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    Birdman
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    946 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Je reste bouche bée après le visionnage de se film, en toute sincérité je ne suis pas sure de ce que je viens de voir durant ces 2 heures ou je me suis sentie plongée dans l'envers du décor, comme si j'avais un point de vue omniscient sur cette histoire et je ne parle même pas du magnifique travaille fournit par l'équipe du tournage qui nous permet de nous transporter ainsi dans le film.
    Une seule chose est sure c'est que je viens de voir un chef d'oeuvre du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 juin 2015
    J'ai regardé ce film au cinéma organisé par mon lycée.

    Pour moi et la plupart des autres :
    -On croirait un film de super héros en regardant l'affiche.
    -Le scénario est nul
    -L'histoire on a du mal à comprendre
    -On s'endort
    -Par moment la musique (batterie) est inutile.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Une vertigineuse mise en abyme, sur la carrière de [l'ex Batman] Michael Keaton, qui signe ici, un retour fracassant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 juin 2015
    On peut désormais présenter Birdman comme le lauréat de l’oscar du meilleur film en 2015. Le long-métrage retrace un pan de l’existence d’un comédien qui, après avoir perdu sa popularité sur le grand écran, essaie de se refaire un nom dans le théâtre.

    L’histoire n’a rien d’extraordinaire mais la mise en scène est peu conventionnelle. En effet, la caméra épouse les mouvements des personnages, avec une grande proximité, ce qui invite fortement le spectateur à s’identifier à leur train de vie, faute de s’identifier à eux. La bande originale du film marque aussi les esprits, qu’on l’aime ou non : elle est constituée de beaucoup de percussions. Pour finir, les pensées du personnage principal, brillamment interprété par Michael Keaton, sont clamées par la présence de son alter-ego, Birdman, le super-héros qu’il jouait à l’époque. L’on voit les objets s’animer ou se détruire seuls, pour illustrer l’état sentimental du comédien à la dérive. La scène ou Birdman apparaît pour la première fois est de toute beauté. En somme, Birdman est un film qui se veut intimiste et qui mise le plus gros sur son scénario, pourtant, cela n’exclut pas quelques scènes spectaculaires, bien qu’elles soient métaphoriques.

    [La suite, en cliquant sur le lien].
    Blue_Iris
    Blue_Iris

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2015
    ça faisait des années que j'avais pas pris une aussi grande claque au cinéma. A la fois virtuose, beau, esthétique, intelligent, profond, et doté d'un type d'humour que j'apprécie beaucoup. Les acteurs sont excellents, et les thèmes abordés très intéressants. Et encore, sans parler de la musique, du montage, cadrage, etc.. Pour moi, donc, c'est un chef d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    Ce film va devenir un vrai classique.
    C'est une vraie mise en abyme : des acteurs qui jouent des acteurs. Dès le début, on est plongé dans l'univers du cinéma, de la comédie et du théâtre. Cette impression est due à la caméra : il n'y a pas de coupure temporelle, comme s'il n'y avait qu'une seule scène! La caméra suit un personnage, puis un autre intervient, et alors la caméra le suit...etc. Les plans sont vraiment axés sur les personnages, sur leur personnalité, leurs sentiments.
    Le film aborde les difficultés auxquelles doivent être confrontés de nombreux acteurs : la chute après le succès et la gloire, l'envie de revenir au top. Pour ce faire, Riggan fait preuve d'égoisme, comme si c'était la seule manière d'y arriver. Il est prêt à tout pour réussir. La fiction dépasse alors la réalité.
    Le personnage de Birdman qui le suit partout est son "inconscient", comme le petit diablotin qui vous parle sur l'épaule, vous dit quoi faire.
    Et malgré tous les efforts que Riggan fait, ce qui aura fait le plus parler de lui ces semaines-là, spoiler: c'est son passage en slip dans la foule à Broadway.
    spoiler: Au final, le désespoir de retrouver sa notoriété aura eu raison de Riggan Thomson.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Indiscutablement brillant sur le plan technique, le nouveau film du mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu aura conquis les grands esprits, récompensé qu’il fût par l’Oscar du meilleur film et quelques autres considérations prestigieuses. Composition de plans séquences techniquement audacieux, fourmillement de talents dans une certaine forme de huis clos artistique, Birdman aura réussi à trouver l’écho d’un grand film auprès d’un public toujours d’avantage formaté, ici convaincu de suivre une cure de remise en forme psycho-artistique. Oui, le cinéaste, prestigieux, s’il en est, ne s’en cache pas. Il critique ouvertement, et avec la manière, l’association du business et de l’art, de l’Entertainment et du cinéma. Profitant de la stature de son acteur principal, icone passée dans la peau du super-héros par excellence, Michael Keaton, le metteur en scène propulse l’acteur de cinéma sur les planches de Broadway, la star dans la peau du travailleur de l’art. Déchu, étiquette bouffon de superproductions, Riggan, note frêle gaillard, lutte contre sa psychose et toutes les mauvaises intentions de ses congénères pour livrer une pièce digne d’un talent qu’il n’est pas convaincu de posséder.

