AlloCiné
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J'ai apprécié le film mais ne comprend pas pourquoi ils ont fait un revirement dans la tête du personnage.
Je suis un jeune homme des années 80,et je peux vous assurez que dans les millieux populaires à cette époque ,ç'etait bien
l'ambiance qui est décrite dans le film.Un exemple personnel,j'etais en apprentissage professionnel,une partie des éléves dessinaient le symbole peace and love sur leur sac, les autres portaient le badge touche pas à mon peuple.On a le droit de ne pas aimer un film mais on ne peux pas le décrire comme délirant.Si je dois noté la première partie je donne 5,il fallait bien adoucir le contenu dans la seconde partie,mais je suis moins convaincu 3,car souvent ce style d'individus,ou on trouvait aussi des filles,ne développe leur esprit uniquement en groupe. Bref un film que je valide,en espérant qu'il n'exprime que le passé.
Respect à tous les gens qui me liront d'accord ou pas,merci.
l'ambiance qui est décrite dans le film.Un exemple personnel,j'etais en apprentissage professionnel,une partie des éléves dessinaient le symbole peace and love sur leur sac, les autres portaient le badge touche pas à mon peuple.On a le droit de ne pas aimer un film mais on ne peux pas le décrire comme délirant.Si je dois noté la première partie je donne 5,il fallait bien adoucir le contenu dans la seconde partie,mais je suis moins convaincu 3,car souvent ce style d'individus,ou on trouvait aussi des filles,ne développe leur esprit uniquement en groupe. Bref un film que je valide,en espérant qu'il n'exprime que le passé.
Respect à tous les gens qui me liront d'accord ou pas,merci.
Un bon film qui traite d'un sujet tabou, l'extrême droite, dans lequel Alban Lenoir joue un rôle très convaincant, on y pense même que Marco existe réellement. Il nous montre la spirale et le simplisme de la haine, et nous montre le chemin de la rédemption. À voir 👍
Sorti en 2015, Un Français raconte l’histoire de Marco, depuis le milieu des années 80 jusqu’au milieu des années 2000, un jeune skinhead qui va progressivement changer de voie. Si le film est particulièrement intéressant dans une première partie qui nous offre une plongée dans les milieux d’extrême-droite les plus radicaux, un univers rarement exploré dans le cinéma français, il se perd un peu dans une seconde partie dont les enjeux deviennent plus flous. Et ne parvient hélas pas à trouver une fin convaincante. Malgré ces faiblesses, Un Français mérite le détour. Avec un superbe Alban Lenoir dans le rôle du personnage principal.
Ce film nous fait suivre l'itinéraire des années 80 aux années 2010 de Marco Lopez, un Français, certes pas comme tout les autres, car il est skinhead, mais un Français quand même. Un petit rappel pour ma part, car les skinheads, j'avais un presque oublié que ça a existé en France, pourtant j'ai connu cette époque, même si j'étais encore très jeune.
Ce film nous fait suivre l'évolution de Marco et on le verra passer de jeune skinhead radical et violent, entraîné par sa bande d'amis et notamment le "leader" Braguette, à un homme libéré de sa haine, mais seul, car en s'éloignant de sa violence et sa radicalité, il s'est aussi peu à peu éloigné de son groupe d'amis. En toile de fond on assiste à l'évolution de l'extrême droite française.
Le film est emmené par un casting impeccable. Alban Lenoir qui interprète Marco est juste époustouflant, son jeu est d'une intensité et d'une justesse incroyable. Les seconds rôles sont également tous très convaincants, notamment Samuel Jouy (Braguette) en chef de bande semant la terreur, qui deviendra une étoile montante du front national, bien propre sur lui, mais toujours fidèle à ses idéaux de jeunesse haineux, ce personnage faisant un parallèle intéressant au parcours de Marco. On pourra reprocher au film d'être un peu trop elliptique et peut être un peu trop court pour condenser 30 ans de vie, mais néanmoins il dresse un portrait juste et touchant d'un homme et de son époque, en montrant mais sans chercher à expliquer où à juger. En ces temps particuliers de Covid, j'ai eu le temps de voir quelques films depuis le confinement de Novembre 2020, et même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, Un Français de Diastème est définitivement l'un des films qui m'aura le plus marquée.
