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    Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir
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    3,8
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    97 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Un drame psychologique pesant et prenant (malgré des longueurs) qui suit le destin parallèle de femmes brisées par un trauma commun durant leur enfance. 3,75
    Claude DL
    Claude DL

    88 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un peu décevant : d’abord on découvre à la fin que…ce n’est pas la fin. Il faut donc voir la deuxième partie, ce qui fait un total de 4h20 de projection ! Beaucoup trop long. Il eut mieux valu, sans doute, faire une mini série (comme du reste c’était sorti à la tv japonaise). Ceci dit, il y a du positif. On plonge dans la culture japonaise avec une virtuosité indéniable et il y a beaucoup de suspense. Ceci dit, le coup du voleur de poupées françaises par un fétichiste est tout de même osé, et limite notre adhésion. Je ne sais pas si je regarderai la deuxième partie.
    Orno13
    Orno13

    11 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Un thriller au bord du surnaturel, kurosawa aime filmer les fantômes, qui sont très présents dans sa longue filmographie.
    Filmé comme un feuilleton, découpe en chapitres dont chaque partie nous indique la vie 15 ans plus tard de ces 4 petites filles devenues adultes qui ont une dette vis a vis de cette mère qui a perdu sa fille, amie des ces 4 filles et qui a été enlevé sous leurs yeux mais qui sont frappés d amnesie et qui ne peuvent pas décrire le meurtrier.
    Cet événement va être un fardeau pour elles. Ce qui va peu à peu détruire leur vie.
    Avec une mise en scène époustouflante, kurosawa traduit bien ces histoires glauques et angoissantes qui nous hypnotise et impatients de voir le point final de ce film en 2 parties.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 décembre 2020
    Le "prologue" (l'assassinat de la fillette) est tout à fait réussi. En le reliant aux deux titres des films, opposant celles qui voulaient se souvenir et celles qui voulaient oublier, on se dit que l'on tient là une idée hors du commun, voire une pépite. Même s'il est déjà difficilement admissible qu'aucune des quatre petites filles ne se souvienne d'aucun détail sur le meurtrier alors qu'elles lui ont parlé en face à face. Las le premier chapitre, consacré à la vie de la première fillette quinze ans plus tard, vire assez vite au pire. Le style d'une banalité extrême nous rappelle, au cas où nous l'aurions oublié, qu'il s'agit au départ d'un film pour la télévision. Quant au contenu, après quelques échanges prometteurs entre les deux protagonistes, il tombe dans l'invraisemblable et le grotesque. Tout est trop lourd, et au final le lien entre les évènements racontés et la "compensation" (est-ce une mauvaise traduction ?) demandée par la mère en deuil longtemps auparavant est incompréhensible ou inexistant. Le second chapitre présente un peu plus d'intérêt, car ce lien est ici assez clair, et car il présente un aspect des relations sociales Japonaises (les rapports entre les parents d'élèves et le corps enseignant ; le fonctionnement interne de ce corps enseignant). Mais cela reste superficiel et là encore, la conclusion est grossière. Alors, le cinéma étant aussi et avant tout un plaisir, je vais me dispenser du visionnage des trois autres chapitres...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2018
    Premier volet du diptyque nommé "Sokuzai" entrepris par Kiyoshi Kurosawa, "Celles qui voulaient se souvenir" est un thriller psychologique profond mis en scène avec beaucoup de maîtrise par le cinéaste japonais. Flirtant avec le genre de l'horreur que Kurosawa maîtrise à la perfection mais aussi du drame, ce film plonge le spectateur au plus profond de l'âme humaine afin d'en étudier les mécanismes les plus complexes. Au travers de beaucoup de plans très esthétisés et porteur de symboliques fortes, Kurosawa nous amène à réfléchir sur l’impact que peut avoir un événement traumatisant sur le caractère et la vie d'un individu. La bande originale accompagne très bien le film et l’interprétation irréprochable d'un casting essentiellement féminin permet au long-métrage de bien fonctionner. Bien que je n'ai rien contre les films qui prennent leur temps, je trouve ce long-métrage parfois excessivement lent ce qui a mis à certains moments ma patience de spectateur à rude épreuve. Cela ne m'a pas non plus empêché de me passionner pour cet exercice de style impressionnant qui mérite à mon sens sa réputation élogieuse.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2017
    Autour de la Mater Dolorosa, Asako, se fixe le destin des quatre fillettes qui n'ont pu empêcher le meurtre.
