Film insipide et mièvre à souhait, à destination d'un public d'ados formatés ou à formater. Le spectateur, ado ou pas, n'est pas invité à penser, mais à mettre son cerveau en mode automatique et pensée de masse.
Pour les plus avertis, on remarquera la glamourisation de la surveillance générale par les nouvelles technologies et sa promotion indirecte par l'accès aux données personnelles,si utiles à nos superhéros, pour le bien de tous évidemment (sic). Comme dans la série Esprits criminels, où une gentille et sympathique dame accède aux données les plus intimes, on assiste ici, subrepticement, à la banalisation de l'exploitation du big data, imposé, au profit de tiers.