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    Les Lumières de la ville
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    Buzz063
    Buzz063

    76 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Alors que le parlant s’est déjà totalement imposé sur les écrans depuis 2 ans, Chaplin revient sur les écrans avec un film muet, format que le cinéaste considère comme le seul réceptacle efficace à son art de la pantomime. Cela dit, le film est tout de même doté d’une bande son avec musique et bruitages. Chaplin sait d’ailleurs exploiter ces outils avec talent, notamment lors de la scène du sifflet.
    Encore une fois Chaplin mélange le comique pur et le burlesque avec le mélodrame et l’émotion. Son personnage du vagabond passe la majeure partie du film en compagnie de deux personnages, un millionnaire qui sympathise avec lui quand il est ivre et ne le reconnaît plus à jeun (l’aspect comique), et une jeune vendeuse de fleur aveugle dont Charlot, qu’elle prend pour un homme riche, devient l’ange gardien (l’aspect mélo). Ces deux personnages secondaires ne se rencontrent d’ailleurs jamais au cours du film.
    Chaplin se réserve malgré tout certaines séquences pour lui seul, en particulier le fameux match de boxe, modèle insurpassable de précision et d’efficacité comique.
    Le réalisateur, comme toujours dans ses films, fait également passer à travers ses gags un discours et une vision de la société américaine d’une grande clairvoyance. Au-delà des deux personnages secondaires déjà cités et qui sont aux deux extrémités de l’échelle de la société américaine, Chaplin évoque et décrit le quotidien des américains les plus démunis, les difficultés pour joindre les deux bouts, les petits boulots, les magouilles pour survivre, les rapports de classes, etc.
    Et enfin, Chaplin termine ses Lumières de la ville avec ce qui constitue sans aucun doute une des plus belles scènes que le cinéma ait jamais offert.
    stebbins
    stebbins

    503 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2012
    L'un des films les plus amples de la filmographie de Charlie Chaplin, film dans lequel Charlot laisse pour une fois davantage la place à d'autres personnages : la fleuriste aveugle et le millionnaire excentrique, deux figures desquelles le héros vagabond dépend particulièrement... Si l'on excepte le Kid joué par Jackie Coogan dix ans auparavant les personnages de City Lights sont les seuls héros chaplinesques à prouver que le réalisateur ne cherchait pas systématiquement à tirer la couverture, voire à cabotiner. Malgré un prologue un tantinet raté préfigurant le charabia final des Temps Modernes, City Lights marque un premier aboutissement dans la carrière de Chaplin : la maitrise totale du cinéma muet, au sens de cinéma visuel. Au gré d'une narration formée d'intertitres laconiques et de symbolisme poétique le cinéaste parvient à raconter son histoire par les images elles-même, tout en n'oubliant pas de parfaire son personnage emblématique de The Tramp, lui conférant sa démarche légendaire, son charisme et sa maladresse. A noter une séquence de boxe proprement impressionnante qui témoigne du savoir-faire technique de Chaplin par son rythme millimétré, implacable et jubilatoire, ainsi qu'une composition musicale magnifique et romantique. Un film important et imposant : incontournable.
    Alain D.
    Alain D.

