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    Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir
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    3,8
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    97 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Film à l'ambiance très particulière pour des occidentaux, on embarque dans la culture nippone vu de façon assez sombre. On est touché par le destin particulier des filles, et par la mise en scène non linéaire du film.
    Les comédiennes sont excellentes dans leur rôe.
    Je le conseille pour ceux qui recherchent l'innovation dans le cinéma et le dépaysement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Il y a quelque chose de tout à fait bouleversant dans cette série. La lenteur exagérée, le mal-être palpable de chacune de ces femmes en quête de rédemption, l'ambiance lourde qui ne laisse aucune place à un bonheur même passager.
    Un désespoir frappant, qui prend au tripes, et qui ne s'estompe jamais.
    Voilà 5h de films que je n'ai pas vu passer, et après lesquels j'ai eu besoin d'un moment pour me replonger dans le monde réel, ou tout est plus rapide, plus coloré, plus violent.
    Shokuzai est une pause complètement intemporelle, une suite de portraits qui ne peut pas laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 juillet 2013
    Sur un thème pourtant classique - le prix du sang, Kurosawa réalise ici un film puissant. En faisant d'enfants victimes de leur silence coupable des adultes instruments d'une vengeance exigée mais aussi cathartique, le réalisateur interroge la société japonaise contemporaine si policée sur le tribut ou wergeld que doit payer l'individu pour exister. Ce page turner à l'efficacité incontestable doit aussi au jeu admirable des actrices. Passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juin 2013
    J'ai vraiment aimé ce film au rythme typiquement japonais. Je suis juste un peu déçu par la fin qui n'est pas au niveau du reste.
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Sur la foi des nombreuses critiques élogieuses et d'un souvenir plutôt bon de "Tokyo Sonata" et de "Kaïro", j'y suis allé. J'ai failli plusieurs fois quitter la salle avant la fin. C'est de la télévision et ça se voit. Les cadres sont certes soignés, mais l'image est souvent laide, outrageusement numérique, avec des hautes lumières brûlées aux reflets jaunâtres, et des échelles de pixels. Le scénario totalement improbable, fortement teinté de culture traditionnelle japonaise, pouvait fonctionner dans un contexte médiéval. Là, on se pince. Le point de départ de l'intrigue aurait pu être fécond, mais le traitement du prologue annonce déjà la suite : acteurs mécaniques, dialogues ampoulés, effets de style lourdingues, et très peu de mystère. Tout est artificiel, appuyé, creux, d'un psychologisme primitif complètement périmé. A la limite, on peut dire que le deuxième volet est un peu moins pire que le premier, mais certainement pas de nature à me convaincre d'aller voir les deux autres. J'en resterai donc là, sur un épilogue effectivement risible, digne d'un roman de Paul-Loup Sulitzer.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Un petit bijou japonais intéressant, prenant, angoissant, émouvant.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Cette première partie laisse sur la faim. Ne ressorte que les aspects caricaturaux presque malsains d'un film très lent et très ambitieux.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Kiyoshi Kurosawa is back! Réalisateur inégal avec un goût marqué pour le fantastique. Qui, dans cette oeuvre majeure, revient au premier plan des cinéastes japonais -même s'il nous fait souvent penser plutôt au coréen Park Chan-Wook....

    Un jour, alors qu'elle jouait dans la cour de son école avec quatre amies de son âge, une petite fille, Emili, est entraînée par un inconnu, qui la viole, et la tue. A t-elle été choisie au hasard? Ou l'assassin voulait il assouvir une vengeance? Cela, vous le saurez au bout...... de trois heures et demi, et de deux séances de cinéma puisque le film a été scindé en deux parties. Celles qui voulaient se souvenir, Celles qui voulaient oublier, de façon assez artificielle d'ailleurs. Car l'existence des quatre petites filles, même celles qui sont censées vouloir oublier, est à jamais marquée par cet épouvantable épisode.

    Lorsqu'elles ont découvert le corps d'Emili, les quatre petites ont réagi avec beaucoup de maturité, l'une courant à la police, l'autre cherchant l'institutrice, une troisième restant pres du corps..... mais le lendemain, quand les inspecteurs les ont interrogé: rien. Pas un mot. Elles ne se rappellent rien. Rien de l'agresseur, de son allure, de son visage, alors qu'elles l'ont bien regardé, puisqu'elles étaient toutes disposées à lui rendre service. Pourquoi cette amnésie? peur? refoulement? En tous cas, la mère d'Emili, Asako (élégante silhouette vêtue de sombre sur très hauts talons, interprétée par l'inquiétante Kyôko Koizumi -magnifique actrice), ne le supporte pas. Elle convoque les fillettes, leur imposant une sorte de malédiction: elles sont comptables devant la mère; si elles n'apportent les éléments nécessaires à l'identification de l'assassin, elles devront lui donner une compensation.

    Celles qui voulaient se souvenir, ce sont donc Sae, la faible, et Maki, la forte. Pour Sae (Yû Aoi), la vie s'est arrêtée. Elle n'a jamais eu ses règles. Elle n'imagine pas se marier. Pourtant, elle est demandée par un jeune homme d'affaire -un fétichiste de la poupée! celui qui, enfant, volait les poupées françaises, [vous savez, ces poupées en porcelaine à la perruque blonde bouclée habillées de robes cucul]- Le mariage sera blanc, bien sûr, il ne demande à Sae qu'une chose: que le soir, elle s'habille d'une robe de poupée et reste immobile jusqu'à ce qu'il s'endorme.... Ca finira mal. En présence d'Asako.