    Kurosawa va nous montrer comment elles vont agir 15 ans après contre cette figure du mal dans des événements ponctuels de leur vie.
    On assiste alors à quatre portraits bouleversants et empreints d'une blessure d'enfance toujours présente: le remords, la culpabilité qui amène à la destruction du "meurtrier" de leur vie actuelle, synonyme de la réparation du passé d'autant plus tragique qu'il est constitué d'une parfaite innocence, mais qui est si lourd à porter qu'il empêche ces femmes d'être heureuses.
    Formidable et poignant.
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2017
    C’est glauque au possible, pourtant les décors sont sublimes, épurés comme ces appartements maculés de blanc avec un minimum de meubles mais finalement, ce sont les humains qui sont viciés. Et plus particulièrement les hommes, quasi tous abjects dans ce film, originellement une série télévisée japonaise. Les femmes, au contraire, sont toutes magnifiques et chacune affrontera l’événement passé douloureux les unissant à sa façon, afin d’obtenir la rédemption de n’avoir pu sauver la pauvre Emiri d’une fin horrible. C’est beau, tragique, parfois long, mais terriblement prenant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2017
    Malgré un patronyme encombrant, Kiyoshi Kurosawa est parvenu à se faire un prénom et jouit désormais d'une aura certaine dans le domaine du thriller horrifique. "Shokuzaï" est à la base une série télévisée adaptée d'un roman à succès d'une jeune romancière japonaise, Kanae Minato. Kurosawa en a tiré deux films qui en 4h30 relatent le destin tragique de quatre jeunes femmes témoins du meurtre de leur camarade de classe quinze ans après les faits. Shokuzai en japonais signifie "pénitence" comme l'engagement pris par les quatre petites filles devant la mère inconsolable (Kyoko Koizumi) qu'aucune d'entre elles n'ait pu donner un indice permettant d'identifier le tueur. Chacune des quatre petites filles devenue femme fait ensuite l'objet de la part de Kurosawa d'une longue observation notamment dans ses rapports aux hommes forcément rendus compliqués par l'évènement traumatique subi et la promesse faite à Asako la mère qui tel un fantôme sans âge toujours présent rend impossible l'oubli. Le réalisateur profite du temps long qui lui est donné pour dresser un portrait de la société japonaise contemporaine où les codes d'autrefois s'effacent devant le consumérisme effréné qui a gagné son peuple depuis plusieurs décennies. Il n'en omet pas pour autant de distiller à petites doses les éléments qui maintiennent l'esprit du spectateur éveillé sur le déroulement de l'enquête qui progresse au fur et à mesure que le puzzle des quatre personnalités se construit. La dernière partie qui révèle un dénouement plutôt classique dans la lignée des thrillers américains déçoit un peu, et empêche ainsi la complète réussite de ce travail de précision qui reste tout de même de haute volée.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2016
    La 1ère partie du diptyque est un peu longue (2H01) mais elle se justifie car elle prépare la 2nde partie. Cela commence comme un fait divers, une gamine est violée et assassinée dans le gymnase d’une école. Ses 4 amies qui ont vu l’agresseur sont incapables de se souvenir de son visage. Quinze ans après, la mère de la fillette tuée vient revoir les 4 amies devenues femmes.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    Shokuzai est un " film " qui ne perd pas de temps et nous entraîne de suite dans les ténèbres qu'il habite. Je découvre Kiyoshi Kurosawa que je connaissais de nom mais dont je saisit l'importance de son travail à l'instant seulement. Le scénario et la mise en scène sont remarquable et traité avec un partit prit très fort, les deux heures passés devant cette création sont d'ailleurs très troublante et traumatisante ... Shokuzai comporte beaucoup de souffrance sous différents aspects et conclue cette première partie avec une saupoudrée de mystère et annonce une suite à la violence déjà constaté et ressentit jusqu'alors. J'hésite du même coup à voir le second opus tout de suite ou à me laisser le temps de digérer et de reprendre le cours de cette découverte ultérieurement ...
