bien accueillante et tranquille.
    Et puis, baisse de régime oblige, tout comme le héros, on fait un peu des ronds dans l'eau sans avancer beaucoup assurément...
    On attend ainsi un nouveau rebond toujours aussi loufoque et bienvenu, qui se produit avec cette guinguette sortie de nulle part !
    Michel découvre en effet quelque temps après les premiers mètres, un véritable havre de paix, peuplé de personnages atypiques et attachants que notre kayakiste, va vraiment apprécier pour ne presque plus quitter !
    Encore de bons moments dont les rencontres et les échanges seront source d'instants cocasses aux dialogues décalés...
    Alors tout pourrait aller pour le mieux, si malgré tout un certain ronron ne s'installait régulièrement de temps à autre, au point d'espérer un peu plus de vivacité, d'entrain à cette comédie pourtant bien originale et différente de ces recettes lourdes et faciles trop souvent utilisées.
    L'impression qui domine relève donc bien du style de Bruno Podalydès et on s'en réjouit de suite mais en restant sur sa faim, comme si ce dernier voulait avant tout se faire plaisir en nous emmenant dans ses délires planants de manière trop répétitive.
    Cette introspection bien mise en avant, sous forme d'une narration bien explicite tant Michel se parle à lui-même, est ainsi trop démonstrative ou trop appuyée et finit un peu par lasser sur les bords.
    Maintenant, les rencontres que fera notre héros seront souvent drôles et même déjantées en nous invitant à croiser des personnages uniques comme Agnès Jaoui et Vimala Pons, toutes deux très à l'aise, sans parler des deux compères, Michel Vuillermoz et Jean-Noël Brouté, ainsi que Pierre Arditi en pêcheur dément et tyrannique.
    La musique, avec les chansons de Moustaki et de Charlélie Couture, est idéale tant elle colle parfaitement à l'esprit du film !
    Au fond, sur cet air léger au fil de l'eau, le réalisateur tisse une histoire loin d'être innocente, puisque mensonge et tromperie émergent finalement en n'augurant rien de bon sur la profondeur et la gravité des sentiments !
    Une ode à la poésie fraîche et verte, doublée d'une éloge à la paresse, à la réflexion un peu forcée et maniérée sans doute, mais douce et agréable dans un univers assurément magique, qui nous initie par la même occasion au kayak ou presque !
    Ce qui est d'autant plus amusant quand on sait que l'on va être confronté soi-même très bientôt au maniement de la barque et des pagaies !
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2015
    Peu familier de l'univers du cinéaste, je me suis laissé porter par cette dernière réalisation, comme dans un joli conte. Un univers particulier dans lequel les rencontres offrent quelques joyeux moments de détente grâce à des dialogues soignés, divertissants, sans prétention, parfois attendrissants.

    Rien n'est réellement défini. Le temps ne semble plus compter et seul ce lâcher prise prend de l'importance.

    Pour mieux se moquer du principal protagoniste, légèrement fantasque, un rien désabusé, Bruno Podalydès endosse le rôle.

    Sandrine Kiberlain dans le rôle de l'épouse est parfaite, comme à son habitude.
    La savoureuse Agnès Jaoui déploie tous ses talents. Denis Podalydès, Jean-Noël Brouté, Vimala Pons et Michel Vuillermoz, tous parfaitement à l'aise complètent un beau casting.

    Un autre point fort, la bande son qui accompagne parfaitement le propos.

    Comme un avion est une sympathique flânerie flanquée d'une jolie poésie.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2015
    J'éprouve une sorte de plaisir irrationnel à regarder les films de Bruno Podalydès. Je ne saurais pas vous expliquer ce plaisir, mais ce qui est sur c'est qu'il est bien présent. Même constat avec "comme un avion". J'ai passé 1h45 avec une sorte de sourire paisible face à l’extrême douceur qui se dégage de ce film. Pourtant, en apparence, "Comme un avion" n'est qu'une comédie familiale de plus dans le paysage cinématographique français. Mais il y a "quelque chose" qui permet à ce film de se détacher de la médiocrité habituel de ce genre de film.
    Comment expliquer que l'accumulation de gags balourds d'un film de Dany Boon me laisse de marbre, tandis que le simple fait de voir Bruno Podalydes errer dans le rayon jambon d'un super-marché soit capable de provoquer chez moi un rire incontrôlable. C'est peut être ça la force de Podalydes. Plutôt que de faire rire par du gros comique visuel bien appuyé, il le fait par de petite touches très discrètes. Un regard, un son, une hésitation dans une phrase... "Comme un avion" c'est pleins de petits trucs insignifiant qui mis bout à bout deviennent étrangement hilarant.

