Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 février 2010
Le meilleur film muet de Chaplin, Les lumières de la ville nous offre un Charlie Chaplin comme on l'aime si bien. Emouvant, comique, tragique, tout y est, et la fin nous offre un moment d'émotion comme nous en avons rarement au cinéma.
Les lettres de noblesses de la marginalité sont détenues par ce vagabond qui malgré sa déchéance a le regard pur envers un environnement indifférent.
Une jeune fleuriste aveugle est dans la peine. Quoi de plus passionnant dintervenir de manière discrète et surtout non perceptible afin daider ce doux cur persécuté par des créanciers insensibles.
Ce marginal va se démener partout avec un courage à toutes épreuves afin daméliorer lordinaire de sa petite protégée.
Il va faire une rencontre inattendue, Un millionnaire bon et généreux dans livresse, distant et irascible une fois la vapeur de lalcool dissipé.
Après bien des péripéties, largent nécessaire à une opération sera récolté et la belle recouvrera la vue.
La douceur des mains du protecteur de la belle illuminera leurs deux visages.
« Les lumières de la ville » sont au même titre que « les temps modernes » un long adieu que Charlie Chaplin fait au cinéma muet en passant par deux films sonores avant de pénétrer enfin dans la vraie parole avec « Le Dictateur ».
La sauvegarde de la pantomime nécessita ce recul temporaire envers lattirante technologie du parlant. Lintérêt visuel et gesticulant du personnage devait lemporter sur une mobilité plus restreinte due à la parole qui positionnait davantage dans limmobilisme.
Chaplin désirait également conserver la suprématie de la technologie du mouvement pur, lapport de la voix risquait de démasquer dans le personnage une seconde nature.
Malgré cette approche, « Les lumières de la ville » sont un énorme paradoxe. Le vagabond qui ne peut être vu par la jeune fleuriste aveugle na que sa voix pour communiquer et cette voix nest pas entendue par le spectateur. Voici une manière plus ou moins hermétique de sauvegarder encore un peu le muet qui séteint doucement en avançant lentement de manière symbolique vers le nouveau concept du parlant.
Des bons gags mais d'autres tombent à plat comme d'habitude. Le film ne manque pas de charme et d'émotion, beaucoup de situations drôlissime. Un des sommets du cinéma évidemment pour beaucoup de cinéphiles, mais ce n'est pour moi pas mon Chaplin préféré.
L'un des plus grands films de Charlie Chaplin. C'est simple. C'est à la fois drôle et triste. C'est magnifique. C'est un véritable trésor de l'humanité. Certaines scènes sont inoubliables, comme notamment les différentes rencontres entre le vagabond au grand coeur et la vendeuse aveugle.
Autour de ce bouton floral qui file la métaphore de l’amour gravitent des êtres marginaux, ou vagabonds ou aveugles ou boxeurs amateurs, dotés pourtant d’un sens de l’humain qui emporte tout, bâtit une cité où il fait bon vivre dans une société urbaine hostile, froide, à l’architecture fortement cloisonnée et anxiogène. Car ces Lumières de la ville, ce sont ces personnages instables, mal intégrés qui errent dans des costumes impropres et troués à l’instar d’un Rimbaud contemporain ; Chaplin signe une œuvre révoltée dont la révolte se diffuse dans la candeur – fausse candeur – de son protagoniste principal : sur les statues consacrées, provoquer le rire du spectateur, face au mépris ou à l’insulte, y opposer l’amour de l’autre. Non le héros ne remportera pas le combat face à un adversaire plus grand que lui, non il ne deviendra pas quelqu’un d’autre tel ce bellâtre au chapeau-melon venu acheter des fleurs ; il demeure cet être errant qui regarde sans pitié ses semblables et leur offre l’unique présent à sa portée : son affection. Immense affection qui emporte tout, rappelle que le bonheur est avant tout humain et accessible à tous. Monument cinématographique, poésie drolatique teintée d’une mélancolie douce. Chef-d’œuvre.
Dix ans après "The Kid" (1921), et cinq ans avant "Les temps modernes" (1936), Charles Chaplin renoue avec la comédie dramatique, qu'il rend majestueuse. Il offre à Virginia Cherrill un rôle très attachant, et donne à son personnage une ampleur progressive, pour aboutir à un final émouvant, peut-être légèrement trop pathétique. Mais le film dans sa globalité prouve la maturité de son auteur-compositeur-réalisateur, qui millimètre chacun de ses gestes, chacun de ses gags. Une grande réussite.
Magnifique ; et je ne suis pas aveugle en écrivant cela ! LES LUMIERES DE LA VILLE est très visuel, d'où sa force. Et c'est d'autant plus fort qu'un de ses personnages central ne peut profiter de cette intelligence de la mise en scène de Chaplin... on peut d'ailleurs se réjouir d'être au même niveau que la jolie fleuriste en étant privés d'un sens, par l'utilisation du muet, bien qu'une musique intelligemment orchestrée rythme le film. Les gags de Chaplin sont bien trouvés, et alternent subtilement avec une histoire sensible et sociale. On ressort émerveillé, accompagné d'un regard nouveau sur le cinéma, le beau, comme Chaplin nous en laisse la trace.