Ce film nous fait suivre l'évolution de Marco et on le verra passer de jeune skinhead radical et violent, entraîné par sa bande d'amis et notamment le "leader" Braguette, à un homme libéré de sa haine, mais seul, car en s'éloignant de sa violence et sa radicalité, il s'est aussi peu à peu éloigné de son groupe d'amis. En toile de fond on assiste à l'évolution de l'extrême droite française.
Le film est emmené par un casting impeccable. Alban Lenoir qui interprète Marco est juste époustouflant, son jeu est d'une intensité et d'une justesse incroyable. Les seconds rôles sont également tous très convaincants, notamment Samuel Jouy (Braguette) en chef de bande semant la terreur, qui deviendra une étoile montante du front national, bien propre sur lui, mais toujours fidèle à ses idéaux de jeunesse haineux, ce personnage faisant un parallèle intéressant au parcours de Marco. On pourra reprocher au film d'être un peu trop elliptique et peut être un peu trop court pour condenser 30 ans de vie, mais néanmoins il dresse un portrait juste et touchant d'un homme et de son époque, en montrant mais sans chercher à expliquer où à juger. En ces temps particuliers de Covid, j'ai eu le temps de voir quelques films depuis le confinement de Novembre 2020, et même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, Un Français de Diastème est définitivement l'un des films qui m'aura le plus marquée.
Un français, un film français à la française. Blagues qui tournent mal, idéologie suprêmaciste et rixes entre bandes, le cocktail devient très vite explosif. Film assez sympa, à voir si ces thématiques vous captent. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
J'ai regardé Un Français sans même lire ce que c'était. J'aime les films français et j'aime sauter dans les films sans lire d'abord leurs synopsis. Quand je dis que le film est dur je le dis pas à cause des scènes de combat. Se battre c'est se battre même avec une tonne de sang ce n'est pas difficile. Le plus dur c'est que nous savons que cette histoire est probablement vraie et arrive à beaucoup de gens en France. Je sais qu'en France c'est réel et c'est vraiment triste que ce soit le cas. Après avoir regardé ce film je peux voir ce qui se passe plus en profondeur et le ressentir d'une certaine manière. Le tournage est vraiment bon pour vous faire sentir le personnage. Le film est bien filmé. Je n'aimais pas à quel point la transition vers le futur était difficile car il faut prendre quelques minutes pour comprendre. Cela aurait pu être moins vague et plus précis. Le film est également très lent ce qui le rend encore plus difficile dans l'émotion ressentie par le personnage. Je n'aime pas les films comme ça alors je laisse tomber un 4 étoiles pour un 3 étoiles et demi parce que je sais toujours que c'est un bon film. C'est presque un documentaire vivant. Je suis content d'avoir essayé un film comme celui-ci même si ces drames ne sont pas mes trucs préférés car il est bon de se souvenir de cette partie du monde qui craint tant. Je pense que c'est un bon film et que beaucoup de gens l'apprécieront...
Un film qui dépeint sobrement le parcours d'un militant d'extrême droite. De la violence nationaliste à la rédemption, Marco représente les questionnements et le malêtre social auxquels peuvent faire face une partie de la jeunesse française désœuvrée.
Ce film est une claque, certaines scènes sont à peine supportables. Contrairement à certains commentaires ce n'est pas un film de bobos pour bobos, ça sonne juste. Les derniers moments où l'on voit toutefois la manif pour tous sonnent à mon sens un peu hors sujet.
Un super sujet (le monde des skinheads sur 30 années en France), le film manque parfois cruellement de profondeur et on ne saisit pas la psychologie du heros mais l'interprétation est excellente surtout pour Alban Lenoir un acteur à suivre !!
