anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 2 octobre 2014
Encore un jeu d'acteurs magnifique sur un fond musical de folie as usual !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 16 décembre 2014
Film dure mais beau: on en sort pleins de questions, non pas sur le film mais sur nous et cela peux de films y arrivent. C'est la première fois qu'un film me touche autant, il m'a bouleversé et cela au plus profond de moi même. Seul une BO peut être un peu trop consensuelle mais ce petit problème (qui n'en ai pas forcément un) est vite oublié par le génie de l'imagerie. Gros problème: Il est à déconseillé aux parents ayant eu des gros problèmes relationnels avec leurs enfants car si j'ai presque pleuré tout du long: Qu'est ce que ça sera pour eux?
4,5
Publiée le 9 octobre 2014
Un grand film, touchant prenant aux tripes.
Les trois acteurs principaux sont époustouflants !
A voir absolument.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 octobre 2014
Comme Maïwenn Le Besco avant lui, avec Polisse, Xavier Dolan atteint sa majorité avec Mommy. Tous deux ont su s’éloigner de leur nombril – certes sympathique, mais un brin irritant quelquefois – pour embrasser la fiction pure et dure avec fougue. Il est jouissif et émouvant d’assister à cette éclosion, déjà bien amorcée dans les films précédents, cet envol vers un summum probable. En l’occurrence, avec Mommy, on ne sait où donner de la tête et on en prend plein les yeux.
Dolan revendique des références simples et populaires, une diversité bienvenue. En voyant Mommy, on songe, par instants, aux films des rejetons Coppola et à certaines œuvres de Gus Van Sant. L’emploi de la musique – certes variée et éclectique dans le cas du réalisateur : il parvient à nous émouvoir au possible durant un repas qui finit par une danse sur du Céline Dion – et la description du tumulte adolescent n’y sont pas pour rien. Au-delà de Palo Alto et de Virgin Suicides, la peinture de la suburb canadienne évoque le meilleur de la fiction américaine. Le détournement – le temps d’une séquence – de la légendaire série HBO Six feet Under ne nous émeut que plus.
Réalisateur émérite désormais loin des tics arty superflus, Xavier Dolan sait s’effacer à juste escient, ne vole jamais la vedette à ses interprètes et offre un écrin à trois astres qui traversent son film et nous soufflent, nous happent, nous cueillent … La proximité entre le spectateur et ses héros est totale. Le ressenti devient épidermique, on respire au même rythme qu’eux, notre cœur bat au même rythme que le leur. Si la fiction est un seuil, vous entrerez dans ce long métrage tête la première et sans trébucher. Plongez !
Anne Dorval incarne l’antithèse de son personnage dans Les Parent, programme court éminemment cute et drôle qui croque avec truculence le quotidien d’une famille nucléaire – comme le chante le générique – qui fonctionne résolument bien malgré les coups de gueule et les aléas domestiques qu’il faut bien vivre. Ici, Anne Dorval campe une héroïne aux antipodes, white trash adulescente pleine de panache qui échappe à tout jugement. Mauvaise mère ? Non, pas vraiment, c’est une mère aimante qui fait son possible et se dépêtre dans le deuil du père de son fils sans jamais s’y attarder, mue par la nécessité d’avancer coûte que coûte. L’amour ne suffit pas, nous le savons. La vie intervient entre deux et entre eux deux. Cette femme rose bonbon cache ses blessures intimes derrière une inconséquence apparente et place l’espoir comme une denrée rare inestimable pour la survie du monde. « Les sceptiques seront confondus » prévient-elle au début du film. Nous aimerions de tout notre cœur la croire, cette splendide et digne créature. Anne Dorval nous convainc donc et emporte l’adhésion totale malgré l’outrance assumée du rôle. On n’en attendait pas moins de cette actrice monumentale rôdée aux dialogues vifs et mordants, qui navigue à l’aise entre le mainstream et l’exigence.
