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Bcar
12 abonnés
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5,0
Publiée le 31 janvier 2011
Dès les premiers instants de ce film on sait a quoi on va avoir à faire...un chef d'oeuvre, la scène d'ouverture étant hilarante à souhait et porté par une très belle musqiue composé par Chaplin lui même. La suite est au même niveau sans la moindre baisse de rythme, entre des scènes intimiste touchante à souhait (la rencontre avec le vendeuse de fleurs) qui m'ont laissez pantois et des séries de gags me faisant rire aux larmes (le combat de boxe) et qui tiennent simplement du génie. Rarement Chaplin aura autant été aussi performant dans tout les aspects de l'un de ses films. Chaplin nous étonne donc dans sa manière d'abordé l'amour et les sentiments humain en général, le film semble alors touché par la grâce. Finesse étant le maître mot des Lumières de la ville, cette dernière étouffe la pluspart des scènes nous prenant à la gorge lorsque vient le final pour nous faire rentrer dans un sentiment de bonheur et de tristesse déchirant, il suffit de voir Charlot le regard plein d'étoiles avec un sourire idiot vissé au visage et incapable de sortir le mmoindre mot pour comprendre que Les lumières de la ville est de c'est film qui mets une telle claque au spectateur que la seule chose que l'on a envie de faire lorsque vient le générique, c'est de le revoir.
Encore une réussite de Charlie Chaplin, Les Lumières de la ville est inscrit au panthéon des grands films du cinéma. Comme toujours dans ses films l’émotion est étroitement lié à l’humour avec des quiproquos cocasses comme le très amusant match de boxe. Charlot incarne son éternel clochard avec talent et comme dans la vie ce film comporte son lot de tristesse et de joie. La fin est belle et émouvante.
Un des Chaplin les plus aboutis. Émouvant et profond et gardant toujours une petite part de mystère. On préférera cependant les temps modernes ou le dictateur.
Truffées de séquences hilarantes (les scènes concernant le match de boxe en est sans doute le plus bel exemple), mais aussi de moments de pur tendresse (comme en témoigne cette bouleversant séquences finale), ce film muet de Charlie Chaplin se visionne à chaque fois avec grand délice. Chaplin est bien évidemment adorable dans le rôle du vagabond, mais c’est aussi et surtout la performance magistrale de Virginia Cherrill, dans le rôle d’une jeune aveugle passionnée par les fleurs, qui marquent les esprits. On notera aussi une BO de Chaplin magistrale ainsi qu’une photographie d’une rare beauté. En bref, il s’agit clairement d’un des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma muet.
Encore un bon de Charlie Chaplin.Une belle réalisation,de l'humour, une histoire simpa et de très belles musiques.Ca ne vieillit pas beaucoup,c'est aussi agréable 80 ans plus tard.
Charlot s'éprend d'une jeune aveugle qui le prend pour un millionnaire. Mélange de mélo et de burlesque, un véritable chef d’œuvre bourré de scènes mythiques (le mémorable match de boxe arrangé ; la scène des spaghettis). Un classique du cinéma.
Chaplin réussit admirablement à faire vivre la ville dans ce film, de par son burlesque et sa poésie. L'émotion est aussi présente et l'interprétation est irréprochable.
Superbe film a la réalisation toujours excellente. Un mec qui mange des pattes c'est pas drôle, Chaplin qui mange des pattes on est mort de rire! Le plus beau Chaplin pour moi. A voir
Le dénouement, d'une beauté superbe, arrive après bien d'atermoiements. L'oeuvre de C.Chaplin ressemble davantage à une suite de gags qu'à une romance dont il a pourtant la force.
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12 444 critiques
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4,5
Publiée le 18 novembre 2021
Comment ne pas être èmu aux larmes à la fin de "City Lights" ? Qu'importe si Charles Chaplin dèdaigne la parole, l'èmotion est bel et bien là sans tomber dans le clichè et le surjouè! Une histoire d'amour extraordinaire entre un vagabond vêtu de loques et une fleuriste aveugle! Lorsque l'acteur / rèalisateur se penche sur le caractère de cette femme èmouvante ça donne à l'ècran quelque chose de magique qui dèpasse toutes les limites du sentimentalisme! Juste le rècit d'un petit homme qui tombe amoureux d'une jeune aveugle et qui fait de grands sacrifices pour trouver l'argent nècessaire à sa guèrison! Tout le talent et le style de Chaplin sont dans ce burlesque bouleversant! Même si la collaboration ne fut pas facile, Virginia Cherrill est inoubliable parce qu'elle donne l'impression de la cècitè! Le plus triste et le plus romantique des films de Charlot! Une date dans l'histoire du cinèma...
En 1927, Le Chanteur de jazz a révolutionné le cinéma en lui amenant le parlant. Dès lors, le public raffole des "talkies" et oublie les stars du cinéma muet. Charles Chaplin, lui, n’en a que faire. Contre toute attente, en 1931, il choisit de perdurer dans l’art qui l’a rendu célèbre et Les Lumières de la ville sera une fois encore un film muet (le générique précise d’ailleurs que c’est une comédie romantique en pantomime). Toutefois, si le film n’est pas parlant, il est malgré tout sonore. En effet, Chaplin s’amuse avec le son.spoiler: La première séquence donne le ton : le discours d’inauguration de la statue est constitué d’un bruitage permettant au cinéaste d’exprimer le peu d’amour qu’il possède pour la parole mais également de se moquer de la vacuité des discours des hommes politiques. Tout au long du film, il continuera à utiliser le son soit à des fins narrativesspoiler: (l’hymne américain qui suit ce discours, la musique écoutée sur le tourne-disque, les bruitages de coup de feu et de piano…) soit à des fins comiques par l’intermédiaire de bruitages spoiler: (ceux entendu lorsque Charlot mange des pâtes, le sifflet avalé par le vagabond, les bruits de cloches pendant le combat de boxe…) . Pour une première, Chaplin possède donc une totale maîtrise du son et va même jusqu’à composer la musique du film de manière brillante (bien que ne sachant pas lire la musique ou jouer d’un instrument). Les thèmes sont mémorables et restent gravés dans l’Histoire du cinéma pour toujours. D’un point de vue de l’image, Chaplin reste égal à lui-même, c’est-à-dire un expert de la narration par la pantomime et un véritable perfectionniste : le tournage dura six mois et la séquence où la fleuriste prend le vagabond pour un homme riche nécessitera 342 prises, un record ! Cette dernière semble pourtant assez simple et c’est là que réside le génie de Chaplin : la simplicité apparente résulte d’un travail acharné et d’une recherche constante de la plus grande efficacité. Cette fluidité se ressent aussi dans le scénario. Chaplin réussit une fois de plus à mêler une histoire d’amour et un humour toujours aussi efficace. On peut autant éclater de rirespoiler: (notamment devant la scène de boxe) qu'être émuspoiler: (dans les séquences avec la fleuriste) . Ainsi, ce dernier long-métrage où la voix de Chaplin est totalement absente (on l’entendra chanter dans Les Temps modernes) est donc une fois de plus un pur chef-d’œuvre qui ne peut que plaire à tout cinéphile qui se respecte.