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    96 Heures
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    benoitG80
    benoitG80

    3 414 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2014
    "96 heures" sans révolutionner le genre, est un policier qui n'est pas dénué de qualités pour nous accrocher tout au long de cette histoire assez bien fichue et bien plus profonde et riche qu'on ne l'imaginait...
    Déjà, le duo Lanvin/Arestrup alléchant avant tout, se révèle indéniablement à la hauteur de nos espérances et permet de maintenir une véritable tension qui ne se relâche pas, tout au long de cette captivité dont on se sent témoin rapproché par l'effet de ce presque huis clos !
    On scrute en effet les regards sombres et perçants de l'un, puis ceux, bleus et glacés de l'autre !...
    En effet, la relation entre ces deux pointures que tout oppose, est fort bien étudiée et devient ainsi l'élément central, le point fort assez captivant du reste !
    Le cheminement et la stratégie adoptée pour arriver aux fins respectives de chacun, nous amène de surprise en surprise et dévoile ainsi en la personnalité du voyou plutôt dur à cuire, un être implacable, dangereux à la limite de la folie où Niels Arestrup excelle comme souvent...
    Sans en dire plus, l'explication finale est étonnante de simplicité et donc assez déroutante dans un sens, ce qui n'est pas coutume dans ce genre de cinéma...
    La mise en scène sobre et le jeu des seconds rôles apportent en crédibilité et efficacité; du travail net, peut-être un peu trop lisse et sans bavure que cet environnement clinique renforce encore !
    Pour ces raisons, et malgré quelques incohérences, ce film mérite bien un petit détour !
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Voila un film de bandits-flics à l'ancienne avec un vrai scénario, des gueules (Lanvin et Arestrup égaux à eux-mêmes) et qui ne nous fait pas bailler d'ennui à la deuxième bobine. Ces qualités, souvent disparues de nos jours du bon film de samedi soir, nous feront oublier les quelques défauts irritants, tels une musique envahissante, des caricatures de méchants avec accent des pays de l'est
    ou un scénario emberlificoté et plein de rebondissements difficiles à avaler. Mention spéciale pour la belle Laura Smet très assurée dans un second rôle pourtant difficile à accréditer.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Réaliser un film qui repose uniquement sur la rencontre de ses deux acteurs, deux des interprètes les plus imposants de la scène française actuelle, c’est quelque chose de peu louable sur le plan strictement artistique, donc c’est surtout de voir ce face-à-face devant la caméra de Frédéric Schoendoerffer, qui a déjà su prouver son talent pour mettre en scène avec brio des enquêtes policières réalistes. Mais, pour la première fois, celui-ci réalise un film dont il n’a pas écrit lui-même le scénario, et on ressent qu’il a du mal à donner à 96 heures toute l’intensité psychologique pensé par les auteurs, allant s’égarer sur la relation entre les détenteurs plutôt qu’entre le prisonnier et leur chef ou encore sur la petite enquête menée par le personnage de Sylvie Testud qui n’apporte strictement rien à l’intrigue globale. Evidemment, au cœur de ce huis-clos, reste les impressionnantes performances de Gérard Lanvin et Niels Arestrup, à la hauteur des attentes, grâce à leurs jeux de regards perçants et leur faciès expressifs que les nombreux gros plans mettent parfaitement en valeur.
    Zoé B.
    Zoé B.

