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    Dumbo
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    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2019
    "Dumbo" ou un classique de Walt Disney, revisité par Tim Burton...
    Et oui avec cet éléphant aux oreilles XXL et cet univers du cirque au début du XXème siècle, l'histoire était toute destinée à inspirer le célèbre cinéaste magicien...
    Hélas la baguette de ce dernier ne semble plus aussi magique et a bien du mal à faire des étincelles, afin de nous en mettre plein les yeux et les oreilles !
    Certes dès l'arrivée de ce train pétaradant et fumant, tout est forcément très beau en donnant l'impression de baigner dans ces magnifiques chromos des années 1900 Mais on attend surtout et de pied ferme l'émotion, la surprise, l'espièglerie et donc le grand étonnement auquel nous avait habitué le plus souvent notre cher Tim !
    Ici, on assiste à un défilement d'images superbes et léchées comme il se doit, dont les personnages font plus partie des illustrations qu'autre chose.
    Ils peinent tous à prendre vie, à se révéler vraiment, car on les sent plutôt juste enfermés dans une étiquette descriptive qui leur colle trop à la peau et c'est tout !
    Comme si le cinéaste s'était davantage concentré sur leur aspect physique plutôt que sur tout ce qui aurait pu les rendre véritablement pétillants, particuliers, vivants et intéressants !
    Chaque détail de leur apparence est en effet superbement pensé, du costume à la coiffure, jusqu’au maquillage mais il leur manque de véritables expressions et sentiments, tout ce qui crée la présence et la personnification.
    Colin Farrell, Michael Keaton et même Danny DeVito semblent même ailleurs et manquent ici cruellement d’intensité et de puissance.
    Et malgré un univers incroyable en tant que parc d’attraction, on reste ainsi totalement prisonnier du récit comme si on tournait les pages d’un album en s’ennuyant un peu, comme l’était également dans son genre « Alice au pays des merveilles »...
    L’ensemble reste donc sans véritable relief, et rien ne nous fait vraiment vibrer comme on l’espérait !
    On suit donc cette histoire assez attendue sur le fond, sans déplaisir mais surtout sans passion véritable, un comble pour le grand maître de l’éclat et de la fantaisie...
    Finalement, Dumbo méritait mieux que cette trop sage adaptation et autant revoir la célèbre version animée beaucoup plus magique, sensible et délicate !
    Chris46
    Chris46

    511 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2019
    " Dumbo " sympathique adaptation live du célèbre dessin animée .

    L’histoire se déroule en 1919 dans un cirque itinérant . Un homme nommer Holt Farrier ( Collin Farrell ) père de deux enfants et ancienne vedette de cirque est engagé par Max Medici ( Dany De Vito ) le propriétaire du cirque pour s’occuper d'un petit éléphant nommer Dumbo qui vient de naître et qui a des oreilles démesurées . Mais les choses tournent mal quand Dumbo qui est présenter pour la première fois au public est humilié par les spectateurs qui se moquent de ses grande oreilles . Sa mère qui a voulu le défendre provoque le chaos dans le cirque . Le propriétaire décide alors de revendre la mère devenu selon lui dangereuse . Les enfants de Holt vont alors tenter de faire de Dumbo la nouvelle star du cirque nottament en tentant de le faire voler grâce à ses grandes oreilles pour qu’il ne soit plus rejeter et qu’il puisse retrouver sa mère ...