    Poète dans l’âme, techniquement irréprochable, le réalisateur mexicain livre un film dans la lignée de ses précédents, sensibles, mystérieux, intimes, tous des films chorales en revenant sans cesse au sens de la vie. Mais son coup d’éclat, pour l’occasion, est sans doute d’avoir su s’entourer d’acteurs absolument impeccables. Michael Keaton, bien sûr, génial de charisme et d’humanité ravagée, qui aurait mérité, amplement, sa statuette personnelle, mais aussi Edward Notron, à la hauteur de quelque unes de ses plus belles apparitions, et Emma Stone, touchante mais d’une rare solidité, font le film, font vivre toutes les bonnes intentions et idées du metteur en scène. On notera une bonne prestation de Zach Galifianakis, presque surprenant, d’une Naomi Watts plus que sérieuse ou encore les apparitions plus futiles d’Amy Ryan ou d’Andrea Riseborough. En somme, un casting cinq étoiles au service d’un réalisateur qui comptait bien, par la sensiblerie de son propos, bouleversé notre regard sur monde du divertissement à l’américaine.

    Confrontant, dans l’esprit, Hollywood et ses mondaines célébrités à Broadway, ses salles de théâtre guettées par des critiques assassines, en somme, comparant la célébrité au métier d’acteur, comparant Los Angeles à New-York, Inarritu parvient à toucher la corde sensible de l’Amérique du show-Business, et la nôtre avec. Pour autant, dans son élan artistique parfois troublant, le réalisateur manque de tranchant. Laissant parfois sa caméra errer parmi des protagonistes, certes captivants mais pas toujours attaché à un scénario limpide, le réalisateur ne parvient pas toujours à faire éclater les sentiments voulus. Dans une certaine forme d’abstrait, d’élitisme, le réalisateur mexicain semble avant tout vouloir démontrer sa certitude de détenir la vérité absolue, s’appuyant en pivot sur la culture qui l’entoure, ne se privant jamais de citer les Blockbusters à la mode, les acteurs populaires qui font le buzz. Bidrman ira même jusqu’à lancer un véritable débat, en sourdine, sur les réseaux sociaux.

    Tout est beau, tout est maîtrisé, mais tout n’est finalement qu’abstrait. C’est sans doute là la vision d’un artiste, bien avant celle d’un réalisateur. On apprécie l’indépendance d’esprit du monsieur, on ne peut que louer ses techniques de mise en scène. On ne peut pas passer à côté des interprétations magnifiques des comédiens. Mais l’on ne peut non plus se résoudre à crier au génie, le film ne s’adressant qu’à ceux qui croient, comme son metteur en scène, à l’absolu nécessité de tout remettre à l’art, sans substance. Victorieux d’estime en 2014, pas sûr pourtant que Birdman fera date, si ce n’est dans les registres et si ce n’est pour Michael Keaton. 13/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Visuellement, c'est grand : la photographie est magnifique et jamais vue, l'éclairage est parfaitement adapté. Le casting est de qualité, notamment Julien Lep... Michael Keaton, dans l'interprétation la plus bluffante de sa vie.
    MAIS, Birdman n'est pas un chef d'oeuvre. Le scénario est intéressant, et les dialogues sont drôles, mais le film manque cruellement de rythme, si bien qu'à certains moment, ben on s'ennuie !
    L'originalité et la folie de ce film suffisent à en faire un must-see, mais n'ayez pas trop d'attentes, vous risquerez d'être cruellement déçus.
    watchaz
    watchaz

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2015
    Film tourné en seul (faux) plan séquence, rien que pour c'est une originalité cinématographique intéressante. A voir
    Movie_Fan
    Movie_Fan

    20 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Ayant beaucoup d'admiration pour le talent de Michael Keaton, il me tardait de voir ce film. Mon sentiment final est que c'est un bon film, mais pas excellent. Les acteurs sont convaincants pas de soucis, mais l'histoire n'était pas si emballante que ça j'ai trouvé.
    nestor13
    nestor13

