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Shawn777
604 abonnés
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4,0
Publiée le 14 mars 2019
Malgré des critiques dans l'ensemble assez négatives ou en tout cas moyennes, je fais partie des spectateurs qui ont beaucoup aimé ce film ! Dernier film en date de Xavier Dolan que j'attendais avec impatience depuis l'annonce de sa sortie et je dois dire que je n'en suis pas déçu ! Je dois avouer de toute façon que j'aime toute la filmographie de Dolan avec certes des préférences et même si ce film n'est pas à la hauteur de "Laurence Anyways" par exemple (il a placé la barre tellement haute avec celui-ci que c'est difficile de faire mieux), il reste quand même à mon goût très bon et assez recherché. C'est donc l'histoire ici d'un homme qui raconte, dans une interview, sa correspondance avec l'acteur John Donovan. Bon vous vous en doutez, le scénario est beaucoup plus fournis que cela. Nous retrouvons d'ailleurs des thèmes très récurrents du réalisateur, notamment le rapport mère/fils qui est d'autant plus mis en avant ici car il y en a deux et ils sont pour autant très différents l'un de l'autre. Même si c'est un thème déjà abordé dans chacun de ses films (avec plus ou moins d'importance), on ne ressent pourtant pas une impression de déjà vu car la façon dont c'est traité n'est pas du tout la même. En plus ici, nous avons une critique assez acerbe du monde du cinéma qui peut laisser parfois froid dans le dos. La narration peut faire penser à celle de "Laurence Anyways" car nous suivons l'histoire par flashbacks, entre coupés par les scènes de l'interview mais pourtant, encore une fois, nous n'avons aucunement une impression de déjà et ce genre de narration ne casse pas du tout le rythme mais apporte, au contraire, des éléments très intéressants sur les personnages. On retrouve un autre thème très récurrent du réalisateur qui est celui de l'homosexualité mais qui est mis ici dans un contexte à la fois scolaire pour un personnage et dans le monde du cinéma pour l'autre, ce qui peut faire des parallèles très intéressants. Nous notons également que c'est la première fois que Dolan tourne un film en anglais et pourtant, il ne tombe pas dans le piège de tomber dans quelque chose de plus classique. Nous retrouvons au contraire très bien son style de mise en scène, encore une fois très bon, et sa patte, très marquée. Nous avons également toujours une très bonne B.O. qui vient rythmée le tout. En ce qui concerne les acteurs, nous avons, entre autres, Nathalie Portman, Kit Harington, Jacob Tremblay, Susan Sarandon, Kathy Bates etc. qui jouent tous franchement très bien ! "Ma vie avec John F. Donovan" est donc, en ce qui me concerne, sans surprises, un très bon film !
Voilà du cinéma d'une grande humanité et d'une grande intelligence. Je suis vraiment séduite par cette histoire très touchante, émouvante et humaine. Pour moi c'est le meilleur film qu'a fait ce réalisateur. On sent la qualité de la réalisation et de l'interprétation. J'ai été emballée non seulement par cette histoire très bouleversante mais aussi par l'ambiance générale qui diffuse une atmosphère à la fois classique et mélancolique. C'est une très bonne surprise pour moi, un vrai petit bijou d'émotions.