    " Dumbo " est une adaptation en film du célèbre dessin animée des studios Disney sortit en 1941 qui était lui même adapter d’un livre pour enfant . Les studios Disney ont donc décidé de remettre au goût du jour ce classique de l’animation en prise de vue réel . Une grande mode en ce moment pour les studios Disney que de refaire en film tout les dessins animées Disney qui ont cartonner il y a plusieurs années ( on a eu droit à " Alice au pays des merveilles " , " Le livre de la jungle " ... et prochainement va débarquer " Aladdin " , " Le roi lion " , " Mulan " ... ) . On se demande toujour quelle est l’utilité de ce genre de projet mis à part faire un Max de fric sans forcer en se contentant juste de refaire en film des dessins animées populaires qui sont sur de faire venir le public en salle plutôt que de se creuser la tête à faire des films originaux . Bon j’avoue être un peu de mauvaise foie car Disney a sortit pas mal de film originaux ses dernières années mais qui se sont royalement planter au box office à l’image de " Jonh Carter " par exemple . Donc on peut pas trop leur en vouloir maintenant de ne plus prendre de risques et de s’appuyer uniquement sur des dessins animées archi connus pour faire leurs films qui sont sur de rameuter du public en salle . J’avoue n’avoir pas été emballer par le projet au départ car je suis pas un grand fan des remake et que j’aime pas revoir ce que j’ai déjà vu et je préfère les trucs originaux mais bon malgré tout j’étais quand même curieux de voir ce que pouvait donner une adaptation en live de " Dumbo " car visuellement déjà on se dit que sa peut donner un truc sympa ( a l’image du " Livre de la jungle " dernièrement qui était très sympa ) surtout sous la houlette de monsieur Tim Burton ( " Edward au mains d’argent " ... ) qui a donc été choisi pour réaliser le film . Bon alors que vaut cette adaptation en live de " Dumbo " ? Et ben c’est un sympathique divertissement . Alors le film n’a certe pas la drôlerie ( le film étant plus axer sur le côté dramatique malgré toujour quelques scènes amusantes ) ni le charme du film d’animation originale et il n’est pas aussi poignant mais c’est une adaptation très sympathique et divertissante . L’histoire est toujour aussi prenante et touchante ( malgré quelques longueurs par moment ) avec ce jeune éléphant rejeter à cause de ses grandes oreilles qui va tenter de se faire une place dans le cirque . La première partie du film reprend les grandes lignes du dessin animée en étant plus ou moins dans le remake avec Dumbo rejeter par tout le monde à cause de ses grandes oreilles qui va tenter de se faire accepter des gens du cirque et du public nottament en tentant de voler grâce à ses grandes oreilles et devenir le premier éléphant volant . Et la seconde partie part vers quelque chose de totalement différent qu’on avait pas vu dans le film d’animation mais tout aussi prenante

    spoiler: avec Dumbo devenu une vedette du cirque ( le dessin animée s’arrêtait à ce moment là ) qui va se faire exploiter par le propriétaire d’un parc d’attraction nommé le Dreamland Circus et qui va tenter de s’échapper .


    Et c’est donc intéressant car le film fini donc par se démarquer du dessin animée pour nous offrir quelque chose d’un peu différent nottament dans sa deuxième partie

    spoiler: en abordant le sujet intéressant des animaux exploiter et maltraiter par des propriétaires véreux que se soit dans les zoo ou dans les cirques


    . Le film est porter par une belle brochette d’acteurs avec nottament Colin Farrell qui joue donc une ancienne vedette de cirque qui va être engager dans le cirque pour s’occuper des éléphants et en particulier de Dumbo , Danny De Vito dans le rôle du propriétaire du cirque , Michael Keaton et Eva Green qui incarnent les propriétaires d’un parc d’attraction nommer Dreamland Circus qui vont s’intéresser à Dumbo . Ils incarnent tous bien leurs rôles . Sa fait plaisir de revoir des acteurs comme Danny De Vito assez discret sur les écrans ses dernières années .
    Les effets spéciaux sont très réussit nottament pour donner vie à Dumbo le jeune Éléphanteau volant qui a l’air vraiment très réaliste . Il est vraiment mignon et attachant . Les séquences où Dumbo vole sont superbe visuellement .
