Comme un avion est un film atypique et tel quel il m'a "ravie-enchantée". Frais, drôle, il détend merveilleusement. Et tout ce vert des paysage aquatiques fait voir la vie en rose. J'aime beaucoup ces personnages de doux rêveurs, de lunaires qui conçoivent la vie à leur façon, presque poétique. Les acteurs sont au top, autant les frères Podalydès que Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui (très coquine ici), Arditi furibond et hilarant en "faux Arditi", Vuiillermoz, très drôle aussi. Tous, en fait, sont très bien. J'ai beaucoup apprécié ce film, beaucoup ri. En résumé, j'ai passé un bon moment et je pense que je reverrai ce film à l'occasion, soit au cinéma soit en DVD.
Je n'avais pas vraiment aimé le précédent film de Bruno Podalydès Adieu Berthe. Mais j'adore Sandrine Kiberlain et le reste du casting était bien alléchant aussi. J'ai donc retenté le coup et j'ai bien fait. J'ai trouvé ça formidable. Un film délicieux, mais beaucoup moins anodin qu'il n'en a l'air. Sous des allures champêtres et fraiches, un quinqua fait le bilan sur sa vie et sur son couple. Mais le tout est surtout fantaisiste et poétique, un brin mélancolique et doux-amer, et même érotique. La mise en scène coule, douce et fluide comme la rivière sur laquelle Michel navigue. Les dialogues sont tout aussi délectables. L'interprétation est au diapason. Les acteurs sont tous des habitués du réalisateur, dont Denis son frère, avec les deux petites nouvelles Agnès Jaoui et Vimala Pons. Ils sont tous très biens (mais Kiberlain n'a qu'un petit rôle). Le meilleur reste d'ailleurs le metteur en scène lui-même qui s'est attribué le premier rôle. C'est frais, bucolique, drôle, émouvant, intelligent. Et ça fait beaucoup de bien. Un vrai petit coup de cœur pour une comédie française nettement au dessus du lot. Et certainement mon film préféré de Bruno Podalydès. Savoureux. Un vrai bonheur.
Le délire critique face à cette pochade nécessite de remettre les pendules à l'heure. Séduisant sur le papier, le synopsis aboutit à une comédie sans rythme, lourde, misogyne et d'un ennui insondable. Il ne suffit pas de trimbaler sa caméra le long d'un lac, d'installer un semblant de guinguette et de filmer un dialogue d'amour à deux balles pour devenir Renoir ou Rohmer. Des acteurs sans charisme achèvent de plomber le film, à commencer par Bruno Podalydès, d'une autosatisfaction insupportable, et dont le personnage incarne les fantasmes grivois de son auteur. Une catastrophe.
Film lent et ennuyeux. Quel est le message qu'a voulu faire passer l'auteur? Et pourtant j'aime kiberlain, jaoui et pons. J'aime aussi faire du kayak. J'aime le contact avec la nature mais dans ce film je n'y ai retrouvé aucun de mes plaisirs. On y perd son temps et son argent. Sans intérêt. Comme un avion oui mais sans pilote... Ça se crashe.
Mais qu'est ce qu'on s'ennuie! C'est long, ça se traine, on cherche en vain quel est le message, c'est mou. Aucun intérêt alors que l'a bande annonce était prometteuse, mais tout ce qui est un brin marrant est dedans. Donc un conseil, ne voyez que la bande annonce, ça vous évitera de perdre du temps.