    461 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Plus long que "24 heures", mais tout aussi conceptuel (un truand kidnappe un flic pour une garde à vue de 96 heures - la durée maximum - le tout filmé en 96 minutes !), moins speed que "48 heures", mais beaucoup moins drôle aussi, le nouveau long-métrage de Frédéric Schoendoerffer n’aura pas le prix du titre le plus orignal. Pas celui du meilleur scénario non plus, quoiqu’il produise son lot de rebondissements et son petit twist final. Marrant comme Schoendoerffer, pour se distinguer des films de son père, a choisi de renouer avec le cinéma de papa : Deray, Ventura, les polars qualité France, les bonnes vieilles toiles du samedi soir... Au moment précis où nous arrive "True Detectives", une série qui rivalise avec la meilleure littérature, s’impose même comme une littérature, en questionnant grave le cinéma de genre, sa capacité ou pas à inventer de nouvelles histoires, voilà qu’on continue chez nous à servir le même brouet, les sempiternelles mêmes recettes, la mythologie flic/truand et ses partoches faciles, calibrées pour duo au sommet. Gérard Lanvin et Niels Arestrup s’affrontent donc sans surprise : le taiseux viril et l'ultra-méchant doucereux. Ils sont bien, et ce n’est pas le problème. Le problème est que tout ça est terriblement daté. Schoendoerffer essaie bien de faire du neuf avec du vieux, de chiader un peu sa mise en scène, pour le meilleur (un incroyable plan d’hélico sur la terrasse de la maison, où Niels Arestrup apparaît soudain comme le capitaine d’un navire lancé à l’assaut de la forêt) et le moins bon (prologue et épilogue en très gros plans - sorte de parenthèse abstraite, où les mots eux-mêmes deviennent flous…). Tout à son découpage, il en oublie d'ailleurs souvent la direction d’acteurs. Heureusement Laura Smet est là, qui réussit à faire d’un personnage très théorique un être de chair et de larmes. Elle est bien la seule.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    Nouveau polar de Frèdèric Schoendoerffer avec un duo d'acteurs qui se confrontent, s'affrontent et se battent. "96 heures", c'est le temps d'une garde à vue en gros, avec huis clos psychologique, pètage de plomb et enquête parallèle! spoiler: C'est un film qui se passe à l'intèrieur d'une villa avec un gangster (Niels Arestrup) qui retient en otage un commissaire de police (Gèrard Lanvin). Arestrup a montè à sa manière son èvasion en tenant en otage le père Lanvin pour savoir qui l'a dènoncè jadis ? Un nom, c'est tout ce qu'il veut!
    Sylvie Testud, Anne Consigny et Laura Smet complètent un casting fèminin sans èclat! Un polar beaucoup trop dèlibèrement inspirè du cinèma d'Olivier Marchal pour que le spectateur le moins averti ne soit pas conscient du manque d'originalitè sur la marchandise! L'interprètation est correcte même si dans ses accès de colère Arestrup se prend un peu trop pour Joe Pesci! spoiler: il faut le voir mastiquer une allumette, tuer de sang froid un avocat où nous faire un caca nerveux pour un simple verre de whisky.
    "96 heures", c'est tout ce qui lui fallait pour alourdir sa peine! Son nouvel avocat va avoir du pain sur la planche! Deux gueules du cinèma français pour avoir finalement à l'arrivèe un huis clos tendu et verbal sans surprise...
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    324 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2014
    Bon polar français réalisé par un grand habitué du genre (Frédéric Schoendoerffer : "Agents Secrets", "Truands", "Scènes de Crimes", "Switch") reprenant à l’inverse le thème de la garde à vue et nous tenant bien en haleine jusqu’à la fin en nous réservant quelques jolis rebondissements (même si certains sont assez prévisibles si, tout comme moi, vous vous bouffez un paquet de films par an !!), "96 Heures" nous permet surtout de découvrir un formidable face-à-face entre deux monstres du cinéma français qui nous livre encore ici une prestation incroyable (Lanvin est définitivement bon dans les rôles de flic hard boiled ; quand à Niels Arestrup, ce type mériterait de gagner un César chaque année !!), ainsi qu’une belle performance très convaincante et inattendue de la part de Laura Smet. Quand je pense qu’on dit que la France est le pays des comédies, je préfère 1000 fois mieux nos polars !