    Je me suis demandé si un film comme celui-ci méritait la note maximale que je viens de lui attribuer. Puis je me suis souvenu de ma déception lorsque j'ai vu le générique de fin. Quand on a envie qu'un film se prolonge sur une heure supplémentaire, alors c'est que l'on frôle la perfection.
    Dandure
    Dandure

    168 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Non, ce n'est pas Alain Chabat, et oui c'est peut-être Pierre Arditi.
    Comme un avion, c'est un peu Les Valseuses, 40 ans de plus, version bourgeois bohème avec de l'embonpoint. On aurait troqué la rage par la douceur de vivre, la désinvolture par une insouciance sereine, la liberté par le confort, l'angoisse existentielle par de gentilles lubies, l'anticonformisme d'une époque par le conformisme d'une autre. On aurait perdu en virulence ce qu'on aurait gagné en joyeuse élégie. Car le bon docteur Podalydès soigne les petits désagréments de l'existence par doses massives d'humour discret. Le traitement reste léger tout le temps de la cure. C'est de l'homéopathie généreuse à base de pure sympathie. À prescrire à tous ceux qui ne partiront pas en vacances cet été (sous réserve de non allergie aux bo-bos). Moralité : carpe diem...parce que bon...memento mori.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Podalydès est au cinéma ce que Pagnol est à la littérature. Il y a en effet dans ce cinéma du rire, de la douceur, de la tendresse, tout cela dans un grand bain champêtre et poétique. Michel, dont on fête l'anniversaire, s'ennuie. Il rêve d'aviation dans son appartement de Saint-Cloud, auprès de sa belle et généreuse épouse (Sandrine Kiberlain, comme d'habitude, très touchante). Pour avion, il se confectionne un kayak et le voilà parti, quelque part en Ile de France, à la conquête d'une rivière qui l'amène dans une guinguette perdue au milieu de rien. Il y découvre un monde fantasque et attachant, sombre dans les bras de sa tenancière, Laëtitia (Agnès Jaoui, toute en décontraction), et se laisse aller à l'absinthe sans retenue. La musique de Bach, légèrement jazzy, accompagne le film, non tant pour forcer l'émotion, que rajouter du décalage génial au film. Ce film ne prétend surtout pas au road movie, d'autant que le pauvre kayakiste est sans cesse ramené, malgré lui, à cette guinguette où il y croise des clients certes, mais surtout ces gens qui vivent apparemment là toute l'année, en famille. "Comme un avion" est un hymne à l'amour libre. Podalydès ne condamne pas la jouissance, au contraire, il fait de ses personnages des dévoreurs de beauté, d'affection et d'émotions. Il s'agit presque d'un petit conte philosophique qui vante les vertus de l'hédonisme tranquille, dans notre univers aujourd'hui particulièrement abrupt et violent. Le réalisateur montre les choses simples de l'amour, les variations du couple, au milieu d'images de la nature que le héros attrape avec son téléphone. La photographie est si soignée d'ailleurs que les effluves de l'eau, les parfums des arbres et des fleurs vous parviennent presque dans la salle de cinéma. On pense naturellement à Michel Gondry dans l'inventivité des objets, tels ce téléphone portable en carton où le kayakiste prolonge son voyage sur la rivière, ou les 1000 et 1 choses qu'il arrive à fourguer dans la coque du bateau. Ce film est une véritable bouffée d'air pur. Podaliydès ne démontre rien. Il laisse sa caméra caresser la joie de ses acteurs, tous très justes. Son regard de conteur n'obstrue jamais l'image mais laisse au contraire la verdure féconder les sourires. On s'amuse avec ces gens sortis de nulle part, on aime avec l'épouse attentive qui régule les premiers mètres de son mari sur le bateau, et surtout, on attend non sans malice l'apparition de Pierre Arditi, qui joue son propre personnage, affublé d'une canne à pêche et d'un caractère de cochon. Il faut aller voir ce film sans tarder, à la manière de ce kayakiste, qui à défaut d'un avion, s'envole dans les airs alcoolisés et légers de ses rêves, fuyant résolument nos airs trop intelligents et méprisants.
    jcguerrero
    jcguerrero

