Le personnage du film oscille entre un Edouard BAER et un Alain CHABAT, non c'est trop simpliste de dire cela...Bruno PODALYDES a réussi son long métrage : Non c'est trop réducteur de dire cela !! Voyons alors le registre des films Français dans les salles depuis ce printemps, le résultat des entrées n'est pas glorieux. La raison est en partie élucidée par les scénarios trop faibles, trop sans dialogues, trop pas assez d'humour !! A voilà une piste de la réussite, non trop court comme explication. Je reviens sur mon égoïsme de cinéphile, COMME UN AVION rentre dans le registre de ces histoires consensuelles qui portent leurs personnages dans un acheminement, j'ai ris oui je l'avoue mais la salle très peu remplie à Nîmes aussi, dans ce cinéma ART & ESSAIS qui peine à vivre. Alors bon, qu'attendez-vous pour rejoindre les spectateurs qui ont aimé ce film, allez y faites vivre le bon cinéma et postez vos critiques...
Un film bucolique et attachant de Bruno Podalydes, qui s'offre par la même occasion le rôle principal. Sandrine Kiberlain est toujours aussi belle et surtout très bien filmée. Après "Adieu Berthe", le cinéaste poursuit dans la veine de la comédie décalée, empreinte de poésie et d'absurde. On a envie de la suivre.
C'est un environnement de mec, une passion dévorante, totalement folle qui débouche sur d'autres univers inexplorées ! Aero postale! Kayak ! Rêverie ! Joie ! Humours ! Rencontre ! C'est comme un exercice de brainstorming, de sérendipité, où tout est possible! La pirouette de La chute du film c'est particulièrement savoureuse et cela nous ramène au besoin de chaque personne d'avoir du rêve! Dans son précédent film avec Adieu berthe, l'imaginaire et l'humour autour du décès de sa maman étaient déjà au rendez-vous ! À présent c'est une rêverie autour de l'homme, de ses passions, de son couple, avec toujours l'humour grinçant parfois, souvent décalé et totalement foutraque ! L'équipe de comédiens et quasiment la même, son frangin Denis y est présent sous une allure grinçante et jugeante... Agnès Jaoui il était excellente et développe beaucoup de charme !
Malgré les très belle interprétations d’Agnès Jaoui et de Sandrine Kiberlain qui, à elles seules, irradient l’écran, c'est lent, c'est long, et on plonge même dans une léthargie assez pénible qui fait que l'on décroche rapidement de cette histoire où il ne ce passe finalement pas grand chose. Bruno Podalydes ne réussit qu'à nous exaspérer par sa mollesse et s'il n'arrive pas à nous surprendre, il réussit à nous faire bailler ! S'il est incapable de se servir d'une boussole et passe son temps à ne rien faire d'autre que d'attendre que le temps passe, le spectateur lui, a bien le temps de regarder sa montre en se demandant quand va cesser cette projection ? Tellement vide qu'il m'a suffit de sortir de la salle pour que ce film passe aux oubliettes !
Je n'ai pas été déçu. Comme d'habitude avec les films des Podalydès, .... je me suis fermement ennuyé. Histoire sans grand intérêt, dialogues creux, voire lourdingues. On se pince pour rire ou même sourire car l'humour est d'une grand insipidité. Comme le kayak, ce film fait du surplace du début à la fin.
Loin de tout enjeu lié à l’actualité du moment, ce film éloigné du réel, a les accents bucoliques et nostalgiques de cette balade estivale au fil de l’eau.
Un vrai plaisir de retrouver tous ces acteurs doués. Une jolie bande son datant des années 80. De l’humour fantaisiste agréable et léger.
Ceci dit, un petit goût d’inachevé pour ce qui est du scénario.
Depuis l'excellent "Dieu seul me voit", et quelques scènes de "Liberté Oleron", je n'avais retrouvé cet humour décalé. J'avoue, je prefere le frérot acteur en rôle principal, plutôt que le réalisateur qui au fil des ans s'approprie l'image.De bonnes idées, du sourire, et finalement, un bon moment.
Réalisé, joué et écrit pour lui même, pourrait-on dire ! Bruno Podalydès (Dieu seul me voit, Liberté-Oléron, Le mystère de la chambrd jaune, Le mystère de la dame en noir, Banc public, Adieu Betrthe : l'enterrement de Mémé...) tient à merveille le rôle principal et même si les autres protagonistes, et pas des moindres (Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain, Vilama Pons, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Jean-Noël Brouté, Pierre Arditi) ont plus ou moins un petit rôle, chacun apporte son lot de pur régal. Voilà un film original, très drôle où les détails, les poses, les personnages, les plans et les nombreuses petites trouvailles participent à l'esprit fantaisiste de cette pause existentielle dans la vie d'un homme. Ce conte moderne créé le rêve tout en gardant les pieds dans la réalité. Superbe film...
