Avis sur Mommy

J'attendais énormément de Mommy. Peut-être un tout peu trop !
J'ai adoré le début de film, et puis j'ai été un peu déçue par la suite...Trop de symboliques, de non dits, il m'a manqué du concret : par exemple, le personnage de la voisine m'a beaucoup frustré ! J'aurai aimé qu'il soit plus développé. Evidemment, j'imagine que c'était intentionnel de la part de Xavier Dolan, mais pour ma part, il a manqué un petit quelque chose. Je recommande tout de même ce film car il m'a beaucoup impacté : esthétiquement, c'est incroyable. Il y a certaines scènes que je n'oublirai jamais ! De plus, les acteurs sont tous plus doués les uns que les autres, les dialogues sont très touchants et j'ai aimé les musiques.
Alors même si je suis un peu déçue dans le sens où je n'ai pas totalement trouvé le chef-d'oeuvre que j'attendais, c'est un film fort que vous devez regarder !

C'est violent, réel et direct
ça touche comme très souvent avec le cinéma québecois
bravo
spoiler: et bien vu le format du film à la fin

Mommy de Xavier Dolan est unique en son genre : que ce soit la façon de filmer en 4/3, la BO qui s'adapte parfaitement aux différentes scènes (la scène avec Wonderwall... WOW) ou encore les acteurs qui sont vraiment touchant (surtout celui qui joue Steeve), tous ces éléments s'assemblent pour former une oeuvre touchante et réaliste, si bien que l'on ne sait pas vraiment quel est l'idée du film au final : l'espoir, la liberté, un peu des deux ? Si vous passez outre l'accent québécois, vous verrez un film d'auteur magnifique qui en a dans le bide !

6 mois après Cannes, j'ai enfin vu Mommy. On en avait tellement entendu parler, mais je n'aime pas forcément tous les films de Xavier Dolan, parfois dans la surenchère, ou dans la provocation, bref, pas assez proche de mes goûts.
Mais là....
Mommy.
Quel film
Quel film
Quel FILM!
Une mise en scène inventive, ébouriffante, spontanée, un format image contraignant et génial à la fois, une histoire qui émeut et questionne, et surtout, surtout un trio de comédiens extraordinaire.
Moralité : on peut ne pas aimer le cinéma de Xavier Dolan, on ne peut pas ne pas aimer ce film là.

Incontestablement son film le plus abouti, Mommy conserve en lui les deux ingrédients principaux du cinéma de Xavier Dolan : Crises de nerfs & Esthétisme. Les trois acteurs principaux sont parfaits (il est d'ailleurs préférable que Dolan reste définitivement derrière la caméra...), la mise en scène et la réalisation sont bien évidemment très soignées, le tout est chargé en émotion forte et empreint d'un grand réalisme. L'intrigue (l'amour d'une mère face à la déviance de son fils), est la même que dans son premier film (J'ai tué ma Mère).

Xavier Dolan nous sort ce mois ci le meilleur film de l'année (attendons Interstellar).
Ouah ! Que dire de Mommy, je suis tout d'abord bluffé de sa réalisation qui est une des plus belles que j'ai vue de ma courte mais riche vie, je suis par la suite bluffé par son scénario génial mais qui malheureusement a beaucoup trop de longueurs sans quoi ce film serait un chef-d'oeuvre. Antoine Olivier Pilon est promis a une grande carrière en vue de son jeu d'acteur, il est de même pour Suzanne Clément et Anne Dorval qui sont toujours aussi talentueuses et ravissantes. Le film m'a fait rire, pleuré, peur et m'a ému par sa force poignante.

Emouvant, dérangeant et une vraie esthétique. Vraiment intéressant, même si j'ai eu du mal à rentrer parfois dans l'histoire et en empathie avec les personnages.

Ayant suivi de loin les soubresauts médiatiques qui avaient accompagné la sortie de "Mommy" en 2014, je n'avais pas idée, en visionnant ce film aujourd'hui, du potentiel cinématographique que détenait le long-métrage de Xavier Dolan.

Mommy brille par la qualité et le justesse de son trio d'acteurs, par la sincérité des relations entre ses personnages et surtout par l'émotion intense qui nous gagne progressivement. Chaque réalisateur choisit la fin de ses propres films pourtant, je n'en imaginais pas d'autres que celle qui nous est offerte.

