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    Birdman
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    3,8
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    946 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mars 2015
    attention, ce film est unique, mais tellement bon! surprenant, foufou et en même temps totalement maîtrisé. psychologique, poétique et terre à terre à la fois. un bon, très bon moment de ciné
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2015
    Ce film est un chef d'oeuvre du cinéma. Probablement l'un des 10 meilleurs films de tous les temps. Ne regardez pas les critiques, juste allez y sans arrière pensées. Vous allez prendre une claque. Génial!
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2015
    J'ai vu un film... qui m'a littéralement bluffé du fait de la maîtrise totale de la réalisation. Le principe de la caméra qui se déroule en longs plan-séquences comme j'ai pu l'apprécier également dans la réalisation chez Alfonso Cuarón "le fils de l'homme". Certaines scènes sont tellement incroyables qu'il faut bien le voir 2 fois pour apprécier la maîtrise du réalisateur. J'"avais adoré "21 grammes" ou "Babel" où de Alejandro González Iñárritu mettait vraiment bien en valeur les comédiens... Dans Birdman, on retrouve également ce mode de réalisation... Et si bien sûr la réalisation est incroyable, ce qui est exceptionnel ce sont les numéros que les acteurs livrent. C'est une prestation incroyable... Il y a bien sûr Michael Keaton qui est bluffant, entre folie et distance, mais aussi Zach Galifianakis, en manager stressé mais les pieds sur terre, et surtout Edward Norton qui dresse le portrait d'un comédien (lui ?) prétentieux, creux et tellement talentueux... En fait ce film est d'une audace folle qui mêle tellement de genres qu'on ne peut qu'en être admiratif. On hésite souvent entre la comédie et la tragédie, et on succombe au charme poétique de l'ensemble de l'oeuvre, avec des incursions vers le fantastique, la rêverie, etc.... La musique, quant à elle est rythmée, saccadée et puissante. Elle enrichit et donne corps au film.
    C'est un grand film, c'est un bon film... c'est un quasi-chef d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2015
    Je ne comprends pas le succès critique de ce film et encore moins l' OSCAR DU MEILLEUR FILM, ce film est une bouse, un plagiat indigeste de " black swan " tout est plagiat de " Black Swan " dedans, le comédien et son double maléfique, le petit jeune qui tente de voler la place du comédien ( mila kunis dans Black Swan ) Edward norton surjoue son rôle de c******* et comme de par hasard ce c******* qui n' aime pas tellement les femmes, qui est un homme mystérieux et blessé dans son plus fort intérieur, retrouve le grand amour avec la fille super jolie qui a quelque chose de plus que toutes les autres filles ( elle est juste banale, jolie blonde avec de beaux yeux ) bref c' est bidon ...
    Ce film se veut une critique du grand public qui consommerait des films d' actions à gros budget, bah oui quand on a de pareilles bouses à côté d' un film ou l' on sait qu' on a juste à poser notre cerveau en entrant dans la salle et se divertir avec des scènes d' actions et quelques scènes marrantes, on fait vite notre choix.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Il y a du génie dans ce film, mais aussi beaucoup d'excès, il y a de la maestria mais aussi un pêché d'orgueil, il y a de l'ordre, mais aussi beaucoup de désordre. Birdman c'est tout ça, et même plus encore. Multi-oscarisé, à raison même si pour moi il y a eu de meilleurs films, ce film a beaucoup d'atouts. Son plus bel atout c'est évidemment cette réalisation en faux plan-séquence. J'ai trouvé ça un peu gadget par moment, même si on y voit une mise en abime évidente avec le théâtre. C'est une merveille à regarder, c'est beaucoup d'effort, mais c'est aussi très étouffant. Un film comme Momie ou encore La Vie d'Adèle a su tirer tout le profit d'une réalisation un peu étouffante, en proposant des moments de répit. Ici il n'y en a pas, ou trop peu, ce qui m'a un peu dérangé. Son autre atout, et pour moi son plus important, c'est la mise en abime constante du film. Mise en abime avec son parallèle cinéma/théâtre (dans le propos du film et dans sa réalisation), mise en abime avec le cinéma d'auteur/blockbuster (à travers son personnage principal et le sujet du film) et enfin mise en abime avec les acteurs/personnages (le personnage de Keaton n'en est pas un, c'est Keaton lui même!). Ça c'est un vrai tour de force, ça en fait plus qu'un film en fait, et ce qui est fort c'est que le réalisateur arriver à faire passer ses idées juste par ces mises en abimes, pas besoin de dialogue pour expliquer ça. Mais cette profondeur gargantuesque au niveau du scénario a aussi un défaut: le film souffre d'un trop plein. Comme pour la réalisation qui étouffe, le scénario étouffe aussi: art, cinéma, théâtre, critique, métier d'acteur, paternité, amour, etc. Tout ça fait beaucoup. Chaque thème est intelligemment traité, je pense surtout au débat sur l'art, sur le théâtre, le cinéma de divertissement, ça fait du bien de voir un film et son réalisateur le dénoncer. Mais le souci c'est que l'on s'y perd vite, on a du mal à suivre la pensée du réalisateur, on s’égare, on aimerait plus de temps, ou moins de sujets au choix. Et c'est pour ça que je trouve que le film est à la fois génial et excessif, il en donne beaucoup au spectateur mais parfois trop. Du coup il en ressort un excellent film, mais pas assez excellent en fait, j'ai presque été déçu que tout cela soit aussi mélangé, et les critiques semblent l'avoir vu aussi. Mais attention ça reste excellent hein ! Tant au niveau de la réalisation, des acteurs, de l'écriture, de la profondeur, on a une oeuvre majeure !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Un faux plan séquence qui nous emmène dans les bas fond d'un théâtre new-yorkais. et tout cela accompagnée d'un casting de haut vol qui nous délivre un film sensationnel et qui mérite son Oscar.
    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Étonnantes sensations a l'issu de ce film a la mise en scène impressionnante de virtuosité. Rempli de faux semblants, truffé d'illusions qui jouent avec le spectateur sans cesse. C'est très intelligent. Mon seul défaut concerne le thème en lui-même, à savoir les névroses de l'acteur et la critique d'un monde du spectacle renfermé sur lui meme. Ca rend les persos assez peu attachants et loin de "mon" monde.
    kluane
    kluane

