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AZZZO
319 abonnés
845 critiques
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2,5
Publiée le 19 mars 2019
Aller voir ce film, c'est un peu comme assister à une messe de suffrage. On a beau savoir depuis Juste la fin du monde que ce jeune et brillant réalisateur est mort pour le cinéma, on continue d'espérer un miracle, une résurrection. Mais il n'y a malheureusement pas d'heureux Lazare. Il est bel et bien mort. A l'instar de Jacques Audiard, le désir d'amour et de reconnaissance est devenu tellement fort qu'il lui a sacrifié le créativité à la facilité. Xavier Dolan est l'anti-Michel Gondry : passé de génie du cinéma au rang de simple réalisateur de clips. Musiques extra-diégétiques, ralentis, travelings, jeux de lumières, plans serrés... chaque séquence nous rappelle à la fois son talent et combien il le fourvoie. Et c'est d'autant plus regrettable que le propos du film est intéressant. Triste Dolan mais gardons espoir car après tout : aegroto dum anima est, spes est.
Troisième film vu de ce réalisateur mis en avant sur des rails, du bien après Mommy, moyen Juste la fin du monde et en dessous. Sa première réalisation en langue anglaise ne possède de différence avec sa filmographie francophone. L’actrice effacée du montage par le cinéaste dans son dernier produit, le cadre est idéal pour raconter le star system, les paparazzis prennent leurs clichés de ces célébrités, c'est connu avec les people magazines.
Un enfant chic qui envoie des lettres d’admiration à son idole, l’impact est profond que ça a sur sa vie, petit fan de Leonardo veut toucher les étoiles et non l’inverse, des signatures d'autographes comme trophées. Le synopsis est une éternité d'histoire d’actrice millenium, l’interview exclusive après la gloire déchue tragiquement tel un roman de scénariste puis un grand bond en arrière, beaucoup d'audace suffisant aux goûts d’écoute pop-rock FM.
Plus de Céline Dion, du Lifehouse, pas de dispute entre personnalité du show-business, c'est une réalisation personnelle signée Xavier Dolan jusqu'à l'entourloupe final, l’adulte interviewé par sa collègue n’était qu’un enfant.
un bon Dolan, les thèmes de la famille , la relation avec la mère, l'homosexualité,. la confiance en soi... sont toujours là, les images sont belles , les sentiments sont plus aseptisés...le film fait plus hollywoodien...
2h00 de perdues, jeune acteur promettant cependant. Dolan en manque d'inspiration clairement, de plis ça manque de rythme... Beaucoup ont dormi pendant la séance en se retournant au cours du film...
Le plus mauvais film de Dolan. Plus de 2 heures de verbiages gratuits. Des personnages inintéressants. une musique envahissante qui couvre les dialogues, un doublage (surtout le gosse!) mal fichu, un image trop sombre... On n'a qu'une envie : que ce pensum finisse!
Caricatural et prévisible créant à chaque scène un sentiment de gêne criante plus que d'empathie... Que ces acteurs (pourtant talentueux) ont du se trouver ridicules dans des scènes où ils se forcent à chanter, à se mordiller les lèvres, ou à se faire des clin d'oeils pour faire avancer un scénario qui tient en 2 lignes. Philosophiquement simple et absolument pas fin dans sa teneur anti homophobique... Même pas un mélodrame, un navet!
J'ai lu que Dolan avait dû couper au montage Jessica Chastain sinon le film aurait été trop long. Voilà bien la marque d'un grand cinéaste, sans compromis, qui préfère resserrer son sujet plutôt que de l'éparpiller. Le sujet de prime abord est assez anodin (les ravages de la célébrité, ça concerne qui ? 0,000...1% des gens?). En fait Xavier Dolan nous parle des gens différents et de leur rapport aux autres, comme dans toute sa filmo. C'est un film extrêmement maîtrisé à tout point de vue. On est pas près d'oublier les personnages.
Non, non, non, ce n'est juste pas possible que des gens intègres aient noté ce film plus que 0 étoiles.
Moi qui ne note jamais un film, j'ai été obligé de me loguer pour rectifier le tir, là ce n'est pas possible.