    Les costumes et décors qui donnent vie au cirque et au parc d’attraction du Dreamland Circus sont splendide . Visuellement le film est superbe et on en prend plein la vue et il nous émerveille . C’est avec un grand plaisir qu’on s’évade dans l’univers du cirque des années 1910 .

    Pour résumer " Dumbo " est une adaptation en film plutôt réussit prenante , touchante et divertissante qui devrait plaire aux petits comme aux grands .
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Nouveau film attendu (comme d'habitude) de Tim Burton, et cette fois-ci par l'adaptation du fameux Disney « Dumbo ». J'ai adoré cette histoire, bien qu'il y ait quelques facilités scénaristiques vers la fin du film et c'est son plus gros défaut, sans spoiler.
    Le visuel est déjà époustouflant, tant concernant cet éléphanteau trop mignon que concernant aussi les décors, les couleurs et l'image, où l'on retrouve bien sur la patte de Tim Burton et son univers.
    Les acteurs sont globalement tous bons, sans être incroyables non plus. Burton a pris pas mal de liberté concernant l'histoire, notamment par l'introduction des principaux personnages du film, qui n'existent pas dans le dessin animé. Mais on retrouve bien sur plusieurs scènes similaires avec ce dernier et certains clins d'oeil qui sont fortement appréciés. C'est beau, triste, souvent injuste mais surtout très émouvant. L'histoire de Dumbo nous touche forcément et nous rend nostalgique. Un réel plaisir à voir sur grand écran.
    Chatterer
    Chatterer

    84 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2019
    C'est lors de l'avant-première exceptionnelle au grand Rex à Paris que j'ai eu la chance de découvrir Dumbo, ou l'étrange parade de mister Burton.
    Une magnifique soirée riche en émotions où l'auteur, lui-même, accompagné de sa nouvelle muse Eva Green, est venu présenter fièrement son nouveau chef d'œuvre. J'ai dit chef d’œuvre ?!? Fièrement ?!?ah oui...en effet j’ai osé ! Et pour sûr, ce film est une vraie petite pépite qui touche en plein cœur, qui en met plein les yeux et qui fait un bien fou !
    Attiré par la marginalité de Dumbo, Tim Burton s'est approprié l'œuvre de Disney pour en faire une version très audacieuse et très personnelle. Cette histoire d'outsiders, de héros sous-estimés, mal aimés nous montre bien les points communs qu’il possède avec son film. Pendant son intervention il nous explique qu’il se sent proche de son petit héro bizarre, pas beau, pas toujours compris. Un véritable écho pour ce génie qui comprend le cœur des incompris et qui en célèbre les particularités.
    Ce Dumbo 2019 est un spectacle pachydermique de haut vol, touchant, émouvant, féérique et qui vient chatouiller notre âme d'enfant. J’ai ressenti de belles émotions tout au long du métrage. Il faut dire que Dumbo est tellement attendrissant…Comment ne pas fondre pour l’éléphanteau le plus adorable du monde ?!?
    En 1941 le dessin animé s'arrêtait là où Dumbo dévoile au monde qu'il sait voler. Mais que se passe-t-il ensuite quand des businessmen décident de mettre la main sur la poule aux œufs d’or ? Tim Burton respecte l'œuvre originale tout en faisant un petit pas de côté en plaçant, cette fois, son film du point de vu des humains. Et on ne peut que s'attacher à cette troupe composée de parias, de marginaux telle cette étrange (et drôlissime) sirène, ce charmeur de serpent, ce monsieur muscles...Ce père de famille qui porte les stigmates de la 1ere guerre mondiale.
