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DAVID MOREAU
131 abonnés
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2,0
Publiée le 26 novembre 2016
GARDE A VOUS. Un truand persécute un flic, ça promet, le feu à la place des armes. Séquestration mode d'emploi. Quoi de neuf docteur. Le malaise provoque l'abondance embarrassante d'invraisemblance. Le prophète a démissionné. Une histoire différente des autres, j'ai tant besoin d'y croire encore.
un film de gangster au scénario assez bien ficelé, les américains mettront un peu plus d'actions quand il feront le remake mais nous on a quand même Arestrup.
Un bon film, mais qui manque d'un scénario mieux construit, le rythme est inexistant et l'intrigue pas assez soutenue, reste les acteurs impeccable qui font que le film arrive quand même à nous captiver. A voir!
Schoendoerffer (ça s'écrit comme ça au fait??) retourne vers le polar qu'il aime, dans un face à face entre 2 monstres du cinoche actuel. Tout en sobriété, cet affrontement ne vaut finalement que pour ce face à face. L'histoire en elle-même n'innove en aucun cas et le dénouement n'apporte par grand chose. Mais ces deux là, ils fascinent et illuminent l'ensemble. Mention particulière également à la fille Halliday, à la plastique irréprochable.
Schoendorffer à eu une super idée d'inverser les rôles . Quel duel entre deux géants Lanvin/Arelstup ce dernier aura t'il la réponse à ce qu'il veut savoir ' la balance ' . Niels Arelsup mais quel talent , quel charisme, il porte à lui seul le film c'est un géant. Le suspense nous tient en haleine du début à la fin sans temps mort . Tres bon thriller à regarder sans modération.
Le principal attrait de ce bon petit polar à la Française réside dans l'affrontement psychologique de ces deux "gueules" du cinéma Français. Dommage que se soit au service d'un scénario particulièrement vide qui ne tient pas la distance et de péripéties prévisibles.
Je ne savais pas que l'on faisait encore ce genre de films policiers en France, car j'ai eu l'impression de retomber dans les années 70, tant l'ensemble manque d'originalité. Et puis les acteurs, à l'exception de Sylvie Testud, voire Laura Smet en font des tonnes. Niels Arestrup se caricature dans un rôle de méchant qui passe son temps à mordiller une allumette, Gérard Lanvin fait le strict minimum dans un registre taiseux qu'il semble affectionner depuis quelques années. Bref, la mayonnaise ne prend pas, les incohérences s'enfilent comme des perles, et les coups de théâtre sont tellement grotesques qu'ils en sont risibles Un coup pour rien
96 heures ou l’histoire d’un film sans inspiration qui vire au ridicule…
Assez fan de Niels Arestrup depuis que je l’ai découvert dans le film Un Prophète d’Audiard, il est pour moi celui qui incarne si bien le rôle de méchant avec ce charisme inquiétant et cette voix porteuse et avec comme partenaire Gérard Lanvin habitué au polar, on pouvait s’attendre à autre chose que ce gâchis !
Le titre évoque la durée de la garde à vue, sauf que là : inversion de rôle entre le truand et le commissaire. L’idée était aussi habile que faire durer le film 96 minutes, seulement voilà, l’ensemble ne prend jamais car trop peu crédible, un scénario navrant avec des dialogues bas de gamme, et donc malgré deux bons acteurs, on s’ennuie assez vite.
Ajoutez à cela des scènes ridicules : la palme revenant à celle de l’avocat dans les toilettes… Les dialogues sont d’une pauvresse rare… à noter que la phrase “Sers moi un coup de whisky” revient cinq à six fois dans le film c’est dire l’imagination ^^ .
A l’arrivée on n’arrive pas bien à se passionner pour l’intrigue, qui est donc de faire parler le commissaire pour cracher le nom de celui qui a balancé le truand en prison (Arestrup) sous divers menaces d’intimidation…
96 heures est donc à mon goût très décevant et clairement à mettre dans la catégorie… des navets de l’année.
