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selenie
6 250 abonnés
6 184 critiques
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1,0
Publiée le 24 avril 2014
Un polar musclé, tel est ce que la promo nous vend avec ce film réalisé par celui qui fut un des meilleurs réalisateurs de films policiers, c'était jadis... Après "Scènes de crime" (2000), l'un des plus réalistes du genre, suivirent les très bons et trop souvent sous-estimés "Agents Secrets" (2004) et "Truands" (2007) avant de sombrer avec "Switch" (2010) et le réalisateur de confirmer sa déchéance en prouvant avec ce film-ci que l'envie n'y est plus, qu'un polar classique et sans réelle ambition lui suffit... On pourrait peut-être mettre la faute sur le scénariste, Philippe Idard, issu des séries policières ringardes comme "Commissaire Moulin" ou "Femmes de Loi" mais on trouve aussi Simon Mickael qui est lui ancien OPJ (Inspecteur terme ancien pour les non-initiés) ; à l'instar de de Olivier Marchal, ex-flic ne veut pas dire qu'on soit très réaliste en matière pro une fois qu'on est dans le milieu du show-biz. D'ailleurs ce film est le moins personnel de Schoendoerffer, plus le film avance et plus on pense à un film de Marchal (et ce n'est pas une qualité de ma part !). Le réalisateur a réalisé quelques épisodes de la série "Braquo" ceci explique peut-être cela... Donc rappelons qu'un commissaire n'enquête pas, c'est juste un gestionnaire, un DRH qui sait se montrer quand les médias font un reportage alors qu'ils ne connaissent en rien le terrain. Je ne parle pas du jury à 20 ou d'une officier qui agit tranquillement et seule. Si Niels Arestrup est comme toujours impeccable cette fois Gérard Lanvin est le maillon faible, toujours aussi monolithique qu'il fait du commissaire un surhomme qui n'a peur de rien. Que dire du suspense qui est de l'ordre du néant, dès qu'elle apparait on sait qui est la taupe et c'est bien avant la fin. Dommage également que le rôle de l'épouse soit si sous-employé. Certain utilise le terme de polar psychologique ?! J'en rit encore, le face à face Arestrup-Lanvin façon Pacino-De Niro c'est le nanard face au chef d'oeuvre du genre ("Heat" pour pas nommer). Schoendoerffer semble parti pour faire parti de ces réalisateurs qui prennent un virage malheureux, il a vendu son âme au diable. Espérons qui reviennent aux sources...
D'un côté, c'est bien joué. Notamment par Niels Arestrup que j'aime décidément beaucoup. Un (Le ?) des meilleurs acteurs français contemporains. Je suis allé voir ce film pour beaucoup parce qu'il jouait dedans. Par contre le film est moyen. Il se veut un film sérieux de mafioso, mais il a en même temps quelques codes de comédies de mafioso, avec notamment de gros bêtas sans cervelle limite sortis de Maman j'ai raté l'avion. Du coup, ça fait un mélange peu savoureux. Le plus décevant au final est la chute, le dénouement. Bonne prestation des acteurs principaux, mais le film et le scénario sont moyens.
Jusque-là la filmo de Schoendoerffer n'était guère brillante. Or ici le film se regarde sans déplaisir et même avec intérêt. Pourquoi donc, parce que si on y regarde de près le scénario n'a rien mais vraiment rien d'exceptionnel ? Parce qu'en fait on est davantage au théâtre qu'au cinéma et que ce sont les acteurs qui font tout le boulot, à ce titre le rôle de composition de Niels Arestrup est juste bluffant, et Lanvin sait lui donner parfaitement la réplique. Quant aux petits rôles, ils sont comme ils doivent être, il n'est pas si facile que ça de jouer les "analphabètes". Côté féminin, le rôle de Sylvie Testud est curieux à ce point qu'on ne se demande s'il ne faut pas le prendre au second degré, mais le moins qu'on puisse dire c'est que si elle ne fait pas le rôle elle parvient à nous intriguer, quant à Laura Smet, elle est aussi belle qu'étonnante. La réalisation est correcte et on pardonnera les lourdes métaphores sur le temps avec le tableau de Dali ou les montres.
Ce duel sur fond de polar entre Gérard Lanvin et Niels Arestrup était plein de promesses. En effet, deux grands acteurs qui ne s’étaient jamais donné la réplique se font face pour la première fois. Le premier est un roi du polar réussi (récemment « Les Lyonnais » ou « A bout portant ») tandis que le second sort du succès de l’excellent huis-clos psychologique et historique« Diplomatie » où il faisait face à André Dussollier. Et bien c’est une déception tant ce huis-clos entre un malfrat et un flic bande mou. Rien de renversant à se mettre sous la dent du côté de l’histoire, entre butin disparu et balance à retrouver. Un rebondissement vient un peu réveiller notre attention mais cela ne suffit pas relever la qualité d’un long-métrage amorphe et sans grande inspiration. Que dire du rôle de Sylvie Testud totalement inutile et de ce final digne d’un mauvais téléfilm. Frédéric Schoendoerffer réalise des films de moins en moins bons. Après le ludique mais anodin « Switch », on attend qu’il retrouve la grâce de « Truands » ou « Scènes de crimes ». Heureusement le duo principal est là pour nous sortir de notre torpeur, notamment le toujours excellent Niels Arestrup qui prend un malin plaisir à jouer le gangster, quitte à frôler la caricature. Ce n’est pas désagréable mais particulièrement décevant.