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Ce qui devient rapidement fascinant dans les 2 volets de Shokuzaï, ce n'est pas tant la sécheresse de la narration, la précision chirurgicale de la mise en scène ou même la forme éclatée de récit horrifique, c'est surtout le non dit, le hors champ, l'intuition profonde que chaque histoire n'est en fait qu'une des multiples projections mentales de l'héroïne face à l'impérieuse nécessité de faire le deuil, de tourner la page… Raison pour laquelle c'est son passé à elle qui vient hante l'écran dans la révélation finale. Pas un hasard. Qu'on s'en souvienne ou pas, vertigineux, ça oui, Shokuzaï l'est assurément.
    Léa A
    Léa A

    50 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2015
    Le film cultive un mystère très prégnant, dans lequel se mêlent de nombreuses thématiques comme celle, très japonaise, du devoir. Le découpage de l’histoire permet d’aller plus loin qu’une simple intrigue policière, car il met en avant les conséquences du drame sur les quatre jeunes filles. Chacune vit à sa manière l’après-drame : Sae n’arrive pas à grandir car le drame a empêché l’arrivée de sa puberté, Maki devient forte et veut rendre justice, Akiko est renfermée sur elle-même face à un frère violent, et Yuka est obsédée par la figure du policier.

    A travers ces quatre portraits, c’est quatre visions de la jeune fille qui nous sont livrées, caractérisées par deux dualités : virginité/maternité et force/faiblesse. Le film montre comme la jeune fille est prise dans un entre-deux, adulée pour sa figure aussi innocente que sexuée. Le drame qu’elles ont vécu ne fait qu’accentuer ces traits caractéristiques, faisant d’elles un quatuor composé d’une vierge, un soldat, un ours et une mère. Ce diptyque aurait eu une place d’honneur dans le cycle La jeune fille du Forum des Images, car il illustre toutes les thématiques abordées lors des cours de cinéma.

    Kiyoshi Kurosawa nous offre un bonheur visuel, dont l’esthétique souligne l’ambiance pesante et mystérieuse. Chaque plan est le fruit d’un travail médité, où les formes filmiques (effets flous, profondeur de champ, éclairages…) sublime l’intériorité des personnages. Et Kyoko Koizumi et ses partenaires féminines rayonnent à l’écran d’une beauté bouleversante propre au raffinement japonais.

    [...] Suite sur mon blog ! :)
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    311 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    J'ai découvert ce film sur Arte il y a quelques jours, je ne connaissait pas du tout ce film, j'avais juste vu dans un programme télé qu'il s'agissait d'un film Japonais réalisé par Kurosawa (pas celui quia fait les 7 samourais) et étant un grand fan de la culture nippone j'ai naturellement été intrigué par ce film qui mélange drame et thriller. "Shokuzai" est un film qui a fait grand bruit à Cannes en 2013 et double adaptation, du roman d'origine et d'une série tv japonaise.
    Shokuzai raconte l'histoire de 4 petites filles: Sae, Maki, Akiko et Yuna, traumatisées par l'assassinat d'une de leur camarade qui s'est produit sous leurs yeux et dont la mère de la victime, Asako Adachi, bouleversée et bien vengeresse, va éxiger d'elles des informations concernant le mystérieux assassin ou une certaine compensation de leur part. Ainsi le film raconte les histoires de chacunes des filles 15 ans après l'évènement et comment elles vivent et luttent contre ce traumatisme qui les hante. Voilà dans les détails l'histoires de Shokuzai. Avant d'entamer le gros de la critique je tient à préciser que comme, l'histoire se découpe en 2 films, je ferais 2 critiques, 1 pour film.
    Commençons avec le premier film dont le sous titre est "Celles qui voulaient se souvenir".
    Déjà je ne suis pas un grand amateur de ce genre de film, je n'ai pas vu beaucoup de thrillers donc ce film était vraiment quelque chose de nouveau pour moi et je dois dire que j'ai été bien agréablement surpris à aimer, le synopsis nous laisse entendre un film qui aborde une enquête autour d'un fait divers mais ça va bien plus loin qu'une simple enquête, ici l'enquête est l'outil principal pour entrer dans la psychologie des personnage et pouvoir analyser leur comportement.
