Comme un avion est un film qui nous promet l’évasion et l’aventure. Plutôt alléchant ! Pourtant, ce film nous a déçu : L’histoire commence bien, tous les personnages sont simples, attachants, sincères, on sourit beaucoup, on rit même parfois. Mais malgré tout, le rythme est trop lent, c’est long à se mettre en place, à avancer, il manque cette énergie communicative pour nous accrocher. De ce fait, passé la moitié du film, on commence vraiment à s’ennuyer. S’en suit un scénario qui dérape, qui perd de sa gaité en perdant sa moral et une fin bâclée qui gâche encore le tout. Dommage, vraiment, car ce film avait ce petit quelque chose de plaisant.
L’histoire ne le dit pas explicitement, mais il semble que Michel (incarné par le talentueux Bruno Podalydès) traverse une grosse crise de la cinquantaine.
A la recherche d’un nouveau souffle, d’un objectif lui permettant de se dépasser, de se prouver à lui-même qu’il est bel et bien vivant, Michel décide de se jeter à l’eau, au sens propre comme au sens figuré, avec… un kayak. Il aurait préféré piloter un avion de l’aéropostale, mais le kayak (cet « avion sans ailes », comme le dit la chanson de Charlélie Couture) semble définitivement plus accessible.
Cette sorte d’épopée sur rivière, méticuleusement préparée en amont, va vite lui permettre de rencontrer des personnes très éloignées de son univers quotidien qui lui apporteront, comme il le souhaitait, un peu de piment dans sa vie routinière.
C’est la simplicité affichée de ce film qui m’a tout d’abord enthousiasmée. L’idée de suivre dans sa douce folie un homme qui a des choses à se prouver me semblait réellement intéressante. Malheureusement, la douce folie de Michel s’est transformée au fil des images en folie pure, voire en quasi délire. On a tout simplement perdu Michel. Et j’ai compris en regardant ma montre au bout d’une heure seulement qu’on m’avait perdue moi aussi.
Ce n'est qu'un avis personnel... Le début du film intéresse : de la poésie, de l'absurde, un univers bien personnel. Comme un tableau naïf On rit puis, on s'ennuie... Du grand n'importe quoi On pourrait quitter la salle. Finalement on est surpris ; on s'évade un peu. Les acteurs sont sympathiques. Bruno Polalydes s'est confié le premier rôle peut-être pour nous faire entrer dans son monde. Bon pour le film du dimanche soir à la télé.
Film de bobo pour bobos, tout sonne faux ici, à commencer par l'acteur principal dont la barbe bien taillée et la peau impeccable contraste avec le rythme de vie en mode camping sauvage. La buvette, toujours remplie de clients archi-détendus (le chômage version cool ?), contient des personnages ultra typés, comme si Podalydes cherchait à faire du Jean-Pierre Jeunet. Eh bien il ne faut pas copier monsieur Podalydes, non, il ne faut pas. Futurs spectateurs, fuyez !
Le scénario est très médiocre et creux, mais les acteurs sauvent le film. Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain, Podalydes sont exceptionnels et rendent le film regardable. Un bon telefilm
Il ne faut surtout pas s'arrêter à la publicité déplorable (mais involontaire) que France Inter a fait a ce film en disant : "c'est l'histoire d'un homme passionné d'aviation qui devient amoureux d'un kayak dont il fait l'achat"!! C'est sûr que racontée de la sorte, on ne peut pas dire que la radio de service public incite les gens à aller découvrir cette comédie sur les écrans! Oublions ce pitch malheureux. Car ce film est une véritable pépite de drôlerie et de poésie. Depuis longtemps, un film ne m'avait pas procuré une telle joie : je pense qu'en sortant de la séance, je devais encore afficher sur mon visage un sourire un peu niais.Ce "kayak movie" bucolique (car oui, il est bien question d'une aventure kayakiste!) est rempli de petits bonheurs simples, mais ô combien communicatifs. En premier lieu, c'est Sandrine Kiberlain qui va illuminer la première partie du film. Elle va se montrer très patiente et compréhensive, délicieuse et toujours charmante avec son mari, joué par Bruno Podalydès himself ; il incarne un anti-héros, fan de l'aéropostale, lunaire et rêveur à souhaits, complètement obnubilé par toute sorte de gadgets un peu "techniques" qui se révèlent être toujours inutiles ou ridicules. Ensuite, c'est Agnès Jaoui dont le héros va faire la connaissance. Elle incarne une patronne de guinguette pulpeuse et s'occupe généreusement de tout un petit monde gentiment barré, dont une des principales occupations est de boire de l'absinthe : on connait tous la réputation de cette boisson…visiblement pas usurpée! Dans ce petit monde bigarré, on trouve aussi une serveuse facétieuse, espiègle, adorable et délicieuse (Vimala Pons) qui pleure quand il pleut! On pourrait croire que ce personnage est échappé d'un livre pour enfants. Notre héros va vivre au contact de ces personnages farfelus et totalement libres, une véritable parenthèse enchantée, au son de son ukulélé fétiche…en conclusion, on peut dire que Bruno Podalydès a réussi le tour de force de rendre une odyssée riquiqui en kayak, absolument passionnante…non pas grâce à l'objet kayak lui même (peu importe), mais grâce aux rencontres fabuleuses et décalées que son (très court) périple va engendrer. Pour finir, il faut savoir que la dernière chanson du film est "Vénus" chantée par Bashung : si avec tout cela, vous n'allez pas voir ce film, c'est à rien y comprendre.
Une parenthèse a la Kervern-Delépine dans son ensemble, en beaucoup plus fade. Je rigole, la salle pas vraiment. Pourquoi pas ce dit-on, mais le problème est le fait que ce soit trop mou. A l'instar du réal/héros du film, c'est enjoué sans être mordant. Seul le rôle de Kiberlain, toujours aussi solaire, note une fantaisie assumé. Quand on voit le casting, on se dit qu'il y avait vraiment mieux à faire.
Je m'attendais à trouver de grands espaces, un cheminement personnel, une introspection individuelle... J'ai quand même trouvé un petit film léger avec une pointe de poésie, de naïveté, un film paradoxalement fait de rencontres et de relation à l'autre... Le scénario peu chargé est compensé par une petite magie et on se laisse porter même si il y a des passages un peu cucus et des scènes érotiques entre quinquas. La réalisation est très bonne et les acteurs aussi. J'aurais quand même préféré mes grands espaces plutôt que de petites rivières aux reflets verdâtres de région parisienne, mais en résumé c'est un film sympathique et agréable à regarder.
Ce film est aussi plat que le canal emprunté pour faire du kayak. Il n'y a aucun tourbillon, et l'on se noie rapidement dans lennui. Il ne se passe rien du début à la fin. Ce film ne présente aucun intérêt. Un ennui totale. Mais heureusement j'avais mon gilet de sauvetage qui m'a sauvé au bout d'une heure 40 d'apné.
L'image même du navet. Le film n'avance pas et est probablement une très bonne solution à l'insomnie. C'est à se demander si les critiques presse ont vu le même film...
Film très original, il faut se laisser porter par ce personnage singulier qui cherche un chemin initiatique propre à sa personnalité. Le film distille un humour croissant, les seconds rôles sont très drôles.