Un film magnifique, tres émouvant, et poétique surtout, Chaplin génial comme toujours au coté d'une jolie aveugle qu'il voufra aider a tout prix, c'est une histoire merveilleuse et un film a la hauteur, le cinéma muet n'as pas fini de m'impressioner, je ne sais pas si c'est propre a Chaplin mais les émotions sont si bien transmises a travers le silence et les expressions des acteurs, et particulierement dans ce film, quand un simple sourire en noir et blanc dépasse completement un long discours d'amour en couleur, ca donne "CITY LIGHT". Un film formidable.
Drôle, touchant, envoûtant, passionnant, bouleversant, magnifique, indémodable, parfait: lequel choisir, tout à la fois je suppose quelle question idiote. Le voici, ''City Lights'' et sans contexte l'ultime chef d'oeuvre de Monsieur. Charles Spencer Chaplin, ou du moins l'un de ses meilleurs films. Inutile de vous présenter ce chef d’œuvre cinématographique, parfait sur tous les points et magnifique comme on le souhaiterait. Un acteur (quelle performance), un réalisateur (quelle maîtrise) et un compositeur hors du commun, pour moi le meilleur au septième art, impossible pour un mortel de ne pas tomber sous son charme, sous cette pluie de musiques envoûtantes et sublimes. Que c'était beau le cinéma d'autrefois, tellement simple pourtant et on se retrouve au final avec l'un des meilleurs films de tous les temps (bon d'accord, peut-être à mes yeux ... mais bon beaucoup seront d'accord avec mon point de vue). Rien d'autre à ajouter, si vous n'avez toujours pas vu une seule œuvre de ce dieu du cinoche, vous savez ce qu'il vous reste à faire si vous en êtes fan.
Mon premier Chaplin, mon premier film muet aussi. C'est un film que j'avais envie de voir depuis très longtemps. Il est très drôle, Chaplin maîtrisant le burlesque à merveille (avec la scène du combat de boxe par exemple), et très émouvant sans jamais être larmoyant. C'est vraiment un film magnifique. La scène finale est splendide (le dernier plan est sans doute un des plus beau du septième art). Je ne sais pas trop quoi écrire d'autre, si ce n'est que j'ai adoré. Un véritable chef-d'oeuvre.
Chaplin réussit une fois de plus un grand numéro de burlesque. Le charme de la fleuriste aveugle mêlé au jeu dynamique de Charlot sont les points forts de cette belle fable sur l'argent et la société. C'est l'un des meilleurs films de Chaplin.
Un bon film, mais sans dialogues ça gâche un peu tout, d’autant plus que c’est en noir et blanc. Un scénario sympa. J’aime bien ce film culte de Chaplin. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Un bon Chaplin. Comme dans tous les Chaplin, les gags sont omniprésents entraînant des rebondissements dans l'histoire. L'histoire est d'ailleurs très belle. Charlot est très attachant. Charlie Chaplin est bien évidemment très bon en personnage vedette de ce film. À noter, les bonnes prestations de ses deux comparses dans ce film, Virginia Cherrill en fleuriste aveugle et Harry Myers en millionnaire alcoolique. Un très bon classique.
Faisons un bond dans le temps et revenons des années en arrière. L'époque où les orchestres avaient leur place dans les salles de cinéma. Où les acteurs ne parlaient pas avec des mots mais avec le corps, leur principal moyen d'expression. En 1931, cette période fait déjà partie du passé mais Charles Chaplin en a décidé autrement, en faisant un bras d'honneur à l'arrivée du parlant. Il réalise Les Lumières de la ville, un chef-d'oeuvre ayant le goût d'éternité.
Comment continuer de faire rêver les spectateurs presque un siècle après la sortie d'un film ? De rares cinéastes tels que Méliès ou Keaton pourraient répondre à cette question, et Chaplin en fait bien évidemment partie. Sa gestuelle et son ton burlesque en font l'un des artistes les plus accomplis du septième art. Et Les Lumières de la ville ne déroge pas à la règle en reprenant tous les codes qui ont permis à Charlot de se faire mondialement connaître.
Alors qu'est ce que cette oeuvre a de plus que les précédents Chaplin ? Peut-être a t-il atteint une certaine perfection au niveau de la mise en scène. Et pourtant non, le cinéaste n'opère pas de mouvements de caméras, il filme l'homme à sa juste mesure de la tête aux pieds, en ne changeant que rarement l'échelle de plan. La perfection se situe à un autre niveau : celui de la justesse, dans tous les sens du terme. Celle du rythme comique qui ponctue toutes les scènes de manière admirable. Celle des sentiments et des émotions où les personnages n'ont pas besoin d'en faire trop pour nous faire comprendre ce qu'ils ressentent. Enfin celle de la musique, composée par Sir Chaplin lui-même.
Il est donc bon de se rappeler d'où le cinéma vient. Bien sûr les Lumières ou autre Edison ont posé les bases de cette discipline, mais c'est bien des artistes comme Chaplin qui ont permis d'élever le cinéma au rang d'art. Et revoir l'une de ses plus belles oeuvres dans les conditions de l'époque (orchestre dans la salle) et non seulement un plaisir grandiose, mais surtout une expérience unique.