    Bien que simpliste, l'histoire est très bien construite d'un point de vue narratif, le réalisateur ne passe pas trop de temps à introduire le drame au début, il a lieux dès les 15 premières minutes du film, donc une introduction assez rapide, après le réalisateur met en scène les personnages de manière ingénieuse puisque l'histoire est structurée en chapitre et chaque chapitre se focalise sur une fille dont on suit l'évolution de sa situation en rapport avec la promesse faite à la mère; du coup le développement est équilibré d'un personnage à l'autre et aucune des filles du groupe ne passe au second plan. Avant le visionnage, je pensait que les 4 héroïnes allaient êtres mises en scène en même temps mais finalement c'est beaucoup mieux ainsi car on a l'occasion d'étudier en détail leurs diverses réaction face au drame qui s'est produit et aux réactions engendrées.
    Dans cette première partie de l'histoire, on suit les personnages de Sae et Maki qui comme le laisse entendre le titre, tente de surmonter le drame en se rappelant leurs erreurs et en tentant de ne plus jamais les refaire. C'est une réaction tout a fait naturelle et le spectateur peut le comprendre à travers l'idée véhiculée:"apprendre de ses erreurs pour aller de l'avant", c'est le but de ces deux filles.
    Néanmoin, ce film n'est pas mais alors pas du tout gaie, c'est du pessimisme au possible, chaque instant semble vide d'espoir et sans aucunes joie de vivre. Mais le film ne l'a nullement prétendu dans son synopsis alors il n'y a pas de quoi être déçu, c'est avant tout une histoire dramatique mais du coup on évite vraiment les clichés scénaristique avec lesquels on va dans la facilité et on arrive toujours à une happy end, non, c'est pas du tout ce genre de délire avec Shokuzai.
    Kurosawa utilise bien les codes du genre pour dresser le portrait d'une société effrayante, pleine d'injustices de toutes sortes avec ce sentiment permanent d'insécurité, l'ambiance du film arrive à être vraiment inquiétante et assez malsaine et ça, Kurosawa nous le fait ressentir par les techniques de filmage, la caméra est toujours près des personnages qui sont oppressés par le cadre, souvent filmés en gros plan, ou alors les plan larges on un décor vide, de plus l'angoisse monte assez facilement chez le spectateur avec le jeu sur les lumières, qui varie entre des couleurs très claires (blanc) mais plus aveuglante que rassurante et l'omniprésence de l'obscurité, une absence total de lumière par moment qui a vite fait de nous faire paniquer. Ainsi le spectateur peut s'identifier aux héroïnes dans la mesure ou il découvre l'histoire au fur et à mesure avec elles.
    Ce film en lui même est quand même assez choquant car le réalisateur ne va pas censurer ce qui peut l'être du coup on a des moments particulièrement glauques comme au début spoiler: après l'incident, au moment du cauchemar de Sae ou on voit brièvement, émily (la victime) se faire frapper et aussi son corps inerte et dénudé avec un plan sur le visage cassé d'une poupée,
    ce moment là m'a particulièrement mit mal à l'aise. En fait ce qui fait la force et toute la tension émotionnelle du film c'est qu'il soit justement réaliste dans ce qu'il raconte, ça pourrait très bien être un fait divers car il existe malheureusement dans la réalité des enfants innocents qui se font enlever et subissent multiples atrocités; c'est pour ça que le spectateur est ému sans efforts. Mais ce côté angoissant du thriller n'est pas rebutant mais au contraire rajoute une touche de gravité dans le ton.
