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    96 Heures
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    221 critiques spectateurs

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    Cuzion
    Cuzion

    24 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2014
    L’avantage des thrillers policiers français, c’est qu’ils sont majoritairement réussis et celui-ci permet de maintenir cet à-priori d’actualité.

    Pendant 1h30, le rythme de ce quasi huis clos ne ralentit pas et permet de rester accrocher à la trame narrative. Finalement, le scénario, presque basique, sert assez peu au film. Il est bien ficelé et porté intelligemment à l’écran mais relève d’assez peu d’intérêt car très convenu.
    Ce qui porte ce film sont vraiment les acteurs et pour une fois, tous les acteurs, pas seulement les premiers rôles.
    Gérard Lanvin fait peut être ce qu’il sait faire de mieux actuellement au cinéma, à savoir un flic à l’ancienne, sûr de lui et à forte personnalité qu’il incarne avec sa gueule marquée et sa barbe de trois jours. La réplique est magistralement donnée par Niels Arestrup qui, rien que par sa présence, montre encore tout son savoir-faire de grand acteur.
    Les seconds rôles sont pour les seconds couteaux de la petite bande de braqueurs qui entourent Arestrup. Ils ont l’avantage de jouer aux cotés de lui et l’on sent bien qu’ils sont portés par son panache et ne dénotent pas à l’écran, surtout Slimane Dazi. Peut être que le duo Pierre Kiwit et Jochen Hagele est légèrement en deçà mais c’est surtout dû à leurs personnages moins charismatiques.
    Enfin, le reste du casting restreint est surtout porté par les femmes et par Cyrille Lecomte dans son rôle d’avocat (et un tout petit peu par l’enfant). Sylvie Testud, Laura Smet et Anne Consigny répondent idéalement aux attentes de leurs rôles pour ce type de cinéma. Un peu de déjà-vu mais rien de rédhibitoire au moins.

    Alors voilà, Frédéric Schoendoerffer nous offre un film calibré dans son rythme et sur la durée, un très bon moment de cinéma à la française.
    Simon P.
    Simon P.

    48 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Je voulais passer un bon moment donc je me suis dit je vais me mettre un petit polar français pour me divertir... J'ai effectivement passé un bon moment de rigolade. Des dialogues mauvais, des situations ridicules, même les acteurs sont mauvais ( pourtant j'aime beaucoup Lanvin et Arestup qui sont rarement décevant ) bref ... à éviter, à fuir ..
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2015
    Un polar français honorable sans être transcendant, mettant aux prises 2 gueules du cinéma français, dans des rôles sur mesure.
    Pour ma part, si j'apprécie toujours de voir Niels Arestrup incarner des ordures à la voix doucereuse, j'ai plus de mal avec Gérard Lanvin en éternel gros dur taiseux ; même si le comédien sait le faire, cela menace en permanence une scène de sombrer dans la caricature.
    A propos du casting, sachez que Sylvie Testud (personnage quasi inutile), Anne Consigny (personnage réellement inutile!) et Laura Smet (à la beauté jamais inutile!) assurent les rôles féminins, et que l'équipe des truands est plus fadasse que badass, même si le bras droit rebeu et le baveux couard tirent leur épingle du jeu.
    En résumé, "96 heures" (2014) est un face-à-face à l'ancienne, vite vu, vite oublié (malgré quelques très beaux plans il faut le souligner), dont le scénario peu original comporte une pincée ludique de whodunit (qui est la balance?), qui remplit son rôle de divertissement mais qui manque cruellement de personnalité.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Un flic se retrouve confronté à un gangster qu'il a coffré. Le film est un face à face tendu et plutôt très violent. L'histoire est quelconque mais les acteurs arrivent à retenir notre attention. Rien de bien nouveau, cela louche un peu du coté américain, avec réussite il faut l'admettre. Un film pour les amateurs de thriller en intérieur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 avril 2014
    L'histoire est vraiment bien menée et Gérard Lanvin drôlement beau ! Polar tout en psychologie ... on ne s'ennuie pas une minute ..bref, très bon film.
    dominique P.
    dominique P.

    837 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2014
    Excellent film dramatique policier.
    Film très bien réalisé et interprété et mais aussi de grande qualité visuelle.
    Acteurs au top, suspens sans faille, rebondissements...
    J'ai passé un excellent moment.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Un petit thriller sympathique mais sans envergure. Un duo tendancieux qui sonne le déjà-vu. C'est plaisant, oui, c'est surtout bien ambiancé. Suspens imparable, intrigue qui tiens la route. Un début curieux qui permet de se projeter très vite dans l'histoire. Une certaine forme d'efficacité donc qui est positive. Mais le bouchon n'est pas poussé assez loin. Il y a comme un air de film bridé. Là encore, un manque de folie certaine.
    jmjbest2
    jmjbest2