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2014
    J'ai trouvé ce face à face assez sympa malgré le sur-jeu de Lanvin qui a fini par me gonfler au bout du film qui pourtant, est court. Les interprétations sont un peu trop caricaturales mais se laissent suivre malgré tout, particulièrement grâce à Aerstrup qui lui est une fois de plus excellent. Le scénario tient plutôt la& route mais sent le déjà vu et la mise en scène que je trouvais au début 'inspirée" et adéquate à ce face à face de "tronches" a fini par m'agacer aussi avec tous ces gros plans qui terminent par ne plus rien dire (je pense à la scène finale). Quelques invraisemblances également avec Sylvie Testud qui ne sert strictement à rien.... Si vous n'êtes pas trop exigeant, ce face à face avec deux gueules parfaites pour ce genre vous plaira malgré tout.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2014
    La seule vertu de ce film est de nous rappeler que si, parfois (rarement), le talent peut se transmettre de père en fils – à condition de changer d’activité, voir les Renoir ou les Guitry –, cela ne marche pas au cinéma : fils d’un excellent réalisateur, Pierre Schoendoerffer, qui faisait des films sérieux et beaux, son fils Frédéric est un incapable sur tous les plans.

    D’abord, un bon réalisateur n’aurait jamais imposé à son acteur principal un jeu de scène inutile et voyant, comme de lui faire mâchouiller une allumette tout au long du film. Très vite, le spectateur ne voit plus que cela et cesse de s’intéresser à l’histoire. Ensuite, aucun bon réalisateur n’accepterait de tout filmer en gros plans, jusqu’à la caricature (les yeux, le nez, les mâchoires de ses acteurs), et saurait qu’on doit économiser aussi bien les gros plans que les plans généraux, afin de les utiliser à bon escient. Enfin, aucun bon réalisateur d’admettrait des images constamment instables, inconvénient résultant directement de cette manie de filmer en caméra portée. Revoyez quelques grands films classiques, jamais vous n’y verrez ce style de prise de vue.

    Et le scénario, qu’il n’a pas écrit mais a certainement supervisé ? À force de le vouloir ingénieux, on l’a fait tarabiscoté, jusqu’au ridicule. Jugez-en : un commissaire de la Brigade de Répression du Banditisme, sous la menace que des truands font peser sur sa femme spoiler: (qu’il trompe, d’ailleurs, comme dans TOUS les films policiers)
    et sur sa fille étudiante, est obligé, via un dossier fabriqué par lesdits truands, de sortir de sa prison le patron de ces malfrats. La loi permet, nous dit-on de le garder à vue quatre jours, mais c’est le commissaire qui sera gardé à vue par les bandits, et la hiérarchie policière, ne sachant rien de tout cela, ne bougera pas spoiler: – sauf une de ses collègues, qui a tout compris
    . À la fin du film spoiler: , le chef des bandits, ayant successivement abattu son propre avocat et ses quatre complices, sera flingué par... sa propre fille, qui se trouve être la maîtresse du policier.


    Le but de toute cette machination : faire parler le commissaire, afin qu’il donne le nom de l’indicateur qui a dénoncé à la police l’horrible malfaiteur. spoiler: Et on appréciera le retournement de situation : personne ne l’avait dénoncé, mais le policier avait entendu une conversation téléphonique du malfrat à... son petit-fils de six ans, où il s’excusait de ne pouvoir venir à sa fête d’anniversaire, parce qu’il avait « quelque chose d’important à faire » – comprenez : un hold-up. On ne nous dit pas comment la police a su où et à quelle heure le hold-up aurait lieu, petit détail pourtant indispensable pour l’arrêter...


    Autre détail qui montre comme la mise en scène a été bâclée : le prisonnier est gardé enchaîné à son lit de camp, mais rien n’a été prévu – ce qui aurait été capital dans la réalité – pour qu’il puisse satisfaire ses besoins naturels : pas le moindre saut hygiénique dans les environs. Quatre jours dans cette situation ? Je sais, le détail est trivial, mais quand on prétend filmer une histoire réaliste, on veille à tout. Ou alors, on filme une comédie musicale.

    Et puis, Sylvie Testud ne devrait plus accepter de rôle de policier. Déjà, dans « Avant l’aube », en 2011, son personnage était le seul qui trimballait son pesant de comique involontaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 avril 2014
    L'annonce d'un flop historique.
