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    Youth
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    325 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 février 2016
    Youth est en quelque sorte une deuxième "Grande Belleza". Je l'ai classé au rang de chef d'oeuvre car il a ce je ne sais quoi de plus qui le hisse au dessus du lot, même s'il n'est parfait. Il hisse le film vers quelque chose d'au-dessus de lui-même, un peu comme l'avait fait la "Grande Belleza". Les images sont absolument sublimes, la BO est top (la chanson finale "Simple song #3" nous achève d'émotion au cas où on aurait pas succomber avant) et les acteurs sont bons. Le film a réussi à m'émouvoir à plusieurs reprises. Toujours la même alchimie entre les images, les mots et la musique qui arrive à nous bouleverser. Le scénario est peut être même un peu mieux ficelé que celui de la Grande Belleza, un peu moins déroutant.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2016
    Entre beauté plastique indiscutable et prétention exacerbée, le dernier film de cinéaste italien Paolo Sorrentino, présenté à Cannes en mai dernier, aura divisé, et pas des moindres. D’aucun s’émerveille à la fois sur la beauté visuelle de Youth, son ton mélancolique qu’il s’agit de dompter, alors que d’autres exècrent les mimiques orgueilleuses d’un metteur en scène qui ne sait ni de quoi il parle ni vers quoi il se dirige, filmant la métaphore comme la plus faste de publicités. Curieusement, je me situe moi-même quelque part entre ces louanges et ces fustigations. Paolo Sorrentino n’est certes pas le moins prétentieux des metteurs en scène, se voulant le successeur des grands cinéastes italiens du siècle passé, ce qu’il n’est vraisemblablement pas. Certes son film ne raconte finalement que peu de choses, vitrine béatifiante d’un univers de nantis ou évolue deux compère d’âge avancée, desquels le réalisateur tente de dresser le portrait psychologisant. Mais, pour autant, Youth n’est jamais vraiment désagréable, empreint d’une furieuse volonté d’indépendance artistique. Un film sous le sceau de la stricte indépendance de son metteur en scène, que cela plaise ou non.

    Bien installé consécutivement au succès critique de son précédent La Grande Bellezza, le réalisateur transalpin s’en retourne à l’international, troquant le formidable Tony Servillo avec deux grandes vedettes anglo-saxonnes, j’ai nommé Michael Caine et Harvey Keitel. Les deux comédiens, qu’importe l’estime que l’on portera à Youth au final, sont irréprochables. Leurs divagations sur les aléas de la prostate ou encore leurs propensions à s’apitoyer n’enlève rien à la très belle performance de chacun des deux acteurs, Michael Caine en tête, aussi charismatique qu’il ne l’a plus été depuis longtemps. On notera aussi les apparitions de Rachel Weisz, elle remplit sa part de contrat sans réellement briller, et de Paul Dano. Ce dernier, bien meilleur, semble apporter une touche mélancolique bienveillante à l’œuvre pompeuse de Sorrentino, venant opposer sa jeunesse douteuse à la vieillesse empoisonnée de ces deux congénères. Point d’orgue, son apparition grimée en Hitler, grand moment de dérision.

    Pour l’occasion, le réalisateur choisit comme cadre un refuge champêtre pour la classe aisée, niché au cœur des Alpes suisses. Entre séance médicinale et détour au Spa, entre dîner classieux et bain de soleil en pleine nature, les hôtes du lieu, sorte d’arrière-cour au monde trépidant qui caractérise chacun, se veut un lieu de quiétude, l’endroit approprié pour se remémorer, se réorienter. Si maniéré soient Sorrentino et son directeur de la photographie, ils parviennent tout de même à livrer un panel d’image de toute beauté, à l’exception de quelques envolées pas toujours convaincante. Mais on ne pourra évidemment pas éviter le rapprochement entre Youth et une coquille vide, sur ce plan là. En effet, Sorrentino semble d’avantage se concentrer sur la livraison de toutes belles images que sur la narration de son film, une narration qui passe au second, voire troisième plan.