Un film poignant qui fait converger ses deux protagonistes (l'un étouffé par la gloire, l'autre vivant celle-ci par procuration) vers la vérité. En plus d'être profondément critique sur l'archétype du cinéma hollywoodien, X. Dolan, sert (presque de manière obsessionnelle) des thématiques qui lui sont propres : la maturité précoce, les rapports mère/fils souffrant de l'incommunicabilité, la difficile acceptation de soi. Dire que la direction d'acteurs est remarquable est peu dire, les mères : Susan Sarandon et Nathalie Portman sont bouleversantes tout comme leurs fils... 🎬🎬🎬🎬
J’ai assisté ce soir (28/02/2019) à l’avant première au mk2 bibliothèque en présence de Xavier Dolan et de deux acteurs : Kit Harrington et Susan Sarandon. Ce long métrage est pour moi un naufrage quasi total et un douloureux désastre. Ou est passé l'authenticité, le réalisme et la véracité des situations que Xavier Nolan sait si bien mettre en scéne ? ici, presque tout semble factice, artificiel voir ampulé ! Dans la bande annonce, on entend “personne ne comprendra notre amitié ». Et c’est malheureusement tout le problème du film, on y croit effectivement pas du tout ! Le thème principal du lien et de l’adulation d’un enfant pour une star et de l’amitié de cette star pour cet enfant est inconsistant et totalement improbable; le film repose sur cette idée qui ne parvient pas à prendre corps. La correspondance et les liens qui unissent ces deux personnages sont à peine abordés et bien difficilement crédibles, à tel point que j’ai cru quasi jusqu’à la fin à un retournement de situation révélant que toute cette correspondance n’était qu’un phantasmes de Rupert (ou de John F). Seule la scène de la lecture par Natalie Portman du courrier final de John F à son fils Rupert est réussie et poignante. Il y a bcp de scènes maladroites, clichés et même parfois assez embarrassantes qui sonnent faux (doublés de ralentis lourdauds). Les deux personnages principaux ne suscitent que peu d’émotion. Le personnage de Rupert est même assez horripilant; les relations parfois simplettes entre les personnages avec des moments censés être forts sont loupés (la scène trop appuyée de réconciliation entre le personnage de Natalie Portman et son fils Rupert), des thématiques nombreuses mais aucune vraiment aboutie ou manquant cruellement de maturité et de réelle profondeur (theme de la célébrité et d’’être tout à coup adulé, le rôle des idoles pour les fans, le fait de vivre pleinement sa vie et de ne pas s’oublier, l’homesexualite et l’homophobie extérieure / le fait d’assumer sa nature et qui l’on est, le rôle des parents et en particulier la relation mère fils...). Prises individuellement, il y a pourtant des scènes intéressantes mais l’ensemble manque de sincérité et de consistence, il y a des situations traitées de façon déconcertante de maladresse (la bagarre de John F avec un technicien / scène d’acouphènes à laquelle on ne croit pas un instant). Le casting est extraordinaire avec des acteurs pourtant plein de talent mais ils sont ici très mal exploités (Kit Harington surtout, assez monolithique dans le registre du personnage dépressif à côté de sa vie avec un air quasi perpétuel de chien battu). Il y a des personnages inutiles (la journaliste jouée par la pourtant sublime Tandy Newton), des personnages plaqués pour apporter une morale peu subtile (le personnage âgé qui apparaît à la fin dans le bar et qui parle à John F) et à l’inverse des personnages géniaux que l’on regrette ne pas être davantage présents (l’agent interprèté par la geniale Kathy Bates, le frère de John F qui lui sert de confident / support familial). Le film sombre souvent dans le psychodrame et le melo mal maîtrisé cherchant sa voie au fur et à mesure que le film avance avec des scenes finalement ennuyeuses qui ne suscitent pas d’émotion (John F qui veut renouer avec son boyfriend joué par Chris Zylka). Le manque de dramaturgie empêche de vraiment s’intéresser au sort des personnages qui ne suscitent pas de vrai intérêt ou d’empathie,. Meme les musiques ultra populaires desservent le propos car trop appuyées. Pour moi quasi rien ne fonctionne dans ce film qui est un errement narratif dans son propos et dans son fond, voulant parler de tout mais ne réussissant pas grand chose. Seule la forme est parfaitement maîtrisée: photo, lumière et cadrage sont excellents. Franchement j’adore Xavier Dolan ainsi que tous les actrices et acteurs qui jouent dans ce film, c’est donc pour moi totalement incompréhensible que ce soit si raté. Pour cette avant première, les quelques applaudissements timides en fin de séance d’une salle normalement acquise à Xavier Dolan sont malheureusement symptomatiques de l’échec à venir de ce film. J’espère juste que Dolan s’en remettra vite et retrouvera tout son talent pour son prochain long métragea
Un Dolan a l'etat pur, une histoire boulversante intriguante mais prenante ! Le jeu d'acteur est tellement impressionant qu'il merite plus d'etre vu en VOSTFR. Malgré quelques scenes un peu longue, et un manque de dynamisme attendu, on est emporté par le film grace à sa tension émotionnelle et a sa bande originale ! Au final, c'est un long mais beau message que nous transmet ici le realisateur.