Que ce soit le voilier:LIBERTÉ OLERON ou le Kayak de colle un avion j'ai beaucoup aimé les 2 ces 2freres sont talentueux et j'adore leur humour C simple et très réussi
J'ai atterri dans cette salle un peu par hasard, et je suis parti comme je suis venu, sans envie, juste parce que j'étais fatigué. J'avais oublié qu'il y avait un film à l'écran, j'avais oublié ce que j'étais venu faire. Je ne doute pas que Bruno Podalydès draine un public qui lui est fidèle, il y a ce rythme indolent, cette bonhomme, ce gentil côté rêveur et loufoque. Oui mais quand on sort de la sphère des admirateurs, il faut reconnaitre les limites du genre : absolument rien ne m'a retenu au moment où je suis parti, fatigué, oubliant déjà les histoires de ce quinquagénaire original, oubliant déjà les sourires après l'une ou l'autre scène absurde, oubliant le scénario qui tourne en rond et se mange la queue, oubliant l'insignifiance d'un film posé comme une bulle de savon dans les cinémas, éphémère, intéressante et rapidement lassante.
Promis, je n'irai plus voir de film de B. Podalydès.
Que j'aurais aimé adorer COMME UN AVION ! Alors là, c'est le contraire du Desplechin : la bande-annonce augurait du meilleur et j'ai été déçue. Pourtant, cette ode au "pas de côté", cette fable bucolique aux accents tendres, cet hommage rendu aux doux rêveurs, ce portrait affectueux d'un homme-enfant de 50 ans avait tout pour me séduire au plus haut point. Michel, infographiste, se prend de passion pour le kayak. À l'insu de sa femme, il en achète un à monter soi-même. En attendant de se lancer à l'assaut des rivières, il s'entraîne sur le toit de son immeuble. Quand sa frénésie de "matos" finit par le trahir, sa femme l'encourage à se jeter à l'eau pour une croisière en solitaire. Sauf qu'à la première guinguette venue, Michel fait escale et a beaucoup de mal à repartir… Il y a du Tati chez Podalydès, dans sa façon de traquer avec poésie l'absurdité du monde. Il y a de l'humour aussi, un peu burlesque, tout comme j'aime. Alors quoi ? Alors, alors… je trouve le scénario paresseux. On dirait que c'est le personnage qui a écrit le film : entre deux coups de rame, deux verres d'absinthe, deux siestes ou deux gâteries. C'est flottant, pas très fluide, ça tangue et pour continuer sur les métaphores aquatiques, ça prend un peu l'eau. C'est souvent drôle mais un peu répétitif et pas désopilant non plus, comme pouvait l'être en son temps "Liberté-Oléron", son chef d'œuvre à mes yeux.
Comme un avion est un film à la fois drôle, touchant et parfois gênant ! J'ai totalement adhéré à ce personne joué par Bruno Podalydès qui a un rêve qui n'est pas du tout fait pour lui. On rencontre tout une palette de personnages aussi drôles que fous. J'ai passé un excellent moment, Bruno Podalydès aurait même pu aller encore plus loin dans le décalé pour que cela soit complètement abouti. Bref, un bon coup de fraîcheur dans le cinéma français !
Un film fait pour s'évader .... pour les rêveurs et/ou ceux qui ont gardé un gros côté "enfant". Une grande fraîcheur, des moments tendres, des jeux ( les postit ), la légèreté des moments et la justesse des acteurs tels Sandrine Kimberlain, Vimala Pons, excellente Agnès Jaoui " très active " - admirablement filmée dans diverses positions... Merci aux deux Podalydès Denis et Bruno. J'ai retrouvé la signification du palindrome.... exemple"kayak" et nul n'est besoin d'avion pour "voler" ou du moins "rêver" !! **
Bon d'accord, on se balade encore dans l'univers privilégié des bobos parisiens branchés qui ont les moyens de s'offrir du matos haut de gamme, et de rêver d'une vie plus excitante que leur routine friquée. Mais quelle finesse dans l'autodérision ! Et quelle classe dans l'anticonformisme tranquille ! L'érotisme généreux, limite panthéiste de ce quinqua qui voyage immobile en se laissant porter est d'autant plus rafraîchissant qu'il est bercé par le chant du fil de l'eau paisible. En prime, des dialogues qui font souvent mouche, pas mal de gags pas lourdingues, des personnages gentiment déjantés (Vuillermoz en boiteux priapique, Arditi en pêcheur irascible et teigneux, Jaoui en quinqua épanouie et lascive...), un univers onirique apaisant et une bande son distillant quelques tubes majeurs ( Charlélie Couture, Moustaki et Bashung en final magnifique), tout ça compose un bol d'air tombant pile pour commencer l'été de bon poil, en rêvant d'être aussi bienheureux qu'Alexandre.