Française histoire X. L’histoire d’un (sale) type. Marco est un skin, de ceux qui cognent les Arabes et chantent la marseillaises entre deux canettes de 8.6 au meeting de la star locale du FN. Le type a la haine sans qu’on sache vraiment pourquoi. Sauf que le temps fait son œuvre et parfois, on change. On a là tout le background officiel du personnage frontiste : un gars au chômage issu d’une famille qui vit en HLM des minimas sociaux et qui regarde TF1. Oui, c’est cliché. En vrai, il ne le sait pas mais il n’est que le petit soldat de la bourgeoisie locale qui théorise sur la prolifération des noirs et des Arabes. C’est lui qui cogne et qui saigne pendant que les nababs du parti se gavent de petits fours. Mais sa haine l’étouffe et quand son pote se fera coffrer pour meurtre il comprendra qu’une autre voie est possible. Et là on y croit plus. On continue d’applaudir le portrait au vitriol du facho moderne qui porte son saucisson et son pinard comme d’autres portent un t-shirt du Che. Jolie démonstration de l’imposture des nazillons bon chic bon genre. Mais là où le film échoue c’est que son récit n’est pas vraisemblable. Là où American History X déconstruisait le discours de la haine raciale, Un Français ne fait que balbutier des choses que l’on sait déjà. Tout ça ne prouvera rien à personne. Une tentative très honorable à saluer … mais un film en deçà du choc qu’il aurait pu être.
MaCultureGeek
Annoncé comme un film coup de poing, Un Français traite de thèmes rarement abordés dans le cinéma français actuel : les skinheads, les rassemblements d'extrême droite, le danger de la montée des extrémismes, tout un contexte propre aux années 80 qui semble plus que jamais d'actualité. L'idée de base est plus qu'intéressante, le pitch des plus prometteurs : la marchandise est-elle aussi bonne qu'attendue?
Oui et non. Si le film réussit à retranscrire une partie de l'atmosphère oppressante des groupuscules d'extrême-droite, il se perd facilement dans des travers et des lieux communs des plus lourdauds. Dès le départ, on observe un manichéisme trop poussé, une peinture de moeurs un poil trop grossière. C'est crédible, réaliste, cru; sur ce point, rien n'est à reprocher.
Le soucis vient surtout de cette volonté profonde de toujours vouloir nous en mettre plein la vue, de nous impressionner. Ainsi, Un Français tombe facilement dans l'excès, dans la surenchère : il veut dépeindre une société noire, mauvaise, pourrie par ses préjugés et ses amalgames, et tandis qu'il le fait déjà bien de base, vient en rajouter une couche comme pour être sûr que le spectateur comprenne bien qui sont les gentils des méchants, les extrémistes des modérés.
Sauf que de base, on le sait déjà : il est inutile de nous étaler des litres de confiture pour se rassurer sur sa capacité à bien faire les choses. Au mieux, c'est rébarbatif, au pire c'est insupportable. Le film manque donc de nuances, de réflexion profonde : il est intelligent, intéressant, mais pas suffisamment abouti pour être doté d'une vision moins manichéenne, moins bourrine.
Et c'est dommage, parce qu'on y tenait une évolution intéressante de ses personnages (au demeurant tous très bien interprétés, écrits et attachants), que l'on voit changer au fil d'une trentaine d'années. Certains virent de bord, d'autres s'enfoncent toujours plus dans la haine et le combat pour leurs idéaux; la dernière partie retranscrit parfaitement la conclusion de leur destin, qui varie du tout au tout selon les protagonistes.
Seulement, les nombreuses ellipses mal amenées viendront malmener cette écriture qui s'étend sur des générations, déjà quelque peu faiblarde de base; on s'y perd facilement, en même temps que les scénaristes. Les idées s'y bousculent parfois maladroitement, tandis que d'autres sont avortées, voire oubliées : le tout perd en solidité, alors que l'interprétation de son protagoniste, Alban Lenoir, ne cesse de gagner en charisme et en profondeur.
La mise en scène s'améliore toujours plus vers la fin, également; elle porte fièrement l'étendard des bons metteurs en scène français qui ont une patte, une personnalité en plus d'un penchant affirmé pour le réalisme certes cru, mais néanmoins réussi dans sa retranscription (tout du moins partiellement). Efficace, Diastème nous offre un travail soigné, pertinent bien qu'un poil dans l'excès. Ne lui en voulons pas : pour une fois qu'un film français récent traite de thèmes profonds, d'actualité et politiquement forts, acceptons le travail fourni sans trop le démonter, et profitons de ce qui pourrait être la première roue d'un carrosse menant droit vers un cinéma populaire intelligent. On croise les doigts.
Oui et non. Si le film réussit à retranscrire une partie de l'atmosphère oppressante des groupuscules d'extrême-droite, il se perd facilement dans des travers et des lieux communs des plus lourdauds. Dès le départ, on observe un manichéisme trop poussé, une peinture de moeurs un poil trop grossière. C'est crédible, réaliste, cru; sur ce point, rien n'est à reprocher.