    2 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Décu, trés décu, si ce n est la performance d acteur de Keaton, mais qui commence a prendre trop de place au bout d une heure, un film qui a de quoi toucher le milieu des acteurs et du cinéma mais qui moi m a laissé de marbre, pour ne pas dire qu il m a prondément ennuyé au bout de trés peu de temps...un humour qui ne m a fait que sourire, sans plus.....
    vu avec trois personnes, on a voulu partir l heure dépassée...
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Indéniablement une grande performance d'acteurs et de mise en scène mais une grosse faiblesse au niveau de scénario. Résultat : du mal à rentrer dans l'histoire, puis le sentiment désagréable de tout voir venir à l'avance. Je m'en suis donc remis à admirer les scènes, le jeu, les dialogues qui régalent mais qui ne suffisent pas à en faire le grand film dont j'avais entendu parlé.
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Virtuose, étourdissant, brillant, voire abrutissant tellement ça virevolte. Iñarritu n'est pas un de mes cinéastes préférés, j'ai toujours trouvé ses films surchargés, inutilement compliqués, enchevêtrés, complaisants, fatigants. Celui-là est au dessus du lot, grâce à Michael Keaton et Emma Stone, mais surtout à Edward Norton, plus impeccable que jamais. Et grâce à un scénario assez malin, sur un sujet rebattu (depuis "Sunset Boulevard" et consorts) mais qu'il parvient à revisiter intelligemment en lui donnant une coloration contemporaine plus intéressante que le parti-pris du plan-séquence infini, souvent trop voyant pour être austère chose qu'une démonstration de force. A croire que la diaspora mexicaine d'Hollywood (Iñarritu, Alfonso Cuaron, Guillermo Del Toro) se tire des bourres sur la pyrotechnie. Il y a quelque chose de "Gravity" et de "Pacific Rim" dans cette obsession de la perfection technique, du mouvement de caméra impossible, de l'enchainement de quadruple croches au steadycam, à la grue et au drone, sans compter les effets spéciaux numériques qui s'invitent plus ou moins discrètement séquence après séquence. Et régulièrement, je sors du film à cause de ça. Etait-ce indispensable ? Quel est la motivation du réalisateur ? Veut-il qu'on le reconnaisse comme le David Copperfield de l'Alexa ? Couronné par 4 oscars, il peut se vanter d'avoir réussi son coup. Et puis, il y a quand même plus de fond dans "Birdman" que dans beaucoup de blockbusters, à commencer par "Gravity" et sa concavité intersidérale. Et si le film est rarement émouvant, il est divertissant, surtout dans sa deuxième moitié, spoiler: la course en slip de Keaton autour d'un théâtre de Broadway constituant l'un des clous du spectacle.
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2015
    La victoire de Birdman aux Oscars illustre parfaitement le narcissisme du cinéma américain récompensant une œuvre, lisse et fade, qui le brosse dans le sens du poil. Avec ce parcours quasi-biographique d’un Michael Keaton has-been coincé dans un rôle de superhéros lointain (Batman ou Birdman), Iñarritu cherche à renouer avec les grandes œuvres américaines sur la déchéance et l’hystérie du star-system respectivement sacralisée par Boulevard du Crépuscule (Wilder, 1950) et Opening Nights (Cassavetes, 1977). Cependant, il se brûle les ailes aux travers d’un moralisme rendant impossible la moindre envolée d’un long-métrage dont la seule folie réside dans une mise en scène millimétrée étouffante. Le principal problème de Birdman est justement de vouloir être un double manifeste, visuel et scénaristique, cherchant à nouer un lieu entre un cinéma populaire (forcément débile, selon lui) et un cinéma d’auteur (pompeux).

