Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
maxime ...
202 abonnés
2 069 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 octobre 2020
Je me souviens parfaitement du bouleversement ressentit il y'a cinq ans, date à laquelle j'ai découvert et ceux pour la toute première fois Les Lumières de la Ville. Un souvenir extrêmement vivace !
Tout m'ai ici resté, de l'enchainement des gags, la statue en ouverture, les cuites avec son " ami ", sa rencontre avec la fleuriste, enfin tout quoi. Le film regorge de séquences cultes, l'humour du burlesque se marie avec le dramatique de l'histoire et fait des ravages tant nos émotions sont mis à contribution. Charlie Chaplin se magnifie avec City Lights, une mélancolie encore nouvelle se tisse dans ce film-ci.
J'ai envie de m'attarder sur la scène de boxe en particulier. Passage mythique du film tant de par ses prouesses techniques que de par son regard qui fait tout autant mouche cette scène arrive à point nommé et redynamite l'intrigue, fait sens avec le passé récent et change la donne futur. La pirouette amène un tour différent et sert de transition.
Une autre scène a retenu mon attention et celle de tout le monde d'ailleurs puisqu'aujourd'hui cette dernière est encore considéré comme un des plus grands moments du cinéma. Je parle évidemment de cette fin, comment ne pas la mentionner ? Comment oublier un tel échange, une telle émotion ? Ces ultimes minutes qui amène cette fleuriste à reconnaitre son bienfaiteur, de par son geste à voir enfin celui qui à tant œuvré pour elle. Loin d'être celui qu'elle s'imaginait, son attitude dans un premier temps en est presque horrible ... Et pourtant, lorsqu'elle lui prend la main, la donne change, la magie fait son effet. « You can see, now? », « Yes, I can see now ». Tout est là.
A mon gout, Les Lumières de la Ville est l'un des plus grands films de Charlie Chaplin, un bijou en offrande à son art qu'il chéri plus que tout. Je vais encore me répéter mais comment est-il possible de resté de marbre devant une telle fin ? En ce qui me concerne je ne m'en remettrait pas, c'était le cas il y'a cinq ans et une nouvelle fois aujourd'hui et j'en suis certain à l'avenir encore ce sentiment sera partager.
Avec Les lumières de la ville, Chaplin commence ses adieux au muet ; en effet, par strates successives, le son puis la parole apparaissent au cours de ce film (discours baragouiné du maire, gag du sifflet, bruitages de coups de feu et d'accompagnement lors de la scène des pâtes), puis des Temps modernes (principalement la fameuse chanson improvisée, en langage imaginaire) et enfin Le dictateur (le plus parlant des trois, bien qu'il fasse part belle au gag purement visuel dans l'introduction et que le dictateur parle un ersatz de langue Allemande tournée au ridicule). Les lumières de la ville, un adieu au muet... qui mit trois ans à être tourné ! Et ça se voit : chaque plan est parfaitement éclairé, la mise en scène est parfaite, les gags fonctionnent plus que jamais, l'émotion enfle fréquemment... bref, un chef d'oeuvre du maître Charlot, dont l'apothéose se situe dans la scène finale - absolument magnifique. Le film se concentre sur la nature humaine, plus que sur la critique sociale qu'on trouvera dans les deux oeuvres suivantes de Chaplin. Par ce personnage de vagabond qui, bien que n'ayant aucune richesse, se démène pour aider une fille aveugle, Chaplin semble exprimer la bonté et la générosité naturelle à l'humain... tant qu'il n'est pas perverti par la société. En effet, un vagabond, une aveugle, donc deux exclus. Mais quand l'aveugle retrouve la vue, elle commence par se moquer du malheur de Charlot. Avant de se rappeler.
Dans ce long-métrage, Chaplin maîtrise toujours l'art de la pantomine à la perfection. Les gags s'enchaînent avec bonheur (le réveil sur la sculpture, le match de boxe...). L'émotion nous étreint avec cette histoire sentimentale entre Charlot et une jeune aveugle. Pourtant, tout part d'un malentendu : Charlot, le clochard, traverse une voiture de luxe et ressort devant une jeune aveugle, vendeuse de fleurs. En entendant la portière claquer, elle croit être devant un riche Monsieur. Charlot cherche du travail pour réunir suffisamment d'argent afin d'aider sa protégée... Rarement la fin d'un film m'aura autant ému.