    Pour son film, Tim Burton n’a pas mis en avant de personnages déjantés à l’image de Willy Wonka, de Jack Skellington, d’Ichabod Crane, de Beetlejuice…Pas l’ombre d’un Johnny Depp non plus. Quoi que…Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à lui en découvrant Holt Farrier (subliment et sobrement interprété par Colin Farell). Une ancienne légende du cirque qui faisait rêver les adultes comme les enfants et qui semble devenu à peine l’ombre de lui-même à son retour de la guerre. Nous connaissons tous les difficultés que rencontres Johnny Depp actuellement. Cet incroyable acteur qui devient aussi l’ombre de lui-même ces derniers temps. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le lien en voyant la place que prend la fille du personnage, Milly, dont le petit air de ressemblance avec Lily-Rose Depp m’a plutôt frappé…Je pousse un peu loin la réflexion me direz-vous ? Pas si sûr, je trouve ce film vraiment très proche de Tim Burton et de son état d’âme actuel. Une amie m’a parlé de l’absence de Johnny Depp à la sortie de la projection et ça m’a vraiment posé question. Une absence de sa filmographie un peu longue…Du coup, s’agit-il d’un clin d’œil ?
    Afin de poursuivre avec ce casting parfait, je ne peux que souligner la beauté et la grâce d’Eva Green qui interprète sublimement le rôle de la mystérieuse trapéziste française Collette Marchant. Le film a été projeté en VO et de ce fait a le mérite de nous faire profiter de la touche frenchie de l’actrice et de son mémorable « bonsoooiiir » (que je vous laisse soin de découvrir). Tout d’abord relativement ambiguë, elle évolue tout au long du métrage pour apparaitre incroyablement attachante. Un rôle qui a pu lui permettre de réaliser un rêve de petite fille : voler sur le dos de l’éléphanteau. Pour la petite anecdote, Eva Green nous a confié être Acrophobe, c’est-à-dire la peur irrationnelle générée lorsqu’elle se retrouve en hauteur. Cette sensation de panique est d'autant plus amplifiée en l'absence de protection faisant écran entre elle et le vide. Impossible pour elle de monter sur une balançoire etc. Et pourtant c’est elle qui a réalisé les cascades du haut de son trapèze. Tim Burton lui a demandé de réaliser ses figures et y est parvenu progressivement.
    J’ai eu également l’immense joie de revoir Michael Keaton dans un film de Tim Burton !!! Son V.A Vandevere joue aussi la carte de l’ambiguïté, de l’inquiétant…Il ne s’agit pas d’un grand méchant à proprement parlé mais d’un individu avide de pouvoir et d’argent. Je n’ai pas ressenti d’aversion pour ce personnage, ni même d’émotion négative particulière jusqu’à son pétage de plomb. Une interprétation que j’ai trouvée juste et au combien « Burtonnienne ». Et puis l’attachant Dany Devito que nous avons le plaisir de retrouver en monsieur loyal, comme il l’a été dans Big Fish. Un personnage que j’ai beaucoup aimé, que j’ai trouvé sympathique, drôle et qui offre un beau moment final. Tim Burton n’aime pas les cirques, les clowns et surtout les animaux en captivité. L’auteur a voulu adresser un message fort concernant la captivité et l’exploitation des animaux dans les cirques et c’est Danny Devito qui sera finalement le porte-parole de ce message.
    Dumbo est un spectacle grandiose comme je le disais plus haut qui est due principalement à la qualité des effets spéciaux. Tim Burton met en scène un Dumbo touchant et incroyablement bien fait qui apporte son lot d’émotions (sortez vos mouchoirs, tout le monde chiale durant le film…impossible d’en être autrement). Les décors sont superbes. Dès le démarrage du film, on prend conscience qu’on va assister à un film visuellement parfait et qu’on va en prendre plein les yeux.
    Même si je ne lui trouve que peu de défaut, j’ai regretté tout de même la bande son de Danny Elfman qui est à mon sens un peu en dessous de mes espérances. Même si les quelques notes « Edwardesque » sont venues me titiller les oreilles, j’aurai aimé un peu plus d’étrangeté, un peu plus de Burtonisme comme il nous a habitué jusque là. J’ai hâte de revoir le film car le volume au grand Rex était largement trop fort et je pense qu’il est possible que je sois passé à côté de la bande son. Je m’attarderais dessus lors de mon prochain visionnage.