    Lors d’une scène d’interview, Michael Keaton (Riggan Thomson) se retrouve face à des journalistes renvoyant chacun à un reflet qu’auraient les médias au XXIe siècle : l’intellectualisme exacerbé (posant des questions sur Roland Barthes), la bouffonnerie du people (déblatérant sur l’utilisation ou non de sperme de bébés porcs pour rester jeune) et le profiteur (entendant ce qu’il veut pour affirmer qu’il y aura un nouveau volet de Birdman). Avec cette scène, Iãrritu dévoile aussi bien sa principale critique, l’écart incommensurable entre divertissement et intellectualité dans l’art, que sa méthode critique, les gros sabots du stéréotype. Il renoue ainsi avec la pensée passéiste d’un critique comme « faiseur d’artistes » dont l’essence même serait, dans une optique de manque de talent, d’empêcher la souillure d’un art qu’il prend pour le sien. Le réalisateur mexicain fait de Tabitah, une critique ubuesque, la pierre angulaire de sa condamnation des étiquettes. Le passé de superhéros de Riggan Thomson comme seule raison de son acharnement est néanmoins un peu exagéré et tend plutôt de la naïveté de croire que la réputation se construit par la volonté de faire et non par le résultat du travail. Il fait des médias, et surtout de la figure du critique, les responsables d’une situation amorcée justement par l’ambition de divertissement à tout prix d’Hollywood. Birdman confronte alors deux visions : le cinéma grand public de la côte Ouest (symbolisé par une explosion dans l’œuvre, montant assez bien la fadeur du propos) et le théâtre élitiste de la côte Est. Mais, il tombe dans les préjugés ne faisant ainsi qu’une sociologie du survol oubliant les ambitions de réalisateurs reconnus comme Spielberg à ses débuts (E.T., Les Dents de la Mer) ou Wes Anderson (Fantastic Mr. Fox, The Grand Budapest Hotel).