Probablement le meilleur "Charlot" (mais peut-être pas le meilleur Chaplin), "Les Lumières de la ville" est tour à tour une comédie burlesque hilarante et un film romantique émouvant, et montre un Chaplin au sommet de son art, dans ce qui est son dernier film avec le personnage de vagabond qui fit de lui un des acteurs/réalisateurs les plus célèbres au monde. Fellini, Allen ou Kubrick, dans les années 60-70, ont tous cités "City Lights" parmi leurs 10 films préférés. Le film était alors une référence, et le demeure alors aujourd'hui, car dans l'absolu, on n'a jamais fait mieux comme comédie romantique.
Les Lumières de la ville réalisé par Charles (Charlie) Chaplin en 1931. *Les points que j'ai appréciés → • La charmante histoire • Le comique de l'acteur • La romance entre les deux personnages principaux • La musique qui accompagne toujours aussi bien les aventures de Charlot
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Un je-ne-sais-quoi pour que ce film soit parfait
*Conclusion → J'ai aimé, c'est un excellent Charlie Chaplin. 9/10.
Les lumières de la ville est un excellent film de Charles Chaplin. Le célèbre réalisateur américain a vraiment fait un excellent travail du côté de la mise en scène. Les acteurs comme Charles Chaplin, Virginia Cherrill ou encore Harry Myers sont excellents et le film est très agréable à visionner. Bref, c’est une petite merveille du septième art. 13 / 20.
Luvre la plus poétique de Chaplin : il suffit davoir vu le visage de Chaplin, qui se fige dans un gros plan à la toute fin du film. Mêlant romantisme (la solitude, etc.) et critique des sociétés modernes, Chaplin réussit une uvre unique, se rangeant directement à côté des grandes uvres du muet...
Un film culte! Bien que légèrement inférieur au Dictateur ou aux Temps Modernes, ce film reste encore aujourd'hui l'une des plus hilarantes comédies de tous les temps. Si le passage du muet au parlant a permis de grandes avancées, il y a certaines choses que jamais plus on ne retrouvera dans un film. Le personnage de Chaplin, son jeu d'acteur et le style avec lequel est tourné le film en font parti. Les gags s'enchaînent avec une virtuosité époustouflante et l'humour culmine lors du combat de boxe d'anthologie, l'une des scèns les plus hilarantes . de tous les temps. Le message politique est moins explicite que dans le Dictateur ou les Temps Modernes mais est cependant bien présent: le personnage joué par Chaplin (qui se disait lui-même un "homme du peuple") explore à la fois la misère extrême des pauvres de l'époque et l'opulence égoïste des classes sociales aisées. L'histoire de ce vagabond qui tente d'aider une femme aveugle en se faisant passer pour un homme riche est particulièrement extraordinaire, touchante et parlante. Drôle de bout en bout, souvent émouvant (la scène finale est magnifque), ce film est une comédie intemporelle que tout le monde se doit de voir au moins une fois dans sa vie.
L'émotion pure. Même si le film le plus populaire de Chaplin n'est pas son meilleur à mes yeux, force est de constater que chaque séquence est parfaite, et l'ensemble d'une harmonie rêveuse. La justesse et la modernité continuent de surprendre...
Une petite romance sympathique pour un film sans prétention. C'est mignon et léger, mais ça aurait grandement gagné à être plus court, car certains gags traînent inutilement en longueur et se répètent. Le talent de Chaplin est indéniable mais on est quand même loin de la grâce, de la beauté et surtout de la force des Temps Modernes.
Premier film sonore de Chaplin, mais qui, en l'absence de dialogues, comprend des intertitres. L'histoire commence par l'inauguration d'un monument dénommé "Paix et Prospérité" sur lequel dort un vagabond, donnant dés le début, le ton à une fable moderne drôle et sarcastique avec, à la clef, un gigantesque pied de nez (visible de façon concrète à la quatrième minute du film) aux institutions et à la société, en général. Le scénario traite, entre autre, de la mort (le suicide), des inégalités sociales et du handicap (la cécité) tout en s'autorisant une petite note d'espoir à la fin de l'histoire.
Il s'agit du premier film de l'actrice américaine Virginia Cherrill qui deviendra l'épouse de l'acteur anglo-américain Cary Grant.
A l'heure qu'il est c'est mon Chaplin préféré. On pourrait aisément considérer City Lights comme étant le sommet de l'oeuvre du cinéaste. Ce long-métrage regorge d'émotions et sait se montrer vraiment magnifique en plus d'être drôle. Le choix du personnage de la jeune femme aveugle est tout bonnement une grande idée, surtout à cette époque. La séquence finale est saisissante de beauté. Jamais un film muet aura su provoquer une telle émotion en moi, tout passe par l'image, c'est fabuleux, sans oublier un script en béton d'ailleurs assez critique envers la société de l'époque. Une oeuvre inoubliable, un véritable coup de maître, le cinéma selon Charlie Chaplin.