    27 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Certes pas un chef d'oeuvre de thriller policier, j'étais surtout agacé par cette facilité de reprendre l'excellent Arestrup dans un rôle déjà joué à l'identique..Lanvin est bon comme toujours , lui aussi on dirait qu'on ne peut s'en passer . Agréablement surpris par la "fille de Johnny" !
    Bref je me suis bien moins ennuyé que "DANS LA COUR"
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    29 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2014
    Un flic de la BRB se fait capturer par un as du grand banditisme qui vient de s’évader de prison qui le séquestre 96 heures. En échange de sa libération il veut savoir qui l’a balancé il y a 5 ans.
    Un Polar à la papa, avec deux acteurs forts en gueule au centre. Il y a 40 ans, c’était Gabin et Ventura, aujourd’hui, c’est Neils Arestrup et Gérard Lanvin. Le résultat donne un film en huis-clos assez efficace, qui évite les lourdeurs et le pathos « à la braquo ». Pas prétentieux pour un sou et plutôt divertissant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 avril 2014
    96 heures...de Frederic Schoendoerffer. Le pitch ? Une garde à vue inversée. Le truand séquestre pendant 96 heures le flic en charge de son dossier pour savoir qui l’a balancé quelques années plus tôt.
    Malgré certaines invraissemblances, j’ai passé un moment correct. Le film est bien foutu, la mise en scène efficace, et l’on se laisse porter par ce «gentil» polar sans trop se poser de questions. Cela fait drôle de voir Lanvin dans un rôle «passif», puisqu’il joue le kidnappé, la plupart du temps assis, handicap qui aurait pu provoquer un éventuel «surjeu», mais non, l’animal s’en sort bien. Niels Arestrup, j’aime pas...jamais...nulle part. Ce mec me fout les jetons, de plus physiquement ça ne passe pas, et je crois que si j’étais coincé dans un ascenseur avec lui, je frapperai le premier histoire de marquer direct mon territoire. Le face à face fonctionne très bien, les répliques fusent, ni trop écrites, ni pas assez, savant dosage pour rester sur le bon rail.
    J’ai un bémol sur les trois personnages féminins : on n’y croit pas trop. Sylvie Testud en fliquette ambitieuse qui en fait des caisses et qui n’arrive pas à trncher entre polar et comédie, Laura Smet mauvaise comme à son habitude, et Anne Consigny dans ce tout tout petit rôle d’épouse, plutôt insignifiante.
    Ce n’est pas le meilleur polar du monde, mais ne faisons pas les difficiles, ça se regarde plutôt bien, et ça fera un carton à la téloche dans quelques années.
    paul
    paul

    23 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    96 Heures ne révolutionnera pas le Thriller (il est même assez académique dans son genre) mais s’immisce toutefois comme un bon divertissement, étonnamment bien conduit et parfois drôle confirmant l'habileté certaine de Frédéric Schoendoerffer, réalisateur de Braquo. Mais quel plaisir, avant tout de retrouver Niels Arestrup (qui semble au passage habitué des huit-clos avec Diplomatie), toujours fidèle à lui-même dans le rôle du méchant, qui nous offre une fois de plus un jeu scénique remarquable, retranscrivant fidèlement les caractères d'orgueil, de violence, de psychopathe-intelligent que colporte son personnage. Si l'on confère ainsi au film un caractère assez théâtral (le confinement et le dénuement d'effets-spéciaux y participent), estompons aussi la portée de l'intrigue : on sait "qui l'a balancé" trop tôt et le film s’essouffle un peu vers la fin (qui est d'ailleurs trop soudaine, on en aurait redemandé : c'est déjà fini ?)
    chatperdu
    chatperdu

    12 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2014
    Excellents acteurs.....histoire prenante...MAIS que vient faire ici cette histoire de relation entre le flic et la fille du truand qui gâche la fin de ce très bon film? Mystère....
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2014
    L'important n'est pas la réponse qu'on donne à une question, mais la conviction avec laquelle on l'affirme. Voilà le conseil que le Commissaire Carré donne à une collègue. Le lendemain, il est kidnappé par Kancel, un mafieux qui veut le nom de l'indic qui l'a balancé. Il est alors l'heure pour le flic d'appliquer ses propres recommandations pour pouvoir survivre.

    Polar tendu et bien écrit, 96 Heures ne veut pas faire partie des films policiers français lambda qu'on mettra aux oubliettes. En inversant les codes propres à ce style, il place le gangster en position de chasseur et le flic dans le rôle de la proie. Doté d'une bonne mécanique narrative faisant monter la tension élément après élément, il ne bouleverse cependant pas ce genre cinématographique mais a le mérite d'avoir du caractère.

    Sans les deux poids lourds que sont Lanvin et Arestrup avec leur tempérament sanguin, le récit perdrait évidemment beaucoup de sa saveur. Chaque duel verbal nous fait transpirer, et c'est malheureusement quand on sort de cette maison où le flic est détenu que cette œuvre perd de son intérêt. Il aurait finalement fallu que 96 Heures soit un pur huit-clos pour qu'il soit au-dessus du lot.

