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    Youth
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Dans la lignée de "La Grand Belleza", "Youth" est un film vaniteux et creux où Sorrentino se regarde d'abord filmer.
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2016
    P. Sorrentino propose une œuvre d'une esthétique indéniable et surtout très maîtrisée, au sujet bien amené autant que tout ceux qui gravitent autour, le tout porté par un casting absolument à la hauteur, surtout en ce concerne le binôme de héros qui est formidable car il est indéniable que les deux acteurs qui les incarnent sont totalement à la hauteur de ce qu'ils représentent, que ce soit M. Caine en vieil homme sur la fin qu'il interprète parfaitement, jusqu'à la démarche mal assuré ou les difficultés physique dues à l'âge qui sont d'un réalisme certain et permettant de transmettre par sa simple prestance ce qui représente son personnage, identifiable d'un clin d'œil tellement cet acteur est capable de se transcender dans la simplicité, ou que ce soit H. Keitel irrésistible dans ce réalisateur qui lui se voit toujours dans le coup, qui lui apporte la dose d'humour, aspect qui fonctionne bien d'ailleurs dans le film et surtout à l'image d'autres membres du casting comme R. Weitz ou P. Dano par exemple, ils permettent de développer un éventail plus large de sujets plus ou moins liés à la vieillesse et le temps qui passe, ainsi le personnage de Keitel apporte une réflexion très intéressante en ce qui concerne le monde professionnel du cinéma, ainsi la vraie force de ce casting et des protagonistes qu'ils incarnent c'est de pourvoir creuser différents sillons de réflexions à travers ce film, chacun trouvant ainsi un écho plus ou moins efficace mais qui a le mérite de le porter de manière intéressante, pas seulement contemplatif, et le plus truculent reste quand même l'introspection faites par D. Maradona qui se trouve à jouer son propre rôle de manière bien caricaturale certes mais qui prend beaucoup de sens, du moins philosophiquement, par ce qui est mis en scène, personnage totalement inattendu et qui donne un crédit supplémentaire à tout ce qui est présenté, et surtout une prise à la réalité assez intéressante, sans oublier cette actrice qu'incarne J. Fonda que l'on voit seulement lors d'une scène mais qui fait preuve d'une précision somptueuse pour rendre compte du côté acerbe et impitoyable lors d'une tirade impressionnante et criante de vérité en ce qui concerne la place du 7e art aujourd'hui entre art et business, idée subtilement amenée en quelques répliques et qui pourtant prend beaucoup de sens dans cette histoire. A bien y regarder, on suit effectivement d'un côté les pérégrinations de deux anciens artistes de renoms, chacun avec leur fardeau et leur réussite qui d'ailleurs sont traitées habilement afin de ne pas non plus tomber dans le mélodrame grâce à une mise en scène très originale, car le scénario reste simple à la base et permet surtout d'établir un cadre pour exposer différentes réflexions qui commence bien sûr par la confrontation des héros à leur vieillissement jouant subtilement avec humour, lyrisme et émotion afin de rendre compte de choses plus détaillées comme leur rapport respectif avec leur art et leurs œuvres, encore une fois avec un grand écart en ce qui concerne le passé de chacun des héros pour offrir une plus large palette de réflexion sur un même sujet, d'ailleurs tout ce qui concerne le question sur le monde du cinéma avec le personnage de H. Keitel trouve évidement un écho supplémentaire, surtout lors de sa présentation en compétition au 68e festival de Cannes et que le réalisateur se complaît à faire un clin d'œil lors d'une scène au célèbre festival français de cinéma, et le cheminement de l'idée faite pour ce qui est de la relation entre artiste et son œuvre, et la fin d'une carrière due au temps qui passe pour ainsi retrouver lien avec le sujet principal du film, et c'est que fait le scénario fait habilement tout du long, mais il est clair que la question du 7e art à une belle part dans le film, comme le prouve le rôle interprété par P. Dano qui propose la vision d'un acteur qui se prépare pour un rôle singulier, et dont certains éléments de son histoire trouvent des similitudes avec les problèmes qui tracassent les héros malgré la différence d'âge, ainsi ce qu'il faut retenir de toute ces pistes de réflexions exposées et traitées c'est que P. Sorrentino parvient à traiter toutes ces idées si diverses soient elles de manière intéressantes avec lesquelles on est souvent d'accord par le cheminement de la pensée qui est fait, et surtout sans trop créer ce sentiment d'œuvre purement philosophique alors que c'est tout de même le cas, mais on ne ressent à aucun moment une quelconque longueur, l'humour ou la poésie de l'image permettent de contourner ce genre d'obstacle. C'est sans aucun doute que la qualité esthétique de ce film est l'une des pierres angulaires puisque en plus du travail apporté sur la photographie qui expose les paysages suisses dans leur plus pure beauté, jouant aussi de ce style très apaisant pour illustrer cette tranche de vie sur l'âge, mais qui en plus permet d'illustrer un grand nombre d'idée en confrontant les personnages à cet environnement à la fois gigantesque et si intime, néanmoins le plus réussi reste la mise en scène très singulière de certains passages, nombreux d'entre eux n'étant que de simple liaison, que ce soit lors du générique de fin qui se retrouve incrusté subtilement dans la scène finale ou que ce soit dans un court moment qui met à l'image beaucoup de lyrisme et d'onirisme, alors qui n'est pas toujours évident à assimiler par ses apparitions subites ou par ce qui est représenté car il est clair que cela est une vision très personnelle mais surtout stylisée de manière plus qu'original, pourtant quand on parvient à entrer dans l'univers du réalisateur et que l'on saisi bien le but, tout cela reste très appréciable et surtout parfaitement amené, donnant une certaine pérennité au rythme général, et assumant sa poésie à la perfection. Alors effectivement une certaine sensibilité à ce type de cinéma plus basé sur la forme et le fond que sur l'action en elle même, pourtant la manière dont cela est fait reste très accessible et surtout plein de bonnes trouvailles et de réflexions sensées, et une fois entrer dedans on suit avec plaisir ce que les personnages proposent tout au long de ce film, l'esthétique qui sert d'écrin étant très intrigante mais porte parfaitement le style du film, par une mise en scène épurée de l'image à la musique et des acteurs qui offrent de performances mesurées, donnant toute les nuances nécessaires pour appréhender les idées exposées, mais quelque soit la sensibilité, il faut reconnaître la grande qualité de l'ensemble de ce film, et surtout l'humour est de mise, par des situations ou encore des répliques très justement amenées qui font souvent sourire, et là encore faut il y être réceptif.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2016
    "Youth" est un film agréable à visionner de part la qualité des images et de la mise en scène. Par contre le scénario semble faire de sur place et nous laisse sur une impression en demi-teinte...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Magnifique film. Très émouvant, plein de réflexion et loin de toute trace du cinéma business actuel. Michael Caine, Harvey Keitel et Paul Dano sont très sincèrement merveilleux dans leur rôle. J'ai pris une vraie claque !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 mars 2016
    C'est très lent, j'ai eu du mal à trouver l'intérêt de ce film. De magnifiques paysages mais pour le reste je n'ai pas été touché.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 février 2016
    Rarement vu un film débile et suffisant à ce point - des acteurs minables, un enchaînement hasardeux de scènes bourré de clichés et réponses toute faite - éloigné à des années lumière de la vie et de ce qui peux y arriver. Quelle Honte !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 février 2016
    Des acteurs incroyables de justesse, de belles histoires.. Des moments émouvants.. touchants..
    Le film offre un regard sage, d'une aigre nostalgie.
    Youth est un bilan, effrayant d'humanité.
    Humour, légèreté, beauté, et philosophie sont au rendez-vous. .

