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    Comme Un Avion
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    3,5
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    286 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Comme un avion, le dernier film de Bruno Podalydès est vendu comme une balade mélancolique et onirique au fil de l’eau. C’est surtout un sempiternel recommencement assez ennuyant sauvé de la noyade par sa brochette d’acteurs investis.

    Michel (Bruno Podalydès) est infographiste. Mais il est surtout passionné d’aviation. Un jour, il tombe par hasard sur la fiche informative d’un kayak. Il y retrouve les courbes des avions et décide de partir à l ‘aventure sur une rivière.

    Vous lirez souvent dans nos lignes des critiques dithyrambiques pour peu qu’un réalisateur est fait le choix d’un univers mélancolique en ayant su lui insuffler une véritable poésie. Nous ferons une exception pour Comme un avion qui semble davantage avoir été écrit sous Xanax qu’avec l’aide de la fée verte. Tous les personnages de Comme en avion semble éteint et malheureusement, rien ne les rallumeras vraiment malgré l’horizon scénaristique affiché en ce sens. Rachel (Sandrine Kiberlain, excellente dans le néanmoins exaltant 9 mois ferme), la femme de Michel l’accompagne dans ses pérégrinations mais semble s’en désintéresser totalement. Dans leur couple, tout est affaire d’automatismes bienveillants. C’est le véritable problème pour Comme un avion qui semble lui-même scénarisé sans y penser. Michel, accompagné de son ukulélé, passe son temps à écrire des poèmes sur lui-même, à faire des mots d’esprits sur tout et surtout sur n’importe quoi. Ce qui devient vite lassant.

    Laëtitia (Agnès Jaoui), la tenancière de la guinguette où il dépose ses affaires lui fait remarquer qu’elle n’apprécie pas ses jeux de mots. Mais si Podalydès en avait conscience, pourquoi diable en fait-il autant l’usage ? Le principe de Comme un avion est celui de décrire un cinquantenaire en pleine crise existentielle qui retrouve la joie de vivre en changeant ses habitudes. Un scénario convenu qui fonctionne généralement bien lorsqu’il est conjugué avec des joutes verbales bien écrite. Malheureusement, les monologues du héro sont assommants et le reste du film terriblement silencieux. Seul petit charme subsistant, celui de l’actrice Vimala Pons et d’Agnès Jaoui qui apparaissent lumineuses au milieux de la morosité ambiante. On ne peux au contraire vraiment pas s’attacher à Michel qui subit les événements plus qu’il ne les vit.

    C’est paradoxal mais les défauts de Comme en avion sont évoqués en filigrane par les dialogues liminaires comme si Bruno Podalydès avait déjà conscience des critiques à venir. Les événements qui devrait faire l’effet de feu d’artifice dans la vie de cette homme sont accueillis si mollement qu’au final, en lieu et place des réjouissances, on assiste à des ronds dans l’eau sans répercussions aucunes. L’éloge de l’amour devient un plaidoyer pour l’ennui. Comme un avion, titre pourtant évocateur de mouvement, fais du surplace.

    Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2015
    Une belle surprise, peut-être le meilleur film de Bruno Podalydès (enfin celui qui a le plus emballé ma petite personne). C'est souvent très drôle, bien écrit, avec une touche de poésie, qui en fait un film léger mais néanmoins fin. Le casting, cinq étoiles, est aux petits oignons avec les habitués de Podalydès et les petites nouvelles en les personnes de Sandrine Kiberlain, toujours excellente, Agnès Jaoui, que l'on a plaisir à revoir, sans oublier la jeune Vimala Pons, que l'on voit de plus en plus. Certains adeptes des sports en eaux vives et/ou du camping en tente se retrouveront dans des scènes franchement désopilantes, d'autres apprécieront le cadre et le rythme bucolique de cette très bonne comédie.
    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Comme un avion ..., sans ailes évidemment, mais avec pagaies. Autrement dit, en kayak, l'aventure est au coin de la rivière. Entre Mark Twain et Jacques Tati, Bruno Podalydès s'évade du quotidien et s'invente une parenthèse hédoniste où l'absinthe procure une euphorie légère tandis que la nature gonfle les poumons. Ainsi est Comme une avion, une bulle de fraîcheur dans un monde où la violence et le drame squattent à longueur de temps nos écrans. Oh, certes, le film de Bruno Podalydès, une révélation en tant qu'acteur aussi, est loin d'être parfait : sa nonchalance est parfois languissante et ses moments de folie trop rares. Heureusement, Comme un avion n'est pas sans ..., elles et les femmes du film, Jaoui, Kiberlain et Vimala Pons (on va la revoir souvent, on parie ?) forment un beau trio au charme mélancolique qui séduit notre héros lunaire en lui rappelant que le désir est un fruit de toutes les saisons. La morale de cette histoire ? Il n'est point besoin d'aéroplane pour voler. Toute embarcation peut faire l'affaire et particulièrement le kayak, joli palindrome comme l'est aussi le verbe rêver.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Peut-être touché par une petite crise de la cinquantaine, Michel décide de lâcher son quotidien numérique pour donner corps à son rêve d’enfance : voler et s’évader comme au temps l’aventure aéropostale. Par commodité, il va se rabattre sur le kayak, au fuselage semblable mais avec des pagaies en guise d’ailes ! Malgré l’incrédulité de son entourage, le voilà embarqué pour une petite fugue au fil de l’eau. Première étape : une guinguette tenue par des babas cool déjantés et portés sur l’absinthe, dont il a bien du mal à s’extraire…
    Empêtré dans ses hésitations et ses tentations, Michel ne parcourra guère que quelques kilomètres sur la rivière. Et si ça ne glisse pas très bien pour lui, curieusement, ça plane quand même ! Autrement dit, une échappée presqu’immobile pour une épopée minuscule. Le temps tout de même d’opérer un petit retour vers un environnement bucolique ponctué d’accents hédonistes grivois. Voyage initiatique, retour vers l’enfance. Hymne aux plaisirs simples et à quelques vagabondages poétiques.
    Comment ne pas être sensible au charme discret du conte de Bruno Podalydès, toujours épaulé par son complice de frère et quelques vieux compagnons. Sandrine Kiberlain et Agnès Jaoui qui arrivent sont tout de suite à l’aise dans cet univers décalé et lunaire des deux frangins. Mais on ne peut pas dire qu’on soit emportés par l’action. Parfois tout ce petit monde a du mal à tenir la distance : jeux de mots de potaches et blagues à deux balles. Avec un scénario qui pagaie un peu en rond, nous ramons tous en souriant ! Sympa mais léger.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2015
    Entre humour volontiers grivois, échappées poétiques et running gags - "le pêcheur Pierre Arditi", les répliques mystérieuses de Michel Vuillermoz et Jean-Noël Brouté, comme Vladimir et Estragon dans En attendant Godot - Bruno Podalydès se met en scène (pour la première fois dans le premier rôle) avec une puissance comique rappelant souvent Alain Chabat, notamment dans ses nombreux soliloques. Passionné par l'aviation, notre héros trouve son bonheur dans un kayak, qui est "comme un avion sans aile" que chante Charlélie Couture bien opportunément. Entouré d'Agnès Jaoui (étonnante dans un rôle un peu nouveau), de Vimala Pons (la nouvelle coqueluche des auteurs français) et d'un casting très "Alain Resnais", Podalydès offre un film placé sous le sceau des petits bonheurs, de la musique (Bashung, Moustaki), de l'absinthe et de la simplicité retrouvée.

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    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2015
    je me demande comment on peut une seule seconde s'intéresser à ce film. c'est supposé être poétique là où c'est idiot, comique là ou c'est mortellement ennuyeux, on assiste navré aux pérégrinations du héros qui n'ont vraiment rien de passionnant, et même qui sont consternantes... mais on peut trouver ça drôle, visiblement, UNE personne riait dans la salle. tellement fort qu'elle gênait les autres et qu'on pouvait se demander si elle avait été payé pour ça... et la critique de s'emballer pour cet ovni qui ferait dormir le plus insomniaque d'entre nous.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2015
    Comme un avion offre aux spectateurs un moment délicieux. Un bien être à regarder cette comédie douce amère. Bruno Podalydès s’est donné le rôle principal. Celui de Michel, , un quinquagénaire qui décide de partir pendant une semaine, seul en kayak sur une petite rivière française. Michel s’ennuie, au travail et dans sa vie perso. Michel veut s’évader mais pas trop. Cette semaine va lui permettre de faire une parenthèse, et de nouvelles rencontres : la pulpeuse Laetitia, la secrète et rêveuse Mila … La parenthèse est tout aussi charmante pour les spectateurs, l’ensemble est poétique. Et puis cela change des « films de potes ». Michel est personnage attachant et toutes ses rencontres sont belles. L’ambiance est bucolique. On savoure les jolis paysages de la campagne française. On écoute la superbe bande son avec beaucoup de plaisirs (bashung, Charlélie Couture…

    Bruno Podalydès s’est bien entouré. Le casting est parfait, Sandrine Kiberlain joue son épouse, toujours aussi solaire. Cette actrice est magnifique, sa personnalité, son jeu. Agnès Jaoui est la « patronne » du joli restaurant, Pulpeuse, sexy. Pierre arditi fait une apparition. Vimala Pons est charmante et naturelle.