    Drôle de film, en effet, que ce pamphlet métaphorique parfois présomptueux, parfois vulgaire, mais toujours indépendant de toute considération extérieures. En dépit de bon nombre de défauts, il n’en reste pas moins que Youth offre aussi d’excellentes choses, comme cette séquence entre Keitel et Fonda, remise en plat des valeurs élitistes de celui qui incarne un cinéaste en perte de vitesse. Oui, Sorrentino, qu’on peut apprécier ou pas, démontre qu’il se moque des regards extérieurs, quand bien même sa vision des choses n’est pas foncièrement louable. C’est sans doute cela qui manque à beaucoup d’artisan du cinéma, une indépendance. 10/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 février 2016
    Décidément les films sur la vieillesse sont à la mode, ayant vu le très américain ( et médiocre ) Last Vegas, le légèrement démoralisant " About Schmidt"ou bien l'excellent " sans plus attendre", j'attendais beaucoup de ce film au casting somptueux, à la direction soignée, doté d'une photographie aux petits oignons, des costumes d'une élégance parfaite. Bref, un emballage de très grand cru.Pourtant et malgré des moments de génie ( ceux avec Miss Univers, la plupart des scènes de Caine ), on ne peut s'empêcher de s'ennuyer fermement . La faute à de nombreux personnages secondaires très fades et sans intérêt qui viennent diluer notablement l'attention et l'intérêt porté aux personnages incarnés par Keitel et Caine .Le lenteur nécessaire à ce genre de film, et à certaines scènes contemplatives s'en trouve hélas également parasité. Le spectateur se retrouve ainsi balloté d'une scenette à une autre sans vraiment développer d'attachement aux personnages et à leurs sentiments. Cela se ressent énormément par exemple pour le personnage interprété par Rachel Weisz dont le temps de présence semble avoir été mutilé par le monteur du film .A voir par curiosité mais sans attendre une révélation inouïe .
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Après "La grande bellazze", Sorentino s'évertue à loucher du côté de Fellini, en vain. Son huis clos dans cette maison de santé ne décolle pas, on est très long du magnifique "Huit et demi" auquel el cinéaste fait vaguement et péniblement référence. Et même la présence de Michael Caine et d'Harvey Keytel n'y changera rien. Film très pénible.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    Le genre de film qui est fait pour un type de public... il n'est pas fait pour tous. C'est spécial, il faut le dire. Mais... il faut avouer qu'une fois entré dans le "délire", il s'agit d'une très bonne réalisation. Le sujet est très intéressant. A voir... même pour les novices!
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Une tragique comédie

    Réalisation Paolo Sorrentino

    Délicieusement déstabilisant, une écriture ciselée pour des comédiens hors du commun. Paolo Sorrentino est un orfèvre et son film est un bijou.

    L’émotion et l’élégance de l’écriture nous emportent de l’autre côté, c’est loufoque, subtil et parfois cocasse.

    On pense à Wes Anderson pour sa faculté à nous emmener dans un autre univers où les codes changent et où les personnages sont décalés et hors du temps.

    Dans ce Palace où chacun vient faire sa cure de jouvence et de sérénité, c’est la croisée de plusieurs destins, deux maestros octogénaires désabusés: Fred Ballinguer et Mick Boyle; Jimmy Tree : un acteur hollywoodien en pleine réflexion et Lena Ballinguer épouse larguée et déboussolée mais bien d’autres encore, comme cette star du football idolâtrée mais jamais nommée.

    La réalité dépasse la fiction, ici on déguste les dialogues et La BO ne fait que souligner l’histoire avec excellence.

    Michael Caine interprète un grand chef d’orchestre, c’est magique, il navigue entre flegme, cynisme et tendresse.

    Harvey Keitel est un cinéaste encore plein d’illusion et bien plus deséspéré qu’il en a l’air. il porte le rôle avec un naturel exquis.

    Rachel Weisz est surprenante avec beaucoup élégance.

    Pour finir ce casting de haute volée Paul Dano est encore une fois bluffant dans ce rôle d’acteur désœuvré, observateur intrigué et inspiré par ses contemporains.

    Du beau monde pour un bon film, un OVNI passé un peu l’as dans les salles.

    Sans oublier Jane Fonda qui nous joue la Star hystérique, égocentrique et gouailleuse.

    C’est du grand cinéma qui rend plus intelligent sans arrogance ni prétention.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Comme La Grande Bellezza, ce dernier Sorrentino en date possède un charme dandy et désuet que la vanité rehausse plutôt que l'handicaper. Il s'étire comme une divagation un brin futile sur la vieillesse et bien d'autres aspects de l'existence (des personnages de tous âges sont pris dans des bassins thermaux qui font figure tant de sanctuaire que de milieu amniotique, primal, qui nous ravale tous au statut de vieillards en puissance) dont les saynètes se contredisent parfois, interdisant la mise en place d'une direction véritable à ce qui ne reste qu'une méditation douce-amère sans conclusion possible, ou presque. Dans cet univers dont l'oisiveté et l'esprit adoucissent assez le cynisme avec lequel il traite ses personnages pour ne pas trop les regarder avec morgue, l'appréciation du spectateur est forcément caution de celle de chacun de ses moments de vitalité, de toutes ces scories esthétisantes dont le côté tapageur est bien plus la marque d'une envie de rêver que celle d'une signature auteuriste prétentieuse. J'ai eu du mal par moments, devant l'évidente vanité de l'ensemble et sa difficulté séquentielle à offrir des moments poétiques, quant à d'autres, j'ai eu ce à quoi je m'attendais : des échappées lyriques qui suscitent, de par la mollesse d'un film qui n'offre aucune vision ferme à laquelle s'accrocher ou contre laquelle se placer, une sorte d'attente vitale, un besoin d'oxygène que d'ailleurs, les paysages alpins et la légèreté de l'ensemble maintiennent toujours à portée de main. C'est là, à mon sens, toute la sève de l'Oeuvre de Paolo Sorrentino, prendre sa propre vanité pour objet, comme un aveu d'impuissance et un appel adressé à la vie, cultivés pour le plaisir de leur simple poésie.
    philouofpb
    philouofpb