Bien évidemment, cela ne révolutionne pas le genre ; mais pour un film Français au profil policier. On peut dire que le film offre une histoire tenu relativement la route et nous offre un duo (que l'on a même pas besoin de citer) qui jouent à merveille (comme bien souvent d'ailleurs). D'ailleurs, pas le temps de s'ennuyer. On est vite mis dans le bain et le film ne nous lache pas durant les 96 minutes du film qui pour certains pourraient être trop court mais au bout du compte ; s'avère le temps qu'il faut pour permettre aux spectateurs de ne pas s'ennuyer et rentrer dans l'histoire aussi vite. Là ou les autres films du genre dont la longueure est plus longue, montre bien souvent des moments relativement longuet... Après chacun son appréciation^^. Les 2 pointure du cinéma Français réunies pour la 1ère fois, nous amène dans un huit clos intense et oppressant (le duo d'acteur ajoutant une touche perso). Un polar comme on en avait pas vu depuis un certains temps et où comme c'est souvent le cas en ce moment. Ici pas d'humour, de complaisance et j'en passe... Un polar de chez polar^^ Où la dureté y ait présente, et se fait ressentir mais s'en jamais en montrer ou en donner trop au public. Certaines péripéties restent prévisibles (et quelques incohérences subsistent^^ comme dans bien souvent dans les films, donc on passe outre ; mais la confrontation entre les deux est majestueuse! Donc on met de coté, l'originalité un peu absente et on se concentre sur le jeu des acteurs et la mise en scène qui amène plutôt maitrisé mais qui reste quand même un peu violent pour certains. Pas le film du mois, mais pour un film Français ; sa se laisse regarder sans grande prise de tête et l'on ressort en se disant que ce duo d'acteurs à encore de beau jour devant lui. Pas de film du genre pour le moment, donc même si l'on ait pas devant une prod US ; sa s'apprécie sans grand temps mort une fois la machine lancée.
un bon duo d'acteurs avec une idée originale et une entame maitrisée qui laisse percevoir un grand film hélas l'intensité redescend doucement et tout devient prévisible et peu convaincant et c'est bien dommage vu qu'il y avait de quoi faire un grand polar.
L'intrigue est cousue de fil blanc, les rebondissements sont prévisibles et les seconds rôles ne sont pas tous à la hauteur. Le point fort de ce film est bien la confrontation entre deux gueules du cinéma français : Arestrup et Lanvin. Et il faut dire qu'ils assurent !
Pour sur ce n'est pas un chef d'œuvre mais pour autant ça se laisse regarder avec plaisir. Les acteurs sont remarquables dans un scénario qui pêche d'incohérence et d'invraisemblances !
À sa sortie les critiques n’ont pas été tendres, personnellement j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi, parce que si le film n’est pas un chef-d’oeuvre il offre un film policier prenant et tout à fait distrayant. Alors, oui, le face-à-face Gérard Lanvin/ Niels Arestrup n’est pas aussi fort et électrique que ce à quoi aurait pu s’attendre, mais leurs interprétations respectives sont solides et ils réussissent sans mal à faire exister leurs personnages. On peut être plus dubitatif sur d’autres, comme Cyril Lecomte vraiment pas bon dans son rôle d’avocat et qui le sur-joue, à mon goût beaucoup trop, mais dans l’ensemble le casting se tient bien. L’intrigue tient également la route et même si à un moment le film nous file un indice gigantesque (pour peu que l’on sache regarder) quant à l’identité de la balance, on reste quand même scotché devant ce quasi huis-clos jusqu’à la révélation finale. Bref sans être d’un incroyablement inédit le film utilise tous les codes du genre pour nous offrir un spectacle intéressant. À voir sans hésitation.
96 Heures propose un face à face tendu entre deux grands acteurs : Gérard Lanvin et Niels Arestrup, un huis-clos qui moi m'a rappelé le Gangsters d'Olivier Marchal. Frédéric Schoendoerffer, je dois le reconnaître, a un certain savoir-faire pour filmer des scènes d'action sèches et brutales. C'était déjà le cas dans Truands même si je déteste ce film. Après, c'est vrai que l'action n'est pas le plus important dans ce film. Comme je l'ai dit, c'est surtout la confrontation entre un flic et un truand dans une garde à vue inversée. Mais le film est parsemé d'éclairs de violence qui ne paraissent pas gratuits comme dans Truands. Non, là où les films de Schoendoerffer pêchent, c'est dans leur scénario. Plutôt que de faire simple comme d'autres huis-clos style Garde à vue, il faut qu'il multiplie les personnages (la femme du flic, la commissaire stagiaire, la fille du mafieux, l'avocat véreux) malheureusement peu exploités, les sous-intrigues donnant lieu à des rebondissements gros comme une maison. Enfin, peut-être que je l'accuse à tort puisque ce n'est pas lui qui a écrit le film mais Simon Michaël, ancien flic et habituel scénariste de Claude Zidi et Pierre Jolivet. 96 Heures est à voir pour ces deux acteurs principaux totalement investis dans leurs rôles et la réalisation carrée de Schoendoerffer.