Grande fan de Dolan, je suis très déçue par ce film qui manque cruellement de fond. On est face à un brouillon, quelque chose d'inachevé, il manque beaucoup de profondeur, notamment dans la relation des deux héros, les dialogues sont assez plats... L'idée de départ était très bonne, mais je trouve la réalisation ratée. Ceci étant dit, ce n'est pas non plus un navet; les acteurs sont très bons, et le scénario est original malgré tout.
Même si on aime Dolan ,son film souffre d'une lourdeur incroyable..comment peut on faire un film avec un sujet aussi niais et de plus si mal interprété?? en essayant de faire un parallèle entre le jeune garçon et l'acteur Donavan ( l'attachement à leur mère, à leur solitude l'absence du père etc.. à travers leur correspondance) le film est décevant ,ennuyeux et vraiment inutile.Evitez d'y aller il ne vaut vraiment pas la peine!!
Encore un film surestimé du réalisateur surdoué. Autant il est évident que sa manière de filmer, son utilisation du cadre, son sens du cinéma, les musiques, etc, sont emplies de fougue, de passion et de créativité ; autant son thème et son traitement restent superficiel. Quel intérêt de parler des difficultés d'être star ? Dolan est un excellent directeur d'acteurs/ices. Le casting brille et excelle dans chacun des rôles. L'histoire de cet enfant qui entretient une correspondance avec une star masculine laisse perplexe aussi ? On n'y croit pas. Dolan règle encore ses "comptes" avec sa vision des mères, dans un absolu et une idéalisation presque enfantins, mais surement thérapeutiques. Cela en devient redondant et gênant, même si ce thème procure les meilleures scènes du film (Portman en tête - Sarandon grandiose). Décidemment, nous resterons fâchés!
Malheureusement j’ai pas de tout accroché au film, un scénario fade avec des acteurs de qualité mais j’ai ressenti un manque d’investissement, de déjà vu, vraiment déçue 😥
D'une prétention décomplexée (habituel chez Dolan), le film ne raconte pas grand chose de passionnant (sujet absolument inintéressant) mais se donne en plus des airs de grand film avec l'utilisation à outrance d'une BO branchée et de scènes qui se veulent stylisées mais qui font flop. L'interprétation est bien mais c'est bien là le seul intérêt du film....
Déçue de ce dernier Dolan , habituellement conquise par son travail ! Le film est lent, on y retrouve les habitudes de X.D en terme de technique mais certaines ficelles sont trop grandes et visibles . Le film manque de souffle , pollué par pleins d’éléments perturbateurs , brouillon . Super jeu du jeune acteur .
Le septième film de Xavier Dolan dépeint, à défaut de dénoncer, la sphère hollywoodienne certes progressiste mais toujours hypocrite. Au fil des séances de montage technique, la fresque annoncée n’a cessé de voir son envergure réduite. Malgré un budget de production confortable, le premier film américain et en langue anglaise de l’auteur de Lawrence Anyways se limite à une sorte d’ode fantasmée sur la célébrité. Ainsi, alors que Ma vie avec John F. Donovan pouvait légitimement prétendre au qualificatif de film-somme, c’est plutôt celui de film-synthèse que nous lui attribuons. En bégayant son cinéma, le jeune cinéaste québécois dévoile les limites d’un dispositif qui ne surprend plus et se délite film après film. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
"Winter is coming" sur le cinéma de Xavier Dolan. Notre réalisateur canadien préfèré se prend les pieds dans le tapis en traversant la frontière, comme d'autres avant lui. Même si je n'irai pas jusqu'a dire que les producteurs américains ont eu raison de ne le sortir qu'en France afin de s'éviter une humiliation mondiale, force est de constater que le film fait plouf. Dolan aborde ses thématiques habituelles, on commencera d'ailleurs à parler de lubies, questionnement sur le genre, relations mère-enfants forcément compliquées, repas de famille se terminant évidemment dans une hystérie collective, ... avant çà passait, c'était même beau la ce n'est pas le cas. Je n'y ai pas cru une seule seconde, je n'ai eu d'empathie pour absolument aucun des personnages, ce que je prenais pour du génie m'est apparu comme une grandiloquence creuse et vaine. Je suis très content que mon actrice américaine préférée, Jessica Chastain, ait été coupée au montage et ainsi ne participe pas à ce naufrage.
Un film pour homosexuels ou tout est faux ; vide et triste seul compte l image et les mensonges rien de crédible seul le jeune acteur da 11 ans est intéressant
Sortons tout de suite de la sexualité troublée (pourquoi il n’assume jamais aimer les hommes?), et du rapport conflictuel avec sa mère (on peut pas s’empêcher de voir la sempiternelle dispute en famille). J’aime le style enveloppant de Dolan, ses images très caressantes hyper élégantes. Je crois tout à fait à la possibilité d’une fusion épistolaire car la maturité dépend tellement de la vie qu’on mène, et cet échange de lettres remplit la vie de l’enfant à qui il manque un ami imaginaire. Cependant on ne voit pas en quoi cela change la vie de Donovan. C’est flagrant. Il faut pourtant reconnaître que la dernière partie est assez émouvante. On y ressent du Almodovar dans les interrogations et les pensées obsédantes sur sa propre vie.
Xavier Dolan, désireux de bien faire pour son premier film en langue anglaise, signe une œuvre ambitieuse et intime sur la relation épistolaire entre un acteur et un préadolescent. Deux êtres à la recherche de leur place, en quête d’affection et en proie à l’intolérance.
Xavier Dolan sait toujours parfaitement insuffler de l'émotion à ses personnages, même s'il appuie un peu trop ses effets, au risque de se caricaturer lui-même, et s'il use ici d'une narration déroutante. Il aborde ici ses thèmes de prédilection (une relation mère-fils conflictuelle, l'homosexualité…) tout en prenant soin de raconter l'histoire touchante de ce jeune garçon. Les acteurs sont excellents et la BO est top.
Autour de la correspondance entre un enfant et son idole, vedette tourmentée et décédée, Xavier Dolan réalise un film ample avec des fulgurances, mais au final, décevant à cause d'un scénario assez confus.