Bref, allons droit au but : ce n'est pas un film. C'est un ensemble de scènes banales autour de la vie d'un personnage, acteur, homosexuel, mélancolique, qui n'a rien d'attrayant, aucun suspense, et surtout, aucune histoire à raconter, aucun message à faire passer, si ce n'est une publicité pour l'acceptation dans la société de l'homosexualité.
Ça me fait penser à Oncle Bunmi L'homme Qui Se Souvient De Ses Vies Antérieures. Entre les deux, je me demande lequel est le pire navet.
Inadmissible qu'on fasse payer pour regarder ça. A fuir.
Lors d'une interview pour la sortie de son livre sur sa correspondance avec la star de la télé John Donovan, décédé dix ans auparavant, Rupert se remémore ses souvenirs d'enfance et raconte cette relation à distance avec l'acteur. À travers ces souvenirs, Xavier Dolan fait un parallèle entre ces deux personnes qui ne sont pas si différentes l'une de l'autre. Donovan est un jeune homme profondément seul qui est forcé de vivre dans le mensonge à cause de son statut et du milieu dans lequel il évolue. Le petit Rupert est un acteur en herbe qui vit dans la solitude depuis son déménagement en Angleterre et qui doit apprendre à vivre avec un père absent et une mère avec qui il est en perpétuel conflit, ce qui n'est pas sans rappeler la vie de son idole. La vie de deux personnes au cœur d'un récit qui enchaîne les aller-retour et qui est parfaitement ficelé. La mise en scène est soignée et fluide tandis que l'histoire est très prenante en étant vraiment intrigante lors des premières minutes. Il n'y a pas vraiment de surprise ni de gros enjeux au final, mais c'est un beau film qui dégage un certain mal-être assez touchant. Les acteurs participent grandement à rendre vivant ce drame mélancolique et rempli de souffrance. Kit Harington et Jacob Tremblay en tête d'affiche sont vraiment excellents. Je ne suis pas un fidèle de Dolan, mais j'ai trouvé que c'était un beau drame à la fois intimiste et profond dans lequel le réalisateur ne se réinvente pas, mais fait ce qu'il sait faire. Bref, un bon film qui est plus réussi que "Juste la fin du monde" qui m'avait laissé de marbre malgré un très bon casting.
Une histoire tout à fait originale, des personnages touchants, émouvants, profonds. C’est vraiment bien fait et accrocheur de bout en bout. C’est une très belle histoire qui nous est contée. C’est mon coup de cœur.
Ce film est à nouveau une perle du réalisateur Xavier Nolan car non seulement il a fait le choix de bons acteurs et actrices mais en plus et surtout il nous crée toujours une nouvelle histoire jamais vu sur écran et ça c'est génial. Alors courez vite voir ce film beau et émouvant.
Il nous a fait attendre Xavier Dolan pour, enfin, nous livrer son très attendu nouveau long-métrage, tourné il y a maintenant plus de deux ans. Sur la forme le film est, comme à chaque fois avec le canadien, délicieusement mis en scène. On retrouve ainsi ces longues séquences accompagnées de musique pop qui font la marque de fabrique du réalisateur et qui sont ici, une nouvelle fois, savamment distillées dans le récit. Mais c’est aussi et surtout sur le fond que Xavier Dolan parvient à ses fins. Le fil rouge de son scénario est la solitude des artistes qui, face au changement d’attitude des proches devant le succès, peuvent se retrouver dans une forme de profond désarroi. Pour nous parler d’un tel sujet, l’angle de la confession épistolaire auprès d’un jeune admirateur, est une belle et judicieuse trouvaille. Cela permet de proposer deux visions différentes de la même problématique et offre un terrain propice à développer d’autres thématiques (éducation, homosexualité, célébrité). Les deux acteurs principaux du film livrent de très belle prestation. Le jeune Jacob Tremblay joue comme un grand et propose une prestation assez époustouflante bien loin de tous les codes des rôles habituels d’enfant. Alors que Kit Harington fait lui beaucoup plus dans la sobriété dans ce rôle complexe où il doit transmettre beaucoup de choses de manière très intériorisé. Le passage d’un personnage à l’autre, dans deux flashbacks simultanés, rend le film d’une agréable fluidité. Au final, la réflexion qu’offre le long-métrage est captivante, bien emballée dans une mise en scène très enlevée.