    Je n'ai cependant pas été charmé par cet oeuvre magnifique et poétique, au rythme aussi lent que son thème : la vieillesse..
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2016
    On ne peut dire autant de chose que ce film nous laisse penser. Juste que c'est une magnifique leçon de vie à méditer, à la fois drole avec un humour souligné et une douceur dramatique.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    Parler de l’occupation des seniors devient monnaie courante au cinéma. Les français les décriront le plus authentiquement possible, les anglais y apporteront leur touche classieuse et les italiens engloberont le tout d’une mise en scène atypique. Paolo Sorrentino rassemble les trois et donne à Youth cette impression de nouveauté et de fraîcheur. Remarqué à Cannes, le cinéaste filme ses vieux avec un double regard. D’un côté il les embellit avec ses décors et plans d’ensemble incontestablement épatants, ensuite il les rend cyniques avec les mésaventures qu’ils rencontrent ou en les mettant face à leur ego ou à ce qui est vraiment beau, comme cette femme dans la piscine. La musique joue également sur ces deux tonalités. On pourrait juste regretter ce coq à l’âne incessant qui passe d’un personnage à un autre sans jamais se préoccuper d’y revenir avec sérieux.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    defleppard
    defleppard

    388 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2016
    Un mouroir en Suisse pour clients fortunés. Des tranches de vie, subtilement mise en scène. Après un démarrage légèrement ennuyeux, ce film prend toute son ampleur. 3 étoiles et demie.
    Amandine O
    Amandine O

    24 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2016
    A voir pour la beauté du film , le scénario , les paysages, les acteurs ... Joli !
    un petit moment d évasion malgré certaine longueur.
    NewBoorn
    NewBoorn

