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    Comme Un Avion
    Note moyenne
    3,5
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    286 critiques spectateurs

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    Enki Dou
    Enki Dou

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Les ingrédients pour faire un film, c'est plus lourd que l'air, en principe. Et pourtant, quand il est réussi, le film vole. Comme un avion.
    A partir d'un scénario plus mince que la retraite des vieux, Bruno Podalydès fait un film formidablement jouissif. Drôle, poétique, vrai, délirant, burlesque, beau, émouvant, régressif, heureux, et inimitable. On rit souvent, on sourit du début à la fin. Bruno Podalydès et Sandrine Kiberlain sont des anti-héros magnifiques. La bande son est superbe (une jolie version de Michael row the boat ashore, Moustaki, Bashung disant du Manset ...).
    Bref, un très beau film qui défie les lois de la gravité. En apesanteur.
    frederic P.
    frederic P.

    9 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Des paysages bucoliques, de bons acteurs. Un film pathétique, qui fait à peine sourire. Peu de descentes en kayak et une scène loufoque avec un pêcheur. En bref, une comédie mièvre qui n'a ni queue ni tête.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2015
    C’est peut-être pour dissiper la touffeur estivale qui nous gagne que Bruno Podalydès nous offre ce jour cette malicieuse fable bienveillante, mâtinée d’un épicurisme à la fois drôle et mélancolique. Balayons d’un revers de manche le seul défaut notable de ce film, le manque de stabilité d’image de certaines séquences. Quelquefois, un steadycam aurait pu s’avérer utile…
    Portée par des acteurs épatants, cette chronique d’une odyssée à l’arrêt narrée au fil du courant devient, par le charme fou de cette petite comédie, une épopée enchanteresse. Outre la qualité de jeu des différents protagonistes, Bruno Podalydès se révèle à l'écran avec une présence insoupçonnée, Pierre Arditi est impayable dans son rôle d’irascible carpiste misanthrope, on notera l’humour permanent, qu’il soit issu de fins jeux de mots, d’un burlesque tranquille ou de dialogues ciselés cachant, derrière leur apparente banalité, bien des sous-entendus fort pertinents dans leur actualité. Cette finesse générale n’empêche pas le réalisateur d’épicer son propos de blagues potaches, d’humour de camionneur, d’ironie un doigt lourde. Mais ceci apporte quelques rafraîchissantes rafales dans un doux zéphyr. N’est-ce pas plus mal ?
    Le héros principal, Michel, est un rêveur qui ramène tout à une obsession, l’aviation d’antan. Mais comme bien des rêveurs d’aujourd’hui, il n’ose concrétiser car il n’est pas de bon ton, dans notre société, de se singulariser. Aussi, quand il découvre le squelette d’un kayak, palindrome, il craque pour cet avion aptère. Mais son épouse, Rachel (Sandrine Kiberlain) le découvre sur le toit de l’immeuble et le pousse à larguer les amarres. Il faut assumer ses envies ! Vogue la galère. Lui qui pagayait sur son toit, rêvait de grandes traversées en solitaire, part sur une jolie rivière inconnue et découvre, dès la première escale, une guinguette où il fait la connaissance de Laetitia (Agnès Jaoui), la patronne, de Mila (Vimala Pons), l’avenante serveuse, de Christophe (Michel Vuillermoz) et Damien (Jean-Noël Brouté), clients bricolant un bac afin d’aller sur l’autre rive, là où il n’y a rien, et buvant de la fée verte. Michel sympathise avec eux et, le lendemain, ne peut quitter les lieux… Ainsi, au fil du récit, Bruno Podalydès pointe sur les exacerbations de notre vie actuelle, dans sa nécessité de se retrouver, de se ressourcer, d’assumer ses rêves, ses désirs enfouis, d’être authentique ! Il nous démontre, s’il le fallait encore, que nous avons du mal à laisser tous nos liens modernes, la radio, le téléphone, que nous ne pouvons plus fuir, poursuivis par le GPS, que le mensonge ne devient possible que si l’autre y trouve un certain confort. Il tente de comparer les types d’infidélité, celle due au hasard et celle programmée…
    Ce moment de pur bonheur cinématographique déroule sa tendre et cocasse partition, chant de liberté où tout est permis, et vous envole dans un paradis enchanté de rencontres ensoleillées dont on aurait tort de ne pas profiter.
    Sheogh
    Sheogh

    25 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2015
    Il y a une poésie dans ce film à laquelle je suis resté complètement hermétique.
    Sandrine Kiberlain et Vimala Pons sont rayonnantes et ont bousculé mon ennui.
    Le personnage principal se décrit comme " spoiler: pathétique
    ", c'est aussi l'adjectif idéal pour le film.
    Avoine M.
    Avoine M.

