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Orno13
14 abonnés
634 critiques
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2,5
Publiée le 2 octobre 2023
Apres avoir vu et plus ou moins aimé silvio et les autres j ai visionné mon deuxième film de Sorrentino, je retrouve sa poésie, sa mise en scène très belle mais qui me laisse devant la porte. J ai trouve l interprétation de Mickael caine et harvey keitel très bonne et assez émouvant, ils jouent 2 vieux dont les carrières artistiques sont endormies l un compositeur et chef d orchestre et l autre réalisateur se réfugie dans un hôtel spa à Davos et se retrouve avec des vedettes au bout du rouleau et ces rencontres vont peu à peu remémorer des souvenirs et par la même de pouvoir retrouver un goût de la vie.
Un magnifique film avec des scènes d’une grande beauté. Certes, le scénario, la façon de tourner et les dialogues sortent un peu de l’ordinaire mais c’est ce qui fait l’originalité et le charme de ce film dans lequel nous partageons la longue et intense amitié entre deux hommes. La bande son est également très jolie
Le ton du film est intriguant avec quelques bizarreries de part et d'autres (concert de cloches de vaches, personnages random nus, etc) autour d'un casting captivant. Pas évident de voir un thème principal et la fin est un peu longue mais on a besoin de temps en temps de film, qui, par leur style singulier, excite la curiosité.
2 ans après le magnifique « La grande Belleza » et 6 ans avant sa belle chronique familiale napolitaine « La main de Dieu », Paolo Sorrentino malaxait une nouvelle fois brillamment en 2015 ses obsessions personnelles (l’avancée de l’âge, la place de l’Art et les choix des artistes, les liens familiaux plus ou moins tourmentés, la vie de couple…). Doté d’un casting 5 étoiles (Caine, Keitel, Weisz, Dano, Fonda), intelligent et, comme toujours, porté par une sublime mise en scène et une photographie épatante, « Youth » en s’appuyant sur l’amitié et les digressions de deux artistes (un réalisateur et un compositeur) en fin de course, amuse très souvent et éblouit par moments. Ne se refusant rien, de Maradona à Hitler en passant par Miss Univers et un bonze en lévitation, parsemant le tout de dialogues savoureux, Sorrentino prouve encore qu’il est un auteur majeur, digne héritier des maîtres du Cinéma italien.
Film atypique mais touchant , drôle parfois, mais aussi triste. On pourrait avoir du mal avec le rythme plutôt lent mais on s'attache assez au casting , les décors sont très jolis, et la dernière image est particulièrement émouvante.
Youth est un drame évoquant le temps qui passe au détour de discussions entre deux octogénaires. Le bon casting n’empêche nullement d’alterner le bon et le moyen dans ce film qui enchaîne les saynètes et dont on peine à trouver le fil conducteur. Ca se regarde mais ça ne me laissera pas de traces indélébiles.
Voilà le genre de film qui me réconcilie avec le cinéma: chaque plan de vue est un tableau, l'humour le côtoie avec le drame de la vie, Michael Caine joue comme un dieu, il s'améliore encore avec l'âge. Et c'est bien de l'âge dont il est question ici, ainsi que les moments de la vie, que notre mémoire dissipe, ou pas! Torrentino est un maître, et il a choisi les bons acteurs.
Quelle déception! En voyant les acteurs présents au casting, rien que Harvey Keitel, Michael Caine, Rachel Weisz et Paul Dano, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus intéressant! Que neni. Le film ne décolle jamais et on s'ennuie ferme dans ce sanatorium où se côtoie des artistes sur le déclin. On y parle de tout et de rien, rien ne nous accroche, le temps nous paraît finalement long. On est sans cesse en décalage entre rêve et réalité sans savoir vraiment le vrai du faux. Non vraiment Sorrentino ne m'a vraiment pas conquit avec "Youth", dommage car les acteurs, eux, sont par contre tous très bons.
Titre paradoxal voire trompeur... Ce drame optimiste présente deux artistes âgés qui chacun à leur manière veulent réussir leur chant du cygne tout en faisant œuvre de transmission et de partage avec des confrères ou leur propre famille. Ainsi au milieu des paysages magnifiés de la Suisse chaque personnage, porté systématiquement par la tendresse convaincue du comédien, va profiter de cette retraite thermale pour plonger en ses rêves, en ses souvenirs, en lui-même. Sorrentino entremêle ces introspections pudiques en soignant la mise en scène scandée par une envoûtante partition évoquant les souffrances et la nostalgie individuelles. Une intense mélopée amoureuse.
Deux artistes octogénaires, un cinéaste et un compositeur se parlent de leurs vies passées, la vieillesse, de l’art, de la mort dans un hôtel de luxe suisse qui ressemble à l’antichambre d’un cimetière. Présenté comme cela ce Youth aurait pu me rebuter. Mais Paolo Sorrentino par une mise en scène élégante rend vivant et poétique ce film qui peut paraître bavard et un peu prétentieux (comme est décrit à un moment le personnage de Michael Caine). La photo est elle aussi très réussie ce qui fait de Youth un bel objet de cinéma alors que son sujet aurait pu donner un film très statique. On trouve aussi deux acteurs qui font preuve d’une belle complicité à l’écran et qui rendent crédible cette amitié qui s’est poursuivie sur des décennies. Parmi tout ce qui est évoqué quelques scènes sortent du lot comme la scène d’adieu Jane Fonda Harvey Keitel à la fois très brute et tendre, la très touchante scène où le personnage du compositeur retrouve son épouse, une scène de restaurant assez acide et puis la fameuse scène de la piscine pleine de vie et de malice qui symbolise assez bien ce qu’est un film qui s’il ne m’a pas époustouflé, m’a très agréablement surpris.
Les belles images ne font pas forcément un bon film. Désolé, je suis certainement passé à côté de quelque chose. La moyenne pour le casting. (Obs: je m'exprime rarement mais là il fallait que je le dise)
Une retransmission de la condition paradoxale du sentiment humain a travers une Simple Song. Un rythme un peu déconcertant nous offre des scènes majestueuses, graphiques, et des personnages profonds. Du cinéma grandiose.