Spielberg entre réalité virtuelle et grosses mandales culturelles
Imagine un monde où tu peux zapper ta vie pour un truc en pixels. Pas de factures, pas de métro, juste toi dans un jeu vidéo XXL. Ready Player One, c’est ça, mais avec un Spielberg qui te balance à la gueule que tu ressembles déjà à un avatar paumé sur Instagram. Une dystopie ? Non, juste ton quotidien maquillé en épopée pop-corn.
Wade Watts, aka le mec le moins charismatique de l’univers, se transforme en héros parce qu’il sait conduire une DeLorean et reconnaître des clins d’œil à Pac-Man. Spielberg te vend du rêve avec une chasse au trésor numérique, mais au fond, c’est une grosse claque : même ton joueur bronze sur Call of Duty aurait plus de chances de sauver le monde.
Le film est une orgie visuelle, un buffet à volonté de références 80’s. Tu voulais des frissons ? Tiens, voilà Shining. Tu voulais du fun ? Prends cette course avec King Kong. Mais derrière les néons et les pixels, Spielberg te dit : "Regarde bien, c’est ta nostalgie qui te contrôle, pas toi qui la maîtrise." Et là, tu te sens sale.
Tye Sheridan et Olivia Cooke, bons acteurs IRL, se transforment en Barbie et Ken pixelisés. Le méchant ? Un patron de méga-corporation aussi subtil qu’un épisode de South Park. Mais hey, c’est suffisant pour que Spielberg tienne la barre, parce qu’au fond, c’est pas les personnages qui comptent, mais l’idée qu’on est tous des moutons virtuels.
Le vrai boss, c’est Spielberg. Il te donne du rêve, il te balance une leçon, et il te laisse te débrouiller avec ta conscience. Ready Player One est un miroir. Tu regardes, tu kiffes, et tu réalises que ton prochain loot box ou ton filtre Insta, c’est juste toi en train d’oublier la vraie vie. Et ça, ça pique plus qu’un troll dans un jeu en ligne.
Ready Player One, c’est une explosion visuelle qui t’éclate les rétines, mais c’est aussi une critique déguisée de ton futur en pixels. Spielberg te met devant ton propre écran, te fait rire, te fait pleurer, et te dit : "Alors, heureux de ne plus vivre ta vraie vie ?" Bravo, papy Spielberg, t’as encore hacké nos cerveaux.
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr