Derniers Avis : Cruella - Page 10

Les films dans lesquels le personnage principal est un méchant, c'est toujours un peu compliqué d'apprécier. En plus ici. on ne comprend pas pourquoi Cruella choisit d'être méchante, c'est maladroit et ces inversions de valeurs peuvent porter à confusion. Emma Stone plutôt décevante, car ses performances dans d'autres films sont vraiment un cran au dessus.

Après le succès de Maléfique en 2014, Disney s’est mis en tête de produire un nouveau film mettant en scène l’un de leurs méchants phares. Si Maléfique : Le Pouvoir Du Mal, bien qu’annulé à plusieurs reprises, ait finalement vu le jour, le projet Cruella est longtemps resté dans l’ombre. La crise sanitaire aura également causer des torts au film, initialement prévu pour fin 2020, qui se retrouve donc décalé en 2021.
Un mois après sa sortie outre-atlantique, nous avons eu enfin accès au long-métrage. Premier constat : Craig Gillespie aime le projet, et ça se voit. Que ce soit dans la mise en scène ou dans le choix des musiques, on sent que le réalisateur de Moi, Tonya s’est investi à 200% dans cette production. A mi-chemin entre Joker et Le Diable S’Habille En Prada, le réalisateur met en image la vie de la jeune Estella, escroc de talent et passionné de mode, de son enfance à l’âge adulte, où elle va faire la rencontre de la baronne Von Hellman, reine de la mode londonienne aussi détestable que Meryl Streep dans le long-mètrage de David Frankel. L’histoire prend vite une tournure de film de braquage savamment écrit et délicieusement satisfaisant. Craig Gillespie semble prendre un plaisir fous à mettre en scène les casses rocambolesques d’Estella et de ses deux compères, sur fond de tubes des années 70 (Nancy Sinatra et Blondie pour ne citer qu’elles).
Le long-métrage peut également compter sur la relation entre Estella et la Baronne, tandis que la jeune escroc se transforme progressivement en la Cruella du film d’animation, assoiffée de vengeance et de mode. Le film peut également jouir de nombreux ajouts à l’histoire de la tueuse de chiot, on pense notamment au personnage d’Artie. Sans oublier bien évidemment les costumes, qui tiennent une place très importante dans l’intrigue puisque l’intrigue se déroule dans le monde de la mode. La costumière oscarisée Jenny Beavan a créé de splendides costumes, on se souviendra notamment des robes déjantées de Cruella et des costumes chics de la Baronne. Les maquillages et les décors sont également très réussis.
Cruella possède une distribution excellente, avec en tête de gondole Emma Stone, qui campe Estella à la perfection, et Emma Thompson, incarnant l’exécrable baronne. Les deux comédiennes s’amusent de ces joutes verbales entre leurs personnages et le film ne manque pas de moments où elles peuvent exprimer pleinement leurs talents.Paul Walter Hauser est sans aucun doute l’un des plus gros points fort du film, son interprètation d’Horace étant juste parfaite à tout les niveaux, faisant de l’ombre à son cohéquipier par son humour et son grand cœur. Le reste de la distribution n’est pas mauvaise sans être mémorable.
En dépit de ses nombreux points positifs, Cruella souffre de ce que beaucoup appellent « le syndrome Maléfique ». Car si cette histoire est censée nous raconter comment Estella est devenue l’impitoyable tueuse de chiots des 101 dalmatiens, forcés de constater à la fin du long-métrage que… ce n’est pas Cruella. On est loin de la dangereuse folle furieuse du classique d’animation, prête à tout pour un manteau de fourrure. De même, le long-métrage ne cesse de rappeler aux spectateurs que le film s’est passé avant le classique d’animation, avec des scènes dispensables et surtout les personnages d’Anita et de Roger qui n’ont quasiment aucun impact sur l’intrigue ! Certains personnages sont d’ailleurs trop sous-exploités, notamment Artie, qui est un personnage avec tant de potentiel mais qui ne sert au final que très peu l’intrigue. L’actrice qui interprète la jeune Cruella aurait également mérité quelques scènes supplémentaires, tant son jeu d’actrice est absolument incroyable. La comparaison avec Le Diable S’Habille En Prada est difficile à éviter, tant plusieurs points de l’histoire sont copier-collés sur le film avec Anne Hataway et Meryl Streep. Heureusement, Cruella parvient à éviter le plagiat avec un côté film de braquage et un climax qui s’éloigne énormément du film de David Frankel.
Ces défauts ne vous gâcheront sûrement pas le visionnage de ce film à aller voir en famille ou entre amis pour replonger en enfance avec Emma Stone et Emma Thompson.

Disney poursuit son travail de réhabilitation de ses grands méchants avec cette comédie gothico-punk dans laquelle excellent Emma Stone et Emma Thompson, méchantes délicieusement théâtrales. Le film est fun, rock'n'roll et servi par une BO énorme.

Une origine story surprenante, plongée intriguante dans le milieu de la haute couture et d'une vengeance qui prend à revers les idées fondées pour offrir une aventure tout à fait à part.

très bon, une bande son rock sensas, une réalisation avec du punch menée par de superbes actrices ....

spoiler: Si une méchante Disney a droit à son préquel c'est pour découvrir qu'en fait... elle est gentil.

Les spectateurs privilégient les personnages qu'ils connaissant alors Disney choisi une histoire sur Cruella ; le catalogue Disney+ manque de films à destination des ados alors on le vend comme transgressif et "dark" ; Disney a plus de pognon que d'imagination alors on recycle allègrement Le Diable s'habille en Prada ; c'est un divertissement rythmé plein d’inventions visuelles alors on ne s'ennuie pas trop, c'est aussi très dispensable et on ne ressent pas beaucoup d'émotion alors on aura tout oublié dans deux semaines. "Encore un film gentiment inutile"

Qualité de réalisation extraordinaire
Costumes splendides
Musique somptueuse
Scénario à rebondissements
A voir absolument !

Disney suit sa logique de films dédiés aux méchants de sa franchise et Cruella est une nouvelle preuve du savoir-faire de cette branche.
Certes, il faut oublier la cruella des films des 101 Dalmatiens car ce film permet de clarifier les origines du mal de l'une des méchantes les plus célébres.

Cruella ne serait fonctionner sans une actrice de caractère et Emma Stone est parfait dans ce rôle de méchante. La folie de celle-ci durant tout le film démontre que l'actrice est absorbée par le rôle et que celui-ci lui va comme un gant.

Son affrontement indirect à Emma Thompson, une réalisation tout aussi furieuse que son actrice et une bande son déjantée font de Cruella le meilleur film Disney de cette année.

L'une des meilleures suprises.

Si on m'avait dit que je noterai ce film 3,5 avant de le visionner, j'aurais sans doute rigolé aux éclats... Et pourtant... Grande surprise ! Première grosse claque, la réalisation de Gillespie avec des scènes incroyables comme le fabuleux plan séquence qui présente le magasin Liberty. La photographie du Londres des années 70 en plein mouvement punk rock est juste superbe. Emma Stone incarne avec force ce personnage et lui donne une vraie profondeur, tant par son jeu que sa prestance. Emma Thompson (la Baronne) est elle aussi incroyable de justesse, ce qui donne une confrontation jubilatoire entre les deux. Sinon, les costumes sont magnifiques et les musiques entrainantes et bien choisies. Petit regret sur les dalmatiens en images de synthèse, c'est fait grossièrement, et ca pique un peu les yeux. J'aurais aussi apprécié un scénario plus sombre, un peu moins grand publique, à l'image du chef d'œuvre Joker. Mais ne boudons pas notre plaisir, et n'oublions pas que c'est du Disney ! TRES BONNE SURPRISE

ce film est pour moi l'un des meilleurs live action de disney à ce jour, sombre mais toujours avec une touche de positif et d'humour. Ils ont tourné l'histoire de façon à se qu'on s'attache à Cruella et le pari est totallement réussi, on est tenu en haleine tout le long!
je recommande à 100%

J'ai adoré.
Les personnages (tous autant qu'ils sont) sont vraiment super.
Emma Stone joue extrêmement bien le rôle de Cruella qui a un caractère incroyable), elle était incroyable dans toutes les scènes. Ce peps qu'elle donne au personnage est génial, c'est vraiment la star du film !
Emma Thompson est très charismatique dans son rôle de Baroness qu'elle a également très bien interprété.
Les musiques du film étaient très bien choisies, je les écoutais souvent avant la sortie du film.
Le montage sur les titres des journaux sur Cruella qu'on voit au fur et à mesure du film sont vraiment une bonne idée, est bien réalisés.
Et bien sûr, comment oublier les robes !!!!! TOUTES les robes sont magnifiques et insolites : la robe avec les insectes, celle qui prend feu, mais surtout la robe poubelle !
J'ai trouvé la cinématographie du film vraiment belle.
Cruella ne me déçois jamais, elle a toujours un tour dans son sac !
Parlons maintenant de l'histoire : j'ai vraiment aimé l'époque années 70, et la majeure partie du film sur l'identité de Cruella/ Estella. Le retournement du situation m'a vraiment surpris (même si ce n'était pas surprenant tout compte fait ! XD)
J'ai vraiment aimé comment ils ont réussit à adapté le dessin animé des 101 dalmatiens en ce film qui parle quand même de l'identité (comme je viens de le dire).
Bref, foncez voir le film !
J'ai aussi adoré les 2 chiens de l'histoire que j'ai trouvé très mignons.