Un personnage lunaire qui part (gentiment) en live, des rencontres décalées, des situations tirées par les cheveux... Bref du pur Podalydes. Ceux qui aiment son univers s'y retrouveront avec grand plaisir
L’idée de départ était séduisante, sachant Bruno Podalydes aux commandes. Au final, pas ni crash, ni voltige. « Comme un avion » est un film anodin et transparent. Parfois brillant (quelques belles scènes bucolico-oniriques), souvent creux (le remplissage scénaristique de la première partie fait peine à voir), cette comédie naturaliste pêche par excès et pèse le doigt là où cela fait mal, pour ne pas dire « bobo », la crise existentialiste d’un quinqua pas vraiment sympathique. Podalydes enrobe le tout d’un humour de potache bien gras, imagine des personnages qui se veulent hauts en couleur, mais ridicules au final voir horripilants (le comique de répétition avec l’hystérique pêcheur Arditi notamment). Ce n’est pas désagréable à regarder, assez borderline (on trépigne parfois pour voir arriver une fin qui tarde à venir), et au final on a le sentiment que si même si l’on n’oubliera pas le personnage de Michel, on aurait aimé que son parcours aquatique soit moins analgésique et beaucoup plus chromatique…
Farfelue comme j'adore, des rencontres bizarres, des répliques qui font mouche, un bon moment d'oisiveté et de lâché prise, on se laisse prendre par ce personnage d'un autre temps.... Belle distribution d'acteurs
un très bon film qui donne un bon bol d'air frais, avec son côté à la fois poétique rêveur drôle tendre et sensible. de très bon acteurs de bonne images ainsi qu'un bon scénario qui en fait une très bonne comédie, donc m'a fait passer un très bon moment en salle obscure. j'en suis ressortie émue de la séance, à voir et revoir sans hésitation.
Un film qui parle de liberté !... La liberté de tout abandonner, de partir vers l'inconnu, au gré du courant et de rencontres, en laissant dans son sillage la trace d'une douce folie... Jamais scénario n'a été aussi léger. Et pourtant ça marche !... On se laisse emporter par le côté lunaire du personnage, ses réflexions décalées et son naturel invraisemblable à être carrément à côté de ses pompes. Sous l'oeil bienveillant de sa femme, une Sandrine Kimberlain qui ne s'étonne plus de rien... Bruno Podalydes réussit un très joli film, plein de poésie et de sensualité. Il brode à partir de rien pour donner une chronique de l'instant qui rend carrément heureux. Il travaille l'absurde avec une telle grâce qu'il en fait une oeuvre d'art. Comme cette scène de kayak en fossé, au pied d'un Super U, scène qui se terminera avec la magie du cinéma dans le lit d'une Agnès Jaoui sensuelle en diable. Que dire d'autre ? "Comme un avion" est un éloge du farniente, de la paresse et de l'indolence... Le kayakiste fou flotte comme le spectateur dans du coton liquide, libre de toute contrariété. On part bien volontiers avec lui, d'autant que les rencontres sont belles... Film à voir pour arrêter le temps de manière délicieuse.
La première moitié est assez cocasse : Michel, passionné des anciens avions (comme Spielberg), n'a pourtant jamais voyagé ainsi et n'en a pas envie. Mais, à partir d'une discussion sur les palindromes, il découvre que le mot « kayak », non seulement EST un palindrome, mais que la silhouette de l'objet ressemble assez à celle d’un avion. Du coup, il en achète un en kit, sur Internet, réussit à le monter bien que ce soit plus difficile qu'avec les meubles Ikea, et part en voyage sur une rivière de sa région, pour une semaine, sous l'œil sceptique de sa femme.
La seconde moitié du film déçoit un peu, car c'est le monde actuel vu par des hippies attardés, et c'est beaucoup moins original. Mais enfin, les détails cocasses compensent la banalité de l'inspiration. Et ce n'est (presque) jamais vulgaire, sauf une scène de nu parfaitement supeflue, comme il y en a dans la plupart des films actuels.
Un très chouette film. Assez inclassable. Une pincée de road movie champêtre dans une comédie dramatique et psychologique. Peu importe, le film m'a séduit avec sa réalisation soucieuse du détail, ses personnages principaux et secondaires curieux et attachants. Le rythme du film s'adapte à celui du kayak qui vogue sur l'eau : c'est lent et c'est bien comme ça. On passe un moment paisible, drôle et introspectif.