    130 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Peut-on aimer un film juste à cause de la chanson de son générique de fin ? A priori non, ce n'est pas du jeu.

    D'autant qu'on en voudrait presque au réalisateur d'utiliser ce stratagème pour incruster dans votre esprit les dernières images de son film et plonger votre cœur dans une conclusion-émotion surmultipliée vis-à-vis de son histoire.

    Et pourtant ! On lui sait aussi gré d'avoir su créer cet ultime instant magique, où vous semblez flotter dans l'air, n'osant même pas bouger, presque pas respirer, goûtant au charme profond de ce "moment précis", de cet instant où quelque chose est fini (le film) et où quelque chose commence (votre retour à la vie réelle).

    Composée par Gérard Manset et interprétée par Alain Bashung, "Vénus" s'insère dans vos veines comme un poison délicieux et enivrant alors que se déroule le générique de fin du film de Bruno Podalydès.

    La suite sur notre site...
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2015
    L’engouement pour ce film est sa capacité à faire voyager, tout en restant assis sur son siège. On est vite immergé dans un univers lumineux qui fait du bien. Le réalisateur fait appel à tous les sens. On a les yeux écarquillés en admirant les paysages très verdoyants de la campagne. On est bercé par le son de l’eau. On est presque à sentir le soleil sur sa peau, comme avalé dans un champ en plein soleil.

    La mise en scène participe à ce bien-être. Dans chaque plan, on a l’impression d’être accueilli par le protagoniste comme si on faisait parti de son cercle d’amis. Il invite le spectateur aussi bien dans sa tente que sur son Kayak. On est proche de lui, participant presque à la turlutte que lui fait Laëtitia, jouée par Agnès Jaoui.

    Le scénario repose en partie sur la force des personnages. Ils sont multiples. Pourtant, aucun n’est sacrifié puisque chacun apporte une touche de sensibilité à cette œuvre légère. Plus particulièrement, le film s’attarde à montrer les passions amoureuses de Michel à travers deux femmes exceptionnelles : Rachelle et Laëtitia . La première, interprétée par Sandrine Kiberlain, est la femme mariée au protagoniste. Elle est sincère et touchante mais trop enfermée dans une routine citadine. C’est elle indirectement qui pousse le personnage principal à prendre le contrepied de sa vie et à partir à l’aventure. La seconde est jouée par Agnès Jaoui. C’est une femme passionnée, sortie de nulle part et dont l’existence semble irréelle.

    Comme un avion sonne donc la période des vacances avant l’heure. Il est un périple de bonne humeur avec des acteurs qui deviennent presque des amis pour le spectateur à la fin du film.
    christine D.
    christine D.

    30 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juin 2015
    Alors c'est Michel qui fait du Kayak, il est content Michel sur son Kayak et nous on se demande ce qu'on fait là à le regarder en train de ne pas avancer, car à l'image de son anti-héros ce film n'avance pas, il fait du surplace.. Ne vous fiez pas aux critiques de la presse, cette non-comédie est vraiment un désenchantement. Difficile de ne pas succomber à l'ennui que provoque ce film.
    watchaz
    watchaz