"96 heures" est un polar français haut de gamme dont une grande partie se déroule en huis clos. Les second rôles (bien présents) sont formidables : Sylvie Testud, Anne Consigny, Laura Smet, Slimane Dazi, Cyril Lecomte mais la grande force vient de la confrontation entre Gérard Lanvin au charisme chargé à bloc et Niels Arestrup d'une justesse impressionnante (comme souvent, quel acteur formidable !). Une série noire hyper prenante qui tourne autour des éternelles questions dans les films de gangsters "qui m'a donné ?" et "ou est le pognon ?". Vraiment très haut niveau....4 / 5 en raison d'une fin en demi teinte
C'est certainement pas le film le plus palpitant de l'année mais c'est pas non plus ce qu'on attend d'un polar français. C'est froid, intelligent et interprété par Arestrup et Lanvin en huit-clos, on en demande pas plus.
Survendu comme un sommet entre deux acteurs vedettes, Arestrup et Lanvin, 96 heures n'est hélas pas que cela. A peine, finalement, et les deux acteurs n'ont pas un dialogue suffisamment riche à se mettre en bouche pour montrer l'étendue de leur talent. Schoendoerffer a réalisé un suspense tout à fait honnête à partir d'un scénario qui n'a d'original que son point de départ : une garde à vue inversée ou quand un voyou cuisine un flic à feu doux. Beaucoup d'approximations dans cette histoire, mais ce n'est pas rédhibitoire, et aussi des personnages féminins sacrifiés sur l'autel de l'efficacité (Consigny, Testud et, à un degré moindre, Smet). En dépit des lacunes de son récit, le metteur en scène tient à peu près son presque huis clos dans les clous. Un peu au-dessus du minimum syndical.
Kancel, truand notoire arrêté trois ans plus tôt, s'arrange avec ses complices pour s'évader de prison mais au lieu de quitter le pays, il kidnappe Carré, le commissaire qui l'a arrêté dans un seul but : lui faire dire qui l'a balancé à l'époque. Mais Carré est un dur à cuire et le face à face entre les deux hommes n'a pas la tournure que Kancel espérait. S'il faut bien reconnaître que le scénario du film n'est guère original, il y a tout de même de la bonne volonté : celle de faire un polar à l'ancienne en mettant face à face deux "gueules" du cinéma français. Mais la sauce ne prend qu'à moitié car le scénario n'assume pas le huis-clos et nous livre des scènes à l'extérieur qui sont bien peu utiles. Schoendoerffer lui-même ne semble pas tout à fait convaincu par l'ensemble et nous livre une mise en scène un peu tapageuse qui aurait bien mieux fonctionné si elle était plus sobre. Heureusement, il y a les acteurs et les scènes en huis-clos qui sont plutôt bien foutues. Grâce à Gérard Lanvin, impeccable en commissaire et à Niels Arestrup, une fois de plus impressionnant en truand paranoïaque, "96 heures" est un film qui se laisse voir avec un certain plaisir.
Film efficace malgres une certaine lenteur et un scenario pas toujours credible. Niels Arestrup toujours aussi impressionnant, Lanvin lui toujours a faire la gueule et la meme expression.
Le thriller nous propose un face à face policier truand avec une idée sympa, la garde à vue inversée. Dommage que L’intrigue ne soit pas assez développée. Il est bien dommage aussi que le scénario soit parsemé d’invraisemblances. Rien à dire sur le jeu des deux excellents acteurs principaux. Le réalisateur a laissé la part belle à son duo, les regards, les non dits…Le huit clos est intense entre le flic et le truand. Neils arestrup arrive à passer du très calme au très nerveux avec excellence même si on l’a déjà vu dans le genre. On regrette toutefois que les deux personnages soient caricaturaux. Le flic, solide, fermé, viril, statique (trop)… (un rôle aussi déjà vu chez Lanvin) le truand, nerveux, coléreux, grosses bagues au doigt…
Les personnages autour du duo sont sans aucun intérêt, en particulier ceux de Laura Smet et de Anne Consigny. Certains n’échappent pas à la caricature (les truands
96 heures n’est pas à la hauteur des espérances au vue du superbe casting. Le scénario parsemé d’invraisemblance déçoit également… Gâché.. A voir uniquement pour les deux acteurs