    J'aurais dû me méfier déjà en écoutant le dialogue de Niels dans la bande-annonce : "qui c'est la petite salope d'indic qui m'a balancé, qui est à la base de ta promotion dans la hiérarchie policière ".
    Le degré zéro d'un dialogue de polar. D'ailleurs, il y a eu quelques rires dans la salle lors de plusieurs répliques du même genre. Confondant, terrible, même pas du niveau de "Plus Belle la Vie".
    J'aurais dû me méfier lorsque j'ai regardé la promo de ces deux vieux acteurs qui se vantaient d'avoir retravaillé ensemble le scénario. Et comme d'habitude, le principe de Peter s'est appliqué immédiatement. J'aurais dû me méfier, quand j'ai vu Arestrup faire une petite ruade de mécontentement toute féminine dans la bande-annonce de "Diplomatie" dans le rôle d'un officier allemand sous la France de Pétin.
    Dans 96 Heures, ce n'est pas l'acteur d' "Un Prophète" que j'ai vu à l'écran, mais une vieille femme blonde hystérique dans le corps d'un homme abîmé, usé et en fin de parcours.
    J'aurais dû me méfier en écoutant Lanvin déverser sa rancœur et son amertume sur le cinéma français. Son meilleur rôle étant celui de Joffrey dans "Angélique" 116 000 entrées pour un budget de 15 millions d'euros (Lanvin est définitivement une valeur sûre). Dans 96 Heures, il a quitté la perruque de Joffrey pour une nouvelle qui crève l'écran. Pourquoi n'a-t-il pas joué le rôle comme il est : chauve. Il aurait eu plus de charisme.
    J'aurais dû me méfier quand dans la bande-annonce, Schoendoreffer s'exerce aux gros plans, mais n'est pas Sergio Léone qui veut. A défaut de surfer sur le nom de son père, le pauvre réalisateur n'arrivera jamais à se construire un prénom. Après Truands, Switch, 96H est le bout de son parcours usurpé.
    A la final, ce polar est complètement loupé. Mal filmé avec des acteurs qui cabotinent sans filet. C'est aussi certainement grâce à la misogynie légendaire d' Arestrup que les rôles des femmes sont pratiquement inexistants.
    Comment a-t-on pu en arriver là. Sans aucun doute, ce film sera classé "nanar" par les adeptes du téléchargement illicite. C'est triste, mais c'est aussi ça le cinéma français. Un cinéma qui accumule les accidents industriels.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2015
    Frédéric Schoendoerffer a beau ici se doter d'un duo de « stars », il semble définitivement avoir perdu la main... « Scènes de crimes » a désormais quinze ans et c'est long, comme en témoigne ce huit-clos qui peut toujours compter sur quelques répliques correctes, mais peine terriblement à créer un suspense intense et étouffant. Même l'affrontement Gérard Lanvin - Niels Arestrup fait le boulot a minima (sans parler des seconds rôles masculins), si bien que je me suis assez vite désintéressé de cette histoire finalement d'une grande banalité, à l'image d'un dénouement plutôt raté. Seules bonnes surprises : les prestations convaincantes de Sylvie Testud et Laura Smet dans des rôles qui auraient probablement gagnés à être développés. Très moyen.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    Une "garde à vue" inversée, où c'est le malfrat (parano et très vindicatif) qui cherche à faire avouer le flic (chef de la BRB, celui qui l'a conduit en prison). Une étude psychologique, plus qu'un "polar", bordée par le temps, un élément-clef, rétrospectivement : 96 heures (durée d'une GAV prolongée exceptionnellement). Film très classique, dans la forme (en quasi huis-clos), comme dans le fond, déroulant les codes des affaires de grand banditisme, "à l'ancienne". Il y est donc question de "gros coup", de butin, d'"honneur", et même de famille, et l'on y rencontre les figures familières de l'avocat marron, et des porte-flingues, plus ou moins dévoués, et l'on y cherche les "balances". Frédéric Schoendorffer connaît son affaire, et ses scénaristes et lui ne déçoivent pas sur l'histoire qui tient bien debout. Mais guère de "surprise(s)". Reste l'interprétation, solide comme un Arestrup en grand voyou (Victor Kancel) et Lanvin en policier aguerri (Gabriel Carré) - ce dernier un rien trop monolithique. Sylvie Testud en disciple de Carré et la revenante Laura Smet (4 films en 2014), campant la fille de Kancel, complètent celle-ci, elles avec des personnages moins bien travaillés que le duo central...