    61 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2016
    "Youth", quel drôle de film ! Paolo Sorrentino nous parle vieillesse via 2 acteurs en fin de carrière et représentant parfaitement les 2 rôles voulus : celui d'un ancien compositeur à grand succès, Michael Caine, et un ancien (mais toujours) réalisateur de film, ici Harvey Keitel. La relation entre les 2 personnages constitue les meilleurs moments du film, comme le dit si bien le dernier cité "nous ne partageons que le positif". Entre certaines scènes cultes (bien évidemment celle de l'affiche du film) et répliques drôlissimes ("Combien de gouttes aujourd'hui" ?...), on se régale ! Mais attention, ne nous méprenons pas, l'émotion est aussi de mise, c'est d'ailleurs sur ce point qu'excelle le réalisateur italien, qui arrive à trouver le parfait équilibre. Mais "Youth" au final nous fait vivre de l'intérieur ce grand hôtel situé dans les Alpes (il y d'ailleurs de magnifiques scènes visuellement parlant grâce au charme de la région), de par ses autres protagonistes : on peut retrouver une ancienne gloire du foot qui trâine son surpoids, un dalai lama en quête de lévitation, et aussi (et surtout) un génial Paul Dano en acteur frustré d'être toujours assimilé au même rôle qui l'a fait connaître. Ce dernier se retrouve pour moi dans la scène la plus incongrue et la plus drôle du film (au moment où il prend son petit déjeuner et que l'on comprend enfin quel est ce fameux rôle qu'il travaille). C'est tout le charme de l'oeuvre, qui contient vraiment un message et un sentiment à faire passer, mais qui est aussi un fourre-tout capable de nous faire autant rire que pleurer. Le final est plutôt inattendu mais loin d'être ridicule et plutôt logique pour quelqu'un qui a vécu toute sa vie de sa passion.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    Après la relative déception de "This must be the place" en 2011 (présenté à Cannes) et le retour en grâce deux ans plus tard avec le sublime "La grande bellezza" (2013), on a pu mesurer tout ce que le cinéma de Paolo Sorrentino devait à son acteur fétiche Toni Servillo, alter ego du réalisateur, seul capable pour le moment de transposer à l'écran les contradictions des personnages qui peuplent l'imaginaire du réalisateur, oscillant entre dégoût d'eux-mêmes, noblesse de caractère et petitesse d'esprit à force d'avoir trop pratiqué la comédie humaine. Des contradictions internes que Sorrentino illustre par la cohabitation violente du beau et du sordide. L'exercice avait été porté à son point d'orgue dans "La grande Bellezza", presque unanimement reconnu. Après Sean Penn, c'est la deuxième fois que le réalisateur s'offre des stars hollywoodiennes. Force est de reconnaitre que si l'on prend plaisir à "Youth", c'est surtout à voir la jubilatoire rencontre entre Michael Caine et Harvey Keitel dont jusqu'alors les univers cinématographiques n'avaient rien de commun. Il aura donc fallu que Sorrentino les immobilise dans cette station thermale suisse pour stars fatiguées où le chef d'orchestre acariâtre (Michael Caine) et le réalisateur en déclin tentant un retour (Harvey Keitel), amis et anciens rivaux amoureux, viennent régulièrement se ressourcer. Les thématiques habituelles de Sorrentino sont toujours présentes (caractère obsessionnel d'une bourgeoisie obnubilée par sa propre survie au sens propre comme au figuré et incapable d'altérité, magnificence des réalisations artistiques de l'homme qu'il est incapable de faire sienne dans sa vie sociale,...) mais force est de reconnaître qu'elles se diffusent de manière moins fluides que dans ses meilleures réussites que sont "Les conséquences de l'amour" (2004) et "La grande bellezza" (2013). C'est plutôt une galerie de portraits insolites, parfois superfétatoires (Paul Dano) ou touchants (Rachel Weisz) que nous propose Sorrentino, exposés dans des scènes souvent un peu kitsch qui montrent les limites d'un style quand il n'est pas au service d'un propos correctement vertébré. Une scène malgré tout émerge de ce film curieux, mélange de froideur et de foisonnement où l'on croise une miss Univers (Madalina Diana Ghenea) sublime et un Maradona (un sosie) pachydermique encore capable de jongler avec une balle de tennis. Celle où la grande Jane Fonda aux traits figés, comme sortie d'un musée de cire, mais au charme aussi vénéneux que vulgaire vient expliquer au vieux réalisateur que l'heure du retour est définitivement passée. Cette fulgurance inattendue illumine à elle seule tout le film et rachète cette tentative un peu vaine qui doit résolument convaincre Sorrentino de son "italianité" et du recours nécessaire au génial et protéiforme Toni Servillo.
    Prad12
    Prad12

    94 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2016
    J'ai adoré La grande belezza, j'ai détesté Il divo, je trouve moyen ce regard sur la vieillesse à travers deux compères artistes dans un hôtel en haut des alpes. Heureusement qu'il reste Caine et Keitel car le reste manque vraiment de profondeur et il y a trop de scènes qui ont l'air d'arriver comme un cheveu sur une soupe indigeste pour qu'on puisse y croire..... décevant
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    Voilà un film qui laisse assez perplexe et qui est difficilement descriptible. C'est une sorte de grosse réflexion, relativiser la vie à travers cette histoire de vieux artistes riches. Les interprétations sont vraiment superbes, les personnages ont du charisme. Il se passe à la fois beaucoup et peu de choses dans chaque séquence et c'est un peu à soi-même de trouver ce qui offre un intérêt certain à ce film. J'ai réussi à me laisser envoûter par le décors de l'histoire puis par le contenu du récit, la psychologie des personnages... C'est un tout qui m'a bien plu.
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