    Passons à l'histoire des personnages en elle même, d'abords Sae qui suite au traumatisme, spoiler: a développée une peur considérable des hommes
    et qui spoiler: se marie avec un homme aux graves problèmes de sociabilité et atteint d'un fétichisme pour les poupées Française, il fera de Sae une véritable poupée humaine et ira jusqu'à brutalisé celle ci lorsqu'elle commencera à avoir ces règles
    , la réaction de Sae est naturellement compréhensible pour nous spectateur et à travers sa soumission imposée par son mari, Kurosawa se permet de dénoncer la violence des hommes à l'égard des femmes et ainsi la mentalité des hommes à considérer ces dernières comme inférieures; on voit vraiment un bon exemple de la folie humaine car Hotsuki (le marie), en faisant de sa femme une poupée va jusqu'à lui retirer, lui interdire son statut d'humaine, de plus spoiler: le fait que Sae finisse par tuer son mari marque peut être aussi la fin de son humanité, un renoncement, ainsi elle considère avoir payer sa dette par rapport à Asako
    .
    Ensuite dans la deuxième partie du film on se concentre sur Maki, devenue institutrice et adepte du Kendo, elle aussi est intéressante car spoiler: en exerçant la profession d'institutrice, elle souhaite protéger ses élèves à l'inverse des professeurs de son époques qui n'ont pas pu sauver son amie
    et elle se réfugie derrière le Kendo pour attaquer et ainsi relâcher toute sa colère et atténuer sa culpabilité. Par sa volonté à protéger les autres, son comportement va indirectement critiquer et même remettre en cause la sécurité des écoles et le rôle des professeurs. Mais le fait qu'a un moment, spoiler: elle attaque sans raisons un des élèves, croyant qu'il s'agit du criminel
    montre bien qu'elle est totalement désorientée et ne sais plus quoi faire de cette force. Sinon spoiler: A la fin de cette deuxième partie et donc du premier film, Maki meurt (?) après avoir été violemment frappée par un autre professeur
    , j'ai pas trop comprit ce moment parce qu'en plus tous deux n'étaient à ma connaissance pas en conflit, sinon encore une fois, c'est l'homme qui va brutaliser la femme.
    Pour revenir à un point plus général, l'histoire me fait indirectement penser à celle d'un conte ("4 filles qui se voit liées par une promesse qu'elles ont faîtes), du coup j'ai alors rapproché la figure de la mère en question à celle d'une "sorcière" qui aurait jeter une sorte de "malédiction" à ces 4 filles, un côté limite fantastique que l'on peu rapprocher avec le fait que certaines fois la victime apparaît brièvement à l'écran puis disparaît comme un fantôme qui hante l'existence des héroïnes.
    Bon pour conclure sur ce premier film: une bonne première partie avec beaucoup de mystères mit en place et une histoire très macabre qui donne ce côté intriguant à l'histoire qui nous tient en haleine grâce à cette plongé dans la psychanalyse de personnages bien développés et vecteurs d'une vraie émotion qui ne nous laisse pas indifférent ,personnellement j'ai pas vu les 2 heures passer.
    A suivre dans ma critique du 2è film: "Celles qui voulaient oublier". Ma note de ce premier film: 14/20.
    The Claw
    The Claw

    62 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    J'ai bien aimé. Il y a certes quelques longueurs, mais dans l'ensemble le film est bien fait et surtout le scénario est assez fouillé pour qu'on s'y intéresse, et pour qu'on ait envie de connaître le fin mot de l'histoire. Du point de vue ambiance, attendez vous à un film dramatique, dans lequel on va assister au destin tragique de quasiment tous les protagonistes, dans lequel on va également apprendre que tout le monde à une part de responsabilité dans les événements qui surviennent dans la vie, le tout assaisonné d'un poil de fantastique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Les 10 premières minutes m'ont paru très "commandées", le placement des enfants, leurs répliques, cela ma 'a semblé très irréaliste, on aurait dit un film d'enfants, mal joué de mauvaise qualité. Et puis la petit fille est retrouvée assassinée, sans surprise.
    A ce moment là, j'ai mis le film en VO sous titrée (le doublage en français très mauvais).
    A partir de là, j'ai littéralement été absorbé par ce film, les silences, les déplacements dans les couloirs, le choix des décors, les couleurs tirant sur le gris, créent une tension particulière.
    Les fillettes devenues des jeunes femmes ont du surmonter cette épreuve traumatisante, et chacune a développé des troubles psychologiques que l'on découvre progressivement au cours du déroulement de chaque histoire. (peur des hommes, refus de devenir une femme...

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