Le soucis vient surtout de cette volonté profonde de toujours vouloir nous en mettre plein la vue, de nous impressionner. Ainsi, Un Français tombe facilement dans l'excès, dans la surenchère : il veut dépeindre une société noire, mauvaise, pourrie par ses préjugés et ses amalgames, et tandis qu'il le fait déjà bien de base, vient en rajouter une couche comme pour être sûr que le spectateur comprenne bien qui sont les gentils des méchants, les extrémistes des modérés.
Sauf que de base, on le sait déjà : il est inutile de nous étaler des litres de confiture pour se rassurer sur sa capacité à bien faire les choses. Au mieux, c'est rébarbatif, au pire c'est insupportable. Le film manque donc de nuances, de réflexion profonde : il est intelligent, intéressant, mais pas suffisamment abouti pour être doté d'une vision moins manichéenne, moins bourrine.
Et c'est dommage, parce qu'on y tenait une évolution intéressante de ses personnages (au demeurant tous très bien interprétés, écrits et attachants), que l'on voit changer au fil d'une trentaine d'années. Certains virent de bord, d'autres s'enfoncent toujours plus dans la haine et le combat pour leurs idéaux; la dernière partie retranscrit parfaitement la conclusion de leur destin, qui varie du tout au tout selon les protagonistes.
Seulement, les nombreuses ellipses mal amenées viendront malmener cette écriture qui s'étend sur des générations, déjà quelque peu faiblarde de base; on s'y perd facilement, en même temps que les scénaristes. Les idées s'y bousculent parfois maladroitement, tandis que d'autres sont avortées, voire oubliées : le tout perd en solidité, alors que l'interprétation de son protagoniste, Alban Lenoir, ne cesse de gagner en charisme et en profondeur.
La mise en scène s'améliore toujours plus vers la fin, également; elle porte fièrement l'étendard des bons metteurs en scène français qui ont une patte, une personnalité en plus d'un penchant affirmé pour le réalisme certes cru, mais néanmoins réussi dans sa retranscription (tout du moins partiellement). Efficace, Diastème nous offre un travail soigné, pertinent bien qu'un poil dans l'excès. Ne lui en voulons pas : pour une fois qu'un film français récent traite de thèmes profonds, d'actualité et politiquement forts, acceptons le travail fourni sans trop le démonter, et profitons de ce qui pourrait être la première roue d'un carrosse menant droit vers un cinéma populaire intelligent. On croise les doigts.
« A : La France gagne 2-0, on va être Champions du Monde…
B : On ? Des négros et des bougnoules, t’es fou ou quoi !? »
Un dialogue qui résume tellement bien l’importance des Bleus des années 1980, 1990 et 2000, qui correspondaient à un idéal commun. Alors que le spectacle qui règne depuis Sarko, dans tous les sens du terme, est d’une arrogance, d’une bêtise, d’une tristesse et d’une violence insondables… Regardez ce film, qui suit le parcours d’un (jeune) Français, endoctriné par l’extrême-droite au début des années 1990, et l’évolution de sa vie jusqu’au milieu de cette décennie… il est simple et essentiel !
B : On ? Des négros et des bougnoules, t’es fou ou quoi !? »
Un dialogue qui résume tellement bien l’importance des Bleus des années 1980, 1990 et 2000, qui correspondaient à un idéal commun. Alors que le spectacle qui règne depuis Sarko, dans tous les sens du terme, est d’une arrogance, d’une bêtise, d’une tristesse et d’une violence insondables… Regardez ce film, qui suit le parcours d’un (jeune) Français, endoctriné par l’extrême-droite au début des années 1990, et l’évolution de sa vie jusqu’au milieu de cette décennie… il est simple et essentiel !
Un film d'une intensité forte, avec un Alban Lenoir épatant. Une histoire dans laquelle on est plongée pour un rendu dans l'esprit de "American History X". Malheureusement ce film est un peu passé inaperçu, très peu de temps à l'affiche à Paris.
La haine n'étant pas une conviction le parcours de ce français très bien interprété par Alban Lenoir se doit d'être inévitable.
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