    593 abonnés 3 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2019
    D'une qualité technique assez impressionnante, " Les Lumières de la ville " (City Lights) est un long-métrage muet en N&B, produit, réalisé et coécrit par Charles Chaplin en 1931. Il a même composé la superbe bande musicale de ce film avec notamment "Limelight" devenu culte. Son joli scénario, nous conte une intrigue romantique au final épique, une histoire parsemée de gags (trop souvent à répétitions). A l'affiche, si Virginia Cherrill la belle fleuriste est émouvante, Charles Chaplin, comédien de légende, se révèle encore une fois excellent, drôle et attendrissant dans son rôle de vagabond au cœur tendre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2012
    Alors que le parlant révolutionne le cinéma et rencontre un succès sans précédent, le vagabond le plus célèbre du monde ose un pari audacieux avec ces « Les Lumières de la Ville »: rester fidèle au muet et le remettre sur le devant de la scène par la même occasion. Un pari pleinement réussi: le long-métrage fut un succès public comme critique. Et qu'on ne s'y trompe pas: il s'agit là d'un coup de maître. L'art du burlesque y est porté à sa perfection, les scènes sont, à l'image du scénario, d'une indéniable subtilité. Le vagabond est ici confronté à un malentendu quant à son identité. Il est aimé par la jeune aveugle pour une personnalité qui n'est pas la sienne (un homme riche), presque ignoré lorsqu'il apparaît tel qu'en lui-même à la jeune fille qui a recouvré la vue. De même, il est l'ami du millionnaire quand celui-ci est ivre, rejeté quand il est sobre. Tout est affaire de regard. L'essentiel du comique, comme de l'émotion, tient au décalage entre le personnage social que tente de jouer Charlot et sa réalité de vagabond: tout le drame découle de sa volonté de se conformer au personnage que la jeune aveugle a imaginé. Un film exceptionnel, à voir et à revoir absolument.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2014
    Avec "City Lights", Chaplin se met en scène avec un personnage maladroit, malchanceux, mais aussi touchant. L'histoire d'amour est d'ailleurs magnifique, imprégnée d'une poésie propre à son auteur. Le film s'appuie principalement sur un contraste entre le premier degré dramatique et l'humour très personnel des situations comiques. Certaines scènes sont même sidérantes d'inventivité, comme peut l'être le fameux combat de boxe, moment d'anthologie. Une gestion quasi parfaite du rythme et un travail minutieux sur le montage participent à la réussite de ce film très émouvant à défaut d'être bouleversant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Trois ans et 534 jours de tournage avec un record de 342 prises pour la scène prend Charlot pour un homme riche... ce fut un très lourd chantier mais qui n'en affectera pas du tout la réussite du film.

    En effet, dès le début le ton est donné et Chaplin tout en préparant son adieu au meut se révolte contre le parlant à travers les tirades incompréhensible des personnages. Il utilise l'image de manière unique. Puis c'est tout en délicatesse et en émotion qu'il nous livre "Les lumières de la ville" et comme il le fait de manière aussi fine et inimitable, passer du rire au larme, de la comédie à l'émotion, d'un burlesque combat de boxe à un simple regard, un simple geste mais d'une si grande richesse émotionnelle qu'il est très difficile de résister.
    D'ailleurs les scènes mémorables ne manquent pas, que ce soit dans l'eau ou sur la statue pour la partie comique et sa rencontre avec son amour aveugle lorsqu'elle vend des fleurs dans un registre bien différent mais maitrisé.
    Le personnage de Charlot est toujours très attachant, d'une élégance rare malgré son allure, valeureux et noble et qu'il ne néglige pas non plus les autres personnages, loin de là même à l'image de l'aveugle merveilleusement interprétée par Virginia Cherrill ou celui du millionnaire suicidaire.

    D'une grande beauté, que ce soit dans la mise en scène, l'histoire ou l'image, une émotion provoquée parfois pas un simple geste, un regard... Mais dans le même temps des scènes comiques dont il a le secret et des personnages très attachant... Inoubliable et intemporel.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    327 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Intemporel et universel. C'est l'avantage du cinéma muet. Et puis, il faut bien dire... Filmer des scènes de cuites ça fera toujours marrer !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2009
    Ce qui est incroyable c'est la capacité de Chaplin à se renouveler avec chacun de ses films tout en gardant un personnage semblable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    Après quelques recherches, j'ai vu que le film a été le plus long à mettre en oeuvre pour Chaplin, près de 3 ans pour terminé le tournage du film, cela démontre le purisme par le souci du détail qu'il avait.
    C'est aussi son premier film avec des effets sonores, et de la musique synchronisée, sans doute pour s'adapter un plus à la nouvelle ère du cinéma qui devenait audible, mais tout en dénaturant pas ce qui a fait le succès de la Charlot : les film muets, et je dois dire que c'est une réussite totale.
    Comme souvent les films de Chaplin véhiculent des messages, pour ce film c'est le handicap qui est mis en lumière.
    Charlot tombe sous le charme de cette jeune femme atteint de cécité. Il se fait passer pour riche et s'est donné pour mission de lui financer l'opération qui lui redonnera la vue, il est prêt à tout pour sa dulcinée même jusqu'à aller se sacrifier sur le ring et espérer un miracle.
    C'est un Charlot très attachant et bouleversant, et l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma, tout simplement.
    La scène finale m'a ému, elle est d'une grande beauté, et le regard de Chaplin lorsqu'il tombe par hasard sur sa belle et qu'il la reconnait, c'est un moment puissant, fort en émotion.
    J'ai entendu des acteurs dire que sans connexion entre les acteurs il était difficile voire impossible de faire une grande prestation, je saurais maintenant que ceci est faux, car Chaplin et Virginia Cherill ne s'aimaient pas réciproquement, et c'est peut être étrangement grâce à cette inimitié qu'ils en sont que plus complice durant le film.
    Alexarod
    Alexarod