Sans être le meilleur long-métrage du prodige canadien, Ma Vie Avec John F. Donovan s'avère être un très bon film qui ne mérite pas toutes les critiques négatives qu'il a pu recevoir. Au fond, ce qui a peut-être manqué pour beaucoup dans cette histoire c'est le manque de surprise. Xavier Dolan a pour habitude de réaliser des films dont on ne connaît pas vraiment tous les tenants et les aboutissants alors qu'avec ce dernier long-métrage rien ne vient réellement surprendre. Cependant, la fluidité du récit et la capacité qu'a Dolan aidé par Jacob Tierney à écrire des histoires simples, attractives et intrigantes est toujours bel et bien présente. L'ennui n'existe pas dans cette histoire, on se plaît à en suivre les différentes parties et s'interroge sur leurs symbolismes. On pourrait peut-être y voir une représentation de la vie de Dolan poussé sur le devant de la scène très vite, voire peut-être même une certaine représentation de la célébrité que Kit Harington a du affronter ces dernières années. Dans tous les cas, il n'y a pas de vraies fausses notes dans cette histoire et le mélange des lignes temporelles se fait avec facilité et subtilité. Mais la plus grande force du film réside dans son casting. Abandonnant quelque peu ses origines canadiennes ici, Dolan s'entoure d'un casting anglo-américain qui, à l'exception de Kathy Bates peut-être, sait nous transporter tout au long de cette histoire. Kit Harington, Jacob Tremblay, Susan Sarandon, Nathalie Portman, Michael Gambon, Thandie Newton, Chris Zylka, Ben Schnetzer ou encore Katy Breier, les grands noms qui sont présents au générique de ce film ne font que nous émouvoir, nous emmener dans leur voyage avec toute la simplicité que cela mérite. Les jeux alambiqués et intellectuels ont disparus, comme dans les autres films de Dolan c'est la simplicité et l'universalité des personnages et des caractères qui prédomine et que l'on retrouve à chaque instant ici. De même, la réalisation du canadien est toujours aussi intéressante. Qu'elle soit crue ou d'une grande subtilité, chaque seconde est pensée avec intérêt, que ce soit les scènes de fêtes ou les scènes de la vie courante, on retrouve toujours la patte du réalisateur. Et cette vision artistique se retrouve d'autant plus dans ses choix musicaux. Usant quelque peu du stratagème qui avait poussé la bande originale de Mommy au sommet, le choix est fait ici de remettre au goût du jour des morceaux actuels, que ce soit Adele ou encore Florence and the Machine dans une sublime scène. Sans être au niveau des standards auxquels Xavier Dolan nous avait habitué, Ma Vie Avec John F. Donovan reste malgré tout un très bon film qui continue à transporter le spectateur dans la filmographie du jeune prodige.
Cela fait plaisir de voir que dans les salles de cinéma, certains films sortent vraiment du lot comme celui-là. Je fus émerveillée sur mon siège, comme quand j'étais enfant et que je voyais une magnifique histoire. Ce qui est appréciable aussi c'est la qualité de la mise en scène, fluide, qui rend très agréable le visionnage. En dehors de cela, j'ai trouvé beaucoup de profondeur dans ce très beau récit. A ne surtout pas louper.
C est le film que j ai préféré depuis plusieurs mois, de loin. A mes yeux, il est dans la dizaine annuel de mes films préférés : remarquable, mémorable et interprétable (c est surtout pour l assonance - qu on peu voir et revoir et peut être source de diverses interprétations).
Le tout début, l « animosité » entre la journaliste et l acteur, avant le générique du début, me plaît très moyennement. J ai toujours un peu de réticence sur ces films qui commencent par la fin et ensuite ré déroulent les faits. Il me semble que c est un suspens qui manque de naturel, que c est trop conventionnel. Il n empêche que la dernière phrase prononcée avant le générique est superbe et rattrape beaucoup de ma première réticence. Personnages trop différents, opposition artificielle,