Génial. Un film assez fort en émotion qui se révèle être différent des autres de Dolan. La réalisation est incroyable et toujours dans un but d'émouvoir le public, ce qui marche. Des acteurs au top, même si je reste un peu perplexe sur la prestation de Nathalie Portman. Cependant, je ne comprends pas trop les critiques négatives. J'espère le voir remporter des prix cette année. 4/5.
Vu a TIFF. Adoratrice de Xavier Dolan... je dois admettre que ce film est raté. L'idée était bonne, le casting magistral. La musique est magnifique comme à son habitude, mais le scénario se pert entre les flashbacks et l'interview au présent ( cette dernière semble complètement fausse). Très clairement ce film est sorti et à été distribué grace au super travail des PR, de la production qui ont crée une attente sans précédent ( bon j'exagère un peu) et avec un casting tel, et la notoriété de Dolan, il était facile à vendre. Ne courrez pas le voir, vous serez deçu.
Lecture. Deux hommes, un enfant de 11 ans, un jeune adulte de 24 ans au début de l’hIstoire relatée, tous deux issus d’une même culture anglo-saxonne dont ils partagent les valeurs, l’enfant résidant en Angleterre, le jeune adulte aux Etats-Unis où il est devenu un acteur très populaire, tandis que l’enfant poursuit son éducation dans un collège anglais. À l’initiative de l’enfant, un échange épistolaire s’établit entre les deux hommes. L’échange bénéficie aux deux êtres qui se ressemblent dans leur désir de faire l’acteur et dans leur sexualité minoritaire potentielle, le plus âgé restant enfermé dans le conformisme de son éducation, de la société états-uniennes, de sa relation avec sa mère, le plus jeune assumant davantage ses émotions en rejetant en partie le conformisme auquel le confronte l’éducation anglaise dans le cadre du collège, soutenu par ailleurs par le désir de faire l’actrice de sa mère à laquelle pourtant il cache cette relation épistolaire. L’échange les soutient l’‘un l’autre durant plusieurs années, sans parvenir à abolir, ou in extremis, le refus de sa vérité, son incapacité à l’accepter, par le plus âgé qui impliquerait de s’opposer ouvertement à la société dans laquelle il vit, au système économique, à l’idéologie du cinéma bien pensant, essentiellement divertissant et manipulateur, tout en permettant au plus jeune de réaliser ses potentialités. Deux destins sociaux, un parcours de vie triste, un parcours heureux, la joie de l’un s’appuyant partiellement sur l’existence ruinée de l’autre. Deux souffrances, une qui conduit au fiasco d’une vie, une qui transcende les oppositions sociales et ouvre à une reconnaissance pleine, à une liberté.
Ce film est bien construit, bien raconté, hautement captivant et passionnant. La réalisation est de grande qualité, les acteurs jouent leur partition à la perfection. J'ai été émue, j'ai été bouleversée et ce film fait partie de mes préférés de ces dernières années. Je ne peux que recommander à tout un chacun de voir cette très belle oeuvre, en particulier aux personnes sensibles qui sauront elles apprécier ce bijou à sa juste valeur. Oui ce film est un bijou car il est bourré de sensibiité, de justesse et d'émotions et cela est très rare. Aussi, les quelques critiques négatives que j'ai pu lire, m'ont fait froid dans le dos, c'est terrifiant cette négativité à l'encontre d'un film si magnifique.