    Tandis que Lanvin joue la froideur comme personne avec un visage aussi grave que la nuit, Arestrup est une nouvelle fois monstrueux et incarne le personnage qu'on adore détester. Intelligent, orgueilleux et paranoïaque, il a remplacé sa cigarette habituelle par une allumette qu'il ne fait que mordiller. Et si l'on devait résumer son jeu en une simple métaphore, ce serait un chien silencieux qui peut s'enrager en un quart de seconde.

    Lors d'une scène, Arestrup présente un tableau à Lanvin où est peint plusieurs horloges donnant toutes des heures différentes. Pour lui, cette toile ne représente rien d'autre que la mort. Mais pour Lanvin, c'est peut-être le symbole de sa possible liberté qui lui apparaît sous les yeux. Car c'est bien de temps que le Commissaire Carré a besoin pour sortir vivant, et quatre-vingt seize heures, c'est court.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Un bon polar , réalisé avec beaucoup de finesse, peut-être un peu lent, mais interprété formidablement bien, une musique obsédante très judicieuse.
    Mais que vient faire Julie Testud là-dedans? ça casse un peu le film.
    Enfin à voir.:)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Quelques mois après Diplomatie, Niels Arestrup revient pour un nouveau huit-clos, 96 heures, réalisé par Frédéric Schoendoerffer. Accompagné par Gérard Lanvin qui n’est jamais meilleur que lorsqu’il joue des drames, il campe à nouveau un rôle de méchant dans ce film policier qui inverse les rôles.

    Victor Kancel (Niels Arestrup) vient de purger trois ans de prison. Une peine de prison qu’il a écourté, grâce à une évasion ingénieuse, avec la complicité forcée de Gabriel Carré (Gérard Lanvin, chroniqué ici pour son rôle dans Angélique). Commissaire de police de la Brigade de Répression du Banditisme, Carré est soumis, par le malfrat, au régime de la garde à vue. Celui-ci se donne 96 heures pour le convaincre de balancer l’indic qui l’a fait tomber pour braquage. En parallèle, Marion Reynaud, collègue de Carré (Sylvie Testud, récemment vu dans 24 jours), inquiète de sa disparition, mène l’enquête.

    L’idée scénaristique de Simon Michaël et Philippe Isard est originale, véritable point fort du film. Les rôles changent dans cette confrontation psychologique entre flic et bandit. Kancel, accompagné de ses trois acolytes, respecte la forme de la garde à vue avec son lot d’attente, sa perte de repères temporels, et ses interrogatoires plus ou moins musclés. Alors que Carré semble vouloir tenir bon et respecter le secret professionnel, peu à peu, des contradictions émergent parmi ses ravisseurs et, doucement, le fil d’Ariane se dénoue, menant à des tensions grandissante entre les criminels. Carré, interprété par un Lanvin imperturbable, saisit chaque occasion de semer le trouble pour gagner du temps. Face à lui, Arestrup est parfait en parrain paranoïaque perdant toute sa contenance. Abdel (Slimane Dazi), son bras droit, semble accablé par la situation qu’il ne tolère que par loyauté. Il doit s’accommoder des deux collègues fous furieux joués par Jochen Hagele (Sacha) et Pierre Kiwitt (Joseph). Surprise de la distribution, Dazi, par de petites mimiques quasi-indétectable, transmet le sentiment de désaccord qui caractérise son personnage. Comme ses pommettes qui se creusent lorsque Victor Kancel devient plus violent que nécessaire.

    Face à ce scénario, proposant une approche nouvelle, le film n’est tout de même pas exempt de défaut. Le premier, et non le moindre, est une lenteur certaine dans le déroulement. Durant près de deux heures, le film aurait gagné avec un montage plus énergique. Si le côté thriller psychologique est intéressant, il n’est pas assez poussé. On passe trop de temps avec Carré seul dans sa cellule, ou Kancel, seul derrière son ordinateur. Indispensable à la compréhension globale, les sorties du malfrat coupent maladroitement le huit-clos instauré au début. On aurait aimé une autre façon d’introduire les personnages extérieurs. Le rôle de Sylvie Testud n’apporte rien, il est totalement secondaire. La musique binaire de Max Richier tente d’insuffler une sorte d’urgence sans y parvenir toutefois. En somme, 96 heures perd significativement en puissance en ne trouvant pas le juste milieu entre action et thriller.

    96 heures est un film animé de bonnes intentions et à la recherche d’idées nouvelles. Mais cela rentre en contradiction avec une mise en scène classique, trop classique. Nous ne saurions vous conseiller de vous déplacer spécialement pour aller le voir. 96 heures n’est pas un navet mais reste tout à fait dispensable.

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