Film poignant, d'une tristesse infinie. Ce long métrage m'a ému mais paradoxalement j'ai été heureux de le terminer tellement le désespoir et la douleur m'étouffait.

Toute critique est subjective et n'a pour garantie que l'avis de celui ou de celle qui l'écrit. Je ne peux néanmoins que vous inviter à vous faire votre propre avis sur cette oeuvre.

Wahouuuuu. Des frissons. Poignant. Une ambiance lourde. Une vie de famille. Une histoire d’amour. Une histoire d’amitié. Des belles personnes pleines de paradoxe. Wahouuuu. Du début à la fin

Enfin un vrai film d'auteur, réalisé avec créativité et maestria, une direction d'acteur magifique, et des acteurs géniaux, un tres grand cineaste se révèle à chaque nouveau film et il n'est pas interdit de faire un rapprochement avec certains films de Bergmann en leurs temps

Film d'une grande violence psychologique, il faut s'accrocher. Mais cela vaut la peine de le regarder jusqu'au bout. Un amour fusionnel entre la mère et l'enfant qui dépasse tout entendement. A vous couper le souffle. Un clin d'oeil à toutes les mamans qui sont prêtes à tout pour sauver leur enfant. Maman je t'aime. Mon fils je t'aime.

Steve est un adolescent compliqué, coléreux, parfois hystérique. Le film débute lorsque sa mère, Diane, vient le chercher alors qu’il se fait virer du centre fermé dans lequel il était placé. La vie commune commence, entre petits boulots et démerde pour Diane, crises d’hystérie, initiatives foireuses et glande pour Steve. L’équilibre semble néanmoins naître lorsque leur voisine, Kyla, entre dans leur vie. Un équilibre à trois, rare au cinéma.

Ce qui frappe dans Mommy, c’est le format de l’image. Xavier Dolan utilise un format original de 1 :1. L’image est donc carrée et resserrée. Le réalisateur prend le parti de remplir le cadre constamment et presque entièrement avec ses acteurs. Le champ laisse peu de place aux décors, aux alentours, qui se retrouvent coincés hors du cadre, dans notre imaginaire. Bien sûr, on sait où l’on est, mais ce n’est pas l’essentiel. Dolan nous met cette histoire passionnelle entre une mère (Diane) et son fils (Steve) en pleine figure. Littéralement car l’image fourmille de gros plans. Quand le moindre objet, élément de décor ou une simple épaule pénètre dans le cadre, il ressert le plan sur le personnage au centre de l’image. Comme une loupe posée sur la pellicule. Dolan nous offre ses personnages, interprétés par des acteurs parfaitement dirigés, et bourrés de détails, du porte-clés fétiche aux ongles peints. Il colle aux acteurs avec sa caméra. Il extirpe d’eux ce qu’il veut, les pousse dans leur sensibilité la plus extrême et la plus fine. Il émane de Mommy une grande force et une sincérité bouleversante, qui proviennent en grande partie du jeu d’Antoine-Olivier Pilon (Steve), instinctif et violent, presque animal. Ses partenaires, Anne Dorval (Diane) et Suzanne Clément (Kyla) sont également admirables et entourent parfaitement le personnage de Steve.

Le temps d’une ou deux séquences, le format de l’image s’élargit, pour nous livrer une bouffée de liberté, parfaitement intercalée dans le scénario. Elle produit son effet, on est bluffé par le changement d’échelle tout comme par la chute de la séquence. Elle permet aussi de voir ce qu’aurait été l’image si Dolan avait tourné dans ce format. Et nous sommes obligés de conclure qu’on n’aurait sûrement pas vu le même film ! Le format carré, encore plus après cet échantillon comparatif, est parfait pour le sujet et la force de Mommy.

Qu’on adhère ou pas au sujet, la forme laisse sans voix, nous scotche au siège, et finalement nous laisse abasourdi quand le générique de fin surgit.

Actrices et acteurs formidables. Scénario en béton. Presqu'un chef d'oeuvre. et que dire de la BOF.

une belle alchimie, on ressent vraiment une forte et peu commune osmose acteurs réalisateur (et l'accent canadien c'est aussi quelque chose!),

Excellent avec les sous-titres. Un film dérangeant et intriguant, comme le jeu des acteurs. La fin n'était pas exceptionnelle mais la bande-son était très enthousiasmant e.