    Comme vous l’aurez compris, j’ai adoré ce film un peu atypique dans la filmographie de Tim Burton et qui offre son lot d’émotions, de frissons, de surprises…J’ai adoré le profond respect de l’auteur pour l’œuvre originale tout en apportant sa touche personnelle (la scène psychédélique des éléphants roses revisitée à merveille a été mon moment favori). J’ai adoré la suite qu’il a apporté au film de 1941. Un très grand Burton, même s’il n’est pas mon préféré. Il ne fera probablement pas l’unanimité mais je tiens le pari qu’il surpassera haut la main le nombre record d’entrées d’Alice.
    En tout cas, je vous conseille de réservez votre soirée du 27 Mars, date de sortie du film, si vous souhaitez vivre un sublime moment cinématographique et si vous avez envie de vous laisser transporter sur le dos du plus incroyable des éléphants volants.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Le premier coup de coeur revient bien évidemment à Dumbo lui-même, sublime éléphanteau magnifiquement recréé en image de synthèse. Le vrai soucis du film réside dans un point du scénario, à savoir qu'il est impossible de comprendre la décision aussi inutile que stupide du méchant de séparer maman Jumbo de son fils Dumbo alors même que c'était la solution ultime pour obtenir ce qu'il voulait. C'est bien dommage car ce rebondissement signe par là même une dernière partie trop pyrotechnique et bien moins intéressante. Néanmoins, les deux premiers tiers sont vraiment magnifique à tous points de vue, Burton signe un film parfaitement en adéquation avec son univers (même si c'est un peu sage) et surtout cohérent avec le "Dumbo" (1941).
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Petit avec de grandes oreilles. Tim Burton ? Non, enfin oui, mais c'est de Dumbo dont il s'agit, dans un divertissement tous publics et fort plaisant. Quelques menues choses à reprocher au film quand même, l'excès d'images de synthèse qui court-circuitent parfois l'émotion et cet anthropomorphisme disneyen très agaçant. Mais cela ne remet que très partiellement en cause la magie d'un long-métrage où l'on retrouve enfin un Tim Burton qui a simplifié son jeu comme on le dit d'un meneur de jeu au football qui aurait tendance à en faire parfois trop. Le sujet central de Dumbo vaut ce qu'il vaut mais on y verra surtout un éloge de la différence et de l'anormalité, thème très burtonien, et une critique frontale des valeurs du capitalisme et du divertissement à tout prix, ce qui ne manque pas de sel avec Disney comme producteur. Toutefois, Dumbo est évidemment loin d'être un manifeste politique, il est avant tout une féérie dans l'univers chatoyant du cirque, lequel est passablement vilipendé ces temps-ci en dénonçant la maltraitance animale, angle que n'a pas oublié Tim Burton dans son film. Et l'on retrouve avec plaisir un côté humaniste et optimiste du réalisateur dont on sent le plaisir qu'il a eu à filmer des acteurs qui semblent aussi s'amuser à composer des personnages volontairement stéréotypés de Farrell à DeVito, en passant par Keaton et Eva Green. Bonheur grandement partagé, monsieur Burton !
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2019
    Apathique. Ce film démarre aussi lentement et maladroitement que notre petit Dumbo. Colin Farell est sans énergie, l'actrice qui joue sa petite fille, Nico Parker, aussi expressive qu'un paquet de lessive (il serait bon qu'on choisisse les enfants acteurs sur autre chose que des critères physiques et que les jeunes filles aient elles-aussi le droit de sourire plutôt que l'injonction systématique de paraître forte/hautaine à tout prix!). Eva Green et Danny de Vito tirent leur épingle du jeu, mais à part cela, où est la poussière de magie vantée dans le film?...

    Ma déception est à la hauteur des attentes que j'avais dans ce film..