    58 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Le nouveau virus podalydèsiste se caractérise par des poussées incontrôlables
    d'empathie pour ses semblables, y compris les plus acariâtres, une tendance irrésistible à la divagation douce, des irruptions impétueuses de poésie lunaire. On note aussi une propension à faire l'éloge de la lenteur, une inclinaison à la paresse, une faiblesse pour la vie en communauté doublée d'une disposition pour le sexe décomplexé et assortie d'un fort penchant à ne rien prendre au sérieux en consommant l'absinthe sans modération. Propagé avec enthousiasme par des vecteurs d' autant plus virulents qu'ils ont pris l'apparence d'acteurs aussi talentueux que populaires, il déclenche chez le sujet infecté, déjà fragilisé par les précédentes souches ( Oléron, Berthe, Dieu, Bancs...), un état béat proche de la crétinerie (doublé très curieusement d'une compulsion irrépressible à consulter un dico de synonymes ) .Aucune cure n'est aujourd'hui disponible. Ni d'ailleurs souhaitable à l'avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 juin 2015
    Film soporifique dénué de scénario porté par un Bruno Podalydés peu charismatique et même irritant à force de se parler à lui même. Néanmoins, quelques scènes plus réussies dans la seconde partie (le jeu de piste, le pêcheur irascible joué par Arditi, la danse) si l'on ne s'est pas endormi avant et qui malheureusement ne mènent à rien vu qu'il n'y a même pas de fin. Dommage pour Mmes Kiberlain et Jaoui qui méritaient mieux.
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2015
    Un film français, un bon vieux film à la française.. mais j'avoue j'ai pas compris.. un bilan d'un riche... seule Agnès jaouii fait prestance..
    Jean C.
    Jean C.