    Maki (Eiko Koike) aussi a été marquée, mais au contraire elle s'est promis de défendre les enfants. Institutrice, toujours en baskets, elle pratique le kendo avec conviction. Mais les parents ne l'aiment guère. Ils lui reprochent d'être rigoriste, de ne tolérer aucune coquetterie chez les petites filles..... Le jour où un cinglé muni d'un couteau s'introduit dans la piscine où les enfants prennent leur cours de natation, elle terrasse l'intrus avec un baton, devenant l'héroïne du jour.... jusqu'à ce qu'on se demande si elle n'a pas surréagi. Etait il nécessaire qu'elle traumatise les enfants en massacrant le cinglé? Ca finira mal. En présence d'Asako. Mais cet épisode est quand même égayé par les séquences de conseil de classe: voir les enseignants s'incliner respectueusement devant l'assemblée des parents pour déplorer leur insuffisance, ça vaut son pesant de crottins secs!

    Arrivés à ce point, on n'a plus qu'une envie:être à demain pour voir la suite!
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Un beau projet, et je n'ai pas pu voir la deuxième partie qui aiderait peut-être le film à prendre plus de sens. Cette première partie est vraiment belle au niveau de la photographie et de la mise en scène, mais on à une baisse de rythme à la fin de chaque "chapitre". La partie de la poupée m'a aidé à tenir, c'est de la poésie niponne et je n'ai pas tout saisi, mais ce film impose Kurosawa en tant qu'auteur et on est content de le revoir sur le devant de la scène.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Présenté sous la forme d’une mini-série de 5 épisodes au Japon, Shokuzai a été découpé en deux films pour l’exploitation en salles. Dommage car le premier opus semble bien incomplet, et la coupe ne fait pas vraiment sens. Les 2 histoires qui nous sont présentées ici, orphelines des 3 suivantes, arrivent à nous captiver par moments, sans pour autant nous convaincre vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Je l'ai peut-être trouvé un peu lent par moment mais le suspens est très bien relancé à la fin, ce qui d'ailleurs enjolive peut-être l'ensemble. Il est difficile de juger sur une partie uniquement mais mon opinion est globalement positive: on a envie de savoir la suite, c'est agréable.
    Je n'ai pas ressenti de très fortes émotions, notamment le début qui aurait pu être bien plus stressant, mais ce film nous oblige vraiment à nous intéresser à la psychologie des personnages sur un fond très présent et même central de rapports compliqués et même d'opposition hommes / femmes. L'homme est toujours celui qui représente une menace, qui enferme, qui est l'objet de la vengeance.
    Enfin, la figure de la mère de la victime est autant la représentation de la culpabilité et du besoin de pénitence qu'une figure réelle.
    Mis à part l'intrigue du tueur, il y a un intérêt pour la deuxième partie : comment seront celles qui veulent "oublier" (quel profil différent) ? Quel sera le rôle de cette mère ?
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2013
    La première partie de ce diptyque est fascinante à plus d'un titre. L'histoire est véritablement passionnante et l'interprétation est de tout premier ordre. Dommage que la mise en scène se contente du minimum syndical car a force de sobriété elle en devient presque invisible. Certainement le manque de moyens n'est pas étranger a cela. Le réalisateur se rattrape néanmoins dans sa direction d'acteurs qui sont tous impeccables. Dommage également que ce parti pris de mise en scène crée une telle distance avec son sujet car l'émotion aurait pu être plus forte. L'ensemble est néanmoins traversé par un souffle certain qui captivera plus d'un spectateur.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Quelques longueurs dans le premier chapitre.

    La photographie reste un atout majeur des films de Kurosawa
    Phillip
    Phillip

    1 abonné 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Un film remarquable. On est les yeux écarquillés par cette plongée dans l'étrange société japonaise, la rigidité des codes qui imprime leur marque sur les personnages.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Premier volet d'un diptyque pensé comme une série télévisée, "Shokuzai - celles qui voulaient se souvenir" témoigne d'une ambition certaine dans son sujet mais ne permet pas à Kiyoshi Kurosawa d'exprimer complètement son talent, le cinéaste étant peut-être trop attaché au roman qu'il adapte. Le sujet est fort : la mère d'une fillette retrouvée assassinée fait sentir coupable les quatre amies de sa fille qui ont vu le visage de l'assassin mais qui ne s'en souviennent pas. Les fillettes, tôt ou tard (15 ans plus tard en l’occurrence) devront faire leur pénitence et se racheter de leur oubli aux yeux de la mère. C'est une idée formidable qui permet d'ouvrir le film avec brio mais vu que le film est segmentée et que chaque partie est centrée sur la pénitence de ces jeunes femmes, on obtient un résultat plutôt inégal, chaque segment optant pour un ton un peu différent mais qui reste tout de même dans le sujet. Malheureusement, la deuxième partie s'essouffle rapidement et l'on reste sur notre fin...
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