anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 16 août 2016
un bon film, une jolie histoire avec une réalisation super soignée et des effets bien trouvés.
attention a l'accent québecois
4,5
Publiée le 19 octobre 2014
Un film fort, fait par un "petit jeune" de 25 ans.... Comme disait brassens "le temps ne fait rien à l'affaire". L'autre face de la maternité : le côté différent, loin des clichés angéliques et tranchés. Les doutes, les difficultés, l'espoir et l'amour.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 novembre 2014
Intense, beaucoup de sensibilité. Superbe prestation des trois acteurs majeurs !! :-)
anonyme
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4,5
Publiée le 12 octobre 2014
Génialissime! Un film interprété par des acteurs talentueux et une mise en scène irréprochable (musiques, angles de vue...). Je le recommande vivement!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 26 octobre 2014
Jeu d acteurs parfait
Esthétique photo réal musique .... Parfaits !
Fin et subtil
BCP de dérision

Aurais aime être plus émue
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 23 octobre 2014
incroyable, bluffant, humain, dure, surement très réaliste, émouvant. La musique est géniale, la réalisation parfaite, il manque peut-être quelques détails de scénario sur le personnage de Kyla.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 24 octobre 2014
Une lueur d'espoir sur un écran 4x4... Autant dire que le pari était osé ! Oser est d'ailleurs le mot d'ordre de ce film, oser aimer, oser choquer, oser vivre, oser frapper ou encore oser souffrir... Dans cet écran étriqué on y retrouve des destins tragiques dépeints tout en humour et en couleur... Quand l'amour d'une mère est mis à mal par la folie d'un enfant perturbé, Nolan choisit d'exprimer l'amour qui les unis par l'excès de leurs personnalités, deux êtres bercés par une même envie de liberté .
anonyme
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4,5
Publiée le 11 octobre 2014
Cette banlieue pavillonnaire proprette, calme et tranquille, où son voisin se devine à travers les rideaux hitchkokiens d'un Fenêtre sur cour canadien, cache une jungle urbaine digne du New York du Gloria de John Cassavetes. Avec son personnage d'une mère Courage de la trempe de Gena Rowlands qui, assistée d'une voisine murée dans le mutisme post-traumatique de la perte d'un jeune enfant, recueille à la maison son jeune fauve de fils adolescent fou de liberté explosant toutes les conventions de nos sociétés, après avoir incendié la cafétéria de son centre de détention.

Concentrant en deux heures quinze un huis-clos sartrien, le road-movie, la complicité et les fous rires de Thelma et Louise, l'univers concentrationnaire des hôpitaux de Vol au dessus d'un nid de coucou, la finesse de l'analyse d'un Woody Allen, Mommy est le film exceptionnel et poignant de Xavier Dolan, jeune réalisateur canadien de génie âgé de vingt-cinq ans dirigeant de main de maître des acteurs sidérants de vérité et de justesse. Grand Prix du jury à Cannes 2014.
anonyme
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4,5
Publiée le 4 novembre 2014
Du grand cinéma. Ce film est bouleversant et entraîne un torrent d'émotion. Je recommande vivement aux cinéphiles !!
charbel Raad

4 critiques

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4,5
Publiée le 30 juin 2014
Sujet:

C’est vrai que quelques critiques de cinéma ont confondu le sujet de “Mommy” et le sujet de “J’ai tué ma mère”. Les péripéties de ce film tournent autour d’une mère quarantenaire qui veut rester jeune. Elle élève toute seule son fils violent. C’est un des rares films de notre époque qui parle tout simplement du personnage de la mère.

Personnage et évolution:

1-Die : Die est une femme d’une quarantaine d’année qui refuse de vieillir. Tout ça se traduit dans sa façon de s’habiller, sa façon de choisir ses accessoires et sa façon de se comporter. Au début du film, elle n’est pas bien présentée aux spectateurs. Son histoire reste mystérieuse, le film commence et elle est présentée comme une femme qui veut vivre sa vie et ne veut pas de son fils chez elle. A la fin, la mère est décrite à nouveau de la même façon. Mais le personnage a énormément évolué après l’arrivée de son fils, après la sortie avec l’homme qui essaie de la draguer et finalement après la rencontre de nouvelle voisine qui devient plus tard une amie.

2-Steve : C’est un fils qui a des difficultés de comportement. Personne ne peut détester ce personnage même avec sa violence poussée aux extrêmes dans quelques scènes. Au fond de Steve jaillit un grand feu de sentiments envers sa mère et envers les personnes qu’il aime. C’est une métaphore des personnages qui prouvent un amour pur envers les autres mais, hélas, ne savent pas comment le montrer ou le concrétiser.

3-Kyla : Kyla joue le rôle d’une femme au foyer qui s’ennuie avec son mari et sa fille. Elle n’a pas de vie sociale. Cette femme passe ses journées enfermée dans sa grande maison, près de la fenêtre, en observant les gens. Elle est très timide et réservée. Steve et Die vont l’aider à franchir un pas dans sa vie en lui montrant le plaisir de vivre qui ne s’éteint jamais. Entre ces trois personnages se crée un ‘manifesto’ indéniable d’échange d’amitié, de confiance et de joie.