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2015
    excellent film beaucoup de poésie et de fraicheur une flanerie à travers la vie avec beaucoup de grace bravo magnifique musique de Bashung
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Le film de Bruno Podalydes, qui se fait assez rare au cinéma et qui s’est réservé le rôle principal, est un petit moment de douceur et de tendresse bucolique au milieu d’un monde artificiel. D’ailleurs, toute la première partie du film, celle où il se découvre une passion soudaine pour le kayak, illustre bien, par l’absurde, le monde de fou dans lequel on vit sans s’en rendre compte : le livreur qui vous regarde porter vos paquet alors que c’est son boulot, l’omniprésence des écrans, les références qu’on va chercher sur le net en douce pour masquer son inculture, les conversations électroniques alors qu’on pourrait se parler en vrai, etc… L’envie de retour à la nature comme la ressent presque physiquement Michel d’un seul coup, on la comprend sans se forcer. Lui qui a toujours rêvé d’avion se lance dans l’aventure avec un « avion mais sans les ailes », un kayak. Toute cette première partie, la plus réussie à mes yeux, est souvent drôle, très souvent pertinente dans son propos et elle passe toute seule. En revanche, à partir du moment où il se lance (façon de parler car il se lance tout doucement et pas très loin !), le film prend le rythme du kayak de Michel, c'est-à-dire qu’il ralentit. Cette deuxième partie, qui n’est pas inintéressante et a ses qualités aussi, tire quand même un peu en longueur. Mais là encore l’humour est très souvent présent (et fonctionne, c’est drôle et parfois même très drôle !), par petites touches surréalistes (le coup du Super U) et l’interprétation très juste de Bruno Podalydes et Agnès Jaoui emporte le morceau. Epatants tous les deux, ils éclipsent un tout petit peu le reste du casting, à l’exception de Sandrine Kiberlain qui est toujours très juste, toujours très bien, mais qui disparait dans la seconde partie. On regrette peut –être que quelques rôles soient sous-écrits et donc sous-exploités comme ceux tenus par Jean-Noël Brouté et Michel Vuillermoz, à chaque apparition de ces deux-là, on sent l’humour absurde affleurer et c’est très agréable, mais trop fugace. La réalisation est très intéressante, avec des scènes de rêves oniriques jolies et réussies, avec des petits effets de mise en scène tout simples mais efficaces (la scène des doubles miroirs de la salle de bain au début illustre bien la routine du couple, sans qu’il soit nécessaire d’en montrer plus). C’est maitrisé, c’est très bien interprété, on suit les aventures de Michel sans déplaisir mais… Mais on se demande où l’on va, comme lui du reste. Pour apprécier « Comme un avion », il faut accepter de se laisser porter par le courant et ne pas chercher autre chose qu’un simple tranche de vie, une parenthèse dans la vie d’un homme hyper connecté qui veut retrouver un peu d’authenticité. Authenticité dans les rapports humains (à chaque fois qu’il quitte l’auberge, c'est-à-dire souvent, il fait la bise à tout le monde !), retour à la vérité de la nature, introspection, c’est ce qui manque à la vie de Michel et c’est ce qu’il recherche dans cette aventure qui se termine de façon… déroutante. La fin de « Comme un avion » n’est pas une fin, le générique arrive sans que l’on comprenne le sens des dernières images : retour à la vie normale, rêverie métaphorique, changement de vie ? Mystère… Mini coup de griffe contre cette manie de plus en plus répandue dans le cinéma français de faire des fins oniriques qui laissent le spectateur déconfit quand la lumière se rallume ! Ca donne l’impression que le scénariste ne sait pas comment terminer son histoire, c’est volontairement fumeux, çà fait peut-être « intelligent et branché », mais parfois çà ne fonctionne pas. Et là, dans le film de Podalydes, çà ne fonctionne pas, désolé… Mais si on fait fi de cette fin bizarre, l’humour de « Comme un avion » et la tendresse évidente qui s’en dégage nous réservent un bon moment de cinéma sans prétention.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 juin 2015
    A partir à l'aventure on risque bien de rester sur place. Non pas qu'on manque de talent ou d'idée mais on est toujours tenté de musarder et d'oublier le but que l'on s'était fixé.
    Michel au seuil de la cinquantaine obsédé par l'aéropostale (cette invention du début de l'autre siècle qui cherchait à relier les hommes entre eux) tombe au hasard d'un palindrome sur une nouvelle passion : le kayak. Je dis nouvelle mais c'est aller un peu vite si l'on considère que le fuselage de l'objet, les pagaies qui servent à le faire avancer, rappellent l'objet idéalisé de l'enfance : l'avion des pionniers. Ainsi le "Spirit of Saint Louis" devient-il le "spirit of Saint Cloud" et nous embarque dans un voyage inattendu tout autant que désiré.
    Rien d'étonnant alors si le film nous égare dans un périple sans issue. En se laissant porter par le courant, Bruno Podalydes emprunte le chemin qu'en son temps avait défini Renoir : la philosophie du bouchon. Spectateur pressé et soucieux d'efficacité, passez votre chemin, l'ennui peut vous guetter, mais c'est que vous avez sans doute perdu cet esprit d'enfance fait à la fois de gravité et d'abandon, de poésie (ah comme ce mot sonne faux !) et d'absence de sérieux.
    Comme le kayak reçu en kit, le film de Podalydes est conçu avec suffisamment de rigueur pour affronter sans peur les risques de la navigation. Plein d'échos et de rimes, il se présente comme une invitation à la rêverie. Si l'on se fie aux classifications toutes faites il appartient au genre de la comédie, mais il est plutôt un objet dont l'identification ne dépend que du regard qui l'observe.
    Si le mort et le mensonge nous guettent, ils n'en restent pas moins aux marges du récit (?) et le film se clôt sur un le plan d'une rivière à l'imprévisibilté de laquelle s'abandonne la caméra, quand il s'était ouvert sur ces images de synthèse en chantier qui n'offrait de la fugue que sa contrefaçon.
    Après "l'enterrement de mémé" (dont est repris la chanson de Moustaki) succède ce voyage immobile dans un "avion sans ailes" (mais avec bien des rencontre féminines) qui nous réconcilie avec le temps.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Je ressors de ce film reposée et enchantée.
    Une bulle d'air et d'amusement dans ce monde de brutes.
    Tout est excellent, j'ai adoré.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Pour retrouver goût à la vie, Bruno Podalydès largue les amarres et part en canoë! Partir loin pour rejoindre la mer! Partir pour être dèpaysè en emmenant avec lui le « Vol de nuit » de Saint-Exupèry et le manuel du Castor Junior pour se rassurer! Un vieux rêve auquel Michel nous demande d'y croire. "Comme un avion" (très belle chanson au passage de Charlèlie Couture) n'èvoque pas tout à fait la crise du cinquantenaire puisque Michel est plutôt heureux dans son couple et son travail! Nous sommes plus dans l'envie d'une parenthèse et dans l'appel d'un voyage, de se rendre disponible pour de nouvelles expèriences! Michel ne va pas très loin mais c'est ce que raconte un peu le film! On n'a pas forcèment besoin d'aller au bout du monde pour trouver le paradis terrestre! Ça peut être une amourette (Agnès Jaoui, ètonnante) ou une petite guinguette pas loin de chez soi! Bruno Podalydès est parfait en homme dèphasè et lunaire! L'acteur et le personnage se confondent dans un film penardos, tranquilos, comme son hèros en quête de libertè...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Ambiance libre et bucolique propice à faire oublier la pluie 😃 . Demain il fera beau ☀️☀️
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juin 2015
    Un film qui fait du bien! Drôle et poétique à la foi, touchant et agréable. Il traite bien du besoin d'évasion de l'être humain parfois... Les acteurs sont justes, par contre j'aurais bien vu José Garcia dans le rôle principal pour son côté un peu plus séducteur à mon goût.
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Les comédiens sont tres bien , les situations souvent drole , beaucoup de petits détails tres amusant mais bizarrement parfois un peu ennuyeux.
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