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Encore un thriller (Polar) de chez nous à croire qu'on ne sait faire que ça avec les comédies et quand je vois ce film je me dis qu'il faudrait mieux se calmer sur le genre car le manque d'idée commence vraiment à se faire sentir. Le film ne fait quasiment jamais illusion déjà dès le début avec cette évasion tellement crédible... j'ai vite compris que le scénario ne serait pas le point fort du film et ça se vérifie par la suite avec une histoire plate sans rebondissement il ne se passe rien en faite toute l'intrigue repose sur "Donne-moi le nom de ton indic" ce qui est quand même très léger surtout sur la distance quand on a rien derrière et qu'on ne détaille pas l'histoire en question pour qu'on puisse comprendre heureusement qu'il y a deux acteurs charismatiques pour faire avaler la pilule mais ce n'est vraiment pas suffisant pour en faire un film convenable.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Un film noir assez original, avec deux monstres sacrés du cinéma, des "gueules" (Gérard Lanvin, Niels Arestrup).....Le scénario est simple, un gangster évadé de prison (Arestrup)' veut se venger de Lanvin (le flic) et le met en garde à vue (96 heures).....Il y a quelques bons passages (notamment la scène avec l'avocat "pourri" autour d'une table) ............
    Attention ce cinéma n'a rien à voir avec le cinéma de Marchal (36 quai des orfèvres entre autre) et nous propose une ambiance nettement moins glauque, je dirais même plus convaincante.....
    Le scénario se déroule principalement dans la vaste propriété de Niels Arestrup.....Les seconds rôles féminins, essentiels au scénario sont interprétés par trois actrices intéressantes (Laura Smet, Anne Consigny et Sylvie Testud)....Les dialogues ne sont ni noirs et sombres, ni légers, et il y a quelques beaux échanges entre Arestrup et Lanvin.....
    Le résultat est relativement attrayant, sans ennui, ni longueur, un bon polar si on aime le genre, plus de dialogues que d'action et qui offre un nouveau "visage" au film de genre.... Pas mal.....
    Alex007France
    Alex007France

    18 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2014
    J'ai adoré ce film. Je l'ai vu hier soir, en avant-première, à l'UGC de Ludres, en présence du réalisateur. Gérad Lanvin et Niels Arestrup sont absolument parfaits, les dialogues excellents, la réalisation remarquable. Quasiment pas d'action, mais l'ambiance est captivante, et la tension quasi permanente. De plus, le fait de pouvoir discuter ensuite avec le réalisateur permet de mieux apprécier certains points du film. A voir absolument lors de sa sortie prévue le 23 avril. Je compte d'ailleurs le revoir.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2015
    On aura beau dire ce qu'on voudra, quel immense acteur ce Niels Arestrup, quoi qu'il fasse, quoi qu'il joue… Dans 96 heures il écrase la concurrence, il prend toute la place. Et le problème, c'est que personne ne tient la distance en face… Surtout Gérard Lanvin qui n'est jamais que dans la posture et dans le lancer de regards qui voudraient faire vrai mais en vain… Laura Smet apparaît peu mais complètement à côté de la plaque. Bref, dommage parce qu'il avait dans ce huis-clos (familial sans rien révéler) une matière riche, je pense notamment à cette jolie séquence de retrouvailles où les masques tombent en présence de l'innocence en la personne d'un pré-adolescent… Quelques bons moments comme celui-là font regretter la faiblesse notable de l'ensemble, sorte de film à papa des années 80 revisité dont l'interprétation de Niels Arestrup restera un vrai motif de satisfaction.
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