Preuve s’il en est que les seconds rôles n’existent pas, Xavier Dolan accorde à Suzanne Clément un – second – rôle fucking monumental et indispensable à l’équilibre de l’ensemble. Elle évoque la Maria Bello bouleversante de The Private Lives of Pippa Lee. spoiler: Frappée par un drame là aussi tu
, la voisine du couple mère-fils va retrouver un second souffle à leur contact. Son bégaiement est plus éloquent que bien des discours et ne sombre jamais dans la farce indécente ou le prétexte lacrymal du handicap à surmonter. Suzanne Clément, toute en retenue, nous épate et davantage. Les mots manquent pour exprimer le ressenti. Cela tombe bien, c’est justement l’essence même et la clef du personnage. La voir danser, d’abord raide comme un piquet, puis chanter en oubliant ses barrières sur On ne change pas nous touche profondément. Sa confrontation avec l’irrésistible et vénéneux Steve nous arrache des frissons.
En recevant le Prix du Jury à Cannes, Xavier Dolan dévoilait lors de son discours de remerciement sa volonté d’écrire pour les femmes des rôles conséquents, hors des clichés rabattus, des femmes qui ne seraient ni victimes ni objets, mais fortes, courageuses … En voilà la parfaite illustration. Il transforme son postulat en réussite éclatante. Anne Dorval et Suzanne Clément galopent, amazones conquérantes, chacune à leur manière.
At last but never ever the least … Dolan a trouvé son Di Caprio en la personne d’Antoine Olivier Pilon, qui parvient à exprimer la même rage adolescente que le Léonardo incendiaire de Marvin’s Room. Lointain cousin du peroxydé John Robinson dans Elephant, Brad Pitt Jr, Antoine Olivier Pilon – ange et démon – nous assène des moues cartoonesques, se mord la lèvre, touche des seins et, au même titre que l’impeccable Suzanne Clément, peut se passer de mots avec le renfort de son visage expressif, entre grâce et fureur. Il est l’alter égo du réalisateur, mi-enfant mi-homme de 17 ans, troublant et sensuel, touchant, insupportable. Son Vivo Per Lei/Je vis pour Elle, dans un karaoké beauf insensible et sourd à la beauté, révèle toute la solitude du monde, le drame de l’amour fou, impossible, jamais rassasié. A l’avenir, et l’avenir est résolument devant lui, on suivra volontiers la trajectoire d’Antoine Olivier Pilon, immense acteur du haut de ses 17 printemps.
Ces trois acteur/actrices forment « un team » – les mots mêmes de Steve – un bel ajout de singularités merveilleuses, sous la houlette d’un chef d’orchestre généreux. Sayanora !
4,0
Publiée le 14 octobre 2014
Dur comme thème mais joué à la perfection par tous les acteurs
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 septembre 2015
Tellement bien foutu et poignant. Par contre la fin me laisse un poil trop perplexe.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 12 octobre 2014
Ce fim est tout simplement magistral. Ne le ratez pas. Du scénario, au travail de caméra, au cadrage, à la musique, aux dialogues, il n'y a rien à reprocher à ce très très beau film. J'ai aussi bien aimé retrouver l'acteur de cet autre très beau film Québécois, Starbuck, même si c'est dans un rôle secondaire.