    282 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Le 1er film de Chaplin en semi parlant, je dis « semi » car on ne peut distinguer de mots, le son étant plus proche de celui d’un kazoo, et on a toujours le texte sur pancartes. Qu’importe le jeu des acteurs suffit toujours à comprendre, là encore Chaplin est au top de son rôle avec ses facéties et ses gimmicks bien connues. On ajoute aux musiques d’époque (la Grande en plus) quelques bruitages sympas, ça change. Tout est en place : le jeu de lumières, la mise en scène, une trame inhabituelle même dans le genre, l’humour presque cartoonesque parfois, quelques faux raccords, les décors simples, le rythme si typique des Charlot, mais aussi les longueurs car cela dure quand même 1h20 et c’est rare en ces temps-là, d’où une adaptation nécessaire qui se fera par la suite (M. Verdoux)… Néanmoins tout est abouti, Chaplin a peaufiné son art du muet à un moment où le parlant apparaissait.
    Sa façon de dénoncer les nantis, dont le principal représentant ressemble fort soit dit en passant au père dans Mary Poppins, est excellente, il se moque même de l’addiction à l’alcool. La subtilité de l’écriture se retrouve encore, ça donne un film touchant et poignant avec un combat de boxe magistral. Seule la fin est trop abrupte à mon goût, gâchant un peu la poésie, mais c’est clairement une réussite de Chaplin, encore.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 266 abonnés 7 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2008
    Les Lumières de la ville (1931) est un énième film muet en la compagnie de Charles Chaplin (en tant que réalisateur & acteur). A peine vient-il de commencer que le film tombe dans l’hilarité la plus totale, à savoir la fameuse scène sur la grande place, où Charlot s’est endormi sur la statue que est entrain d’être inaugurée. Du grand guignol comme d’habitude, avant qu’il ne fasse la rencontre d’un homme riche qui souhaite se suicider. Mais la rencontre la plus marquante sera celle avec la fleuriste aveugle, où là le paradoxe pousse Charlot à se faire passer pour quelqu’un d’autre et n’a donc que sa voix pour ne pas être reconnu (sachant que le film est muet, le film prend une toute autre tournure !).
    Ensuite vient la célèbre séquence du match de boxe, entre hilarité et originalité, Charlot nous surprend une fois de plus.
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    Après une série d’excellents longs-métrages qui brillaient par leur sens du rythme comique et la précision de leurs gags, Charlie Chaplin marque, à mon sens un petit coup d’arrêt avec "Les lumières de la ville". Faut-il y voir une forme de lassitude de la star vis-à-vis de son personnage de Charlot (au point d’avoir un peu saccagé son look, notamment, au niveau des sourcils assez grossiers dont il s’est affublé), les conséquences du tournage compliqué de son précédent film ("Le Cirque") ou encore son refus obstiné de passer au cinéma parlant qui commence, pourtant, à devenir incontournable à Hollywood ? Difficile à dire… Mais j’ai trouvé que, pour la première fois sur grand écran, Charlot n’offrait pas grand-chose de nouveau… voire faisait du surplace. Les gags s’avèrent, ainsi, plus poussifs qu’à l’accoutumée (voir la fameuse scène de l’élévateur devant du magasin ou le combat de boxe), bien moins chorégraphiés et, plus grave, répétitifs… un peu à l’image de son intrigue. On a, d’ailleurs, l’impression que Chaplin a eu du mal à écrire son scénario qui ressemble plus à une succession de gags visuels qu’à une véritable intrigue construite, comme il nous y avait habitué jusque-là. Certes, il y a bien un fil conducteur, avec cette marchande de fleurs aveugle (Virginia Cherrill, émouvante) qui, suite à un quiproquo, prend Charlot pour un riche bourgeois… mais j’ai trouvé que la ficelle était un peu grosse et, surtout, que l’histoire manquait de fluidité. A ce titre, les multiples rencontres entre le héros et le millionnaire alcoolique (Harry Myers, amusant) sont, certes, amusantes… mais symbolisent le problème d’un film qui manque de matière et a besoin de ce running gag pour se relancer continuellement, au risque de sombrer dans le répétitif attendu. Difficile, également, de trouver une véritable cohérence dans "Les lumières de la ville" au vu des séquences assez hétérogènes proposées. En effet, outre les multiples séances de murge avec le millionnaire, Charlot spoiler: se réveille dans un monument fraîchement inauguré, est embauché dans un combat de boxe, affronte des cambrioleurs ou, encore, va en prison
    … Tout cela manque un peu de rigueur ou, tout simplement, de thème aisément identifiable. Ceci étant dit, je suis, sans doute, un peu trop dur avec "Les lumières de la ville" qui a, pourtant, marqué son époque et reste dans les mémoires des cinéphiles. Il est vrai que le film marque un vrai tournant dans la carrière de Chaplin qui, pour la première fois, affiche clairement ses convictions politiques en dénonçant frontalement les dysfonctionnements de la société américaines (qu’ils ne faisaient qu’évoquer jusque-là). Le chômage et les inégalités sociales sont, ainsi, au cœur du récit et Chaplin ne fait pas mystère du camp qu’il entend défendre… ce qui lui vaudra de nouveau ennuis lors des purges maccarthystes. Et puis, le réalisateur sait se ménager des moments de grâce, comme cette dernière scène, d’une grande simplicité qui nous épargne des effusions inutiles... tout comme il sait nous proposer une nouvelle musique de haute volée. Je suis plus mesuré sur l’expérimentation du début du film avec le discours inaugural "parlé" façon charabia, dont on peine à comprendre l’intérêt dans la mesure où Chaplin s’était alors posé en opposant au cinéma parlant. "Les lumières de la ville" mérite, donc, d’être vu (comme tous les longs-métrages mettant en scène le vagabond) mais il reste, à mon sens, le moins bon film de Charlot.
    adicte
    adicte