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Une fois passé la métaphore du type qui a besoin de s'évader sans nécessairement se déplacer ou partir à l'autre bout de la planète, une fois passé les quelques clichés de l'homme moderne dont le bonheur est basé sur le conformisme et la possession matérielle qu'il croit structurante, une fois passé les quelques gags sur la tente quechua qui se replie mal et le réchaud qui prend feu, un Pierre Arditi qui passe dans ce film comme un OVNI, une Agnès Jaoui qui survole brillamment l'ensemble, une fois passé tout ça, que nous propose ce film ? Une fable mignonnette, un brin de tendresse, une tentative poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    L’histoire d’un homme qui se lance dans un voyage solitaire en Canoë, afin de mieux vivre son rêve d’avion. On découvre assez rapidement que cette transposition fonctionne assez peu et qu’il cherche en réalité peut-être autre chose. Ne serait-ce pas simplement un film sur une crise de la cinquantaine, le besoin d’évasion et de vivre autre chose, ne serait-ce que pendant une courte durée ? Mais derrière cette banalité se cache aussi quelques comportements de personnages un peu loufoques et sur lesquels reposent l’humour Ca n’est pas désagréable mais, à l’image du personne principal, on a finalement bien du mal à se laisser complètement porter par le courant…
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Un bel univers, de très bons acteurs, dommage que Sandrine Kiberlain ne soit pas plus présente, mais parfois des quelques longueurs.
    islander29
    islander29

    858 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Un film plein d'ironie sur ce qu'est l'aventure moderne...En descendant une rivière en kayak, Bruno Podalydès va faire des rencontres....On retrouve avec plaisir Sandrine Kiberlain (sa femme), Agnès Jaoui (une restauratrice), Vimala Pons ( une aide), M Vuillermoz et J N Brouté (un faux couple homosexuel ?), ainsi qu'un pêcheur bougon ( Pierre Arditti) et son frère Denis Podalydès....Il faut avouer qu'il se dégage une certaine sérénité des paysages et du plaisir dans les rencontres qui sont du genre légères et délurées et souvent amicales....Pour ma part j'ai aimé les dialogues qui prêtent souvent à sourire (une nuit planche) , sont facétieux et donne une vision apaisante d'un monde qui se voudrait idyllique et convivial....Beau techniquement, Séance relaxation pour le rythme et les chansons du film.....C'est un petit bol d'air frais , à la fois calme et bucolique (il y a même un soupçon d'érotisme), une vision décalé de la promenade et des relations humaines, qui doit se voir avec légèreté et sourire pour en profiter pleinement (malgré une scène de danse un peu forcée à la fin).... A prendre avec le sourire et avec légèreté sans doute......
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Cette fantaisie libertaire m'a enchantée ! Suivant Bruno Podalydès dans ses oeuvres, celui-ci ne m'a pas déçu : des rôles croquignolets, des femmes sensuelles, une aventure aussi intérieure qu'aquatique, ou rien n'est imposé ni asséné. La mise en scène est très fluide, le montage excellent, avec un gros travail sur le son et son effet émotionnel. A voir absolument ! La comédie de l'été !
    Estonius
    Estonius

    3 309 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Un film plutôt insignifiant avec quelques cotés bien sympathiques mais d'autres franchement cucul-la praline et en tous les cas rien qui ne justifie l'engouement critique. Certaines scènes sont ratées (le parking du super marché) d'autres bien lourdes (celles avec Arditi), la bande son est lamentable. On pourra toujours se consoler avec Kiberlain mais elle n'a pas assez d'espace pour sauver le film, voire avec le téton gauche d'Agnès Jaoui.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Fan de l'aéropostale, Michel est un homme qui aime se laisser porter par le courant de la vie. C'est pourquoi il se met en tête d'acheter un kayak pour partir à l'aventure. Aventure qui le conduira quelques kilomètres plus loin, vers une buvette composée de personnages attachants dont il aura bien du mal à se séparer. Si l'on a connu Bruno Podalydès plus inspiré, "Comme un avion" reste fidèle à son cinéma et reflète un état d'esprit un peu bohème qui n'est pas désagréable. Fantaisiste, ponctué par quelques savoureux dialogues et situations irrésistibles (un pêcheur ressemblant à Pierre Arditi détestant les kayakistes incarné par Pierre Arditi), le film souffre de quelques longueurs mais bénéficie d'une atmosphère tout à fait charmante, un peu bucolique qui ne manque pas de donner envie de flâner un peu pour profiter de la vie. Loin des préoccupations soit totalement comiques soit sociales du cinéma français, Podalydès insuffle une fantaisie bienvenue qui se laissera tout à fait apprécier.
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