C’est le meilleur film que j’ai vu depuis très longtemps. Il est juste dingue. La fin est magique. Les acteurs jouent super bien

Au cinéma, Cruella d’enfer avait déjà connu Glenn Close comme interprète dans l’adaptation live des 101 dalmatiens. Cette fois, tous les projecteurs sont braqués sur elle et plus particulièrement sur une Emma Stone irrésistible dans ce rôle. Il faut tout de même se montrer un peu patient avant que le film ne prenne réellement son envol avec la genèse de Cruella. Si l’interprétation du personnage n’a besoin d’aucune retouche, j’ai trouvé que ses différentes apparitions manquaient un peu d’éclat dans la mise en scène surtout dans cet univers de la mode où on attend du show. N’oublions pas non plus une Emma Thompson tout aussi savoureuse pour compléter ce joli tableau qui reste grand public tout en préservant l’essence du personnage.

Quand les salles de cinéma ont rouverte en Juin dernier, "Cruella" a été le premier film que j'ai maté depuis la réouverture des salles, et je suis content d'avoir repris avec ce film-là, car oui, "Cruella" est un très bon film, alors que de base, j'en attendais pas des masses, et pourtant, je suis loin d'avoir boudé mon plaisir devant "Cruella". C'était un projet qui m’intéressait assez, en même temps de la part de Craig Gillespie, réalisateur du très bon "Moi, Tonya", on avait vraiment pas d'inquiétude à se faire. Disney qui nous raconte une origin story de Cruella, l'une des plus grandes méchantes de Disney, pour les fans du personnage, y'avait de quoi être emballé, et même pour ceux qui sont ne sont pas fans du personnage de base, ce film parle vraiment à tout le monde et est à ce jour la meilleure adaptation live que Disney nous ait pondue depuis un bon moment. Comme on peut s'y attendre, c'est un film qui est à la fois drôle et sombre, mais qui a tout de même une réelle ampleur dramatique touchante. Il y a aussi quelques bonnes scènes d'action qui sont bien installées et qui viennent alimenter tout ça, car la mise en scène est ultra bien maîtrisée en tout terme. Le scénario est bien écrit et captivant et nous réserve pas mal de surprises, de révélations et de rebondissements assez inattendus (no spoil), et le tout rentre en parfaite cohérence avec le film "Les 101 Dalmatiens" en lui-même. D'ailleurs, en parlant des "101 Dalmatiens", on y retrouve plusieurs éléments et aussi les personnages du film avec bien évidemment Cruella, interprétée par Emma Stone, mais aussi ses deux complices Horace et Jasper, ainsi que Roger et Darling qui sont également présents mais qui là sont laissés au secondaire. On arrive bien à être captivé par la construction du personnage de Cruella, son évolution au fil du temps, en passant de l'orpheline vivant assez dans le misérabilisme aux yeux des autres, méprisée, rejetée par la société, mais qui au final se surpasse et qui devient petit à petit la fameuse Cruella qu'on connait, avec un caractère sadique et impitoyable, et qui a bien fait ses preuves dans le monde de la mode, et le film prend bien son temps là-dessus à développer les choses. À la limite, certains feront la comparaison avec "Joker" de Todd Phillips ou d'autres films encore du même genre (pitié, ne me citez pas Harley Quinn !), mais "Cruella" adopte son propre fonctionnement et sait se montrer passionnant tout du long, à tel point qu'on est pris d'empathie pour le personnage de Cruella durant son parcours qui peut aussi bien virer de la comédie au drame. Alors pas d'inquiétude, je vais rien dévoiler de plus pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, mais croyez-moi, la construction du personnage de Cruella nous en met bien en PLS, et pas qu'à ce niveau-là ! La réa est super bien maîtrisée, les décors sont tous très bons, l'aspect punk rock des années 70 est ultra bien encré dans le film et n'est à aucun moment manichéenne, et mention spéciale aux costumes qui là sont tous impeccables et éblouissants pour la plupart, quand on voit les différentes robes stylées de Cruella