    57 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Entrer dans un décor immense, entendre les battements de son cœur, et là changer l'indifférence en rires et le silence en pleurs... Tel est le destin, le dessein de l'acteur, lui qui depuis des temps immémoriaux se retrouve face à un public à satisfaire. C'est finalement un peu une réflexion sur ce saltimbanque un peu particulier que nous propose le réalisateur ici. Ce n'est pas que j'ai une volonté absolue de voler dans les plumes de ce dernier, mais j'ai trouvé son œuvre pompeuse et grandiloquente. Que ce soit sur la forme avec son film conçu en tant qu'un semblant de plan-séquence unique (même si c'est plutôt bien fait, soyons francs) ou sur le fond avec sa critique en creux des super-héros, notamment de la saga Marvel qui cartonne un max depuis quelques années. Le propos de "Birdman ou (la surprenante vertu de l'ignorance)" est en effet simpliste voire naïf, et même convenu avec l'histoire de ce come-back d'un comédien, thème assez éculé. Cette œuvre a toutefois le mérite de remettre sur le devant de la scène Michael Keaton, acteur jadis au top et que l'on ne voyait plus (si ce n'est ce "Robocop" récent de sinistre facture) dont le chant est là aussi beau que désespéré. Et c'est plutôt amusant de le voir dans le rôle-titre, lui qui incarna naguère non un pélican ou un albatros, mais la plus célèbre des chauve-souris humaines. Comme si cette évocation était en définitive une mise en abîme assez vertigineuse de sa propre carrière. Mais ceci est une bien piètre satisfaction à la vue de ce pensum indigeste. Allez Alejandro, on dira que tes grandes ailes t'empêchent de marcher. Vivre et mourir en alternance, porter un masque en permanence...
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2020
    Une fantastique prouesse de mise en scène : un film, époustouflant, étonnant, par cette succession de plans séquences, dirigé de manière presque magique. Car on est pas dans de l’improvisation mais bien dans un film Hollywoodien, au scénario et aux dialogues écrit sur mesure et pourtant tourné en plans séquences. On ne sait d’ailleurs pas combien exactement de plans séquence, car il y quelques fondus enchainés entre la nuit et le jour qui permettent de couper discrètement et offrent aux acteurs des pauses. Mais il y a quand même une virtuosité incroyable de caméra, virevoltante, propre, bien cadrée, stabilisée, passant d’un couloir à un autre, entrant en scène avec 1000 spectateurs qui attendent depuis un moment . Et puis il y a aussi les acteurs, qui doivent en une prise unique, longue, compliquée, garder l’inspiration, la fraicheur, effectuer des changements de vêtement .. Les acteurs sont exceptionnels de virtuosité, ils relèvent le challenge et se donnent à fond, plus proche du théâtre, car ils savent qu’il n’ y aura pas facilement de 2e prise. Ils rentrent complètement dans le jeu de Inarritu . Ema Watson est envoutante, parfaite, petite jeune fille à la fois fraîche, ingénue mais aussi manipulatrice et très perverse. Zach Galifinakis dans son rôle de producteur , très loin de ses rôles comiques habituels, Edward Norton magistral en star imbue d’elle même. . Des prouesses techniques avec de multiples plans devant des miroirs et on ne voit pas de caméra, pas d’équipe, il y donc des trucages excellents :.des objets en lévitation, en plein plan- séquence. Et puis il y a le fond du film, l’homme qui doute, cet acteur qui n’a aimé que lui même, s’occupant uniquement de sa carrière, cherchant l’argent facile, le « quick win », les films faciles, qui ne s’intéressait pas à sa famille , à ses amis, égoïste . Et puis maintenant qu’il est au creux de la vague, il veut se refaire avec cette pièce art et essai. Il comprend ses erreurs, il veut enfin aimer sa famille, et vivre en accord avec lui même, mais est-ce encore possible ?
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2015
    Birdman est un tour de force incroyable qui nous fait ressortir du film littéralement épuisé, tellement la maitrise technique d'Iñarritu est à la fois éblouissante et oppressante. C'est incontestablement un film à voir pour l'expérience qu'il propose, car oui, il s'agit bien d'une expérience cinématographique remarquable et originale. En ce qui concerne le sujet traité, ce n'est pas forcément quelque chose qui me parle énormément. J'ai donc suivi le truc comme il venait, sans jamais en sortir, et ça c'est plutôt bon signe. En plus, j'ai trouvé tous les acteurs plutôt au top de leur forme, et à fond dans leur rôle, ce qui fait toujours plaisir. Une œuvre incroyable, mais qui traite d'un sujet très particulier, qu'il faut savoir appréhender.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2015
    tres bon film! tres bons acteurs, un peu degenter mais du bon temps passe a le regarder
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Film absolument magnifique sur lequel tout a déjà était dit. J'ai chialé, j'ai rit.
    J'ai aussi lu beaucoup d'interprétations différentes, toutes plus ou moins viables, sur la fin du film.
    Alors je donne la mienne :
    C'était le but du réal de nous laisser sans comprendre. Ce film est en réalité une critique de la critique. Une critique du snobisme et de l'élitisme autour de l'art. Je m'explique : spoiler: Plusieurs élèments tout au long du film (j'en ai sans doute oublié) la fille qui reproche à son père de ne "même pas avoir de compte twitter ou facebook" par orgueil, pour "exister et se sentir différent" (twitter très présent d'ailleurs, un clin d'oeil au birdman ?") ; le héros qui reproche lui aussi à la critique d'écrire pour exister et oublier sa vie merdique d'artiste raté; et au final, le réal lui même qui nous fait un joli pied de nez en nous laissant sur une fin étonnante et incompréhensible "Je vous ai bien eu, vous pensiez que c'était un film sur la profondeur de l'âme humaine ? Bah oué mais mon héros, il vole vraiment !".

    Faire un chef d'oeuvre et chier dessus rien que pour troller la critique : moi ça me plaît ! Il prend le contrepied du blockbuster bashing.
    Ce film tir à boulets rouges sur les gens qui se tuent à essayer de tout comprendre, de tout calculer, de tout étiqueter. Le mec s'élève au dessus de ces querelles d'intello moroses.

    Enfin, Birdman, ça me rappel l'Albatros de Baudelaire :

    "Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à côté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."
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