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Un film magnifique, qui parle de la vie et de la mort, sous toutes leurs formes et toutes leurs coutures, de l'infinie profondeur de la légèreté et de l'absurdité de la profondeur. Des acteurs magnifiques, une mise en scène unique, a voir sans retenue.
    Elthib7
    Elthib7

    74 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un film bien perché mais pas déplaisant à regarder... après c'est pas un film que je reverrai je pense car il est quand même un peu long... 2,5/5
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Un septuagénaire réalisateur et un octogénaire chef d’orchestre, amis de longue date, passent un été dans un hôtel helvétique de luxe. Leurs journées défilent entre projets et surtout constat amer sur leurs trajets de vie et une forme de désespoir devant le peu du reste à vivre. Dans cet hôtel de fable, tout un tas de personnage farfelus se croisent : un hitler d’opérette, un couple de sexagénaire alternant attirance et répulsion, Maradona, un lama en lévitation, une vieille actrice acceptant de faire la pute contre une maison à Miami, et Miss Univers (ma préférée, je crois)… Contexte marqué déjà du sceau du surréalisme. Sans donner dans le grandiloquent fatiguant de « La grande Bellazza », son précédent film, Paolo Sorrentino charge son film de tout un lot de personnages inutiles plutôt que de se concentrer uniquement sur le cœur de son histoire. Surtout qu’avec Michael Caine et Harvey Keitel, il tient une paire du choix pour parler du désenchantement de l’artiste, de l’acceptation de la fin de vie,… Le film avançant nous sommes pris par une certaine monotonie. Heureusement que Paolo Sorrentino tient coute que coute et chaque fois à faire du cinéma un art. Et si certains trouveront son film trop apprêté, qu’il est bon de voir un metteur en scène cherchant dans chaque plan et chaque séquence à nous flatter la rétine. Car malgré la longueur et les facilités, ces films sont toujours d’une grande beauté. Là, il met la pédale douce par rapport au très clinquant « Grande Bellazza » et tant mieux pour l’unité de l’œuvre.
    nokidoki
    nokidoki

    81 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Quel film !
    Il n'y a pas d'histoire, mais c'est admirablement filmé ; magnifiquement joué par des acteurs hors pair tels que Harvey Keitel, Michael Caine et Rachel Weisz. D'ailleurs cette dernière se lance dans un magnifique monologue digne de lui procurer un Oscar (et pourtant elle n'est pas nominée).
    Le cadre champêtre Helvétique rajoute une note poétique à ce joli et beau film.
    On est à la limite du chef d'oeuvre.
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un drame sur l'amour, la vie, la mort et l'amitié, aux paysages superbes, servi par une belle mise en scène et magnifiquement interprété par son casting quatre étoiles, juste et émouvant. Un beau film.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un très bon film magnifiquement filmé, très bien interprété par ses acteurs, tour à tour drôle et touchant.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Belle réalisation de Sorrentino. A priori, peut sembler vain, mais il y a de belles réflexions sur la vie, les amours, et le corps. Toujours esthétisant, avec de très bons acteurs, aucun ennui, il y a même de belles surprises.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Grosse surprise 2015 ! "Youth" de Paolo Sorrentino est un long-métrage maîtrisé de bout en bout. Dans cette non-histoire au sein d'un hôtel de luxe, où l'on assiste entre autres aux vieux souvenirs de deux compères, incarnés par les excellents Michael Caine (avec une mention spéciale pour celui-ci) & Harvey Keitel, "Youth" nous présente un exercice inhabituel sous une réalisation d'exception. On n'oubliera pas non plus de s'arrêter sur ces seconds rôles prestigieux, Paul Dano & Rachel Weisz, où cette dernière livrera un monologue bluffant, caméra au visage. Ce long-métrage, dotée d'une sublime photographie, d'une belle bande originale, et d'un fond captivant, nous immerge avec brio dans l'état d'esprit de ses personnages âgées. C'est beau, c'est puissant, c'est captivant ; Paolo Sorrentino frappe très fort avec ce délire unique, laissant l'aspect psychologique et émotionnel se rythmer à la perfection entre quelques notes d'humour, sans oublier de nous surprendre par des éléments inattendues dans son casting.
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