    Comme un avion est un film drôle, poétique, fantaisiste, douce, cocasse, délicieuse, mélancolique…. Bref un joli moment de cinéma et un bien être à la sortie …Un film comme ca, ca ne se refuse pas !
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Un petit bijou de poésie et de tendresse remarquablement interprété par une galerie d'acteurs magnifiques (mention spéciale à Agnès Jaoui, dans le plus simple appareil mais somptueuse) et agrémenté par des décors superbes...
    selenie
    selenie

    6 209 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2015
    On retrouve tout l'univers Podalydès dans ce film champêtre, un héros lunaire, sorte de Pierrot pas à sa place qui décide une petite parenthèse aventureuse. Malheureusement cette fois il manque quelque chose à dire et à raconter sans compter l'ennui des premières 40mn (sur 1h45 ça fait beaucoup). Frais et sympa avec en prime un petit côté érotico-bohème on reste malgré tout déçu, Podalydès signe là son film le plus bancal, le moins aboutit.
    PLR
    PLR

    464 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2015
    Un film calme, reposant, bucolique avec lequel on se laisse volontiers porter. Car on se retrouve tous plus ou moins dans le personnage principal. Un quinquagénaire qui, contrairement aux scénarios habituel du même type, n'est pas mal dans sa peau, n'a pas une vie de couple difficile ni compliquée, n'a pas vraiment de problèmes matériels ou existentiels, a plutôt jusqu'à présent réussi sa vie. Mais il veut simplement prendre maintenant le temps de vivre (extrait de cette belle chanson de Georges Moustaki dans la bande musicale de ce film). Et il ira vers le bout de ses rêves. Y arrivera t'il ? Où arrivera t'il ? Reviendra t'il ? C'est tout le sujet. Une vraie réflexion. Un vrai plaisir.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2015
    Beaucoup parmi les meilleurs films proposés sur les écrans sont comme des miroirs reflétant la dureté des temps de crise que nous traversons. Le cinéma ne saurait se réduire à l'usine à rêves, expression par laquelle on désignait quelque peu sommairement l'Hollywood d'autrefois. Il se doit de prendre aussi, en quelque sorte, le pouls du monde et de nous confronter, nous spectateurs, aux parcours compliqués d'un jeune délinquant (dans « La Tête haute ») ou d'un chômeur de longue durée (dans « La Loi du Marché »), par exemple. Cela étant dit, il n'y a pas de raison de bouder son plaisir quand paraît sur les écrans un film qui nous fait complétement oublier, le temps qu'il dure, tous les tracas et tous les soucis du monde, surtout quand ce film est aussi finement réalisé et interprété que ce « Comme un Avion » de Bruno Podalydès. C'est un chef d'oeuvre de poésie et de drôlerie qui nous est offert en l'occurrence et qu'on aurait bien tort de mépriser ! Voulez-vous chasser votre morosité et vous débarrasser de vos idées noires (si vous en avez), allez donc voir ce film-là et vous en sortirez ragaillardis et savourant sans compter le plaisir de vivre !
    Est-ce parce que le réalisateur s'est, pour une fois, attribué à lui-même le rôle principal de son film, jamais en tout cas Bruno Podalydès (qui nous a cependant déjà régalés d'oeuvres alléchantes) ne s'est approché d'aussi près de la perfection de son art. Le voilà interprétant un infographiste qui cherche à illustrer une fugue de Bach. Mais c'est une autre fugue qu'il est amené non pas à illustrer mais à vivre et non pas sur un ruisseau mais sur une rivière ! Lui qui se passionne pour l'épopée de l'aéropostale au point qu'il collectionne tout ce qui s'y rapporte, c'est à la faveur d'une recherche sur les palindromes qu'il lui vient l'idée d'effectuer sa fugue en kayak ! Laissant sa femme (Sandrine Kiberlain) compréhensive et presque complice, son travail et toutes ses relations, il s'accorde, muni de son matériel de camping et de son indispensable manuel des castors juniors (!) une gentille escapade dans son avion sans ailes (et au son de la fameuse chanson de Charlélie Couture).
    Ce périple émerveillé (aux accents parfois quasi franciscains, tant il y a de reconnaissance et pour la nature et pour les êtres et même pour les objets!), émaillé de petits incidents, conduit notre Ulysse vers sa tentatrice, en l'occurrence une patronne de guinguette (Agnès Jaoui) très accueillante. Ce lieu magique, habité également par une serveuse (Vimala Pons) que la pluie fait pleurer et par de doux dingues très excentriques, notre voyageur a bien du mal à le quitter et, lorsqu'il s'y résout, c'est pour y revenir irrésistiblement. Comment se défaire d'un endroit aussi enchanteur, comment abandonner la Circé qui y réside et qui s'ingénie à le guider jusqu'à elle au moyen d'un délicieux jeu de pistes ?