    Birdman aurait été plus intéressant en axant son propos avec plus de vigueur sur la question de la performance. Riggan Thomson représente un ancien star-system qui prônait l’action, le jeu, comme principal étalon de la célébrité. Une idée simple qu’Iñarritu surexploite en ajoutant les pouvoirs de Birdman (ou la schizophrénie de Thomson) montrant bien que même ses capacités, extraordinaires, ne sont plus suffisantes pour lui valoir une place : à l’instar des rois du box-office qu’étaient Arnold Schwarzenegger et Bruce Willis dans 1980 et 1990. S’ajoute à cela le comédien Mike Shiner (Edward Norton, impressionnant) qui préconise une vision de l’art pour l’art en tendant vers un réalisme à tout prix, voire un super-réalisme. L’acteur ne doit plus jouer pour être mais vivre pour être : il boit vraiment, il couche vraiment. Face à ces deux performeurs, Sam (Emma Stone, affirmant son talent) – la fille de Riggan Thomson – amène par sa jeunesse une nouvelle condition de la célébrité : la représentation. La performance n’est plus scénique, elle doit déborder sur la vie même du comédien qui doit avoir une personnalité virtuelle. L’existence est uniquement tangible par le biais des réseaux sociaux. Un constat, assez banal, qu’Iñarritu adoube par la scène où Riggan se retrouve en slip sur Time Square qui marque sa renaissance dans les médias. Birdman tente de se présenter comme l’œuvre de l’anti-performance.

    Si l’œuvre d’Iñarritu enfonce des portes ouvertes sur le fond, la forme contredit l’idée d’une mort de la performance. Ce qui est gênant avec Birdman, c’est qu’il est une mise en avant ostentatoire du rôle du réalisateur. En faux prodige, le réalisateur mexicain livre une mise en scène fonctionnant en circuit fermé sans véritable finalité. Cela fonctionnait dans Gravity justement parce qu’elle amenait les personnages à repenser le vide de l’espace et à marquer une certaine vacuité de leurs efforts dans un macrocosme en constant chamboulement. Le mouvement, incessant, ne fait pas le réalisateur en ressemblant plutôt à un exercice raté d’un film de fin d’études. Le rythme qu’il apporte par sa circularité entre justement en conflit avec un scénario qui se présente plus comme une suite de saynètes entrecoupées de coupures journalières. La redondance des dispositifs de mise en scène n’a d’égal que celle du travail sonore avec une batterie constante et usante. Les deux se rejoignent dans la volonté de créer un rythme effréné. Néanmoins, cette sur-utilisation d’effets met plutôt en avant la faiblesse de l’image et du scénario qui n’arrivent jamais à atteindre la vitesse et l’euphorie qu’Iñarritu aurait souhaité.

    Birdman synthétise, à lui seul, le too much du divertissement hollywoodien en lui donnant les traits d’une critique faussement corrosive de la négation du cinéma populaire. En affadissant aussi bien le « cinéma d’auteur » que le cinéma qu’il semble défendre, Alejandro Gonzalez Iñarritu agrandie ironiquement cette frontière.
    svog
    svog

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Le rythme effréné du film appuyé par ce son de batterie omniprésent et récurrent (heureusement, j'aime la batterie) ne laisse aucun répit du début à la fin. Un plan séquence chasse l'autre, impossible de s'endormir. C'est une comédie originale, pêchue dont l'auteur joue la dérision avec un plaisir assumé et que je partage. La pièce de théâtre est tout autant dérisoire que la feue star ex-Batman à l'égo bien sûr démesurée à en devenir pitoyable mais attachant, il faut dire que M Keaton est au top. Quelques longs plans à donner physiquement le vertige, quelques effets bien ficelés, quelques répliques drôles et cinglantes bien senties font de ce film, sans prise de tête, un excellent divertissement

    Ce film ne me semble pas prétendre à une profondeur artistique, métaphysique ou littéraire même si Barthes et Flaubert sont cités au détour de scènes aussi filantes que les autres..
    .En tout cas, Iñárritu leur rend hommage et c'est sympa.