Un truc me pétrifie dans la vie: c’est constater l’accablante solitude de l’autre. Donovan est un film sur les ravages d’une vie solitaire. Je crois que de nombreux soi-disant cinéphiles prisent le confort que leur fournit un réalisateur populaire avec sa version annuelle d’un même film. Ces auteurs inventent une nouvelle histoire pour chaque film mais nous servent la même mécanique, les mêmes rouages et les mêmes ressorts. Aussi ne pardonnent-ils pas à Xavier Dolan de ne jamais faire le même film. Car lui c’est l’inverse, autour d’un même thème il explore à chaque fois une façon nouvelle d’écrire un film. En cela il déstabilise, il remet en jeu le confort de ces soi-disant cinéphiles. Et les critiques que je lis me font penser à ce type dans Amadeus qui reproche à Mozart d’employer trop de notes. C’est le premier film Américain de Xavier Dolan donc Xavier Dolan se paie le luxe de se tailler sur mesure un film classique hollywoodien. Nous avons ici à la fois une mise en abime et deux récits parallèles et je ne puis en dire plus car il faut se laisser prendre par ce film sans condition, sonder chaque plan, mesurer chaque silence, chaque retenue, tout aussi éloquents que les répliques ciselées des dialogues. J’ai jubilé lorsque Dolan interrompt ses récits pour une mise au point quant à l’importance de sa thématique comparée aux problèmes du monde. J’ai savouré l’apparition mystique d’un bien étrange vieil homme. Pardonnez moi de souvent dire JE au cours de cette critique mais je l’aime ce Xavier Dolan, je l’aime pour à chaque fois offrir un film que j’aurais adoré écrire, mais je n’ai ni ce talent ni ces ambitions ni ce goût de me remettre en question. Je suis d’ailleurs un peu jaloux qu’un personnage de fiction puisse entretenir une correspondance avec celui qu’il admire ( nudge nudge) Au demeurant, Dolan/Donovan nous décrit la pesanteur de sa solitude et cela me pétrifie.
Un film de Dolan est toujours un évènement. D'autant quand il reprend ses thèmes les plus chers : l'homosexualité, le refoulement du désir et de l'amour, la maternité, la solitude des artistes. Mais non seulement, il les reprend, mais il en crée une variation absolument stupéfiante de maîtrise et de beauté. Dolan quitte l'esprit confidentiel des familles en France et du Canada, pour créer une œuvre totalement américaine, où l'exubérance, le bruit dominent.
Mais heureusement, le cinéaste n'a pas perdu une miette de sa faconde. On retrouve son soin inimitable pour les costumes (dont il est le créateur dans tous ses films), l'intrusion permanente de musiques bruyantes et relevées qui endiablent son récit, et cette façon d'annoncer ses personnages grâce aux pas de côté de sa caméra. Les dialogues sont très écrits.
Naturellement, Dolan en fait des tonnes et c'est proprement jouissif. Toutefois, on ressent d'un bout à l'autre de cette œuvre majeure une douleur puissante, celle de Xavier Dolan lui-même. Est-il cet acteur des faux semblants ? Est-il cet écrivain comédien qui se raconte à travers le fantasme du poète maudit ? Est-il cette journaliste agacée et critique sur le monde feutré des artistes de Hollywood ? On ne saura pas sinon cette tristesse profonde qui hante le récit.
"Ma vie avec John F. Donavan" est sans doute l'œuvre la plus aboutie du jeune Dolan qui démontre une fois de plus qu'il est le cinéaste qui comptera dans l'histoire du septième art au 21ème siècle.