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2019
    Mesdames et messieurs, approchez, approchez ! Prenez vite votre ticket pour le tout dernier film de Tim Burton, Dumbo ! Un véritable chant d'amour au cirque, aux prémices du cinéma et au dessin animé original. Émouvant, beau, sensationnel et spectaculaire, le monde de Dreamland est signé de la patte burtonienne (le rêve qui tourne à l'épouvante, le bien-nommé Monde des Cauchemars, la musique qui semble sortir tout droit de Charlie et la chocolaterie - merci Danny Elfman). D'ailleurs, les amateurs du cinéaste comprendront peut-être la tacle faite à ceux qui veulent à tout prix réduire Burton à ses précédents films : si Dreamland est le "récap' de la filmographie de Burton" (les seules spirales qu'on peut voir dans le film, la musique typique de Elfman, les cauchemars enfantins, l'arbre décharné...) qui termine spoiler: de façon si violente à la fin
    , on sent que le cinéaste clame qu'il peut faire du bon cinéma sans caser une check-list de ce qu'il a déjà fait. Mais qu'on se rassure, Dumbo fleure bon le cirque et les grands espaces de Big Fish (sans parler de ce cher Danny DeVito dans un rôle identique qui lui va si bien), et on adore retrouver le thème de la sensibilité face à l'animal discriminé (modèle de tous les enfants et adultes "différents") qui s'accepte grâce à l'aide de personnes ouvertes et altruistes. Le début fait plutôt disneyien pur souche, il faut attendre l'arrivée à Dreamland pour voir se déployer le génie du réalisateur. Les acteurs sont impeccables (Farrell touchant en manchot père de famille attentionné, les enfants attendrissants autant que l'éléphanteau, Eva Green enfin dans un rôle doux-amer qui lui va bien, Michael Keaton en maboule du business...). Les spectacles de cirque se regardent comme ceux d'autrefois, filmés avec la nostalgie d'un vieux film, et tout fleure le mélange du renouveau burtonnien avec des contes émouvants. Merveilleux.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2020
    L’entreprise poursuivie par Disney depuis maintenant une bonne décennie tient aussi bien du recyclage industriel que de la recréation au service d’une récréation, d’un plaisir nouveau pris devant un divertissement familial réinventé. Dumbo version Burton relève de la recréation. Car le film original sur l’amitié comme moyen de retrouver une mère enlevée devient un film de troupe, cette même troupe d’acteurs que mobilise presque à chaque fois Tim Burton, cette même troupe de personnages de foire qui semble ici prolonger et condenser les œuvres précédentes du cinéaste, de Big Fish pour le cirque à Batman Returns pour l’affrontement DeVito / Keaton, dont l’axiologie est ici renversée (avec en outre une figure de majordome rappelant Alfred). La troupe est une famille recomposée dans laquelle les marginaux trouvent refuge et réconfort, de laquelle ils tirent une identité de groupe capable de respecter et d’intégrer leur identité individuelle : Medici est italien, il a grandi en cirant des chaussures ; Colette est française, ramassée sur le trottoir de Paris ; Holt est un rescapé de la Grande Guerre et revient mutilé du champ de bataille, devant en outre s’occuper de ses enfants après le départ de son épouse. Toutes ces origines, toutes ces expériences traumatisantes se soignent par la mise en place d’un langage commun, un langage circassien qui trouve dans les numéros un exutoire tout autant que les preuves d’une renaissance collective à soi. C’est dire que le monde du spectacle conçoit des artifices aptes à susciter l’émerveillement du spectateur alors qu’il repose sur un fond commun de solitude et de souffrance. Le terme de « freak » revient à de nombreuses reprises pour qualifier la troupe dans son ensemble et intègre donc le mutilé de guerre ainsi que sa fille dont l’amour pour la science l’érige au rang de curiosité (à l’image de ce que représentait pour son siècle Marie Curie). L’arrivée de Baby Jumbo suscite d’abord l’effroi : de l’union des marges pouvait naître un éléphanteau « normal », signe d’une vitalité nouvelle pour la troupe ; il n’en est rien, les grandes oreilles déclenchant hilarité et haine. Dumbo est l’enfant des marginaux – « nous avons un bébé », s’exclame la famille Farrier –, il cristallise toute leur bizarrerie, telle l’âme de ce cirque ambulant. Nul hasard si Dumbo est dépourvu de méchanceté ou de violence : c’est un être profondément bon, qui ne convertit pas son supplice en désir de vengeance. Sa seule volonté est de retrouver sa mère, celle qu’il a à peine eu le temps de voir et qu’il cherche désespérément du regard, comme dans cette séquence onirique où des éléphants roses volent dans les airs et viennent se réfléchir dans son œil, fenêtre de l’âme. Le film met en scène une quête de la mère comme sauvetage pour l’un, comme deuil pour d’autres avec ce que le deuil implique de renaissance (Colette). Par la métaphore de l’éléphant volant, le récit pense la transition entre un état de souffrance et un état marqué par l’affranchissement des spectres de la mort qui hantaient les esprits de la même façon que les corps de Holt et de Dumbo, en passant derrière la toile de tissu de la tente (Holt) ou du chapiteau (Dumbo), activaient un théâtre d’ombres dont ils été les captifs. Le long métrage se fait récit d’apprentissage et d’initiation à la vie, le jeune éléphanteau tombant sous le charme de Colette – voir à ce titre le très beau plan qui les rassembles tous les deux dans les filets d’entraînement – qui posera, en guise d’adieux, un baiser de rouge à lèvres sur son front. On regrettera néanmoins que cette volonté d’émouvoir à tout prix avec des images de synthèse se fasse au détriment des véritables acteurs, surtout des membres de la famille dont les enfants ne disposent d’aucune profondeur ; le film aurait gagné à poser davantage sa première partie. Reste que la quête de la mère débouche, et c’est sur ce point que Burton semble le plus inspiré, sur une crise de la paternité : Holt doit accepter la disparition de sa femme et apprendre à connaître ses enfants, Medici a sous sa responsabilité la survie de cette grande famille circassienne, figure derrière laquelle l’on reconnaît aisément le cinéaste lui-même. Comme lui, Medici est confronté à l’essoufflement de son art ; comme lui, il est confronté aux offres commerciales d’un roi du divertissement contre une allégeance et le sacrifice de sa marginalité. Medici et Burton sont des artistes du spectacle contraints, s’ils veulent survivre, de convertir leur art en attraction à sensations fortes soumise à la loi du profit. Et ce qu’il y a de très beau et de très juste dans ce que fait Tim Burton ici, c’est de présenter l’industrie de Dreamland comme celle d’un Reamland (une fois le D tombé), comme un pays de (rames de) papier qui se consume en quelques minutes, alors que le véritable pays imaginaire se rebâtit encore et encore, extensible à l’infini. La libération progressive des personnages se métaphorise dans la manière dont Burton filme le vol de Dumbo : d’abord de façon saccadée, imparfaite, comme empêchée par l’espace clos du chapiteau ; enfin avec continuité et fluidité lorsqu’il a retrouvé les siens. La partition musicale de Danny Elfman suit une logique de dévoilement progressif : les thèmes prennent le temps de naître avant de triompher lors d’un finale grandiose. Dumbo version Burton représente l’industrie du divertissement comme une machine à faire des orphelins, à retrancher les individus de leur famille en les changeant en performances ou en consommateurs ; en retour, il peint ce qu’il a toujours peint, une famille de marginaux qui redéfinit la marge comme centre attractif dans lequel il fait bon vivre, où éprouver et explorer son identité créatrice. Un grand film.