et les autres robes, on peut se dire qu'il y a un sacré boulot sur les costumes, et franchement, ce film mérite bien un Oscar pour les meilleurs costumes, ou même une nomination. Un petit bémol par contre sur les effets spéciaux qui sont pas toujours au top, même si la plupart peuvent nous en mettre plein les yeux, c'est assez fade sur beaucoup de moments. Pour parler de la musique maintenant, elle est assez peu mémorable, mais le film est blindé de titres des années 70 qui viennent combler son charme, en nous passant du Bee Gees, du Doors, du Nancy Sinatra, du Blondie, du I Love Paris, ou même du Queen et du Ike & Tina Turner; et encore plein d'autres chansons d'époque, et honnêtement, si le film a encore un point positif a donné, c'est bien sa bande son qui est géniale (même la chanson "Should I Stay or Should I Go" de The Clash qu'on a entendu un milliard de fois dans la série "Stranger Things", est toujours un réel plaisir à réentendre). On va maintenant passer aux acteurs, à commencer bien sûr pas la tête d'affiche, à savoir Miss Emma Stone, qui est juste brillante (dans les deux sens du terme) en tant que Cruella (de son vrai nom Estella Miller). Emma Stone s'est impeccablement bien encrée dans la peau du personnage, totalement crédible et investie. En étant à la fois belle, sombre, dégageant un charme de malade et qui représente bien Cruella dans sa jeunesse. Ses relations entre les différents personnages, notamment envers Jasper et Horace, et surtout le personnage d'Emma Thomspon, qui prennent chacune tournure intéressante. Bref, Emma Stone est parfaite en tant que Cruella. Certains feront sans doute la comparaison avec Glenn Close qui interprétait le personnage dans l'adaptation live des "101 Dalmatiens" et dans sa suite, "Les 102 Dalmatiens", mais Emma Stone nous livre là une belle performance indéniable. Emma Thompson dans le rôle de la baronne Von Hellman s'en sort très bien elle aussi. Elle est très élégante, et son jeu est remarquable, en comptant bien sûr sa rivalité avec Emma Stone qui devient rapidement prenante dans la continuité du film. Joel Fry dans le rôle de Jasper et Paul Walter Hauser dans le rôle d'Horace sont très bons eux aussi, correspondent bien chacun à leur personnage et forment une bonne paire. Leur relation avec Cruella est prenante elle aussi, et arrive même à dégager un côté assez fraternel assez intéressant. On retrouve aussi quelques tête connues, tel Mark Strong, très bon là-dedans aussi, Emily Beecham, John McCrea ainsi que Kirby Howell-Baptiste dans le rôle de Darling, et Kayvan Novak dans le rôle de Roger, qui tous jouent super bien même si certains sont moins exploités que d'autres. Mention spéciale aussi aux jeunes comédiens Tipper Seifert-Cleveland (Cruella enfant), Ziggy Gardner (Jasper enfant), Joseph MacDonald (Horace enfant) et Florisa Kamara (Darling enfant) qui eux aussi sont très talentueux. En conclusion, "Cruella" est une belle prouesse qui fait preuve de créativité et qui ne cesse de nous en mettre plein les mirettes. Vraiment, c'est quand même une sacré claque et je vous recommande vivement ce film. C'est pas un film si féministe que ça comme on pourrait s'y attendre, mais ça reste une belle Origin Story réussie d'un personnage iconique. En tout cas, vu que le film a plutôt bien marché au Box-Office, c'est fortement possible que Disney nous fasse d'autres Origin Story de méchants de Disney, et si c'est le cas, j'espère qu'ils se montreront tous aussi bon que celui-là.

Ce film est mon film préféré de l'année. Je le trouve incroyable que ce sois dans la musique, l'ambiance visuelle, le casting ou juste l'histoire (potentiellement déjà vue dans d'autres film mais avec une touche de renouveau). J'aime beaucoup également le monde de la mode qui émane tout au tour du film et le "match" entre modernité/tradition et extravagance/renouveau. Entre les riches de l'époque et les minorités qui représentent la liberté et le futur. Si vous ne l'avez pas vue, je vous le conseille à 20000%