    Bon moment de cinéma.
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Grâce à la critique enthousiaste de Jeunevieillispas nous avons vaincu nos réticences et nous nous sommes décidées à aller voir dans un des derniers cinémas d'art et essai où il est encore programmé le film aux 4 Oscars.
    Et nous n'avons pas été déçues !
    Rappelons le synopsis : À l’époque où il incarnait un célèbre super-héros, Riggan Thomson était mondialement connu. Mais de cette célébrité il ne reste plus grand-chose, et il tente aujourd’hui de monter une pièce de théâtre à Broadway dans l’espoir de renouer avec sa gloire perdue. Durant les quelques jours qui précèdent la première, il va devoir tout affronter : sa famille et ses proches, son passé, ses rêves et son ego…
    S’il s’en sort, le rideau a une chance de s’ouvrir...
    Même si la mise en abyme (théâtre dans le théâtre, cinéma dans le cinéma, ici cinéma dans le théâtre) n'est pas un procédé nouveau, même si le thème de la répétition contrariée est archiconnu lui aussi, nous avons aimé cette brillante variation qui apporte une certaine nouveauté.
    Nouveauté puisque le sujet en est Michael Keaton, célèbre acteur de blockbusters dans le film et dans la vie réelle (Batman), acteur vieillissant et oublié qui se lance le défi de monter sur les planches à Broadway et d'être reconnu comme un véritable comédien dans une pièce plus exigeante que les films qui mettaient en scène ses prouesses d'homme-oiseau (birdman).
    Nouveauté aussi dans la mise en scène d'Alejandro Inarritu. La dimension fantastique des scènes où l'acteur est hanté par son personnage, par la voix d'abord puis dans une reconstitution spectaculaire d'effets spéciaux, ajoute à l'humour toujours présent malgré les failles et le mal être de chacun qui se manifestent dans la zizanie permanente entre les acteurs, leur égocentrisme et leurs névroses. Une vie difficile, un métier ingrat soumis au bon vouloir des critiques de théâtre qui peuvent décider de façon autoritaire de démolir une pièce et vider une salle. Tout oppose le cinéma de masse aux millions de spectateurs et le théâtre "de 800 personnes", les cachets mirobolants des célébrités et les fins de mois difficiles des théâtreux.
    Les comédiens (Michael Keaton, Naomie Watts, Edward Norton, Emma Stone...) sont tous excellents, comme dans une vraie troupe de théâtre et nous offrent de belles performances.
    La mise en scène est palpitante (Oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur), le scénario (Oscar du meilleur scénario) réserve des effets de surprise aménagés tout au long du grand plan séquence qui nous fait passer sans transition des coulisses à la scène, preuve d'une grande maitrise technique.
    Ne boudons pas notre plaisir devant un vrai film de cinéma qui procure 2h de divertissement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 mars 2015
    C'est en lisant toutes les critiques que l'envie de voir cette oeuvre, alors merci! Qu'elles soient mauvaises ou dithyrambiques, elles prouvent la multitude de ressentiments à son égard et l'intérêt de chacun. Je ne pouvais pas rester indifférente et j'avais besoin de la découvrir. Convaincus par Babel je le suis encore avec birdman même si l'univers est complètement différent. Je retrouve la volonté de nous faire partager des émotions et un jeu d'acteur formidable, certains évoquent du surjeu, je ne le pense pas mais chacun ressent les choses selon son caractère.
    Berkeley
    Berkeley

    25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2015
    Une métaphore inspirée sur le cinéma et la reconnaissance. Très drôle et très amer!
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