    HawkMan
    HawkMan

    177 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2022
    Film en live du célèbre dessin animé Disney, on garde la même histoire (ou presque) : un éléphanteau au sein d'un cirque aura la particularité d'avoir de grandes oreilles. La risée de tous, perdant sa mère qui pour le défendre sera exilée, il voit un nouveau monde s'offrir à lui lorsque des enfants découvriront que Dumbo arrive à voler grâce à ses oreilles.
    Tim Burton montre beaucoup de maitrise avec des couleurs intenses, des personnages attachants. Néanmoins, ce film reste moyen car souvent lent et peu propice à de grands moments d'émotion. Il est toujours très délicat d'adapter en live les dessin animé de Disney.
    Bref : un film aux grandes oreilles.
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    49 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2019
    L'esprit Disney est respecté : magie, poésie, happy end .... Mais pas ou peu de surprises et une certaine monotonie dans l'histoire qui du coup rendent le film très banal et peu original. Une nouvelle version de Dumbo qui plaira donc surtout à ceux à qui sont d'abord destinés les Disney : les enfants.
    MediaShow
    MediaShow

    141 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Ce nouveau long-métrage Disney proposé par Tim Burton est exceptionnel, à tel point que le film s’est fait ovationner en fin de séance. Le Grand Tim Burton nous offre une belle adaptation du dessin animé de 1947, en y apportant quelques nuances sur l’histoire afin de lui offrir un véritable vent de fraîcheur ! La suite de la critique sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=GLjQhZJLxHA
    Choupi C.
    Choupi C.

    23 abonnés 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Magnifique, magique et féerique. Très bien joué. Excellent moment, aucune longueur..
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Tim Burton est un de ces cinéastes dont, il faut le dire, il n'y a plus grand chose à attendre. Ce remake n'était de toute façon pas la meilleure opportunité pour se refaire une santé. Sans surprise, "Dumbo" version 2019 ne tient absolument pas la comparaison avec le chef-d'oeuvre Disney de 1941. Débarrassé des personnages les plus drôles du dessin animé, porté par des acteurs sans charisme, sans émotions, le film est enrobé dans une laideur visuelle où l'on peine à lire la patte de Tim Burton. Et puis le clou du spectacle : Burton a réussi à faire un film dans lequel Dumbo n'est pas le héros principal et se trouve même parfois relégué au rang de personnage secondaire. Il fallait le faire ! Alors on est très heureux de voir Michael Keaton et Danny DeVito partager à nouveau l'affiche ; mais nous ne sommes vraiment plus au temps de "Batman Returns".
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Mais qu'est ce que c'était que cette COPIE ???? La bande musicale couvrait les voix, il aurait fallu une oreillette pratiquement, et malheur, la musique est omniprésente tout le film ( 99, 9%)…ça m'a cassé les pieds….Ma critique vaudra donc ce qu'elle pourra, je voudrais presque le revoir dans un autre cinéma….Ce GROS bémol étant posé sur la partition Burtonienne, j'ai trouvé quand même que c'était un petit film, avec un scénario très complaisant ( on peut le suivre presque en sommeillant) et adressé surtout à des enfants,....Je crois que c'est bien à eux que s'adresse Tim Burton (et peut être dès 5 ans)….Je critiquerais aussi la luminosité du film, qui se passe souvent la nuit, ce qui nous vaut des images obscures, peu lumineuses, monotones et sans couleurs;. Poètes regardez les étoiles, vous y lirez tout autant…..il faut quand même saluer une certaine poésie, et une qualité indéniable du petit personnage principal, Dumbo, avec ses oreilles qui lui permettent de voler…. C'est mignon, tout plein, mais bon Tim Burton a fait des films beaucoup plus intéressants, c'est mon avis...même s'il y a un travail indéniable sur Dumbo et le cirque….. Je conseille ce film pour les enfants surtout, c'est je crois à leur intention qu'à été réalisé le film…..
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