    Pleine d'humour subtil et de superbes échappées poétiques, mâtinée d'un soupçon de mélancolie, la balade enchanteresse se savoure au son des chansons non seulement de Charlélie Couture, mais de Bashung et Georges Moustaki (« Donne du rhum à ton homme » et « Le temps de vivre »). C'est peut-être cette dernière chanson qui dit le mieux la revigorante parenthèse que s'offre le héros (si l'on peut dire) de ce film. Le temps de vivre, de rendre grâce, de jouer, de chanter, d'aimer... Le temps de faire un bien fou aux spectateurs aussi, car il y a bien longtemps que, pour ce qui me concerne en tout cas, un film ne m'avait pas autant fait rire et ne m'avait autant rendu heureux !
    9/10
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Ce film est un PUR BONHEUR ! Voilà, c'est dit ! J'ai été complètement happé par le charme poétique du film...alors que j'y suis allé en traînant les pieds, le précédent du réalisateur, "Adieu Berthe", ne m'ayant pas du tout convaincu. En plus, je savais les critiques enthousiastes comme pour le dernier Desplechin (de sinistre mémoire pour moi) et je pensais bien que cette fois-ci encore, on passait la brosse à reluire pour tenter d'amortir au maximum une de nos productions nationales réalisée par une personne possédant le fameux ticket qui ouvre toutes les portes du papier dithyrambique.
    L'histoire d'un premier abord n'est guère affriolante. Un jeune quinquagénaire, bossant dans une entreprise branchouille parisienne, est passionné par l'aéropostale. Et puis, suite à une remarque de son boss autour des palindromes (mots qui se lisent dans les deux sens comme "sexes" ou 'Laval"), il découvre le kayak. Soudain, sa vie va prendre un autre cours. Il va se rêver pagayant sur des rivières aussi verdoyantes que limpides, une envie de liberté, de casser le quotidien, de s'offrir une échappée belle le prend aux tripes. Et c'est ainsi qu'adoubé par une femme aimante et compréhensive et après avoir dévalisé Le Vieux Campeur et Décathlon de leurs produits les plus pointus, il se posera sur une jolie rivière. A lui l'aventure ! Il n'ira pas bien loin, sa première halte, vers laquelle il reviendra toujours, lui fait découvrir un endroit chaleureux, rempli de doux farfelus et dirigé par une maîtresse-femme bien accorte.
    Pas de suspens ici, ni de rebondissements, ni de scénario qui s'emballe. Nous sommes dans un cinéma empreint d'une douce poésie. Si comme moi vous vous laissez emporter au gré du courant d'un film complètement rêveur, vous croiserez aussi bien une poule peinte en bleu que de savoureux dialogues jouant sur les mots. Le bonheur est sur la rivière et sur ses berges. C'est un pur délice de tendresse, de drôlerie, de bien être. Le film est tout en rondeur comme son acteur/ réalisateur, pulpeux comme sait l'être Agnès Jaoui en restauratrice sensuelle, pétillant et mélancolique comme Vimala Pons, qui pleure ses amours envolés quand il pleut. La réalisation épouse à merveille cette randonnée, avec une caméra caressant une nature préservée et des personnages dont elle ne voit que les doux côtés.
    Tout cela aurait pu être vaguement cucul la praline mais le regard de Bruno Podalydès est si tendre que tout passe en finesse. Et derrière ce propos hautement hédoniste transparaît délicatement tout d'abord une petite critique de nos conforts urbains et de nos petites habitudes bourgeoises. Puis, cela évolue vers un discours plus profond, mais toujours bienveillant, sur nos libertés. Liberté de vivre quelques rêves sans les oripeaux d'une société formatée, liberté du couple où chacun est une unité qui n'appartient à personne, liberté de mettre entre parenthèses des moments de nos vies pour pouvoir par la suite continuer à aimer partenaire habituel ou amis.
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    ouadou
    ouadou

    83 abonnés 374 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2015
    Quel plaisir. Quel bonheur. Quelle liberté de ton et de rythme. L'embarcation avec Podalydès dans ce kayak est formidable. Peut-être son meilleur film depuis Dieu Seul me voit et Oléron. Le fait de le retrouver aussi en acteur principal donne au film une intimité et une drôlerie encore plus forte, comme un woody allen, un pierre richard ou un Tati. C'est un voyage génial et si drôle.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2015
    Bien. Un petit film pour une petite tranche de vie d'un homme mûr et aisé dans une période de doute existentiel.
    Pas de transcendance mais un assez bon moment.
    A réserver à ceux que ça concerne (la cible reste quand même assez limitée).
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Un film joli avec de belles images, poétique, qui donne envie de s'évader au fil de l'eau. Tous les acteurs sont justement à leurs places. Des dialogues et situations sympathiques. Ca fait du bien de voir un film tout en douceur avec de belles rencontres humaines.
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