Il est surprenant que Xavier Dolan à son jeune âge puisse être en mesure d'une telle réalisation. Il doit être un prodige dans la lignée d'autres prodiges tels qu''Orson Wells. J'ai hâte de voir ces deux films précédents.

Bravo!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 novembre 2014
Je reprends volontiers la critique d ' un journaliste de la presse écrite qui résume parfaitement mon ressenti : " un uppercut émotionnel " . Un trio d ' acteurs évoluant à un très haut niveau . La quintessence du cinéma en somme .
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 21 octobre 2014
Un vrai condensé d'émotions fortes, ce film vous fait passer du rire au larme dans la même minute, une histoire de vie, poignante, et tellement réaliste, merveilleusement filmé, avec un format auquel l'on s'habitue très rapidement.
A voir !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 4 septembre 2015
C'est une drame au sujet d'une veuve Diana « Die » Desprès qui s'occupe de son fils Steven. Il souffre d'un trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité. Leur relation est très intense car Steve est explosif et sa mère a un caractère difficile elle-même.
Malgré la violence at lest injures, il y a un grand amour entre eux et de la tendresse. Cependant ils sont tous les deux égarés.
Il y a aussi un troisième personnage, la voisine Kyla. À cause des événements de son passé, elle a des difficultés à s'exprimer. Kyla est une enseignante alors elle aide Steven à rattraper don retard à l'école. Les personnages veillent les uns sur les autres, et apprennent à se connaître.
Dolan présente son histoire à travers un écran en forme de carré, qui correspond au peu de possibilités dans la vie de personnages, et leur solitude face à leurs problèmes.
L'écran s'élargit deux fois, quand les protagonistes se sentent sans souci et quand Diana s'imagine l'avenir parfaite. Je trouve cette idée excellente.
Le jeu des trois acteurs principaux est impeccable, grâce à eux le film est absorbant et émouvant.
« Mommy » aborde le problème de l'amour difficile et il pose une question : comment continue malgré un passé difficile.
Le succès du film est largement mérité.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 12 octobre 2014
Oui cadrage, couleur, mouvements de caméras inventifs, jeux des acteurs. Je suis conquis. Malgré une certaine arythmie et un scénario "banal", voire prévisible. Des petits défauts font de Mommy Le Film de Xavier Dolan. 5 films différents mais il y a dans dans celui-ci une réinventivité du style Dolan. Il ne se caricature pas, au contraire, il va à l'essentiel de lui-même.
Ce qui est vraiment remarquable c'est la façon dont il voit le monde, les gens sans jugement. Parce que Xavier Dolan est un poète. Pas de ceux qui tronquent la réalité mais qui lui redonne vie, qui la montre telle qui la voit - (Telle qu'elle est ? Devrait-être ?) Il voit bien, il voit sincère. Il y a du Rimbaud chez Dolan. J'aime sa façon de regarder et de m'emmener dans sa tête. Que c'est bon par les temps qui courent - oui les temps courent, se précipitent, ne mesurent plus, se lissent, s'aplatissent, se robotisent, s'individualisent, se perdent. Des temps où l'on ne regarde plus par soi-même mais au travers d'une pensée collective dans une société de marketing qui nous dicte notre conduite et qui détruit notre analyse du monde, notre sensibilité, notre humanisme, notre objectivité, notre relativité… Soyons touchés par les gens différents de nous, soyons attentifs, soyons inventifs. Ne nous enfermons pas comme des moutons. Xavier Dolan nous donne la possibilité de voir ce qu'il voit sans faire le marchand. "Voir un arbre dans sa prière du soir "… Si on n'a pas envie de regarder tel que lui voit, eh bien, on est libre, nul besoin de polémiquer, s'acharner. Dolan a une passion pour le "beau", son beau a lui et il a raison de partager.
Marmotte

1 critique

Suivre son activité

4,5
Publiée le 10 septembre 2020
Un film qui ne vous laissera pas indifférents, une violence psychologique savamment dosée, sans tomber dans l’exagération ou le cliché des relations conflictuelles parents enfants.
4,5
Publiée le 30 octobre 2014
Puissant . De l émotion , du rire , du questionnement , je reverrai ce film avec grand plaisir
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 septembre 2018
Premier Dolan,
La belle surprise... Un peu en retard ...
Raconter une histoire avec des images c'est vraiment pas simple , mais transmettre des émotions c'est juste extraordinaire, on a parfois tendance à oublier à quoi ça se joue... des tous petits détails, du travail de mise en scène pour chopper des instants de sincérités, dans une élégance folle de sobriété, pourquoi ça nous touche ? pourquoi on s'attache en 1h30... ?
Je ne sais pas , mais c'est beau !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 septembre 2015
Des rires et des larmes confondues ... des superbes acteurs réunis pour un superbe travail...l'accent canadien pour moi était un plaisir...
Les meilleurs films de tous les temps