Esthétique:

Xavier Dolan a choisi de filmer toute cette histoire en format 4/3 à l’exception d’une scène où les spectateurs assistent à ‘un changement de format’ progressif et lent dans un plan qui exprime la liberté. L’esthétique de ce film reste exotique, difficile et unique. C’est un mélange dans années 90 et 2000 au Québec. Le goût des vêtements de la mère nous plonge dans sa psychologie en ne laissant aucune place au doute. Les plans de ce réalisateur restent des chefs d’œuvre qui viennent révolutionner les règles du cadre cinématographique. Les flous souvent utilisés donnent à ce long-métrage un parfum de génie jamais vu auparavant.

Traitement et évolution:

Le traitement visuel et celui des personnages constituent la base de “Mommy”. Le script de ce jeune auteur-réalisateur s’inscrit exactement dans les normes des scénarios américains: trois degrés de danger sont présents. Le premier c’est le danger et l’insécurité qui vit en chacun de ces personnages. Le deuxième étant le danger et les changements que subit chaque héros et les conséquences sur les autres. Et finalement le danger externe se concrétise dans la situation financière instable de la première famille et dans l’obligation de déménagement de la deuxième famille. Les personnages évoluent logiquement mais violemment.

Meilleure scène du film:

Les trois personnages dansent dans la cuisine de Die sur la chanson de Céline Dion ‘On ne change pas’.

Enfin, personnellement, je trouve ce film très touchant. C’est le mariage de la violence et de l’amour. Permettez-moi à la fin de dire que je suis fier de ce jeune réalisateur qui s’est créé une place juste à côté de Godard à Cannes. C’est une idole d’espoir pour sa génération, une génération qui lui reproche sa jeunesse. C’est un chef d’œuvre d’amitié, de joie de vivre, d’amour pur…

Ecrit par Charbel RAAD
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 11 novembre 2014
Vraiment fort...comme une grosse claque enbpleine face, l'amour maternel, la maladie, la violence et la pudeur avec laquelle ce film est tourné. ça m'a faible même effet que Polisse... A voir!
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 25 novembre 2014
Magnifique film incroyablement bien réalisé (les plans et prises de vue sont magnifiques). les relations entre les personnages sont bien explorées... A voir !
anonyme
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4,5
Publiée le 15 novembre 2014
Remuée... quelle explosion d'émotions, que de larmes. Une tendresse infinie. Un film rare et magnifique.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 28 novembre 2014
Film poignant! Incroyable performance des acteurs. On suit tout au long de ce film, une relation atypique qui reprend une fois encore le thème des rapports houleux entre une mère et son fils... L'histoire d'une mère et son fils psychologiquement instable, qui finissent par se retrouver après que celui-ci eut été viré de l'établissement qui le prenait en charge. L'apparition de ce fils qu'elle ne voyait plus ou très peu, du fait de son placement dans un institut spécialisé, bouleverse donc le train de vie de cette dernière. Cette situation nouvelle entraîne nombreux dérapages dus aux accès de violence soudains de cet enfant en souffrance, qui ne mesure pas ces actes. La cohabitation devient très vite ingérable. C'est alors qu'une voisine va faire son apparition et va bousculer ces rapports malsains qu'entretiennent les deux protagonistes..

Ce film est au cœur d'un sujet sensible, il nous entraîne dans un univers assez terrifiant de part cette situation extrêmement complexe. Nous sommes projetés dans une relation qui laisse la liberté au spectateur d'aborder la notion d'espérance. En effet, nous espérons, une amélioration, nous espérons que les rapports conflictuels et ambiguë laissent place à une relation saine et douce. Que tout redevienne plus simple, mais c'est justement là où nous sommes malmenés. Ce film n'aborde pas ce sujet de manière superficielle, il ne l'effleure pas, il en est immergé. Nous haletons à travers chaque scène, ces scènes où la réalité nous frappe en plein visage. Cette réalité à la quelle nous essayons d'échapper continuellement. Nous nous baignons dans un tourbillon de joie, de colère, d'incompréhension; un tourbillon d'émotion qui nous prend à la gorge. La voisine dont j'ai parlé précédemment, nous apparaît comme la béquille d'un support qui auparavant était instable ,mais qui, grâce à elle, tend à s'immobiliser. Cette relation triangulaire est extrêmement bien rendue par le jeux des acteurs; c'est en ça que ce film est pour moi d'une performance incroyable que se soit par la mise en scène, le jeux des acteurs et le thème de l'histoire.
Miyako00

4 critiques

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4,5
Publiée le 2 novembre 2014
Très beau film où l'on ressort tout secoué, bouleversé. Les acteurs sont d'une grande justesse. J'ai adoré la musique, le jeu du plan de cadrage que j'ai trouvé original. A voir absolument!
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