Il est des réceptions critiques qui, par un consortium tacite, décident d’enterrer une œuvre en raison des difficultés inhérentes à sa réalisation et à son montage, en raison d’une divergence d’opinion à l’égard d’un artiste qu’on refuse de voir délaisser son Québec natal pour les États-Unis, en raison de son ambition d’affronter le récit biographique mythifié et mythologique, de s’essayer au romanesque dramatique. Ma Vie avec John F. Donovan fait un pied-de-nez aux bulles colorées qui constituaient l’une des caractéristiques du cinéma de Xavier Dolan pour se concentrer sur l’envers du décor. Aller voir au-delà de l’écran, derrière les paillettes. S’agriffer à la solitude d’un acteur qui, en vendant du rêve à des millions de spectateurs, semble s’être perdu en chemin. Si nous traversons les flashs des photographes, si nous dépassons les néons d’une boîte de nuit branchée, c’est dans des îlots de solitude que nous nous engouffrons, à l’instar de la chambre d’hôtel qui raccorde l’individu aux solitudes environnantes. L’hôtel comme somme de pièces et de portes, de solitudes aussi. Donovan recouvre là le sentiment d’appartenir à une communauté. Il y a la baignoire pleine de mousse, souvenir de l’enfance. Ou cette table placée au beau milieu de la cuisine d’un petit restaurant. Ces lieux isolés obsèdent et inspirent l’artiste qui, par l’intermédiaire de l’écriture épistolaire, trouve le moyen de se dire, de s’inventer pour mieux s’explorer. Car l’essentiel ne réside pas dans la véracité d’une correspondance entre John et Rupert, davantage dans la relation de synchronicité qui se construit entre deux personnages unis par les pouvoirs de la fiction à exprimer la souffrance. En multipliant les focalisations et les ellipses, en suturant des lieux et des âges, Xavier Dolan change son montage en art du rapiéçage nostalgique où le souvenir ainsi revivifié explose en bouche et dans l’esprit de l’auditrice. C’est également l’occasion pour le cinéaste de se dire, de projeter ses fantasmes, ses espoirs et ses angoisses comme au carrefour d’une pluralité de chemins tant spatiaux que temporels. Dès lors, le film épouse la structure muable et amovible de la restitution d’une mémoire : tout repose sur l’acte de transmission, sur la puissance figurative de la parole enregistrée sur cassette avec ses mots et les images qu’elles façonnent. Œuvre sur le langage verbal et cinématographique – ou la capacité imagogène de la parole à engendrer de la fiction – Ma Vie avec John F. Donovan embrasse l’humain dans sa polyphonie et sa complexité fondamentales. Ce faisant, il touche au cœur. Et bouleverse à jamais.
Alors qu’il est déjà en train de tourner son prochain film Matt & Max, huitième en date, le prodige québécois livre enfin Ma Vie avec John F. Donovan, après une longue attente et quelques péripéties. Le film n’est pas franchement à la hauteur de Laurence Anyways ou du très beau Mommy mais pourtant, l’émotion qui se dégage de ce dernier film, dont la dimension presque autobiographique fascine, est d’une grande puissance.
Un film raté, très décevant et totalement dépourvu de sentiments et d’émotion. Cela m’a fait penser à une mayonnaise qui ne veut pas prendre. Le gamin, à la fois hystérique, prétentieux et cachotier, est particulièrement détestable. Dolan est fâché avec la génétique car, en aucun cas, cet enfant ne pourra ressembler à l’adulte qu’il devient ensuite (nez en trompette/nez camus, cheveux châtains/cheveux noir corbeau, lèvres fines/lèvres épaisses, dentition normale/dentition fantaisie, etc …). Ce genre d’erreurs bénignes me fait lâcher prise aussi sec ! Dolan est aussi fâché avec les mathématiques car cet enfant de 11 ans au moment où la vérité éclate sur sa correspondance secrète, est parfaitement identique à l’enfant qu’il était 5 ans auparavant, donc à 6 ans, car on insiste bien sur le fait que tout a débuté 5 ans plus tôt, et dans les années qui suivent, il continue à avoir 11 ans ! C’est inepte ! Comment peut-on croire qu’un enfant de 6 ans, même surdoué, soit déjà capable d’entretenir une correspondance, et cela à l’insu de sa mère durant 5 longues années ? Comme rien n’est crédible, on cesse de s’investir pour lire les très nombreux sous-titres qui s’effacent avant même qu’on ait le temps de les lire. Les personnages secondaires, bien qu’interprétés par des « guests stars » de talent pour attirer le spectateur, sont tellement mauvais par manque de conviction, on le serait à moins, que des grands noms comme Susan Sarandon, Kathy Bates ou Michael Gambon nous servent leurs boniments dans la plus totale indifférence. Pour moi, ce film est un navet à oublier très vite.