    59 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2011
    Comment faire un bon film muet à une époque où le cinéma parlant venait à peine de naître et remportait toute l'attention du public? Charles Chaplin l'a fait. Avec sa subtilité, son génie et sa délicatesse habituelles, il réussit à prouver une fois de plus quel grand artiste il était. En plus d'être un maître absolu de la comédie, il démontre encore qu'il était aussi sociologue et humaniste. Un grand film dramatique, réaliste et plein de finesse.
    Akamaru
    Akamaru

    3 106 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Un prodige de plus pour Charlie Chaplin qui atteint ici une sorte de perfection entre burlesque et mélodrame.Ce résultat et possible grâce au perfectionnisme de Chaplin qui met 3 ans à tourner son film,refait des scènes des centaines de fois,et cherche à ce que tout soit le plus fluide et limpide possible.Son art de la pantomime continue à faire merveille,et il snobe royalement l'arrivée du cinéma parlant.Dans "Les lumières de la ville"(1928),son personnage de vagabond s'éprend d'une jolie fleuriste aveugle,qui se confond sur sa situation sociale.Elle le croit milliardaire.Il profite d'ailleurs de ce statut lors de ses fréquentes rencontres avec un vrai milliardaire excentrique et alcoolique.Certaines scènes sont irrésistibles de drôlerie,en particulier le match de boxe truqué et le repas de fête.Mais ici,Charlot se fait encore plus sensible et la tristesse de son regard émeut profondément.La dernière séquence lorsqu'il retrouve la fleuriste désormais guérie de sa cécité,qui reconnaît son prince charmant à travers cet homme en haillons est époustouflante.Une oeuvre plurielle,où le rire logiquement au rendez-vous se double d'une émotion difficilement contenue sur une histoire d'amour impossible et sur le sort de ce pauvre vagabond.
    JamesDomb
    JamesDomb

    103 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Magique tout simplement... Un sommet dans la carrière de Chaplin, quelle fin ! Qui ne connaît pas l'histoire de la fleuriste aveugle et du vagabond ? Tout se joue dans le regard des acteurs qui en disent plus long que certains dialogues. C'est ça le vrai cinéma, presque 75 ans après, le film reste émouvant, hilarant, on passe du rire aux larmes : Chaplin tu es un génie.
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